lundi 27 février 2017

Bienheureuse CARITÀ (MARIA GIUSEPPA CAROLINA BRADER), religieuse et fondatrice



Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit

Fondatrice de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée ( 1943)

Marie de la Charité du Saint-Esprit, née en 1860 en Suisse Marie-Josèphe-Caroline Brader.

"Au cours de l'histoire, de nombreux hommes  et  femmes ont annoncé le Royaume de Dieu. Parmi ceux-ci, il faut mentionner Mère Caridad Brader, Fondatrice des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée.

Un jour, la nouvelle bienheureuse quitta son intense vie religieuse dans le couvent de Maria Hilf, dans sa patrie suisse, afin de se consacrer entièrement, tout d'abord en Équateur puis en Colombie, à la mission ad gentes. Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, elle fonda des écoles et des instituts, en particulier dans les quartiers pauvres, et elle diffusa ainsi une profonde dévotion eucharistique.

Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: 'N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres'. Quelle belle leçon d'une vie missionnaire au service de Dieu et des hommes!"

Béatifiée le 23 mars 2003 par Jean-Paul II - homélie

María Caridad Brader (1860-1943) biographie en anglais


À Pasto en Colombie, l’an 1943, la bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à une vie contemplative une activité missionnaire, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du peuple grâce à une formation chrétienne.


Martyrologe romain


Elle naquit le 14 août 1860 à Kalt-brunn, Saint-Gall (Suisse). Dotée d'une intelligence hors du commun, elle entra à 20 ans à Alstätten au couvent franciscain de clôture "Maria Hilf" et, en 1882, émit ses voeux, recevant le nom de Marie Charité de l'Amour du Saint-Esprit, et fut destinée à l'enseignement. Répondant à la demande de l'Evêque de Portoviejo (Equateur), qui cherchait des volontaires pour travailler comme missionnaires en Equateur, elle partit en 1888 avec ses compagnes vers Chone. 

En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle fut destinée à la fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son ardeur missionnaire auprès des autochtones, en particulier des pauvres et des marginaux. 

En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines de Marie Immaculée, composée de religieuses suisses et colombiennes. Dans son activité apostolique, qui se déroula principalement dans le domaine de l'éducation, elle sut mêler la contemplation et l'action et exhorta ses filles à une préparation académique efficace, unie à un esprit de sainte oraison et dévotion. Ame eucharistique, elle trouva en Jésus Sacrement les valeurs spirituelles qui l'encouragèrent toute sa vie, et s'engagea à obtenir le privilège de l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne, qu'elle laissa en héritage à sa communauté. Elle vécut constamment en présence de Dieu et sa devise était:  "Il le veut". 

En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940. 

En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa Congrégation. 

Elle mourut le 27 février 1943.


Bse María Caridad Brader

Religieuse et fondatrice des :
Sœurs franciscaines de Marie Immaculée

María Caridad, dans le siècle Marie-Josèphe-Caroline, fille de Joseph Sebastien Brader et de Marie-Caroline Zahaner, naît le 14 août 1860 à Kalt-brunn, Saint-Gall (Suisse).

Dotée d'une intelligence hors du commun, elle entra à 20 ans à Alstätten au couvent franciscain de clôture "Maria Hilf" et, en 1882, émit ses vœux, recevant le nom de Marie Charité de l'Amour du Saint-Esprit, et fut destinée à l'enseignement.

Répondant à la demande de l'Évêque de Portoviejo (Equateur), qui cherchait des volontaires pour travailler comme missionnaires en Equateur, elle partit en 1888 avec ses compagnes vers Chone.  

En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle fut destinée à la fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son ardeur missionnaire auprès des autochtones, en particulier, des pauvres et des marginaux. 

En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines de Marie Immaculée, composée de religieuses suisses et colombiennes. Dans son activité apostolique, qui se déroula principalement dans le domaine de l'éducation, elle sut mêler la contemplation et l'action et exhorta ses filles à une préparation académique efficace, unie à un esprit de sainte oraison et dévotion.

Âme eucharistique, elle trouva en Jésus Sacrement les valeurs spirituelles qui l'encouragèrent toute sa vie, et s'engagea à obtenir le privilège de l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne, qu'elle laissa en héritage à sa communauté. Elle vécut constamment en présence de Dieu et sa devise était : « Il le veut ». 

En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940.  

En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa Congrégation. 

Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: « N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande charité à l'égard des pauvres, une grande charité entre les sœurs, une profonde adhésion aux évêques et aux prêtres ». 

Quelle belle leçon d'une vie missionnaire au service de Dieu et des hommes!

Le 27 février 1943 elle quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, en disant : « Jésus…je meurs ».
María Caridad Brader a été béatifiée le 23 mars 2003, avec Pierre Bonhomme, prêtre, fondateur de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire; María Dolores Rodríguez Sopeña, vierge, fondatrice de l'Institut catéchétique « Dolores Sopeña »; Juana María Condesa Lluch, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée ; László Batthyány-Strattmann, laïc, père de famille, sur la Place Saint Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie du pape).

