mercredi 3 août 2016

Bienheureux AUGUSTIN GAZOTICH (KAŽOTIĆ, CASOTTI) de LUCERA, prêtre dominicain, évêque et martyr



Bienheureux Augustin Kazotic

Dominicain et évêque de Zagreb (+ 1323)

On raconte de lui bien des événements merveilleux puisque même, un jour, le Souverain Pontife devant qui il se présentait, remarqua qu'une douleur qui l'affligeait depuis longtemps à la main, avait cessé à l'instant même que le bienheureux Augustin l'eut embrassée respectueusement.

À Lucera dans les Pouilles, en 1323, le bienheureux Augustin Kazotic, évêque. Dominicain, il fut d’abord évêque de Zagreb, mais l’hostilité du prince de Dalmatie envers ce pasteur, défenseur du peuple, le fit transférer à Lucera, où il montra le plus grand soin pour les pauvres et les indigents.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7760/Bienheureux-Augustin-Kazotic.html

Bx Augustin Kažotić

Évêque o.p. et martyr

Augustin Kažotić, fils d'une famille patricienne, naît à Trogir (en Dalmatie) vers 1260. 

Entré, à quinze ans, dans l’Ordre Dominicain, probablement à Trogir ou à Split, il se distingua rapidement durant ses études, qu’il alla poursuivre à Paris.

Impressionné par sa réputation d’érudit et de religieux dévot, le Bx Benoît XI (Nicola Boccasini, 1303-1304) – lui même dominicain – nomma Augustin Kažotić évêque de Zagreb en 1303. Il y promut de nombreuses activités pastorales et initia une réforme de la liturgie et de l’éducation. Il fonda également une école cathédrale accueillant les étudiants défavorisés.

Sa défense inflexible des droits de tous contre les abus du Roi Charles Robert d’Anjou (1308-1342) lui valut d’être exilé du Royaume de Croatie et de Hongrie. Il se rendit alors en Avignon et demanda  l’aide du Pape Jean XXII (Jacques Duèse, 1316-1334), en 1318. 

Le nom d’Augustin Kažotić est généralement lié à deux petits traités écrits lors de son séjour à Avignon (1318-1322) : le premier fait partie de la consultation judiciaire et doctrinale demandée par le Pape Jean XXII, qui aboutira à la bulle Super illius specula de 1320, qui assimile désormais la sorcellerie à l’hérésie ; le second, sur la pauvreté du Christ, est lié aux débats sur les mouvements de pauvreté, en particulier l’usus pauper des franciscains.

Dans un tout autre domaine, son nom est lié à l’histoire de la musique, puisqu’il est, semble-t-il, l’un des premiers auteurs connus en Croatie.

Augustin Kažotić attendit en vain pendant quatre ans l’autorisation de pouvoir rentrer dans son pays. En 1322, le Pape lui donna enfin  la charge du Diocèse de Lucera, ville des Pouilles dans le Sud de l’Italie, qui venait d’être restauré.

Pendant le règne de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, des milliers de Musulmans Sarazins, qui servaient dans les troupes impériales d’élite, habitaient à Lucera. Après la chute de la dynastie Hohenstaufen, la restauration de la chrétienté pouvait commencer dans la ville et cette mission fut confiée à Augustin Kažotić. Son travail fut si efficace qu’un an plus tard, les musulmans encore présents décidèrent de le supprimer.

Il fut assassiné par un sarazin  qui le frappa à la tête avec une lance de fer : il meurt de ses blessures le 3 août 1323, ajoutant l’honneur du martyre aux nombreux mérites qu’il eut de son vivant.

Dès sa mort, il fut considéré comme saint. Il fut béatifié par le Pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721) le 4 avril 1702. Le procès de Béatification est conservé aux archives diocésaines de Lucera. Son culte s'est développé à travers les siècles, en Italie, en Croatie et dans l’ordre des Frères Prêcheurs.

En avril 2010, a été lancé le procès de sa Canonisation. Le diocèse de Lucera-Troia s'est constitué acteur principal de la cause, tandis que la Province dominicaine de Croatie et l'Archevêché de Zagreb en sont co-acteurs.

 Pour un approfondissement :

>>> Homélie pour la Messe anniversaire du bienheureux ...

Sources principales : reflexionchretienne.e-monsite.com ;  trogir.op.org (« Rév. x gpm »).

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SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20150803&id=5718&fd=0

Homélie pour la Messe anniversaire du bienheureux Augustin Kazotic

3 août.

Fr. Richard Schenk, O.P.

Notre frère dominicain, le bienheureux Augustin Kazotic (1260-1323) n'a pas seulement été le premier Croate à être officiellement béatifié par un procès papal mais ce scolastique formé à Paris fut aussi l'un des premiers grands théologiens de Croatie. Et pour l'honorer, permettez-moi, s'il vous plaît, de saisir l'occasion d'essayer ma main à ce type de question scolastique commune en son temps.

Peut-être le publierai-je dans le Kaeppeli du le quatrième millénaire : une question disputée au Chapitre Général de Providence par une certain frère Richard. Et ainsi laissez moi poser la question :"Est-ce que le bienheureux Augustin Kazotic devrait être vénéré dans l'Ordre Dominicain comme le patron du dialogue interreligieux ?"Videtur quod non. Il semble que non.1. D'abord, parce que la piété populaire a poussé la méthode dialectique vraiment trop loin quand elle a choisi ses saints patrons : ce qui s'est passé avec saint Florian, noyé dans la rivière Inn, et qui a été déclaré patron des pompiers, ou avec saint Laurent, torturé par le feu sur un gril, et qui est vénéré comme le saint patron des cuisiniers. Nous pourrions aussi bien attendre que saint Kilian soit fait patron des conseillers de mariage, puisque sa vie offre maint parallèle avec l'histoire de Jean le Baptiste que nous entendrons à l'évangile de demain.

