vendredi 6 janvier 2017

Saint JUAN (JEAN) de RIBERA, évêque





Luis de Morales (1509–1586). Retrato de San Juan de Ribera (1532-1611), que fue patriarca latino de Antioquía, arzobispo y virrey de Valencia y obispo de Badajoz. 1566, tempera sur panneau, 40 X 28, Museo Nacional del Prado


Saint Jean de Ribera

Archevêque de Valence en Espagne ( 1611)

Il lutta contre les Maures, et, pour faire revenir son diocèse à l'Évangile, il obtint du roi Philippe III leur expulsion. Mais sa bonté naturelle, selon ses contemporains, adoucit la rigueur royale qui accompagnait l'exécution de cette décision.

À Valence en Espagne, l’an 1611, saint Jean de Ribera, évêque, exerçant également les fonctions de vice-roi de Catalogne et de Naples. Il fut un dévot de la sainte Eucharistie et un défenseur de la vérité catholique, il instruisit son peuple par des institutions durables.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5047/Saint-Jean-de-Ribera.html


Jean de Ribera

Patriarche d’Antioche, Archevêque de Valence

† 1611
Jésus-Christ se plaît à sanctifier chaque jour son Église, en la comblant de grâces qui y produisent une multitude de vertus cachées dont il est le seul témoin ; il aime aussi a l'éclairer, à l'édifier et à la glorifier par les grands exemples que donnent les saints personnages qu'il place dans un rang élevé et qu'il conduit à une haute perfection. Entre ces amis de Dieu, chez qui l'éclat de la vertu a rehaussé celui de la dignité, les annales d'Espagne comptent le B. Jean de Ribera.
Ce pieux prélat naquit à Séville, au mois de Mars de l'an 1532. Son père, don Pedro Paraphan de Ribera, était duc d'Aleala, marquis de Tariffa et comte de Merallès. Il fut gouverneur d'Andalousie, pendant quelque temps Vice-roi de Catalogne, ensuite de Naples, et occupa d'autres postes très-importants. Il se distinguait surtout par ses talents, sa prudence et sa loyauté. Il joignait à la capacité d'un homme d'état consommé les sentiments d'un homme d'honneur et d'un véritable chrétien. L'éducation de son fils devint l'objet particulier de son attention ; il mit tous ses soins à lui inspirer la piété dès l'enfance et à lui donner dès-lors des principes solides de probité. Sa sollicitude paternelle augmentant avec l'âge du jeune Juan, il lui fit commencer ses études à Salamanque, l'envoya ensuite les continuer à Séville, puis le rappela à Salamanque où son éducation fut achevée. Don Juan reçut le bonnet de docteur dans cette célèbre université. Le Seigneur, qui avait sur lui des desseins particuliers de miséricorde, le préserva de deux grands dangers dans le cours de ses études, et souvent il rendait grâce à la Providence d'y avoir échappé. Un homme très-savant, et en apparence fort vertueux, fut recommandé à son père, comme parfaitement propre à diriger son éducation ; cette recommandation était appuyée par les personnages les plus distingués. Les protecteurs pressaient vivement le duc, qui n'avait à leur opposer aucun grave motif de refus. Cependant il crut s'apercevoir de quelque chose qui lui inspira tant de soupçons, qu'il ne voulut pas s'engager. L'événement justifia sa conduite ; car ce précepteur ayant été chargé d'un autre élève, ses désordres furent bientôt découverts, mais il y avait déjà entraîné son disciple, et tous deux furent déshonores.
A une autre époque, don Juan se lia avec des étudiants qui se distinguaient par leurs talents littéraires et leurs manières engageantes, mais qui n'avaient ni des mœurs bien, réglées, ni des principes sévères. Pendant quelque temps il fut séduit : bientôt il vit le péril auquel il s'exposait ; il rompit cette liaison et abandonna ces dangereuses sociétés.
Depuis ce moment, don Juan de Ribera, déterminé à embrasser l'état ecclésiastique, s'y prépara par des études sérieuses et par une prière assidue. Ayant successivement reçu le sous-diaconat et le diaconat, il fut ordonné prêtre le 7 Mai 1557. La manière édifiante avec laquelle il s'acquitta des fonctions du saint ministère et l'estime générale qu'il s'attira, déterminèrent Philippe II, Roi d'Espagne, à le nommer au siège épiscopal de Badajoz, qui était vacant. En vain son humilité alarmée tenta-t-elle un refus : le Pape et son propre père, alors Vice-roi de Naples, l'obligèrent d'accepter cette dignité. Il n'obéit qu'avec répugnance et il montra par sa conduite quelle haute idée il avait conçue des devoirs qu'impose l'épiscopat. Bientôt il fut appelé à occuper un poste plus éminent ; avant qu'il eût été sacré et qu'il eût pris possession du siège de Badajoz, en 1568, le patriarcat d'Antioche in partibus vint à vaquer, ainsi que l'archevêché de Valence. L'état de ce dernier diocèse exigea.it des soins particuliers. Les Maures s'étant autrefois rendus maîtres de presque toute l'Espagne, avaient, pendant sept cents ans, conservé la possession d'une grande partie de ce royaume. Les princes chrétiens reconquirent peu à peu des portions de ce vaste territoire ; et enfin, en 1492, il fut entièrement recouvré par Ferdinand le Catholique : mais, quoique le gouvernement maure fût détruit et le peuple subjugué, cette nation vaincue conservait sous la foi des traités ses biens, ses mœurs, sa religion et ses coutumes, comme si elle eût été soumise à ses propres Rois. Il y en avait surtout un grand nombre à Valence, où le mélange des deux religions introduisait nécessairement beaucoup de relâchement parmi les catholiques. Les Maures étaient même puissants par leur