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).   
 
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Beata Carità (Maria Giuseppa Carolina Brader) Religiosa, fondatrice


Kaltbrunn, St. Gallen, Svizzera, 14 agosto 1860 - 27 febbraio 1943

Nata a Kaltbrunn, nel cantone svizzero di San Gallo il 14 agosto 1860, a vent'anni Maria Giuseppa Carolina Brader entrò nel convento francescano di clausura «Maria Hilf» di Alstãtten. Ma alla vita contemplativa affiancò, ben presto, l'azione: nel 1888, accogliendo l'invito del vescovo missionario, Pietro Schumacher, insieme a cinque consorelle partì per l'Ecuador per dedicarsi all'evangelizzazione. L'anno dopo venne destinata ad una nuova comunità in Colombia. Per meglio rispondere a questa sfida nel 1894 fondò la Congregazione delle Francescane di Maria Immacolata. Il suo carisma specifico fu l'incontro tra l'azione e la contemplazione: come eredità alla comunità lasciò la cura dell'Adorazione perpetua diurna e notturna. Morì il 27 febbraio 1943. Giovanni Paolo II l'ha proclamata beata il 23 marzo 2003.

Martirologio Romano: A Pasto in Colombia, beata Maria Carità dello Spirito Santo (Carolina) Brader, vergine, che con ogni sforzo cercò di unire la vita contemplativa con l’impegno missionario e istituì le Suore Francescane di Maria Immacolata per il progresso del popolo attraverso l’educazione cristiana.

Carità Brader, figlia di Giuseppe Sebastiano Brader e di Maria Carolina Zahaner, nacque il 14 agosto 1860 a Kaltbrunn, St. Gallen (Svizzera). Fu battezzata il giorno dopo con il nome di Maria Giuseppa Carolina.


Dotata di un'intelligenza fuori dal comune e guidata per le vie del sapere e della virtù da una madre affettuosa e premurosa, la piccola Carolina crebbe con una solida formazione cristiana, un intenso amore a Gesù Cristo ed un'affettuosa devozione alla Vergine Maria.

Conoscendo il talento e le capacità di sua figlia, la madre si preoccupò di darle una accurata educazione. Nella scuola di Kaltbrunn fece gli studi primari, gli studi medi poi all'istituto di Maria Hilf di Altstätten, diretto da una comunità di religiose del Terzo Ordine Regolare di San Francesco.

Intanto la voce di Cristo cominciò a farsi sentire nel suo cuore e Maria Caridad decise di abbracciare la vita consacrata. Questa scelta di vita provocò in un primo momento l'opposizione di sua madre, che era rimasta vedova e con questa unica figlia.

Il primo ottobre 1880 entrò ad Altstätten nel convento francescano di clausura “Maria Hilf”. Il primo marzo 1881 vestì l'abito francescano ricevendo il nome di Maria Carità dell'Amore dello Spirito Santo. Il 22 agosto dell'anno dopo emise i voti religiosi. Grazie alla sua preparazione pedagogica fu destinata all'insegnamento nel collegio unito al monastero.

Aperta alle religiose di clausura la possibilità di lasciare il monastero e di collaborare all'estensione del Regno di Dio, i Vescovi missionari, alla fine del XIX secolo, si recarono nei conventi in cerca di suore disposte a lavorare nei territori di missione.

Monsignor Pietro Schumacher, missionario di San Vincenzo de' Paoli e Vescovo di Portoviejo (Ecuador), scrisse una lettera alle religiose di Maria Hilf, chiedendo volontarie per lavorare come missionarie nella sua diocesi.

Le religiose risposero con entusiasmo a questo invito. Una delle più entusiaste ad andare in missione fu Madre Carità Brader. La beata Maria Bernarda Bütler, superiora del convento che guiderà il gruppo delle sei missionarie, la scelse tra le volontarie dicendo: «Alla fondazione missionaria va madre Carità, generosa in sommo grado, che non retrocede dinanzi a nessun sacrificio e con il suo straordinario saper fare e la sua pedagogia potrà dare alla missione grandi servizi».

Il 19 giugno 1888 Madre Carità e le sue compagne intrapresero il viaggio verso Chone, in Ecuador. Nel 1893, dopo un duro lavoro a Chone e dopo aver catechizzato tanti gruppi di bambini, Madre Carità fu destinata alla fondazione in Túquerres, Colombia. Lì manifestò il suo ardore missionario: amava gli indigeni e non risparmiava alcuno sforzo per andare da loro, sfidando la furia delle onde dell'oceano, le intricate selve e il freddo intenso degli altipiani. Il suo zelo non conosceva riposo. La preoccupavano soprattutto i più poveri, gli emarginati, coloro che ancora non conoscevano il Vangelo.

