lundi 12 juin 2017

Saint GASPARE LUIGI BERTONI, prêtre et fondateur de la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ


Saint Gaspare Bertoni

Fondateur de la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (+ 1853)

Béatifié le 1er novembre 1975 à Rome par Paul VI et canonisé le 1er novembre 1989 à Rome par Jean-Paul II.

Biographie (en anglais) site du Vatican.

Gaspare Bertoni (1777-1853) ordonné prêtre le 20 septembre 1800 fonde la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de l'Action  catholique.

(site de l'abbaye Saint-Benoît en Suisse)

À Vérone en Vénétie, l’an 1853, saint Gaspar Bertoni, prêtre, qui institua la Congrégation des Sacrés Stigmates de notre Seigneur Jésus Christ, dont les membres missionnaires seraient au service des évêques.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10237/Saint-Gaspare-Bertoni.html

Saint Gaspard Bertoni

Gaspard Bertoni naquit le 9 octobre 1777 à Vérone. Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur suppression, mais leur "Congrégation mariale" subsiste et Gaspard reste sous l'influence de l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie après son rétablissement. A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du séminaire. Puis c'est l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans troublera l'ordre de la région. Gaspard se consacre au soin des malades et des blessés au sein d'une "Fraternité évangélique pour les hôpitaux".

Ordonné prêtre le 20 septembre 1800 il fonde une "Cohorte mariale" destinée à la formation chrétienne et sociale des jeunes, qui sera supprimée en 1807 par décret napoléonien. Il s'occupe aussi de la direction spirituelle d’une communauté fondée par sainte Madeleine de Canossa. Il y rencontre Léopoldine Naudet qu'il aide à fonder les "Sœurs de la sainte Famille". Il aide également Téodora Campostrini à discerner sa vocation et à fonder les "Sœurs minimes de Notre Dame des douleurs"

Après la mort de sa mère en 1810, son évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes, alors que le Souverain Pontife est prisonnier de Napoléon. Il y développe un attachement inconditionnel au pape.

Le lendemain d'une extase devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41 années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder des œuvres charitables. Après l'abdication de Napoléon en 1814 et le retour de l'Italie dans l'influence autrichienne, Gaspard Bertoni comprend qu'il faut enseigner les grandes vérités de la foi au moyen de missions populaires afin de ramener les égarés dans la bergerie. Le 14 novembre 1816, il fonde avec deux compagnons une congrégation destinée à répandre la dévotion à la Passion du Christ et à ses plaies, les « Stigmatins ». En décembre 1817, le pape Pie VII le nomme "missionnaire apostolique". Malgré les entraves du gouvernement autrichien, il continue prédication et catéchèse jusqu’à son rappel à Dieu le 12 juin 1853 à Vérone. « De quoi avez-vous besoin ? », lui demande son infirmier le matin : - « J’ai besoin de souffrir », répond-il.

SOURCE : http://paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/paroisse-saint-aygulf/saint-du-jour/icalrepeat.detail/2016/06/12/28577/-/saint-gaspard-bertoni?filter_reset=1

Saint Gaspard BERTONI

Nom: BERTONI

Prénom: Gaspard (Gaspare)

Nom de religion: Gaspard (Gaspare)

Pays: Italie

Naissance: 09.10.1777  à Vérone

Mort: 12.06.1853  à Vérone

Etat: Prêtre - Religieux - Fondateur

Note: Prêtre le 20.09.1800 – Fonde la Congrégation des saints stigmates de N.-S. Jésus-Christ pour le ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de l'Action  catholique.

Béatification: 01.11.1975  à Rome par Paul VI

Canonisation: 01.11.1989  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 12 juin

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1989 n.45

Réf. dans la Documentation Catholique: 1976 p.48 - 1990 p.47

Notice

Gaspare (Gaspard) Bertoni naît en 1777 à Vérone dans la République de Venise, dans une famille aisée et surtout très croyante où, traditionnellement, des deux côtés, on exerçait la profession de notaire. Après la mort d'une sœur plus jeune il reste enfant unique. Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur suppression, mais leur "Congrégation mariale" subsiste et Gaspard reste sous l'influence de l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie après son rétablissement. A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du séminaire. Puis c'est l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans troublera l'ordre de la région. Gaspard se livre au soin des malades et des blessés au sein d'une "Fraternité évangélique pour les hôpitaux".

Il est ordonné prêtre le 20 septembre 1800 et jette toutes ses forces dans l'apostolat. Il fonde un premier Oratoire ou "Cohorte mariale" destinée à la formation chrétienne et sociale des jeunes, mais supprimée en 1807 par décret napoléonien. Don Gaspard, pour continuer, attend des jours meilleurs. Entre-temps il s'occupe de direction spirituelle dans une communauté fondée par Sainte Madeleine de Canossa  2 (1774-1835 cf. n°17). Il y rencontre la Servante de Dieu Léopoldine Naudet qu'il aide à fonder les "Sœurs de la sainte Famille". Il aide également la Servante de Dieu Téodora Campostrini à discerner sa vocation et à fonder les "Sœurs minimes de notre Dame des douleurs"

Déjà, avant la mort de sa mère en 1810, il reçoit chez lui des aspirants au sacerdoce pour leur donner une formation spirituelle et intellectuelle solide. Après ce décès, il déménage et l'évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes. En fait le séminaire traversait une crise financière et morale désastreuse. Don Gaspard prend pour base l'attachement inconditionnel au Souverain Pontife (qui, pour lors, est prisonnier de Napoléon) car le Pape est et demeure la pierre "première et inamissible" de L'Eglise. En peu de temps, il relève le séminaire, lequel revêt un aspect "monastique" comme le rapporte un témoin. Don Gaspard pense que la réforme de l'Eglise doit commencer par le sanctuaire et le retour de ses ministres à une suite intégrale de l'Évangile.

Le lendemain d'une extase devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41 années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder des œuvres charitables, comme le bienheureux Charles Steeb  2 . Après l'abdication de Napoléon (1814) et le retour de l'Italie à l'influence autrichienne, don Bertoni comprend qu'il faut enseigner les grandes vérités de la foi au moyen de missions populaires afin de ramener les égarés dans la bergerie. Le 14 novembre 1816, dans une église désaffectée, dédiée jadis aux stigmates de saint François, il fonde avec deux compagnons une congrégation dédiée, elle, aux stigmates de Notre Seigneur – les stigmatins – et destinée à répandre la dévotion à la Passion du Christ et à ses plaies. En décembre 1817, le pape Pie VII le nomme "missionnaire apostolique" mais le gouvernement autrichien soupçonneux lui met des entraves. Il continue comme il peut avec la prédication et la catéchèse.

Vraie image du Christ crucifié, il subit presque 300 opérations à la jambe droite. Il pense qu'il ne souffrira jamais assez pour le bien de l'Eglise et le salut des âmes. Lorsque, finalement, l'infirmier lui demande: "Père, avez-vous besoin de quelque chose?" – "J'ai besoin de souffrir" répond-il dans un dernier souffle. C'était le Dimanche 12 juin 1853 à 15h 30.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0142.htm

GASPAR BERTONI

Prêtre, Religieux, Fondateur, Saint

1777-1853

Gaspare (Gaspard) Bertoni naît en 1777 à Vérone dans la République de Venise, dans une famille aisée et surtout très croyante où, traditionnellement, des deux côtés, on exerçait la profession de notaire. Après la mort d'une sœur plus jeune il reste enfant unique. Il suit l'école chez les jésuites jusqu'à leur suppression, mais leur "Congrégation mariale" subsiste et Gaspard reste sous l'influence de l'un des Pères qui deviendra Général de la Compagnie après son rétablissement. A partir de 18 ans, il suit en externe les cours du séminaire. Puis c'est l'invasion française (1er juin 1796) qui pendant 20 ans troublera l'ordre de la région. Gaspard se livre au soin des malades et des blessés au sein d'une "Fraternité évangélique pour les hôpitaux".

Il est ordonné prêtre le 20 septembre 1800 et jette toutes ses forces dans l'apostolat. Il fonde un premier Oratoire ou "Cohorte mariale" destinée à la formation chrétienne et sociale des jeunes, mais supprimée en 1807 par décret napoléonien. Don Gaspard, pour continuer, attend des jours meilleurs. Entre-temps il s'occupe de direction spirituelle dans une communauté fondée par Sainte Madeleine de Canossa (1774-1835 cf. n°17). Il y rencontre la Servante de Dieu Léopoldine Naudet qu'il aide à fonder les "Sœurs de la sainte Famille". Il aide également la Servante de Dieu Téodora Campostrini à discerner sa vocation et à fonder les "Sœurs minimes de notre Dame des douleurs"

Déjà, avant la mort de sa mère en 1810, il reçoit chez lui des aspirants au sacerdoce pour leur donner une formation spirituelle et intellectuelle solide. Après ce décès, il déménage et l'évêque lui confie la direction spirituelle des séminaristes. En fait le séminaire traversait une crise financière et morale désastreuse. Don Gaspard prend pour base l'attachement inconditionnel au Souverain Pontife (qui, pour lors, est prisonnier de Napoléon) car le Pape est et demeure la pierre "première et inamissible" de L'Eglise. En peu de temps, il relève le séminaire, lequel revêt un aspect "monastique" comme le rapporte un témoin. Don Gaspard pense que la réforme de l'Eglise doit commencer par le sanctuaire et le retour de ses ministres à une suite intégrale de l'Evangile.

