samedi 19 novembre 2016

Saint ANASTASE II, Pape


Saint Anastase II

Pape (50 ème) de 496 à 498 ( 498)

Son pontificat ne dura que deux ans et fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à l'égard du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique et celle des monophysites. Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le citent cependant comme digne de sainteté.

Saint Anastase II

Pape de 496 à 498

Fête le 19 novembre

† 19 novembre 498

Autre mention : 8 septembre

Son pontificat ne dura que deux ans, de 496 à 498. A la suite de son attitude très conciliante dans le schisme acacien à Constantinople, il fut diffamé par les intransigeants. Ainsi, son souvenir a été très noirci pendant plusieurs siècles, ce qui amena Dante à mettre ce pontife en enfer. Plusieurs calendriers, cependant, le citent comme saint, le 8 septembre. Malgré cela, Anastasius II a été enterré à Saint-Pierre de Rome.




Illustration extraite de Chevalier Artaud de Montor,  The Lives and Times of the Popes (1842),
New York: The Catholic Publication Society of America, 1911

Saint Anastase II (496-498)

Il était natif de Rome.

Il fit plusieurs concessions à Église d’Orient, ce qui lui valut beaucoup d’inimitiés, aussi bien du simple peuple que de la part du clergé, qui le taxa d’hérésiarque.


Anastase II, pape

Anastase est Romain, fils d’un prêtre nommé Pierre.

Pontificat du 28 novembre 496 au 19 novembre 498 (+).

Anastase II cherche à ramener les ariens au sein de l'Église.

Dans une Lettre aux évêques de Gaule, en 498, il rejette le traducianisme corporel et affirme que le créatianisme ne remet pas en cause la transmission du péché originel, car Dieu crée les âmes à partir de celle d'Adam.

Saint Anastase II est fêté le 19 novembre.

"Son pontificat (...) fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à l'égard du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique et celle des monophysites. Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le citent cependant comme digne de sainteté." 2


496. 24 novembre, élection du pape. 25 décembre, jour de Noël, à Reims (selon Grégoire de Tours ; date incertaine, en tous cas dans la période allant de 496 à 506 ; la papauté a retenu 496 et Jean-Paul II est venu célébrer à Reims, en 1996, le 1500ème anniversaire du baptême de Clovis), l'évêque Rémy (+533) baptise Clovis et 3 000 soldats 1 ; Avit, évêque de Vienne, écrit à Clovis : « Votre foi est notre victoire ».

497. Au printemps, Anastase envoie au roi ostrogoth Théodoric, dont il reconnaît l'autorité, les insignes impériaux d'occident. Pour l'empire d'Orient, Jean le Scythe achève la pacification de l'Isaurie après 30 ans de troubles ; les meneurs, Longin, frère de Zénon, et Athénodore, sont décapités et leurs têtes exposées à Constantinople.

498. L'évêque de Tours Verus est exilé à Toulouse par les Wisigoths pour sa collaboration avec les Francs. Clovis occupe Bordeaux ; pour tenter d'instaurer la paix entre le roi franc et le roi wisigoth, l'Ostrogoth Théodoric organisera une rencontre entre Clovis et Alaric II sur une île de la Loire, près d'Amboise, vers 500. 19 novembre, mort du pape. 22 novembre, début du pontificat de Symmaque (fin en 514). ; l'antipape Laurent est élu le même jour avec le soutien du sénateur Festus.


Notes

1 Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs, raconte : « Alors la reine mande en cachette saint Rémi, évêque de la ville de Reims, le priant d’instruire le roi de la parole du salut. Le prêtre, l’ayant fait venir en secret, commença à le persuader de croire au vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre, et de renoncer aux idoles qui ne peuvent lui être utiles ni à lui ni aux autres. Mais le roi lui dit : « Je t’ai écouté de bonne grâce, très saint père, cependant il reste une chose : le peuple qui m’est fidèle n’entend pas abandonner ses dieux ; mais je vais lui parler conformément à ta parole. » Il retourna donc parmi les siens et, avant même qu’il eût pris la parole, devancé par la puissance divine, le peuple entier s’écria d’une seule voix : « Les dieux mortels, nous les repoussons, pieux roi, et nous sommes prêts à suivre le Dieu immortel que prêche Rémi. » On annonce la nouvelle au prélat qui, rempli d’une grande joie, ordonna de préparer la cuve. Les places sont ornées d’étoffes de couleur, les églises sont décorées de tentures blanches ; le baptistère est préparé, les parfums sont répandus, les cierges brillent, exhalant leur odeur. Tout le temple du baptistère est inondé de l’odeur divine et le Seigneur comble les assistants d’une telle grâce qu’ils se croient transportés parmi les parfums du Paradis. Ce fut le roi qui le premier demanda à être baptisé par le pontife. Nouveau Constantin, il s’avance vers la cuve baptismale pour effacer le mal d’une vieille lèpre et se purifier dans l’eau nouvelle des souillures sordides contractées d’ancienneté. Quand il y fut entré pour le baptême, le saint de Dieu l’interpella en ces termes éloquents : « Courbe humblement la tête, Sicambre ; adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » Saint Rémi était un évêque non seulement d’une science remarquable, particulièrement versé dans l’étude de la rhétorique, mais aussi d’une sainteté si éminente qu’il égalait saint Sylvestre par ses vertus. Il existe aujourd’hui un livre de sa vie qui raconte qu’il a ressuscité un mort. Ainsi le roi, ayant confessé Dieu tout-puissant dans la Trinité, fut baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et oint du saint chrême par le signe de la croix du Christ ».







