Saint Anastase II
Pape
(50 ème) de 496 à 498 (✝ 498)
Son pontificat ne
dura que deux ans et fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à
l'égard du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique
et celle des monophysites. Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même
été placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le
citent cependant comme digne de sainteté.
Saint Anastase II
Pape de 496 à 498
Fête le 19 novembre
† 19 novembre 498
Autre mention : 8 septembre
Son pontificat ne dura que deux ans, de 496 à 498. A la suite de son
attitude très conciliante dans le schisme acacien à Constantinople, il fut
diffamé par les intransigeants. Ainsi, son souvenir a été très noirci pendant
plusieurs siècles, ce qui amena Dante à mettre ce pontife en enfer. Plusieurs
calendriers, cependant, le citent comme saint, le 8 septembre. Malgré cela,
Anastasius II a été enterré à Saint-Pierre de Rome.
Illustration
extraite de Chevalier Artaud de Montor, The Lives and Times of the Popes (1842),
New York: The Catholic
Publication Society of America, 1911
Saint Anastase II (496-498)
Il
était natif de Rome.
Il fit
plusieurs concessions à Église d’Orient, ce qui lui valut beaucoup d’inimitiés,
aussi bien du simple peuple que de la part du clergé, qui le taxa
d’hérésiarque.
Anastase II, pape
Anastase est Romain, fils d’un prêtre nommé Pierre.
Pontificat du 28 novembre 496 au 19 novembre 498 (+).
Dans une Lettre aux évêques de Gaule, en 498, il rejette le
traducianisme corporel et affirme que le créatianisme ne remet pas en cause la
transmission du péché originel, car Dieu crée les âmes à partir de celle d'Adam.
Saint Anastase II est fêté le 19 novembre.
"Son pontificat (...) fut très controversé parce qu'il se montra
conciliant à l'égard du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi
catholique et celle des monophysites.
Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le citent cependant
comme digne de sainteté." 2
496. 24 novembre, élection du pape. 25
décembre, jour de Noël, à Reims (selon Grégoire de Tours ; date incertaine, en
tous cas dans la période allant de 496 à 506 ; la papauté a retenu 496 et Jean-Paul
II est venu célébrer à Reims, en 1996, le 1500ème anniversaire du baptême de Clovis), l'évêque Rémy (+533) baptise
Clovis et 3 000 soldats 1
; Avit, évêque de Vienne, écrit à Clovis : « Votre foi est notre victoire ».
497. Au printemps, Anastase
envoie au roi ostrogoth Théodoric, dont il reconnaît l'autorité, les insignes
impériaux d'occident. Pour l'empire d'Orient, Jean le Scythe achève la
pacification de l'Isaurie après 30 ans de troubles ; les meneurs, Longin, frère
de Zénon, et Athénodore, sont décapités et leurs têtes exposées à
Constantinople.
498. L'évêque de Tours
Verus est exilé à Toulouse par les Wisigoths pour sa collaboration avec les
Francs. Clovis occupe Bordeaux ; pour tenter d'instaurer la paix entre le roi
franc et le roi wisigoth, l'Ostrogoth Théodoric organisera une rencontre entre
Clovis et Alaric II sur une île de la Loire, près d'Amboise, vers 500. 19
novembre, mort du pape. 22 novembre, début du pontificat de Symmaque
(fin en 514). ; l'antipape
Laurent est élu le même jour avec le soutien du sénateur Festus.
Notes
1 Grégoire de Tours,
dans son Histoire des Francs, raconte : « Alors la reine mande
en cachette saint Rémi, évêque de la ville de Reims, le priant d’instruire le
roi de la parole du salut. Le prêtre, l’ayant fait venir en secret, commença à
le persuader de croire au vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre, et de
renoncer aux idoles qui ne peuvent lui être utiles ni à lui ni aux autres. Mais
le roi lui dit : « Je t’ai écouté de bonne grâce, très saint père, cependant il
reste une chose : le peuple qui m’est fidèle n’entend pas abandonner ses dieux
; mais je vais lui parler conformément à ta parole. » Il retourna donc parmi
les siens et, avant même qu’il eût pris la parole, devancé par la puissance
divine, le peuple entier s’écria d’une seule voix : « Les dieux mortels, nous
les repoussons, pieux roi, et nous sommes prêts à suivre le Dieu immortel que
prêche Rémi. » On annonce la nouvelle au prélat qui, rempli d’une grande joie,
ordonna de préparer la cuve. Les places sont ornées d’étoffes de couleur, les
églises sont décorées de tentures blanches ; le baptistère est préparé, les
parfums sont répandus, les cierges brillent, exhalant leur odeur. Tout le
temple du baptistère est inondé de l’odeur divine et le Seigneur comble les
assistants d’une telle grâce qu’ils se croient transportés parmi les parfums du
Paradis. Ce fut le roi qui le premier demanda à être baptisé par le pontife.