Le lendemain d'une extase devant le Crucifix (30 mai 1812), il est frappé par la fièvre miliaire. Il échappe à la mort presque miraculeusement, mais il restera malade pour les 41 années qui lui restent à vivre. De son lit, il est un ange de consolation pour des âmes innombrables, en particulier pour les personnes qui cherchent à fonder des œuvres charitables, comme le bienheureux Charles Steeb. Après l'abdication de Napoléon (1814) et le retour de l'Italie à l'influence autrichienne, don Bertoni comprend qu'il faut enseigner les grandes vérités de la foi au moyen de missions populaires afin de ramener les égarés dans la bergerie. Le 14 novembre 1816, dans une église désaffectée, dédiée jadis aux stigmates de saint François, il fonde avec deux compagnons une congrégation dédiée, elle, aux stigmates de Notre Seigneur — les stigmatins — et destinée à répandre la dévotion à la Passion du Christ et à ses plaies. En décembre 1817, le pape Pie VII le nomme "missionnaire apostolique" mais le gouvernement autrichien soupçonneux lui met des entraves. Il continue comme il peut avec la prédication et la catéchèse.

Vraie image du Christ crucifié, il subit presque 300 opérations à la jambe droite. Il pense qu'il ne souffrira jamais assez pour le bien de l'Eglise et le salut des âmes. Lorsque, finalement, l'infirmier lui demande: "Père, avez-vous besoin de quelque chose?" — "J'ai besoin de souffrir" répond-il dans un dernier souffle. C'était le Dimanche 12 juin 1853 à 15h 30.

Béatifié le 1er novembre 1975, à Rome, par Paul VI.

Canonisé le 1er novembre 1989, à Rome, par Jean Paul II.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/gaspar_bertoni.htm

Spoglie di San Gaspare Bertoni nella Chiesa delle Stimmate a Verona


Saint Gaspare Luigi Bertoni

Also known as

Caspar Bertoni

Gaspar Bertoni

The Apostolic Missionary

Memorial

12 June

Profile

Son of Francis, a wealthy lawyer and notary, and Brunora Ravelli Bertoni, he was raised in a pious family. His beloved sister died when Gaspare was quite young. He was educated at home, then by Jesuits and the Marian Congregation at Saint Sebastian’s School in VeronaItaly.

At his first Communion Gaspare received a vision and message that he was to become a priest, and he entered the seminary in 1796. On 1 June 1796troops from Revolutionary France began a 20 year occupation of northern Italy. Gaspar joined the Gospel Fraternity for Hospitals, and worked to help those woundedill, displaced, or otherwise harmed by the occupation. Ordained on 20 September 1800.

Chaplain to the sisters of Saint Magdalen Canossa convent. Spiritual director to many including Venerable Leopoldina NaudetVenerable Teodora Campestrini, and an entire seminary. Well known preacher. One of the leaders in a Europe-wide movement to offer prayers and support for Pope Pius VII when he was imprisoned by Napolean Bonaparte. Established the Marian Oratories. Organized free schools for the poor. Spread devotion to the Five Wounds of Christ.

Founded the Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ (Stigmatines) on 4 November 1816. Their mission was to serve as “Apostolic Missionaries for the assistance of bishops”, and they were under the patronage of Mary and Joseph.

Beset by fevers and a continuing infection in his right leg during the last two decades of his life. Over 300 operations were performed on his leg in an effort to stem the infection. Continued to serve as counselor and spiritual director from his hospital bed.

Born

9 October 1777 in VeronaItaly

Died

Sunday 12 June 1853 in VeronaItaly of natural causes

Venerated

15 December 1966 by Pope Paul VI (decree of heroic virtues)

Beatified

1 November 1975 by Pope Paul VI

Canonized

1 November 1989 by Pope John Paul II

Additional Information

The Holiness of the Church in the 19th Century

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L’Osservatore Romano

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L’Osservatore Romano

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MLA Citation

“Saint Gaspare Luigi Bertoni“. CatholicSaints.Info. 8 January 2022. Web. 20 March 2022. <http://catholicsaints.info/saint-gaspare-bertoni/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gaspare-bertoni/

Gaspar Bertoni (1777-1853) priest, founder of the Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ

GASPAR BERTONI was born in Verona, in the Republic of Venice, on October 9, 1777, of Francis Bertoni and Brunora Ravelli of Sirmione. He was baptized the following day by his grand-uncle, Fr. James Bertoni, in the parish church of St. Paul, in the Campo Marzo section of Verona. On both sides of the family, the profession of "Notary" was exercised, and from an old legal document, it can be seen that the family was fairly well off. Even more outstanding, however, was the practice of the faith.

Following the death of his baby sister, young Gaspar remained the only child. He had the benefit of an excellent education both at home and at St. Sebastian's school, that was conducted by the municipality after the suppression of the Jesuits. They, however, continued teaching and also in the direction of the Marian Congregation. Young Bertoni here came under the influence of Fr. Louis Fortis, who would in the future be the first Jesuit General after the reinstatement of the Company of Jesus.

From the grace of his first Holy Communion at age 11, Gaspar Bertoni was called to a life of mystical union. His vocation to the priesthood matured, and at 18, he entered the seminary. In frequenting the theological course as an extern student, he found in his professor of moral theology, Fr. Nicholas Galvani, an excellent spiritual director.

During his first year of theology, he witnessed the invasion of the French armies (June 1, 1796). This was the beginning of a 20 year period of great upheaval for his native city. Inspired by deep charity, he dedicated himself to the assistance of the sick and wounded, as a member of a Gospel Fraternity for the Hospitals, that had just then been instituted by the Servant of God, Fr. Peter Leonardi.

At his priestly ordination (September 20, 1800), at the dawn of a new century, he found himself in a world in need of much assistance for the resolution of the serious problems that disturbed it.

His pastor assigned the youth of parish to his pastoral care. He dedicated himself with all his energies and great organizational ability to the new mission. He established an Oratory in the form of a "Marian Cohort", that had as its goal the Christian and social formation of the youth. All such organizations were suppressed by a decree from Napoleon (1807), and Fr. Bertoni reserved the carrying out of his plans for better times.

Meanwhile, he took over the spiritual direction of a community founded then by St. Magdalena of Canossa at St. Joseph's Convent (May 1808). It was here that he met the Servant of God, Leopoldina Naudet, whom he would then spiritually guide to the heights of the mysticism of holy abandonment and to the foundation of the Sisters of the Holy Family. He extended this aspect of his ministry to another Servant of God, Teodora Campostrini, of a noble family, both in the discernment of her vocation, as in the foundation of her Community, of the "Sorelle Minime" of the Charity of the Sorrowful Mother.

By September of 1810, he had already moved from his family home after the death of his mother, and was transferred from St. Paul's Parish, to St. Firmus Major. Here, the bishop also entrusted him with the spiritual direction of the seminarians in the diocesan seminary. A solid spiritual and theological formation of the young was always the clear objective of the frequent gatherings that he held in his own home. At this time, he began to organize this endeavor in a more orderly fashion. His overall idea was the renewal of the clergy based on an unconditional adherence to the Supreme Pontiff, Pius VII, at that time, Napoleon's prisoner. For Fr. Bertoni, the Pontiff, was always "the first and irremovable stone" of the Church. The reform of the Church had to begin from the sanctuary itself, with the return of its ministers to the integral following of the Gospel. The diocesan seminary was going through a very bad crisis. However, in a short time it regained its proper form, and even assumed a monastic aspect as a contemporary witness stated.

With the fall of Napoleon, the need for restoration was widely felt. Fr. Bertoni clearly understood that to gather the flock once again, it would be necessary to awaken them by the presentation of the fundamental truths of the faith through the preaching of missions to the people. On December 20, 1817, Pope Pius VII conferred on him a precise mandate, by conferring on him the faculty of "apostolic missionary". While the suspicious government of Austria forbade this specific ministry, Fr. Bertoni dedicated himself to other preaching and catechetical instruction.

While becoming all things to gain all for Christ, Fr. Bertoni cultivated a very intense interior life. From the reading of his Spiritual Diary, it appears that he was also grace by mystical gifts. Among these, was the call, made evident to him by grace, to the foundation of a religious family.

On November 4, 1816, with two companions, he moved into a small house, adjacent to a suppressed Church, that bore the title of "the Sacred Stigmata of St. Francis (from this, the name of his community was eventually adapted; in this small church, he also worked to spread the devotion to the Passion and the wounds of Christ). In a very unostentatious manner, the new community opened a tuition-free school, offering this and other gratuitous services to the Church and society. The men lived together a common life of strict observance and penance. An intense life of contemplation was joined to a broad apostolate, including the Christian education of the youth, the formation of the clergy and missionary preaching, in perfect availability to the requests of the bishop.