Auteur : Jean-Paul Coudeyrette


Pope Anastasius II

A native of Rome, elected 24 Nov., 496; d. 16 Nov., 498. His congratulatory letter to Clovis, on the occasion of the latter's conversion is now deemed a forgery of the seventeenth century (J. Kavet, Bibl. de l ec. des Chartres, 1885, XLVI, 258-59). He insisted in the removal from the diptychs of the name of Acacius, Patriarch of Constantinople, but recognized the validity of his sacramental acts, an attitude that displeased the Romans. He also condemned Traducianism.

Sources

P.L., CXXVIII, 439-450; Lib. Pont. (ed. DUCHESNE), I, 258; HEMMER in Dict. de Theol. Cath., I, 1163-64; THIEL, Epist.Rom. Pont. (1868), II, 82-85, 614-15.

"Pope Anastasius II." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 19 Nov. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/01454d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by W.S. French, Jr.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.



496-498

Anastasius II is a much-maligned pope. Misunderstood by his contemporaries, he has been abused by medieval historians, and even placed in hell by Dante! Modern historical research, however, has cleared the memory of this pope.

Anastasius II, a Roman, was a man of kindly and peaceable disposition. Distressed at the continued schism of Constantinople, he sent legates to the Emperor and messages of peace to the Patriarch. He did not sacrifice principle. He continued to demand the condemnation of the schismatic, Acacius. But the Romans seem to have misunderstood this, and they began to grumble. Their indignation flamed higher when they learned that Pope Anastasius had received back into communion Archbishop Andrew of Thessalonica, who had been an ardent partisan of the schismatic Acacius. They do not seem to have realized that Archbishop Andrew had repented and had repudiated Acacius and returned to Catholic unity.

The confusion of the Romans was caused perhaps at least partially by the indiscreet remarks of Photinus, Andrew's legate to the Pope. At the same time the pro-Byzantine intrigues of the Senator Festus caused the Romans to be intensely suspicious. All this resulted in a good deal of bitterness on the part of Roman clergy and laity against peace-loving Pope Anastasius.

Anastasius, however, was unable to effect the reunion which he desired and was spared the necessity of pacifying his disturbed Romans by his sudden death in 498.

The "Liber Pontificalis" remarks that he was cut down by divine intervention; but Duchesne regards this as a manifestation of party feeling rather than the recording of cold history. There is no historical justification at all for the horrible death dreamed up for him by the more imaginative chroniclers of the Middle Ages.

While Pope Anastasius was having his troubles, an event full of future significance took place in Gaul. Clovis, the Frankish king, was baptized by St. Remigius.


Sant' Anastasio II Papa


m. 19 novembre 498

(Papa dal 24/11/496 al 19/11/498)

Romano di origine, combatté l'Arianesimo e ottenne la conversione di Clodoveo, re dei Franchi, che venne battezzato la notte di Natale del 498 o 499.


Etimologia: Anastasio = risorto, dal greco

Non si conoscono le origini della famiglia, probabilmente greca (nda: anastasìs significa resurrezione in greco) stabilitasi a Roma. Anastasio II fu consacrato papa il 24 novembre del 496.

Così come non risultano molte altre notizie sul suo pontificato, del resto di breve durata se non quelle nefaste per aver tentato una sorta di riconciliazione con gli eretici monofistici con la riammissione alle sue funzioni il diacono di Tessalonico Fotino, fervido seguace dell'idea monofisita.

La tradizione volle che questo papa fosse così impopolare, diversamente dal suo predecessore che fosse stato colpito dalla "maledizione divina" "nutu divinu percussus est"

Lo stesso Dante Alighieri, molti secoli dopo, finì per collocarlo nel canto XI, 6-9 dell' Inferno della Divina Commedia:

" ci racostammo, in dietro, ad un coperchio
d'un grand'avello, ov'io vidi una scritta
che dice: "Anastasio papa guardo,
lo qual trasse Fotin della via dritta".

Sempre secondo la tradizione la sua morte sarebbe stata simile a quella di Ario il quale, mentre era intento alle sue funzioni corporali e fisiologiche perse tutte le viscere che si sparsero sul terreno.

Questo sarebbe accaduto il 19 novembre del 498. Le sue spoglie furono sepolte sul sagrato di San Pietro ma il suo nome non comparì mai nè sul martirologio nè sul calendario universale.


Il titolo di "santo" gli viene attribuito in alcune liste di Romani Pontefici e da qualche scrittore; tuttavia, come osservano i Bollandisti, il suo nome non si trova in alcun Martirologio antico, nè esiste alcuna traccia di culto su di lui.

Autore: Franco Gonzato