Nouveau Constantin, il s’avance vers la cuve baptismale pour effacer le mal
d’une vieille lèpre et se purifier dans l’eau nouvelle des souillures sordides
contractées d’ancienneté. Quand il y fut entré pour le baptême, le saint de
Dieu l’interpella en ces termes éloquents : « Courbe humblement la tête,
Sicambre ; adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » Saint Rémi
était un évêque non seulement d’une science remarquable, particulièrement versé
dans l’étude de la rhétorique, mais aussi d’une sainteté si éminente qu’il
égalait saint Sylvestre par ses vertus. Il existe aujourd’hui un livre de sa
vie qui raconte qu’il a ressuscité un mort. Ainsi le roi, ayant confessé Dieu
tout-puissant dans la Trinité, fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint
Esprit, et oint du saint chrême par le signe de la croix du Christ ».
Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Pope Anastasius II
A
native of Rome, elected
24 Nov., 496; d. 16 Nov., 498. His congratulatory letter to Clovis, on the occasion of the latter's conversion is now deemed a forgery of the seventeenth century (J. Kavet, Bibl. de
l ec. des Chartres, 1885, XLVI, 258-59). He insisted in the removal from the diptychs of the name of Acacius,
Patriarch of Constantinople,
but recognized the validity of
his sacramental acts, an
attitude that displeased the Romans.
He also condemned Traducianism.
Sources
P.L.,
CXXVIII, 439-450; Lib. Pont. (ed. DUCHESNE), I, 258;
HEMMER in Dict. de Theol. Cath., I, 1163-64; THIEL, Epist.Rom. Pont.
(1868), II, 82-85, 614-15.
"Pope Anastasius II." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New
York: Robert Appleton Company, 1907. 19 Nov. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/01454d.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by W.S. French, Jr.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur.
+John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
496-498
Anastasius II is a
much-maligned pope. Misunderstood by his contemporaries, he has been abused by
medieval historians, and even placed in hell by Dante! Modern historical
research, however, has cleared the memory of this pope.
Anastasius II, a
Roman, was a man of kindly and peaceable disposition. Distressed at the
continued schism of Constantinople, he sent legates to the Emperor and messages
of peace to the Patriarch. He did not sacrifice principle. He continued to
demand the condemnation of the schismatic, Acacius. But the Romans seem to have
misunderstood this, and they began to grumble. Their indignation flamed higher
when they learned that Pope Anastasius had received back into communion
Archbishop Andrew of Thessalonica, who had been an ardent partisan of the
schismatic Acacius. They do not seem to have realized that Archbishop Andrew
had repented and had repudiated Acacius and returned to Catholic unity.
The confusion of
the Romans was caused perhaps at least partially by the indiscreet remarks of
Photinus, Andrew's legate to the Pope. At the same time the pro-Byzantine
intrigues of the Senator Festus caused the Romans to be intensely suspicious.
All this resulted in a good deal of bitterness on the part of Roman clergy and
laity against peace-loving Pope Anastasius.
Anastasius,
however, was unable to effect the reunion which he desired and was spared the
necessity of pacifying his disturbed Romans by his sudden death in 498.
The "Liber
Pontificalis" remarks that he was cut down by divine intervention; but
Duchesne regards this as a manifestation of party feeling rather than the
recording of cold history. There is no historical justification at all for the
horrible death dreamed up for him by the more imaginative chroniclers of the
Middle Ages.
While Pope
Anastasius was having his troubles, an event full of future significance took
place in Gaul. Clovis, the Frankish king, was baptized by St. Remigius.
Sant' Anastasio II Papa
m. 19 novembre 498
(Papa dal
24/11/496 al 19/11/498)
Romano di origine, combatté l'Arianesimo e ottenne la conversione di Clodoveo,
re dei Franchi, che venne battezzato la notte di Natale del 498 o 499.
Etimologia:
Anastasio = risorto, dal greco
Non si
conoscono le origini della famiglia, probabilmente greca (nda: anastasìs
significa resurrezione in greco) stabilitasi a Roma. Anastasio II fu consacrato
papa il 24 novembre del 496.
Così come non risultano molte altre notizie sul suo pontificato, del resto di
breve durata se non quelle nefaste per aver tentato una sorta di
riconciliazione con gli eretici monofistici con la riammissione alle sue
funzioni il diacono di Tessalonico Fotino, fervido seguace dell'idea
monofisita.
La tradizione volle che questo papa fosse così impopolare, diversamente dal suo
predecessore che fosse stato colpito dalla "maledizione divina"
"nutu divinu percussus est"
Lo stesso Dante Alighieri, molti secoli dopo, finì per collocarlo nel canto XI,
6-9 dell' Inferno della Divina Commedia:
" ci racostammo, in dietro, ad un coperchio
d'un grand'avello, ov'io vidi una scritta
che dice: "Anastasio papa guardo,
lo qual trasse Fotin della via dritta".
Sempre secondo la tradizione la sua morte sarebbe stata simile a quella di Ario
il quale, mentre era intento alle sue funzioni corporali e fisiologiche perse
tutte le viscere che si sparsero sul terreno.
Questo sarebbe accaduto il 19 novembre del 498. Le sue spoglie furono sepolte
sul sagrato di San Pietro ma il suo nome non comparì mai nè sul martirologio nè
sul calendario universale.
Il titolo
di "santo" gli viene attribuito in alcune liste di Romani Pontefici e
da qualche scrittore; tuttavia, come osservano i Bollandisti, il suo nome non
si trova in alcun Martirologio antico, nè esiste alcuna traccia di culto su di
lui.
Autore: Franco Gonzato