Right after an ecstasy that he experienced praying before a Crucifix (on May 30, 1812), he suffered a first attack of "miliary fever" that brought him to the very threshold of death. Almost miraculously, he did recover but for the rest of his 41 years of life he remained in poor health, all this while giving a wonderful example of patience and heroic confident abandonment to God.

Even from his sick-bed, suffering indescribable discomfort, he became the "angel of counsel" for countless persons who sought him out. A number among these were gifted human beings, who were founding charitable works, such as Blessed Charles Steeb, the Servants of God, Fr. Nicholas Mazza and Fr. Anthony Provolo - and others from outside the city, who came to Verona to meet with him.

An authentic image of Christ Crucified, with his nearly 300 surgical procedures on his right leg that he endured, he could not suffer enough for the good of the Church and the salvation of souls. Once his infirmarian asked him if he needed anything - and among his last words were: "I need to suffer".

In a vision of vivid hope in the Risen Christ, bearing the signs of His Triumph, and supported by the Holy Spouses and Patrons, Mary and Joseph, he died a holy death, at 3:30 on a Sunday afternoon, June 12, 1853.

His Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ, enriched by so many sufferings, gradually spread beyond Verona, to other cities in Italy, and then to the United States, to Brazil (where it presently has 6 Bishops), to Chile, to the Philippines and to mission territories: South Africa, the Ivory Coast, Tanzania, Thailand.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19891101_bertoni_en.html


ST. GASPAR BERTONI

St. Gaspar was a well known preacher and spiritual director. He was born to a rich family in Verona, Italy, in 1777. At his first Communion, he received a vision and message that he was to enter the priesthood. He entered the seminary in 1796, when French troops began a 20-year occupation of northern Italy. Gaspar volunteered to help those who were wounded, ill or displaced.

After his ordination in 1800, he helped to establish free schools for the poor. He also helped to organize a European movement to offer prayers for Pope Pius VII, who was imprisoned by Napolean Bonaparte.

In 1816, he founded the Congregation of the Sacred Stigmata of Our Lord Jesus Christ. He died 19 years later, in 1835,  after years of fighting an infection in his right leg. He was canonized by Pope John Paul II in 1989.

SOURCE : http://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=504

St. Gaspar Bertoni was born in Verona, Italy, October 9, 1777.  He lived during one of the most challenging periods of history and sought to meet the terrible problems of his time with a response suggested to him from his vivid faith and ardent charity and concern for others.

In his spirit of abandonment to God, and service to the Church, he was guided by the Holy Spirit to found a Congregation called “Stigmatines”, whom he wanted to be “Apostolic Missionaries for the Assistance of Bishops.”

He was a man of deep prayer, much devoted to the Five Wounds of Christ (the Sacred Stigmata) and the Holy Spouses, Mary and Joseph, Patrons of the Stigmatine Congregation. In the course of his lifetime, he was blessed by God with true mystical gifts, which led him to a very sublime level of union with God and service to others.

From the age of about 35, until his death at the age of 76, his life was a long succession of great physical suffering. Many times during this long period he was at the very threshold of death.

Even from his bed, and the long years that he was confined to his room, Fr. Bertoni continued his ministry, as a teacher, even as preacher of what we might call “Directed Retreats,” and especially as minister of the Sacrament of Reconciliation and spiritual guide for the many who sought him out.

The synthesis of his response to God might be summed up in these words: a filial and confident abandonment into the hands of God, even in the most difficult circumstances of his life.

Pope John Paul II declared him “Saint” on November 1, 1989.

The Spiritual Profile of St. Gaspar Bertoni: Its Feature and Spirit Biography by Rev. John Ceresatto, CSS  [1991]

Fr. John Ceresatto’s life as an Apostolic Missionary in young Churches – as well as his ‘Popular’ [but well documented] biography of St. Gaspar Bertoni, have both been an inspiration to generations of Stigmatines. After years of service in China, he then went directly to Thailand over 50 years ago – and there he died in 2011, age 95. He was an accomplished linguist and musician. Like St. Gaspar, he was able to use these talents in his Apostolic Mission.

It is a joy to offer his work here. He presents Fr. Bertoni as the Apostolic Missionary to the Youth, and then to Religious and Clergy – and, finally, in ‘every Ministry of the Word of God whatsoever’. This Missionary Development was lived in an intensification of St. Gaspar’s mystical graces in his Apostolic Service.The Spiritual Profile of St. Gaspar Bertoni by Rev. John Ceresatto, CSS - Biography of St. Gaspar Bertoni by Rev. John Ceresatto, CSS. Translation into English by Rev. Joseph Henchey, CSS.

 Blessed Gaspar Bertoni

Short biography by Rev. Donald Saulnier, CSS [1987]

In this wonderful short biography, Fr. Saulnier looks at Fr. Bertoni as a man ahead of his time; a man who jumped into the mainstream of the circumstances that enveloped him and worked to bring about positive changes. St. Gaspar was a man who was ‘doer’ in life, not afraid to struggle for his convictions, who believed so strongly in his goals that he sought to overcome all odds to achieve them. He was a man who found himself developing a deep sense of hope, which translated itself into action and a community of men, Priests and Brothers, which would continue to serve God, long after he returned to his Creator.

Blessed Gaspar Bertoni - by Rev. Donald Saulnier, CSS - Short biography of St. Gaspar Bertoni by Rev. Donald Saulnier, CSS

Bem-Aventurado Gaspar Bertoni - por Pe. Donald Saulnier, CSS - Tradução para a língua Portuguesa por Tereza Lopes [leiga Estigmatina]

SOURCE : http://st-bertoni.com/biographies

The Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Father Caspar Bertoni

Caspar Bertoni is famed in Verona especially for his angelic chastity. When a priest he conducted many retreats for the people, but his principal care was the souls of the young. An Oratory of secular priests, named “Of the Holy Wounds,” owes its existence to him. Later he was made director of the Society of the Daughters of Charity, founded by the Venerable Maddalena of Canossa. For the last twelve years of his life he was confined to his bed by a wound in the leg. On the 12th of June, 1853, he exchanged his bed of pain for eternal joys.

– this text is taken from The Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann, SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September 1916

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-father-caspar-bertoni/

Cimitero monumentale di verona, monumento a San Gaspare Bertoni, fondatore dei Padri Stimmatini


San Gaspare Luigi Bertoni

12 giugno

Verona, 9 ottobre 1777 - Verona, 12 giugno 1853

Nato a Verona il 9 ottobre 1777, a 18 anni risponde alla chiamata al sacerdozio, ma proprio mentre inizia il corso di teologia la sua città subisce l'invasione straniera. Il giovane chierico si distingue per l'assistenza ai malati e ai feriti, entrando a far parte dell'«Evangelica Fratellanza degli Spedalieri». Ordinato sacerdote il 20 settembre 1800, gli viene affidata la cura spirituale della gioventù. Nel maggio 1808 viene chiamato a dirigere spiritualmente la nascente Congregazione delle Figlie della Carità, fondate da santa Maddalena di Canossa; guida anche la serva di Dio Leopoldina Naudet, fondatrice delle Sorelle della Sacra Famiglia. Con alcuni compagni formati nei suoi Oratori, nel 1816 dà inizio " presso la Chiesa delle Stimmate di San Francesco " all'istituto religioso dei «Missionari apostolici in aiuto dei vescovi», detto poi delle «Stimmate di Nostro Signore Gesù Cristo». Provato da continue malattie, muore a Verona il 12 giugno 1853. Giovanni Paolo II lo proclama santo il 1° ottobre 1989. (Avv.)

Etimologia: Gaspare = amabile maestro, dal persiano

Martirologio Romano: A Verona, san Gaspare Bertoni, sacerdote, che fondò la Congregazione delle Sacre Stimmate del Signore nostro Gesù Cristo, perché i suoi membri fossero missionari a servizio dei vescovi.

Fin da studente ha visto le cose mutare di continuo. La sua Verona passa dal dominio veneziano a quello francese e poi a quello austriaco. Negli anni dello studio umanistico, ha come direttore spirituale un testimone diretto di questo travaglio: padre Luigi Fortis, gesuita della diaspora dopo la soppressione forzosa della Compagnia di Gesù, e destinato a diventarne poi, negli anni della rinascita, il ventesimo Generale. 

Gaspare non si avvia alla carriera notarile, impiego tradizionale nella sua famiglia. Entra invece in seminario nel 1795, a 18 anni, ed è ordinato sacerdote a 23. Per Verona intanto si preparano altre novità: nel 1801 la città verrà coinvolta nella spartizione tra Francia e Austria; quattro anni dopo passerà al Regno italico di Napoleone, e nel 1814 ricadrà sotto l’Austria. 