nombre, leurs richesses et leur industrie, qui allaient toujours croissant, malgré l'oppression. A l'époque dont nous parlons, cet état de choses inquiétait le conseil d'Espagne ; les raisons politiques et religieuses faisaient désirer la conversion des Maures, et l'on pensait que l'élévation de Ribera au siège de Valence pourrait hâter l'accomplissement de ce désir. Son zèle, ses talents, sa prudence généralement connue, le faisaient universellement aimer et respecter. Le saint Pape Pie V, qui occupait alors la chaire de saint Pierre, entra donc dans les vues du Roi d'Espagne; et, tandis que Philippe II nommait Ribera à l'archevêché de Valence, le Saint-Père lui donnait le patriarcat d'Antioche. La cérémonie de sa consécration eut lieu en 1569 : le Pape lui envoya bientôt après le pallium, avec une lettre affectueuse; et toute l'Espagne, à l'exception de Badajoz, applaudit au choix qu'on avait fait de lui.
Le prélat s'appliqua aussitôt aux affaires spirituelles de son diocèse. Les historiens de sa vie et ceux de l'Espagne, qui furent ses contemporains, s'accordent à faire une triste peinture de l'état du diocèse de Valence à cette époque, aussi bien qu'à louer les efforts du pieux archevêque pour abolir les désordres qui y régnaient, et y rétablir les bonnes mœurs. Tous parlent avec éloge de ses soins pour les pauvres et de son attention pour son clergé; ils vantent ses abondantes aumônes, sa constante sollicitude pour le bien spirituel et temporel de tout son troupeau, et la régularité avec laquelle il faisait ses visites épiscopales. Ils insistent particulièrement sur les peines qu'il prit pour procurer la conversion des Maures, sur son zèle à les instruire, sur sa douceur à les persuader : ils rendent une égale justice à ses collaborateurs; mais ils s'accordent aussi a déplorer le peu de succès de tant de travaux. Le nombre des vrais convertis fut beaucoup moindre qu'on ne devait l'espérer : l'archevêque finit par désespérer de réussir, et approuva, pressa même l'expulsion totale des infidèles ; mesure qui depuis a été, peut-être sans raison, si fortement blâmée par la plupart des écrivains. Philippe III avait succédé à Philippe II son père ; il n'en avait pas les talents politiques, mais il avait hérité de son zèle pour la religion et de son estime pour Ribera. Un des premiers actes de son gouvernement fut l'expulsion des Maures. A différentes époques ils avaient été chassés partiellement de diverses provinces du royaume. Le dernier Monarque avait été pressé d'achever cette œuvre, et l'histoire a conservé une lettre que saint Louis-Bertrand lui écrivit à ce sujet. Philippe III, peu de temps après son avènement au trône, reçut la même supplique de la part de Ribera, et sur son mémoire la résolution en fut prise et rigoureusement exécutée. Nous ne prétendons pas en discuter la justice et l'équité ; nous observerons seulement que le siège de Rome en canonisant les serviteurs de Dieu, ne canonise pas toutes leurs actions, et que dans la bulle de béatification de don Jean de Ribera, Pie VI garde un silence absolu sur cette circonstance de la vie du Saint.
Philippe III conféra à Ribera la vice-royauté de la province de Valence, charge importante dont il s'acquitta dignement. Il fonda dans sa ville archiépiscopale le collège de Corpus Christi, le dota richement et le pourvut de professeurs habiles. Il favorisait toutes les pratiques de piété, mais il inspirait particulièrement la dévotion au saint Sacrement de l'autel, recommandait la fréquente communion et protégeait plusieurs associations qui en encourageaient l'usage. Sa confiance en Dieu, son zèle pour sa gloire et pour le bien du prochain ne se ralentirent jamais. Il désira si vivement la propagation de la foi, qu'il déclarait souvent qu'il donnerait tout son sang pour la conversion des protestants. Il montrait en toute occasion sa dévotion pour la Mère de Dieu, qu'il tâchait également de faire honorer dans son diocèse. Sa douceur, sa patience et son humilité édifiaient tout le monde. Sa prière n'était interrompue que par l'accomplissement des devoirs indispensables de sa dignité, et même alors il en conservait l'esprit au fond de son cœur en le ranimant sans cesse par de pieuses aspirations. L'on cite plusieurs miracles qu'il opéra ; on rapporte aussi les prédictions qu'il fit sur plusieurs événements, et entre autres celle sur la perte de la grande armée navale que Philippe II envoya contre l'Angleterre en 1588.
Ainsi aimé de Dieu et des hommes, il parvint au bout de sa carrière. Sa dernière maladie, longue et douloureuse, lui donna une nouvelle occasion de montrer toutes ses vertus. On admira surtout à ses derniers moments ses sentiments de componction et sa ferme espérance en la miséricorde divine. Il rendit son âme à Dieu le 6 Janvier 1611, dans la quatre-vingtième année de son âge. La ville de Valence honora sa mémoire par de magnifiques funérailles, où accourut une multitude de pauvres qui bénissaient son nom en proclamant ses bienfaits et en priant Dieu pour le repos de son âme. Il fut béatifié par Pie VI, le 30 Août 1796. « Jean de Ribera, dit ce pontife dans le décret de béatification, craignait Dieu dès son enfance et observa ses commandements, aussi bien à l'université de Salamanque que dans la maison de son père. Élevé à la dignité archiépiscopale, il y fit briller toutes les vertus que saint Paul exige d'un évêque. »
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godes-card.