Di fronte all'urgente necessità di trovare più missionarie per un così vasto campo di apostolato, appoggiata dal Padre tedesco Reinaldo Herbrand, fondò nel 1894 la Congregazione delle Francescane di Maria Immacolata. Presto alla Congregazione, composta all'inizio da giovani, si unirono le vocazioni autoctone, soprattutto della Colombia.

Madre Carità, nella sua attività apostolica, seppe unire molto bene la contemplazione e l'azione. Esortava le sue figlie ad una preparazione accademica efficiente, ma «senza che si spegnesse lo spirito della santa orazione e devozione». «Non dimenticate - diceva loro - che quanta più istruzione e capacità possiede l'educatrice, tanto più potrà fare in favore della santa religione a gloria di Dio, soprattutto quando la virtù è l'avanguardia del sapere. Quanto più intensa e visibile è l'attività esterna, più profonda e fervorosa deve essere la vita interiore».

Indirizzò il suo apostolato principalmente verso l'educazione, soprattutto negli ambienti poveri ed emarginati. 
Anima eucaristica, per eccellenza, trovò in Gesù Sacramentato i valori spirituali che dettero calore e senso alla sua vita. Mise tutto il suo impegno nell'ottenere il privilegio dell'Adorazione Perpetua diurna e notturna che lasciò come il patrimonio più stimato alla sua comunità, insieme con l'amore e la venerazione ai sacerdoti come ministri di Dio.

Amante della vita interiore, visse in continua presenza di Dio. Per questo vedeva in tutti gli avvenimenti la sua mano provvidente e misericordiosa. «Egli lo vuole», fu il programma della sua vita.

Come superiora generale fu la guida spirituale della sua Congregazione dal 1893 al 1919 e dal 1928 al 1940. Nel 1933 ebbe la gioia di ricevere l'approvazione pontificia della sua Congregazione.

A 82 anni, presentendo la propria morte, esortava le sue figlie: «Me ne vado. Non lasciate le buone opere che ha nelle mani la Congregazione, l'elemosina e la molta carità verso i poveri, la grandissima carità tra le Suore, l'adesione ai Vescovi e ai sacerdoti».

Il 27 febbraio 1943, senza sospettare che quello fosse l'ultimo giorno della sua vita, disse all'infermiera: «Gesù, ... muoio». Furono le ultime parole con le quali consegnò la sua anima al Signore.

Appena si diffuse la notizia della sua morte, cominciò a passare davanti ai suoi resti mortali un'interminabile processione di devoti che chiedevano reliquie e si raccomandavano alla sua intercessione. I funerali ebbero luogo il 2 marzo 1943 alla presenza delle autorità ecclesiastiche e civili e di una moltitudine di fedeli, che dicevano: «È morta una santa».

Dopo la sua morte, la sua tomba è stata costante meta di devoti che l'invocano per le loro necessità.

Le virtù che praticò si coniugano ammirevolmente con le caratteristiche che sua Santità Giovanni Paolo II fa risaltare nella sua Enciclica «Redemptoris Missio» e che devono identificare l'autentico missionario. Tra queste parole, come diceva Gesù ai suoi apostoli: «la povertà, la mansuetudine e l'accettazione delle sofferenze».

Madre Carità praticò la povertà secondo lo spirito di San Francesco e mantenne durante tutta la vita un distacco totale. Come missionaria a Chone, sperimentò la gioia di sentirsi autenticamente povera, allo stesso livello della gente che era andata a istruire e a evangelizzare. Tra i valori evangelici che come fondatrice si sforzò di mantenere nella Congregazione, la povertà occupava un posto di rilievo.
L'accettazione delle sofferenze, secondo il Papa, è segno distintivo del vero missionario. Quanto ben realizzato troviamo questo aspetto nella vita spirituale di Madre Carità! La sua vita scorse giorno dopo giorno sotto l'austera ombra della croce. La sofferenza fu un'inseparabile compagna ed ella sopportò con ammirevole pazienza fino alla morte.

Un altro aspetto della vita missionaria che il Papa evidenzia è la gioia interiore che nasce dalla fede. Anche Madre Carità visse intensamente questa gioia all'interno della sua vita austera. Era allegra d'animo e voleva che tutte le sue figlie fossero contente e confidassero nel Signore.

Queste e molte altre virtù furono riconosciute dalla Congregazione delle Cause dei Santi e approvate come primo passo per giungere alla Beatificazione. Si dirà che Dio ha voluto ratificare la santità di Madre Carità con un mirabile miracolo concesso per sua intercessione in favore della bambina Giovanna Mercedes Melo Díaz. Una encefalite acuta aveva prodotto un danno cerebrale che le impediva il linguaggio e la deambulazione. Al termine di una novena che sua madre fece con una fede viva e con profonda devozione, la bambina pronunciò le prime parole chiamando sua madre e cominciò a camminare spontaneamente, acquistando in poco tempo la normalità. Oggi è qui per ringraziare la Madre Carità in occasione della sua solenne Beatificazione.

Papa Giovanni Paolo II l'ha proclamata beata il 23 marzo 2003.


Fonte:
Santa Sede