Tra tutti questi mutamenti, la storia personale di Gaspare Bertoni sembra stingersi nella monotonia: sempre a Verona, sempre nella stessa parrocchia... Ma in quel suo angolino c’è uno straordinario dinamismo. Dirà di lui papa Paolo VI: "Si prodiga per i concittadini curando le piaghe lasciate dalla guerra; e avendo avvertito l’urgenza di curare la gioventù, che vedeva in balia di sé stessa, priva di formazione, egli, nella povertà e umiltà più assoluta, raccoglie ragazzi e giovani nel suo primo oratorio, che sorge col nome di Coorte mariana". 

L’oratorio, e poi la scuola gratuita. Ecco pronto il nuovo strumento formativo, di cui il regime napoleonico intuisce presto la forza innovativa, decidendo di sopprimerlo. Anche se poi la storia sopprimerà il regime napoleonico, mentre gli oratori si moltiplicheranno, dappertutto. 

Gaspare Bertoni è un eccezionale formatore di sacerdoti, sia come padre spirituale in seminario, sia come maestro in casa sua, negli incontri o nelle “conferenze”. Gli bastano la cultura, la parola, l’esempio. E quale esempio: insegna e sprona dal suo letto di malato per vent’anni, tra sofferenze e continui interventi chirurgici. Nel 1816 ha fondato presso la chiesa delle Stimmate i Missionari Apostolici, detti appunto Stimmatini, come forza evangelizzatrice a disposizione dei vescovi. 

E questa forza è viva anche oggi, in Italia e nel mondo, dove c’è "urgenza di curare la gioventù", come ha detto Paolo VI. Nell’Ottocento ha avuto grande valore la presenza degli Stimmatini, in momenti difficili, accanto ai missionari africani di Comboni, il quale in gioventù aveva ascoltato, al capezzale di Gaspare Bertoni, il “preventivo” del suo impegno per la “Nigrizia”: "Nessuna delicatezza è concessa a chi si è rivestito di Cristo crocifisso". 

Alla sua morte, Gaspare Luigi Bertoni è stato sepolto nella chiesa veronese delle Stimmate. Il 1° ottobre del 1989 Giovanni Paolo II lo ha proclamato santo.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/56900

CANONIZZAZIONE DI GASPARE BERTONI E RICCARDO PAMPURI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Solennità di Tutti i Santi - Mercoledì, 1° novembre 1989

1. “Apparve una moltitudine immensa” (Ap 7, 9).

Oggi e il giorno in cui la Chiesa con occhi di fede, di speranza e di carità, guarda la “moltitudine immensa”: la solennità di Tutti i Santi.

Questa moltitudine è una comunità: “communio sanctorum”. Coloro che la Chiesa venera oggi provengono da “ogni nazione, razza, popolo e lingua” (Ap 7, 9).

L’apostolo Giovanni li ode nell’Apocalisse, mentre esclamano con voce risonante: “La salvezza appartiene al nostro Dio seduto sul trono e all’Agnello” (Ap 7, 10).

Il grande giorno della definitiva unione degli uomini in Cristo. La solennità dell’eterna salvezza in Dio uno e trino.

“Lode, gloria, sapienza, azione di grazie, onore, potenza e forza al nostro Dio nei secoli. Amen” (Ap 7, 12).

2. Tra queste moltitudini la Chiesa desidera chiamare oggi per nome due nuovi santi: Gaspare Bertoni e Riccardo Pampuri.

Anche loro si trovano tra coloro che “sono passati attraverso la grande tribolazione e hanno lavato le loro vesti rendendole candide col Sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14).

Portano su di sé il sigillo salvifico della Redenzione di Cristo.

La Chiesa, iscrivendo i loro nomi nel libro dei salvati, desidera rendere il supremo omaggio al Redentore dell’uomo. In Cristo desidera adorare il Dio vivo: poiché la gloria di Dio è l’uomo che da lui ha la pienezza di vita.

3. “Prendendo la parola, (Gesù) li ammaestrava dicendo: “Beati” (Mt 5, 2). Gesù sembra proporre, mediante le beatitudini, mete che superano le capacità umane; sembra esprimere per i suoi discepoli esigenze quasi illimitate.

La sua proposta si spinge fino alle radice dell’esperienza che l’uomo fa del proprio limite: la povertà, l’umiliazione, il pianto, la persecuzione.

In realtà le parole di Gesù ci dicono con viva chiarezza che Dio ha dato il suo Figlio al mondo per liberare l’uomo da un destino di sofferenza e per ricondurre l’umanità ad una vita nuova, mediante la Croce. L’amore infinito del Figlio unigenito, con la sua obbedienza fino alla morte, raggiunge la sofferenza umana nella sua dimensione temporale e storica, e riconduce ogni uomo alla speranza della vita e della santità eterne.

È proprio questo il linguaggio delle beatitudini, che, a prima vista, sembra sconcertante ed iperbolico, ma che, in realtà, raccoglie tutta l’esperienza del dolore per affermare con forza che Dio ha riconciliato a sé l’uomo e, santificandolo, lo ha ricondotto alla piena partecipazione della vita divina. Ciò avviene proprio mediante la Croce, poiché nel Crocifisso Dio si è definitivamente avvicinato all’umanità e l’uomo ha acquistato piena coscienza della sua dignità ed elevazione.

La comunità cristiana delle origini, sempre sul punto di sentirsi travolta dalle persecuzioni, era invitata a gioire, alla luce di queste parole, riconoscendo di dover soffrire “a causa della giustizia” (Mt 5, 10), cioè a causa del Vangelo.

Anche oggi lo Spirito di Gesù continua a suscitare tra quanti ne accolgono il messaggio la gioia delle beatitudini mediante la testimonianza dei suoi amici, i santi. Per mezzo di essi continua ad operare meraviglie nel cuore dell’uomo, e ad attestare la propria vicinanza al povero e all’afflitto, per consolare, sostenere e saziare di giustizia tutti coloro che “sono chiamati figli di Dio e lo sono realmente” (cf. 1 Gv 3, 1).

4. Anche noi oggi, contemplando Gaspare Bertoni e Riccardo Pampuri, siamo invitati a rallegrarci ed esultare, perché in essi vediamo risplendere il mistero dell’eterna santità di Dio uno e trino, che a noi viene riproposta in una nuova attualizzazione del contenuto delle beatitudini evangeliche.

Si tratta di due persone che sono state amanti della povertà, sensibili verso la sofferenza, premurose con gli abbandonati, partecipi dell’angoscia e dell’afflizione dei loro fratelli. Due testimoni dell’amore di Cristo, sia pure in tempi e in forme diverse di vita.

Il primo, san Gaspare Bertoni, nel periodo successivo alla rivoluzione francese, tra le miserie economiche e morali di una Verona provata dai conflitti napoleonici; il secondo, san Riccardo Pampuri, agli inizi di questo secolo, quale testimone di carità nella vita ordinaria di medico, nel servizio ai feriti sul fronte della prima guerra mondiale, nelle corsie di un ospedale come fratello laico dell’ordine ospedaliero di san Giovanni di Dio.

Ambedue “sono passati attraverso la grande tribolazione ed hanno lavato le loro vesti rendendole candide col sangue dell’Agnello” (Ap 7, 14). Ambedue si sono rivestiti di Cristo per essere “simili a lui” (1 Gv 3, 2). Come veri figli di Dio hanno imitato l’amore grande del Padre, hanno accettato di non essere conosciuti dal mondo, che non conosce Cristo. Ma proprio per questo sono stati “conosciuti da lui” e da lui sono stati portati a conoscerlo in un modo nuovo, nella carità, con cuore puro, nella misericordia. Essi hanno maturato, mediante la loro fede, una eccezionale speranza, accettando la purificazione della sofferenza e del sacrificio per essere davvero “puri di cuore” (Mt 5, 8) “come egli è puro” (1 Gv 3, 3).

5. Per condurre a Dio “una generazione che lo cerca, che cerca il volto del Dio di Giacobbe” (cf. Psalmus responsorius), san Gaspare Bertoni ottenne una speciale grazia, una “benedizione del Signore” (cf. Psalmus responsorius).

Egli appartiene a quella schiera di santi, di beati, di servi di Dio, che prodigiosamente si sviluppò in terra veneta all’inizio del secolo scorso, in mezzo a gravissime vicende di guerre, devastazioni e povertà. Consapevole, come altre anime elette di quell’epoca, che si stava scrivendo una nuova pagina di storia e che era in formazione una nuova cultura, si prodigò per una rinnovata evangelizzazione tra il popolo.

Egli era convinto che la predicazione è chiamata ad affrontare contesti storici sempre diversi ed esige, in situazioni di conflittualità e di contrasto, sempre nuove riflessioni. San Gaspare, dotato per questo di speciali doni di sapienza e di discernimento, impegnò le sue forze, nonostante la fragile salute, nella predicazione assidua. Per incarico del suo Vescovo operò per la formazione e la direzione spirituale dei seminaristi, del clero e dei religiosi.