 

Saint Jean de RIBERA
Nom: RIBERA
Prénom: Jean de (Juan de)
Pays: Espagne

Naissance: 1532  à Séville
Mort: 06.01.1611  à Valence
Etat: Evêque
Note: Evêque de Badajoz (?). Archevêque de Valence en 1569.

Béatification: 1796  à Rome  par Pie VI
Canonisation: 12.06.1960  à Rome  par Jean XXIII

Fête: 6 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano:
Réf. dans la Documentation Catholique: 1960 col.867-869 (+col.472)
Notice

Né à Séville en 1532 d'une famille haut placée, Juan de Ribera reçoit une pieuse éducation et fréquente avec succès l'université de Salamanque. Ordonné prêtre, il est nommé évêque de Badajoz, puis peu après, archevêque (et même vice-roi) de Valence. Il entretient amitié et correspondance avec S. Charles Borromée. S. Pie V lui-même le tient en haute estime. D'abord découragé devant l'état de son diocèse, il s'emploie à mettre en pratique le Concile de Trente. C'est un évêque modèle, doué de hautes qualités humaines, intellectuelles, morales. Prédicateur inlassable auprès du peuple, il favorise le culte eucharistique. Son œuvre est durable et il laisse après lui un séminaire florissant. Il meurt le 6 janvier 1611, après avoir occupé le siège de Valence pendant quarante-deux ans. Il est l'un des plus illustres représentants du "siècle d'or" de l'Espagne.









John of Ribera (Rivera) B (AC)

Born in Seville, Spain, in 1532; died in Valencia, Spain, on January 6, 1611; beatified in 1796; canonized in 1960.