Consapevole, poi, che il futuro della Chiesa risiedeva nella formazione dei giovani, per condizione più esposti agli influssi dello spirito del tempo e maggiormente toccati dalla miseria e dal depauperamento sociale, san Gaspare intuì che essi dovevano venir preparati, da una parte, ad affrontare le nuove battaglie per la fede e, dall’altra, ad inserirsi nelle nuove professioni dell’insorgente era tecnica. Per questo egli si orientò verso la loro educazione, prima dando vita agli oratori giovanili, posti sotto la protezione della Vergine, poi coinvolgendo nella medesima opera altri amici sacerdoti, che si ritrovarono così a formare la nuova congregazione degli stimmatini.

È significativo notare che san Gaspare Bertoni delineò un progetto di vita cristiana, nel quale era prevista per tutti, qualunque fosse lo stato di vita, la chiamata alla santità di vita: non solo per i sacerdoti, ma per i coniugi, sull’esempio dei santi sposi di Nazaret, per i giovani, per i lavoratori e per ogni altra categoria di persone. I suoi amici, i “Missionari apostolici”, in comunione di vita pastorale con i Vescovi, questo dovevano predicare: la vocazione universale alla santità, con la consapevolezza che dal sacrificio di Cristo, dal suo Cuore misericordioso, dalle sue piaghe scaturisce per tutti la speranza.

San Gaspare seppe così condurre tante anime a far parte di quella “moltitudine immensa”, che noi oggi contempliamo con cuore esultante e grato.

6. “Beati i misericordiosi . . . Beati i puri di cuore” (Mt 5, 7-8). In appena trentatré anni, quali quelli del Cristo da lui amato sopra ogni cosa, la vita di san Riccardo Pampuri fu tutta un dono, a Dio e ai fratelli: come giovane apostolo tra gli studenti universitari, tra i militari in trincea durante gli orrori della guerra, tra i fedeli della parrocchia dove fu medico condotto. Seguendo poi la sua vocazione personale, egli entrò nell’ordine dei fatebenefratelli, perché attratto dallo specifico ministero di questa famiglia religiosa di natura laicale, sorta per un servizio di carità anche eroica verso gli infermi, e verso i sofferenti più poveri.

In una comunità che doveva fare della misericordia il motto principale del proprio ministero, san Riccardo sentì di dover rispondere con un nuovo segno ed una nuova disponibilità a Cristo, “con una corrispondenza sempre più pronta e generosa, con un abbandono sempre più completo, sempre più perfetto nel Cuore Sacratissimo di Gesù” (Lettera alla sorella, 6 set. 1923).

Occorre però ricordare che san Riccardo iniziò il suo cammino di santificazione nel contesto dell’intensa spiritualità dei laici, proposta dall’Azione Cattolica. Per questo, sia come adolescente che come giovane studente e professionista, s’impegnò nel lavoro di formazione con l’aiuto di una attenta direzione spirituale, facendo degli esercizi spirituali un suo impegno forte e attingendo alla pietà eucaristica l’energia necessaria per proseguire nonostante le difficoltà.

Soprattutto egli penetrò il messaggio della carità evangelica alla luce della meditazione e della preghiera, trascorrendo intensi tempi di contemplazione accanto all’Eucaristia, e dedicandosi poi, con una sensibilità particolarmente acuta, ai sofferenti in ogni circostanza.

Come non essere toccati dalle parole con cui san Riccardo si rivolgeva, in un ultimo colloquio, al suo direttore spirituale: “Padre, come mi accoglierà Iddio? . . . Io l’ho amato tanto, e tanto lo amo”. In questo intenso amore sta il supremo valore del carisma di un vero fratello dell’ordine di san Giovanni di Dio, la cui vocazione consiste proprio nel riproporre l’immagine di Cristo per ogni uomo incontrato nel proprio cammino, in un rapporto fatto di amore disinteressato e alimentato alla sorgente di un cuore puro.

7. “Chi salirà il monte del Signore / chi starà nel suo luogo santo?” (Sal 24, 3) - domanda la Chiesa con le parole del salmista nell’odierna solennità. E risponde:

“Chi ha mani innocenti e cuore puro, / chi non pronuncia menzogna” (Sal 24, 4).

Un tale uomo fu san Gaspare Bertoni. Un tale uomo fu Riccardo Pampuri. Così furono e sono tutti i santi, che ricordiamo oggi.

Insieme ad essi anche noi tutti viviamo quel “salire il monte del Signore”, monte spirituale.

Grazie a loro viene espressa e confermata in modo particolare la verità che: “Del Signore è la terra e quanto contiene, / l’universo e i suoi abitanti” (Sal 24, 1).

Sono del Signore!

Davvero: “beata la generazione che cerca il Signore, che cerca il volto del Dio di Giacobbe” (cf. Sal 24, 6).

Beati coloro che “dopo essere diventati simili a lui, lo vedono così come egli è (cf. 1 Gv 3, 2). Amen.

© Copyright 1989 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1989/documents/hf_jp-ii_hom_19891101_due-canonizzazioni.html

Nuestra Señora de Esperanza Statues of Our Lady of Pontmain Our Lady of Hope Roman Catholic Diocese of Parañaque Talon Uno, Las Piñas City Diocesan Shrine of the Five Wounds of Our Lord Jesus Christ (Talon Uno, Las Piñas City) Erected in 1985 Cornerstone laid 1998 Blessed on June 12, 2010 Shrine on January 14, 2012 Escuela de San Gaspar Bertoni (Talon Uno, Las Piñas City) Gaspare Bertoni Statues of Gaspar Bartoni in the Philippines Reliefs of the Five Holy Wounds in the Philippines in Barangay Talon Uno


Den hellige Kasper Bertoni (1777-1853)

Minnedag: 12. juni

Den hellige Kasper Bertoni (Kaspar, Caspar; it: Gaspare) ble født den 9. oktober 1777 i Verona i republikken Venezia i Nord-Italia. Han var sønn av notaren Francesco Bertoni og hans hustru Brunora Ravelli fra Sirmione, og han ble døpt dagen etter med navnene Gaspare Luigi Dionigi (Kasper Ludvig Dionysius) av sin grandonkel, p. Jakob Bertoni i sognekirken San Paolo i Campo Marzo i Verona. Familien var velstående, men Kasper hadde en rekke tragiske opplevelser i barndommen, blant annet døde hans eneste søster da han var ni år gammel, noe som gjorde ham til enebarn. Farens uheldige forretningsforetak førte familien til randen av fallitt.

Han studerte på den lokale kommunale skolen St. Sebastian, som var overtatt av kommunen etter at Jesu Selskap var blitt oppløst, men hvor noen av hans lærere var jesuitter som fortsatte å undervise og veilede den marianske kongregasjonen. Blant dem var p. Louis Fortis, som senere ble den første ordensgeneralen da selskapet ble gjenopprettet. Gjennom dem lærte Kasper den ignatianske spiritualitet å kjenne.

Mennene i familien Bertoni viet seg som regel en juridisk karriere, men Kasper hadde prestekall, og allerede ved sin første kommunion som 11-åring fikk han en visjon og et budskap om at han skulle bli prest. Derfor begynte han i 1796 som 18-åring på bispedømmets presteseminar i Verona. Han var dagelev på seminaret mens han bodde hjemme, og i sin professor i moralteologi, p. Nikolas Galvani, fant han en utmerket åndelig veileder.

Han var i sitt første år på seminaret da franskmennene invaderte Nord-Italia den 1. juni 1796. Dette var begynnelsen på tyve år med lidelser for folket i Verona under utenlandsk okkupasjon. Kasper sluttet seg til Evangeliebrorskapet for Sykehus, som pleide de syke og sårede under ledelse av p. Peter Leonardi.

Kasper ble presteviet den 20. september 1800, ennå ikke 23 år gammel, noe som krevde dispensasjon fra både biskopen og paven. De neste 12 årene arbeidet han som sogneprest i sognet San Paolo i Verona. Dette var svært vanskelige år, hvor alle slags religiøst arbeid led under alvorlige restriksjoner fra de franske okkupantene av Nord- og Midt-Italia. Pave Pius VII (1800-23) var en stund fange i Frankrike, og Kasper Bertoni mante sine prestekolleger og sine sognebarn til å støtte paven som leder for Kirken og den hellige Peters etterfølger.

Kaper hadde en spesiell forkjærlighet for ungdommen, som han ville vinne for Kristus. For det formål grunnla han i 1802 sitt første Oratorium Marianum. Men han møtte snart motstand, som nådde sitt høydepunkt da de napoleonske myndighetene stengte hans verk i 1807. Men etter Napoleon brøt det italienske kongeriket sammen, og da blomstret de marianske oratoriene igjen raskt opp. De kan betraktes som en forløper for Katolsk Aksjon.

I denne perioden med prøvelser utviklet Kasper en dyp spiritualitet med en spesiell hengivelse for stigmata, eller Jesu fem sår. I mai 1808 ble han åndelig veileder for canossianerne, en søsterkongregasjon for oppdragelse og undervisning av unge. Han bidro også til at den ærverdige Leopoldina Naudet grunnla kongregasjonen «Søstre av Den hellige Familie». I september 1810, da han allerede hadde flyttet fra familiens hjem etter morens død, ble han forflyttet fra sognet San Paolo til San Fermo Maggiore. Der viet han seg etter ønske fra sin biskop til åndelig veiledning av prestekandidater, som han fremfor alt ville åpne for idealene til de da undertrykte ordenene. Han opptrådte som rådgiver og åndelig veileder for mange ordensfolk, både brødre og søstre, som arbeidet for fornyelsen av Kirken.

Da Napoleons styrker var blitt definitivt slått, grunnla Kasper den 4. november 1816 sammen med en annen prest og en legbror en religiøs gruppe i et hus i Verona etter forbilde av jesuittene og tilknyttet den nedlagte kirken «St. Frans' stigma» (Sacre Stimmate di San Francesco). Derfor ble gruppen kalt «stigmatinere». Kasper var en begavet predikant og startet en serie sognemisjoner hvor store mengder strømmet til. Men området var nå under østerriksk okkupasjon, og den østerrikske regjeringen, mistenksom overfor store menneskemengder, forbød misjonene. Han måtte finne andre måter for å fornye Kirken, og gruppen arbeidet med utdannelse ved åpning av et gymnas uten skolepenger og med å fremme ordenskall. Den 20. desember 1817 ga pave Pius VII ham tittelen «apostolisk misjonær».

I 1812 hadde p. Bertoni blitt angrepet av «militærfeber», trolig gul feber, og selv om han kom seg, ble hans helse stadig dårligere. Ikke lenge etter grunnleggelsen av stigmatinerne ble han lenket til sykesengen, men derfra utførte han en bemerkelsesverdig tjeneste i mange år. Han aksepterte å gi seg hen til Guds vilje gjennom betydelige lidelser, inkludert mer enn tre hundre operasjoner på hans høyre bein, som var konstant infisert. Mange mennesker kom til ham for åndelig veiledning og fikk inspirasjon av hans tro og utholdenhet. Blant dem var mange biskoper og prester og til og med keiserne Frans I (1792-1835: keiser fra 1806) og Ferdinand (1835-48). Andre var den salige Karl Steeb og Guds tjenere Nikolas Mazza og Antonius Provolo.

Den salige pave Pius IX (1846-78) lovpriste stiftelsen av kongregasjonen offentlig i 1855. Men grunnleggeren fikk ikke oppleve verken dette eller godkjennelsen av kongregasjonen, for han døde søndag den 12. juni 1853 i Verona. Han er gravlagt i kirken «St. Frans' stigma» i Verona.

Kasper ville først kalle kongregasjonen Missionari Apostolici in ossequio ai Vescovi («Apostoliske misjonærer i ærbødighet for biskopene»). Kongregasjon fikk sin offisielle tittel (Congregatio de Sacris Stigmatibus Domini Nostri Iesu Christi - CSS) først med pave Leo XIIIs (1878-1903) dekret av 1890 som ga pavelig godkjennelse av den. Medlemmene kalles Padri Stimmatini eller Bertoniani, «Patre av de hellige Sår», stigmatinere eller bertonianere. De driver skoler og sognetjeneste og hjelper biskopen med oppgaver innen sjelesorg og misjon. Pave Pius XI (1922-39) ga den sin endelige godkjennelse den 23. juni 1925. De ble i 1929 overlatt ledelsen av et misjonsområde i Kina. I dag har kongregasjonen 440 medlemmer i 78 hus i Europa, Nord- og Sør-Amerika, deler av Afrika, Thailand og Filippinene. Blant annet har ordenen seks biskoper i Brasil. Pavene Pius XII (1939-58) og den hellige Johannes XXIII (1958-63) fikk sin teologiundervisning av stigmatinere på seminaret, og en stigmatiner var åndelig veileder for Johannes XXIII.

Kasper Bertonis saligkåringsprosess ble innledet i 1906. Han ble saligkåret på Allehelgensdag den 1. november 1975 av pave Paul VI (1963-78) og helligkåret nøyaktig 14 år senere, den 1. november 1989 av den hellige pave Johannes Paul II i Peterskirken i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 12. juni.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (VI), Schauber/Schindler, Holböck (3), Index99, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, vatican.va, stigmatines.com - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-06-12 00:38

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/cbertoni

BREVE BIOGRAFIA DE UN SANTO:

SAN GASPAR BERTONI

(Fundador De La Congregación De Los Sagrados

Estigmas De Nuestro Señor Jesucristo)

San Gaspar Bertoni, es uno de estos Santos que quiere exorcizar el mundo. Él nos enseña que "la santidad no consiste en saber mucho o meditar mucho, sino que el gran secreto de la santidad consiste en amar mucho"(Santo Tomas de Aquino). Muchos buscan leer la vida de los Santos para deleitarse con sus milagros, o para descubrir el medio más fácil para conseguir su protección. Haciendo así se olvidan de lo principal: dejan de ver el esfuerzo que ellos hicieron, las luchas que tuvieron, el amor heroico que dedicaron a Dios y al prójimo.

Uno se santifica cuando responde al llamado de Dios, dentro de su familia, de la sociedad de su tiempo. de sus fuerzas y cualidades en el deber cumplido bien y por amor. Santificarse, entonces, significa vivir por amor a Dios, haciendo siempre con una sonrisa su voluntad, y amar al prójimo, como imagen de Dios.

Santificarse es poner en acción los talentos que uno recibió. San Gaspar, el fundador de los estigmatinos, dijo que "las vidas de los santos son comentarios de Evangelio"; Madre Teresa de Calcuta dice: "Tenemos que ser santos no porque queremos sentirnos santo, sino porque Cristo debe poder vivir plenamente en nosotros su vida"

Sin duda San Gaspar Bertoni es una de estas figuras que dejo vivir en él a Cristo, sobre todo Crucificado. Ya que tuvo que superar muchas pruebas en su vida, empezando por su familia.

LA FAMILIA EN QUE VIVIO

Verona, que fue el escenario de Romeo Y Julieta, vio el nacimiento de GASPAR LUIS DIONICIO BERTONI.

Francisco Luis Bertoni, notario se caso con Brunora Ravelli, también hija de notario. Cuando nació Gaspar el 9 de octubre de 1777, los familiares exclamaron: "¡Finalmente llegó el futuro notario de la casa Bertoni ¡" Pero, los planes de Dios y lar realidades serán bien diferentes.

El señor Francisco deseó la libertad de los campos, intentando ser el administrador de sus propiedades. Pero fracasó. Absorbido por sus trabajos, fue extraño a los afectos familiares y en particular estuvo ausente en la educación del hijo. Mas tarde volvió a casa con una empleada, de la cual no se hablaba nada bien.

A pesar de esto, Gaspar tuvo siempre gran respeto por su padre, aunque tuvo que recurrir a los tribunales para reclamar los derechos económicos para su madre. No tenemos ninguna queja contra su padre que lo acompaño, atendiéndolo como hijo y como sacerdote para que tuviera una muerte cristiana.

Mamá Brunora, en vez, era toda otra cosa. Mujer de fe, prudencia y fortaleza cristiana, supo llevar la cruz de una unión conyugal poco feliz. Dedico todos sus cuidados a la educación del hijo, que la recompensó largamente con afecto y devoción.

Cuando las molestias de la edad y las enfermedades comenzaron a dificultarle el movimiento, el hijo la acompaña y la llevaba a la iglesia. Se conformaba con él y le abría todos los secretos de su conciencia.

Asistida por su hijo, murió santamente.

PRIMEROS AÑOS DE SAN GASPAR

"La vivacidad del carácter brillaba en sus ojitos inteligentes y la celestial sonrisa conquistaba los corazones. Los presagios sobre su futuro no podían ser más lisonjeros…Desde entonces se podía prever su santidad". Una santidad, pero, que no se conquista sino con el heroísmo. En efecto la santidad no consiste en decir cosas bellas, ni en pensarlas o en escucharlas. Consiste toda en la voluntad de sufrir.

Y ¡cómo sufrió San Gaspar ¡ Los estudios se desarrollaron normalmente. Recibió el influjo de grandes maestros de la extinta compañía de Jesús." A los 18 años tomo la decisión más importante de su vida: el ideal del sacerdocio brillaba ante sus ojos".

Frecuentó los cinco años de Teología como alumno externo, en una época particularmente borrascosa. Al ritmo de los cañones, de las marchas militares, del vaivén de los ejércitos de Napoleón, Gaspar FUE ORDENADO SACESDOTE EL 20 DE SEPTIEMBRE DE 1800.

Gaspar era de genio alegre y sociable, porque sabia que el Evangelio en alegre, es "Buena Nueva"; y la buena nueva no se puede anunciar sino con la alegría. Por eso, aprendió a tocar varios instrumentos, haciéndose casi director de orquesta. Además del talento musical, estaba dotado de vena cómica irresistible, consiguiendo imitar a la perfección la voz y gestos de cualquiera.