John was the son of Peter de Ribera, the duke of Alcalá (one of the highest grandees in Spain), and viceroy of Naples, Italy. More importantly, Duke Peter was a devout Christian and raised his son in Christian values. John was educated at the university of Salamanca and ordained to the priesthood in 1557. He remained at Salamanca as professor of theology.

His gifts became widely known and gained him the esteem of Pope Pius V and Philip II of Spain. Much to his dismay, John was appointed bishop of Badajoz in 1562. For six years he discharged his duties admirably and with such zeal that he was then transferred to the archbishopric of Valencia, again against his wishes. A few months later, filled with consternation at the languid faith and relaxed morals of the province, which was the stronghold of the Moriscos, he wrote begging to be allowed to resign, but the pope would not consent. For the next 42 years until his death, the archbishop struggled to support cheerfully a load of responsibility that almost crushed him. In his old age, that burden was increased with the added dignity of viceroy of that province imposed upon him by Philip III.

Archbishop John viewed with intense alarm what he regarded as the dangerous activities of the Moriscos. He was one of the advisers who were mainly responsible for the edict of 1609 which enforced their deportation from Valencia. He died after a log illness, patiently borne, at the College of Corpus Christi, which he himself had founded and endowed. Many miracles were attributed to his intercession.


Although not everyone regards him as an enlightened statesman, each should admire his conscientious devotion to duty and his heroic patience in bearing the responsibilities of his office. It was these qualities that were recalled in the decree of beatification. It pronounced upon him the personal virtues and miracles of a servant of God; however, it does not constitute an approbation of all his public acts or of his political views (Benedictines, Walsh). 




Saint Juan de Ribera

Also known as
  • Juan of Ribera
  • Juan of Rivera
Profile

Son of Peter de Ribera, a devout Christian who was also the Duke of Alcalá, Spain, and viceroy of Naples, Italy. Educated at the University of Salamanca. Ordained in 1557. Professor of theology at the University of Salamanca. Highly regarded by Pope Pius V and King Philip II of Spain. Reluctant bishop of Badajoz, Spain on 27 May 1562. Reluctant archbishop of Valencia, Spain on 3 December 1568, serving for over 40 years. Ordered the deportation of all Moors from his see in 1609. Made viceroy of Valencia by King Philip III. Founded the College of Corpus Christi at Valencia. Friend of Saint Nicholas Factor, and his testimony was used in Nicholasbeatification investigation.

Born
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-juan-de-ribera/




San Giovanni de Ribera

Siviglia, 27 dicembre 1532 - 6 gennaio 1611

Martirologio Romano: A Valencia in Spagna, san Giovanni de Ribera, vescovo, che svolse anche la funziona di viceré e, devoto della santissima Eucaristia e difensore della verità cattolica, educò il popolo con solidi insegnamenti.

In un periodo confuso e drammatico della storia della Chiesa, come fu quello della Riforma Protestante, lo Spirito Santo suscitò una straordinaria fioritura di santi, artefici della rinascita spirituale sancita dal Concilio di Trento: San Giovanni de Ribera fu, per la Spagna, uno di questi. 

Nacque a Siviglia il 27 dicembre 1532 da illustre e importante famiglia, il padre Pedro era Duca di Alcalà, Vice Re di Catalogna e, per quattordici anni, Vice Re di Napoli; i Ribera si distinguevano per la generosità verso i poveri. Destinato alla carriera ecclesiastica, Giovanni ricevette all’età di dodici anni la tonsura. Dopo gli studi umanistici, si iscrisse all’Università di Salamanca e, alla cattedra di illustri prelati, conseguì la laurea in teologia. Ordinato sacerdote nel 1557, per cinque anni fu insegnante: era in pieno svolgimento il Concilio di Trento. Nel 1562, con dispensa papale perché aveva solo trent’anni, grazie alla posizione del padre e su interessamento del Re Filippo II, Papa Pio IV lo nominò Vescovo di Badajoz. Ebbe iniziò così un’instancabile attività pastorale che durerà tutta la vita. Visitò le varie parrocchie della diocesi e convocò un sinodo, secondo l’energico programma del Concilio. Le sue attenzioni erano anche rivolte ai poveri, destinando in elemosine parte del proprio patrimonio. Suoi consiglieri erano S. Giovanni d’Avila e Padre Luigi de Granata. Tanto zelo spinse S. Pio V, nel concistoro del 30 aprile 1568, a promuovere Giovanni de Ribera Patriarca di Antiochia e, due mesi dopo, Arcivescovo della grande diocesi di Valencia, dove era ancora vivo il ricordo di S. Tommaso da Villanova. Il neo-arcivescovo aveva solo trentasei anni.