Los niños lo seguían con gusto. Después de los divertimentos y juegos, los llevaba siempre a terminar a los pies del Sagrario, o al cuarto de un enfermo, o a la casa de un pobre, donde dejaban los frutos de sus economías.

Su celo sacerdotal lo llevó inmediatamente a la juventud abandonada y entregada a todos los peligros de una época violenta. Por orden del párroco, donde prestaba su servicio sacerdotal cono uno de los tantos vicarios cooperadores, asumió el apostolado con los jóvenes.

LOS ORATORIOS MARIANOS

Estaba rezando en la iglesia, cuando se le acerco el párroco que le dijo: " tu tienes cara de misionero". " Y yo seré misionero" le contestó, sin tantos titubeos. "Pero, bien entendido. Misionero de jóvenes".

" Y yo seré misionero de jóvenes". Sin duda no pensaba el joven sacerdote que éste era el inicio de una gran obra a la cual lo llamaba el Señor.

Era el 2 de junio de 1802. Él marcó enseguida, la primera reunión para el domingo 20 del mismo mes, en una sala del primer piso de la casa parroquial. Siete u ocho muchachos, 12 a 13 años, tuvieron la ventura de experimentar cuanto fuera agradable a compañía de aquel "curita", por todos ya llamado "Santo".

Nacen así los ORATORIOS MARIANOS, que traerían inmensos beneficios no sólo a la ciudad de Verona, sino a toda la Diócesis. Mientras tanto, el obispo, reconociendo su prudencia y sus virtudes, aunque muy joven, le entrego la dirección espiritual de los clérigos del Seminario y la incumbencia de predicar Retiros Espirituales a los sacerdotes de las diócesis.

Su trabajo fue de tanta profundidad, que 50 años más tarde, muchos sacerdotes aún se recordaban del gran bien que Padre Gaspar les había entregado con su consejo.

Tenemos que notar que los problemas entre el clero eran muy graves, a causa de las ideas revolucionarias del tiempo y por la corrupción de la sociedad. Todos los casos complicados surgidos entre seminaristas o sacerdotes, el Obispo los enviaba a Padre Gaspar. Y él nunca decepcionó.

Siguiendo el estilo del tiempo, que activaba en los jóvenes un impulso a la exaltación militar, Padre Gaspar imprimió a su oratorio Mariano la forma de "Cohorte Mariana".

El estilo militar era muy en boga, especialmente cundo se trataba de fundar otro Oratorio en alguna parroquia de la ciudad o de la diócesis. Los jóvenes se dirigían marchando. Acampaban para las comidas y para dormir. Un poco como los Scouts, sin preocuparse de tantas comodidades. Sabían que iban para llevar la Buena Nueva a otras partes. Y, se sabe los verdaderos Misioneros no miran a las comodidades, porque se sienten llamados para hacer conocer el mensaje de Cristo. Tres palos plantados en el suelo sustentan un gran fondo para preparar la polenta - una especie de chuchoca - que, mezclaba con porotos, era la cena del día. Nunca faltaba la oración, que rezaba de rodillas.

PROFESOR

Cuando enseñaba, en la escuela, que quiso para sacar de las calles a los niños y para darles una instrucción gratuita, Padre Gaspar no olvidaba que era, primero que nada, sacerdote. Para él, todas las clases eran para recordar algún pasatiempo edificante y transformar en espiritual todo lo que es material o intelectual.

Hacia de la escuela un verdadero campo de apostolado. Así es fácil entender como, en 26 años de ministerio, pudo contar con más de 70 alumnos que llegaron al sacerdocio. De todos estos casi nadie se hizo Estigmatino, porque San Gaspar era totalmente desprendido de sí mismo, que no hacía de su congregación, sino trabajaba sólo y únicamente por la iglesia. Él quería anunciar a Cristo y no a sí mismo. Fruto de esta escuela son también tantas personalidades que brillaron en la sociedad por una vida cristiana ejemplar.

Un joven que, demasiado seguro de sí mismo, no quería dejarse convencer por un amigo para visitar el Oratorio del Padre Gaspar, y que todo el contrario, decía cada barbaridad contra propio Padre Gaspar, finalmente se dejó convencer, cuando el "oratorio" le dijo: "Tú insultas a quien no conoces. ¿Qué perderías si vinieras si conmigo, aunque por una sola vez, para ver quien es el Padre Gaspar y lo que dice y hace?" "Está bien. Nada tengo que perder. No quiero dejarme convencer por ese curita?.

Y fue. Observó y oyó todo. Padre Gaspar hablaba a los jóvenes con tanta sencillez y convicción, que un poco a la vez, el joven dejo su seguridad y empezó a tomar interés por lo que el Padre decía y hacía. Al término, sintió como una gana irresistible de conversar con el Padre y pedirle de confesarse. Su conversión fue total. A pesar de las tantas dificultades de su profesión – era panadero – pasó a ser el joven más fiel en los encuentros del Oratorio. Afortunado él, ya que después de no tanto tiempo murió santamente.

NACE LA CONGREGACION DE LOS ESTIGMATINOS

El 4 de Noviembre de 1816, en la iglesia, dedicada a los estigmas de San Francisco de Asís, que en ese periodo era profanada, en Verona, Padre Gaspar se reúne con 4 compañeros, fundando así la CONGREGACION DE LOS SAGRADOS ESTIGMAS, con la finalidad de enseñar a los niños y educar a los jóvenes, trabajar desinteresadamente, ayudando a los Obispos y atendiendo a las necesidades de los sacerdotes. Un ideal que bien pocos se sentían en grado de abrazar, sobre todo porque la vida en esa pequeña comunidad era muy pobre y llena de sacrificios.

La casa de los Estigmas y la iglesia estaban en pésimas condiciones. El primer invierno fue terrible, con el viento y la nieve entrando por todas partes. Pero, nunca se echó a perder la alegría y el verdadero espíritu comunitario.

Se resolvió reformar y adaptar la casa y la iglesia a las nuevas exigencias de los primeros Padres, creando también espacios adecuados y más higiénicos para recibir a los niños que empezaban a acudir a los Estigmas, atraídos pos la fama de santidad de su fundador y de vida ejemplar y sacrificada de sus primeros compañeros.

Entre éstos tenemos que destacar la figura del Hermano Pablo Zanoli que, a pesar de no saber nada de cocina y de todos los quehaceres de la casa, puso todo su amor para dejar libres a los Padres por sus numerosos ministerios. Y será más tarde, el fiel enfermero del Padre Gaspar que lo considero siempre como su verdadero Padre.

No se sentía inferior a los demás, por no ser sacerdote. El se sentía feliz de servir al Señor en esta pequeña comunidad, que la consideraba cono su segunda familia. Había comprendido que el Señor no lo tenemos que servir como nos gusta a nosotros, sino como Él quiere y le gusta.

Las obras estaban adelantadas cuando, en la tarde del 29 de Abril de 1825. Su Majestad el Emperador Francisco 1º, con la esposa y el hijo, príncipe Francisco Carlos José de Italia, Ranieri ministros de estado, camareros y personajes ilustres del séquito, llegaron de visita a los Estigmas. Padre Gaspar, al cual los dolores a veces le dejaban momentos de mejoría, se arrastro por la sala de clase y, a través de los andamios de la construcción, explicaba al Emperador lo que se había realizado y lo que quedaba por hacer… La satisfacción de los ilustres visitantes fue visible y alentadora.

CONSEJO MUNICIPAL

El 30 de Enero de 1841, Padre Gaspar recibió el siguiente oficio:

"La ilustre delegación Provincial (de Grezzana – un pueblo cerca de Verona) por el decreto de 04 de diciembre de 1840, enseguida a la deliberación de este Consejo Municipal, juzga oportuno nombrar a vuestra Reverendísima como concejal Municipal en substitución al tercer vocal, para el trienio 1841-1843" No estamos capacitados de evaluar los limites de actividades del Padre Gaspar como concejal de Grezzana que todavía no deja de honrarse de poder contar, en su cuerpo administrativo, con un Santo.

LA LARGA ENFERMADAD

La primera enfermedad grave le vino en 1812. El verdadero martirio de su vida de sufrimientos comenzó en 1824. Apareció, primero, una hinchazón a la pierna derecha. Enseguida, a la altura de la tibia,

Apareció un pequeño tumor, que fue creciendo cada vez más hasta llegar a la rodilla.

El tumor tomó forma irremediable y fue necesario la intervención quirúrgica. Él celebre Doctor Luis Manzoni hizo la primera incisión, poro no consiguió llegar hasta la raíz del mal.

Según Padre Lenotti, "durante las molestias que duraron más de cinco años, Padre Gaspar tuvo que someterse a tratamientos horribles, cortes profundos, a veces de un palmo de largura".

Incisiones internas y externas, que iban hasta el hueso. Corretajes y quemaduras, practicadas según los principios de una cirugía rudimental, que todavía no se conocía anestésicos. Se habla de más de 200 de estas intervenciones dolorosas.

Durante las tremendas oportunidades el Padre encontraba su consuelo y fortaleza en la oración. Los médicos se dieron cuenta y la decían: "Rece, Padre, rece cuando quiera basta que nos deje operar"

Cuando fue preciso sacarle del hueso, tuvieron que perforar el fémur. Sólo entonces se le vieron en el rostro " unas lágrimas silenciosas". Por esa su debilidad pidió perdón.

La enfermedad trajo un terrible martirio en su vida. Dios lo quiso semejante a Cristo Clavado en la Cruz.

Pero el Padre no dejaba sus deberes. Acomodado en una butaca de brazos, en su cuarto daba regularmente asistencia a los alumnos que lo rodeaban, predicaba cursos de Retiros Espirituales a grupos de seminaristas y clérigos a las Sagradas Ordenes.

Solo interrumpía su actividad cuando el dolor era demasiado fuerte.

En el lento martirio de su enfermedad, Padre Gaspar siempre sé mostró resignado a la voluntad de Dios.

Tenía profunda confianza en Dios y una conformidad a toda prueba.

Repetia frecuentemente: "Me quedo observando lo que Nuestro Señor está haciendo. Oh, cuanto es bondadoso…." . O rezaba su oración preferida: "Bendito sea Dios. Reine soberana su voluntad en nuestros corazones. Que su voluntad se realice en todo"

Los penitentes lo buscan hasta su cuarto. Todo viernes en la tarde, baja o es llevado hasta la iglesia en honor de Cristo Crucificado. Mucha gente importante iba para escucharlo y se retiraba profundamente impresionada.

El Cardenal Luis de Canossa, cuando joven, había oído muchas veces sus predicas y dijo "Padre Gaspar hablaba con tanta suavidad y ardor, que el corazón de quien lo escuchaba quedaba no sólo persuadido y penetrado de manera toda especial".

Su salud fue declinando cada vez más. Las enfermedades se fueron acumulando y no se encuentre explicación para todo esto, sino una disposición de la divina Providencia: Padre Gaspar debía ser una imagen viva de Jesús Crucificado.

La suavidad de su trato se mantuvo inalterada. Su alegría lo ayudaba a encubrir la agudeza de los tormentos.

Recordando las habilidades de la juventud, tenía siempre en los labios algún verso o gracia para animar a los que le prestaban algún servicio. A veces, el chiste se refería a la comida o a un remedio que le daba asco, que pero tomaba como si fuera el manjar más agradable.

En los últimos meses sus sufrimientos aumentaron de manera impresionante " Si supieran hijos míos, qué aflicción siento…Qué dolor … Qué malestar …Créanme, que me desesperaría de mis molestias… Cuando necesitaré de algo los llamaré".

Para enfrentar tantos dolores, invocaba frecuentemente a Jesús y María Rezaba el Rosario y otras piadosas oraciones.

SU SANTA MUERTE

El 12 de Junio de 1853, por la mañana, Padre Gaspar recibió la Santa Comunión, como de costumbre. Después del mediodía, entró en un desvanecimiento mortal. Agradeció a sus religiosos. Sé confeso y recibió la unción de los Enfermos. Acompañó todas las ceremonias con espíritu de recogimiento.

Entró en agonía. Recibió la Bendición apostólica y, mientras se recitaban las ultimas oraciones, sin un gemido entrego su alma a Dios, mientras los Padres habían ido a las distintas parroquias de la ciudad para dar la catequesis al pueblo. Eran como las tres de la tarde.

El Padre Gaspar continuaba, a través de sus compañeros, su apostolado, aún después de muerto. Al primer anuncio de la fatal noticia toda la ciudad de Verona se conmovió y exclamo, triste y jubilosa a la vez " MURIO EL SANTO. PADRE SAN GASPAR ES UN SANTO".

EL PADRE GASPAR EN LA ACTUALIDAD

El 1 de Noviembre de 1975, delante de la Basílica de San Pedro en Roma, el Papa Pablo VI proclama:

" Acogiendo los votos de muchos hermanos nuestros en el episcopado, de los religiosos de la Congregación de los Sagrados Estigmas y muchos fieles, oído el parecer de la Sagrada congregación de las causas de los Santos, después de haber largamente reflexionado e implorado en la oración la luz divina, por nuestra autoridad apostólica inscribimos en el rol de los beatos al venerable siervo de Dios

Padre Gaspar Bertoni, y concedimos la facultad de que se pueda celebrar su fiesta cada año al día 2 de Junio"

En esa ocasión el Papa dijo " Gaspar Bertoni, es un sacerdote Veronés fundador de la Congregación de los Estigmatinos (1777-1853) joven sacerdote formado a la escuela Ignaciana, él se dedica por el bien de los ciudadanos, curando las llagas dejadas por la guerra Franco-Austriaca. Dándose cuenta de la urgente necesidad de sanar la juventud que veía a la merced de sí misma, privada de formación, él en la pobreza yen la humildad más absoluta, reunió niños y jóvenes en su primer Oratorio, que nace con el nombre de

Cohorte Mariana. La institución se funde en nombre de María para dar a los jóvenes una formación completa - escolástica, humanista, y sobre todo espiritual – con los insustituibles medios de la dirección espiritual y de la piedad eucarística y mariana. Nace así, en 1816, en la iglesia de los Estigmas, al Congregación de los misioneros Apostólicos (llamados por los Estigmatinos) que, en época no bien dispuesta hacia las Ordenes Religiosas, debía preocuparse de la obra de educación de los jóvenes por medio de las escuelas gratuitas.

Confesor experto, se dedica con particular premura a las vocaciones, sostiene con su incentivo obras nacientes, entre las cuales las de la Marquesa de Canossa y de la Naudet. Su vida es una continua inmolación, hasta la extrema purificación de la enfermedad " Tengo necesidad de sufrir" fueron las ultimas palabras.

Vemos en esta mansa y proevidente figura el apóstol de los jóvenes que, también hoy día, indica el camino que se tiene que seguir para un porvenir de la sociedad.

( De la homilía que Pablo VI pronuncio durante el rito de la Beatificación del Padre Gaspar Bertoni, él 1 de Noviembre de 1975)

El mismo ida 14 años más tarde el Papa Juan Pablo II, en la misma Plaza de San Pedro en Roma, delante de miles de peregrinos de varios continentes, donde esta implantada la Congregación Estigmatina, declaro solemnemente SANTO para la iglesia universal al humilde Padre Gaspar modelo heroico de virtud y santidad

La Congregación, fundada por San Gaspar, continuo su camino y progresó lentamente, desarrollándose primero en Italia y después por el mundo entero.

Actual mente cuenta con unos 400 miembros y se encuentra difundida en Italia, Estados Unidos, Brasil, Tailandia, Africa del Sur, Botswana, Tanzania, Costa de Marfil, Inglaterra, Alemania, Georgia, Filipinas, Chile y Paraguay.

Una floreciente Misión en China termino con la invasión comunista. Pero en estos últimos tiempos se reanudaron los contactos, sobre con las Hermanas del Sagrado Corazón, fundada por el entonces Monseñor Tarcisio Martina un estigmatino valiente, que pasó años en las cárceles comunistas. El 23 de Marzo de 1980 llegaron a Chile, desde Brasil los dos primeros sacerdotes Estigmatinos, Padre Pedro Zappini y el Padre Devanir Da Silva, asumiendo el trabajo pastoral de la inmensa parroquia del Divino Redentor en La Florida, Santiago.

El 28 de Octubre del mismo año, viene también otro sacerdote de Italia Padre Luigi Tortella, quien, después de cinco meses en Santiago se hace cargo de la pobre y abandonada parroquia de Nuestra Señora del Perpetuo Socorro, en Iquique. Era el 25 de Marzo de 1981.

El 30 de Octubre llega a Santiago también un hermano de Brasil, Hermano Luis Zanchetta. En Enero de 1982 llega de Italia el Padre Daniel Giacopuzzi, que acompañara a Padre Luigi en Iquique. Lamentablemente esa Parroquia fue entregada al Obispo el año 1990. En 1984 se abrió en la Pintana, comuna al sur de Santiago, un pequeño Seminario, donde actualmente se están preparando algunos Seminarista, para vivir el espíritu de San Gaspar Bertoni, cono "Misioneros Apostólicos en ayuda de los Obispos", " en la Diócesis y en el mundo"

En Enero de 1989 tuvimos la dicha de ver ordenado sacerdote al primer Chileno: Padre Miguel Rivas; ya fallecido.

A él están siguiendo otros más El (pusillus grex) pequeño rebaño de San Gaspar esta creciendo también en Chile

Adaptado Del Libro "BREVE VIDA DE SAN GASPAR BERTONI"

Traducido al español por el Padre Luigi Tortella - Estigmatino

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160804112539/http://www.misionerosjuveniles.8k.com/Pastoral.htm#