Valencia, per un lungo periodo in mano araba, fu riconquistata definitivamente dai cristiani nel XIII secolo. Era però la roccaforte dei moriscos, i discendenti degli arabi solo nominalmente cristiani. Questi erano mal visti anche perché, essendo loro vietati gli impieghi pubblici, si erano notevolmente arricchiti con le attività commerciali legate alla scoperta del nuovo mondo. Giovanni trovò dunque una situazione complessa. Dopo qualche mese fu sul punto di ritirarsi, ma il Papa lo esortò a continuare: guiderà la diocesi per quarantadue anni e i frutti saranno grandi, soprattutto dopo la sua morte. Nessun ambito ecclesiale venne trascurato. Conobbe personalmente tutti i sacerdoti della diocesi, puntando molto sulla loro elevazione teologica e morale, a quei tempi estremamente necessaria. A tale scopo organizzò sette sinodi e scrisse molte lettere pastorali. Fece undici volte la visita completa di tutte le parrocchie, di cui duecentonovanta rurali, adattandosi alle situazioni più disagiate. Fu esigente con se stesso imponendosi, di nascosto, molte discipline. Il suo collaboratore testimoniò che molte volte non riposava neppure di notte. Uomo di intensa preghiera, era molto devoto dell’Eucaristia e, in suo onore, costruì una bellissima chiesa-monumento, affiancandovi un seminario. Aprì un collegio per i nobili, dove studiarono i più importanti uomini del tempo, ma era spesso visto catechizzare i bambini nella pubblica piazza. Provvide ai poveri ma, vista la sua indole modesta, senza alcuna ostentazione. Ottimo esegeta e studioso della Sacra Scrittura, meritò da Padre De Granata l’appellativo di “perfetta immagine del predicatore evangelico”. Amante delle arti, commissionò alcuni dipinti a El Greco.

Dal 1602 al 1604 venne nominato Vice Re di Valencia e Capitano Generale della Città per contrastare la piaga del brigantaggio. In quegli anni si cercava di uniformare la società composta da cristiani, giudei e mussulmani, imponendo a questi ultimi la conversione. Il De Ribera si adoperò a tale scopo, senza però alcun risultato e Filippo III, nel 1609, ne decretò l’espulsione. Fu un errore anche politico ed economico, da valutare, però, con la mentalità di quei tempi. San Giovanni favorì costantemente le congregazione religiose, il cui ruolo considerava molto importante: sorsero in diocesi ben trentatre conventi. Ebbe rapporti con molti santi suoi contemporanei: S. Carlo Borromeo, S. Francesco Borgia, S. Lorenzo da Brindisi, S. Pasquale Baylon, S. Luigi Bertran, S. Teresa di Gesù, S. Pietro d’Alcantara, S. Salvatore da Horta, S. Alfonso Rodriguez, S. Roberto Bellarmino, B. Gaspare de Bono, B. Nicolas Factor, B. Andrean Hibernon, oltre che S. Pio V e S. Giovanni d’Avila. 

Morì il 6 gennaio 1611, all’età di settantanove anni, nel Collegio Corpus Christi, e fu seppellito nell’adiacente chiesa monumentale. Immediata fu la fama di santità. Iniziò il processo per la sua glorificazione che lo vide dichiarato beato nel 1796 e poi canonizzato, dal Beato Giovanni XXIII, il 12 giugno 1960. 


PREGHIERA

O Signore, 
che hai reso mirabile San Giovanni de Ribera, 
Vescovo e Confessore, 
per il suo zelo pastorale 
e per il suo amore al Divin Sacramento del Tuo Corpo 
e del Tuo Sangue fa, Te ne preghiamo, 
che per sua intercessione siamo sempre partecipi 
dei frutti della Tua redenzione. 
Tu che vivi e regni con Dio Padre, 
nell’unità dello Spirito Santo, 
per i secoli dei secoli. 
Amen.


Autore: Daniele Bolognini