Mais, comme le dit parfois Aristote… "ils faut savoir s'arrêter". Vénérer le bienheureux Augustin comme le patron dominicain du dialogue interreligieux semblerait ne pas savoir s'arrêter mais bien plutôt poursuivre ce processus dialectique. Car, lorsque le bienheureux Augustin Kazotic, déjà évêque de Zagreb s'est vu refuser par les dirigeants temporels la permission de rentrer en Croatie après une ambassade en Avignon, après avoir attendu quatre années à la cour papale d'Avignon, côtoyant les prélats de l'Eglise et jouissant des plaisirs du Midi de la France (quelque chose que beaucoup de moins saints dominicains pourraient bien avoir vu comme tout à fait proche de l'idéal de l'existence humaine), il a demandé que lui soit donné un autre travail. Aussi fut-il fait évêque de Lucera dans le sud de l'Italie, un endroit où les Sarrasins et les chrétiens avaient du mal à cohabiter. A peine y était-il depuis un an qu'il il fut tué par un Sarrasin fanatique.

Donc il semble que nous devrions éviter de le nommer patron dominicain du dialogue interreligieux, de façon à ne pas exagérer la dialectique.2. Item. Il semble que le Bx Augustin devrait être vénéré comme un patron de l'option préférentielle pour les pauvres. Non seulement le Bx Augustin a consacré beaucoup d'énergie au bien commun, améliorant par exemple la santé publique pour tout le peuple de Zagreb, non seulement il a prêté une attention particulière aux besoins et à la vie du bas clergé et des simples fidèles de son diocèse, mais c'est son rôle dans l'épiscopat croate pour mettre en œuvre cette option en faveur des pauvres qui l'a conduit à l'exil. Donc, nous devrions le nommer patron dominicain de cette option fondamentale plutôt que patron du dialogue interreligieux.

3. Item. Il semble que le Bx Augustin devrait être un modèle non du dialogue interreligieux, mais du dialogue interculturel et de la nécessité d'apprendre les langues classiques et vernaculaires. Car ce frère croate et évêque a travaillé efficacement non seulement dans les écoles, mais aussi dans les domaines pastoraux français et italiens pour lesquels il eut besoin de ces langues. Par conséquent, il devrait être vénéré comme patron de l'étude des langues pour lesquelles les Dominicains d'aujourd'hui semblent compter presque exclusivement sur l'inspiration divine.

Sed contra. Les jours de jeûne précèdent les jours de fêtes pascales, comme la première lecture d'aujourd'hui nous le dit. Allégoriquement, cela signifie que, de même que l'Expiation précède le Jubilé, ainsi l'ascétisme de l'autocritique intra-religieuse doit précéder la fête de l'harmonie dans le dialogue interreligieux. Mais le Bx Augustin a montré dans le dialogue interreligieux une disposition à l'expiation de l'autocritique comme une préparation au Jubilé de la compréhension mutuelle. Donc, le Bx Augustin Kazotic devrait vraiment être vénéré comme patron dominicain du dialogue interreligieux.

Respondeo dicendum. Laissez-moi répondre en déclarant ce qui a le plus besoin d'être dit. Nous poursuivons un dialogue interreligieux non seulement dans le but de donner aux autres, c'est-à-dire un dialogue parallèle à la proclamation de l'évangile ou peut-être avec un œil du côté de l'enrichissement temporel des autres religions dans leur engagement pour les droits de l'homme, mais aussi dans le but de recevoir des autres.

Ce que nous recevons est double : nous recevons un aperçu de nos propres puissances de vie sous-développées en regardant les pratiques de méditation ou la solidarité sociale des autres, mais nous recevons aussi un aperçu de nos propres défauts sur-développés en voyant ces mêmes défauts chez les autres. Il n'est pas question ici de nous rapprocher d'eux, mais de mettre un peu plus de distance entre nous. La paille dans l'œil de nos frères et sœurs d'autres religions peut parfois nous faire prendre conscience de la poutre qui nous écrase le front, comme par exemple lorsque nous sommes aidés à critiquer les restes de stoïcisme ou d'un spiritualisme non historique à l'intérieur du christianisme lui-même, par la considération des faiblesses d'autres religions.

Le travail le plus innovateur du Bx Augustin fut une étude "De la pratique de baptiser les Images et Autres Superstitions". Dans la tradition du prophète Osée, qui en vint peut-être même à banaliser les religions des autres dans le but de présenter à Israël un miroir de sa propre idolâtrie et de le ramener au monothéisme auquel il était appelé, le Bx Augustin écrivit au sujet de superstitions, de sorcellerie, de divination, de désacralisations de lieux saints et autres choses saintes, et de bien d'autres choses, toutes étrangères à la vérité toute simple du christianisme mais malheureusement aussi trop présentes dans la réalité "de facto" de son époque.

L'autocritique est ici un premier fruit du dialogue interreligieux et une bonne base pour sa continuation. Dans ce sens, le Bx Augustin pourrait bien être vénéré comme le patron dominicain du dialogue interreligieux. De là apparaît clairement la réponse aux objections :Ad primum. Il n'y a pas de mal en soi à la dialectique. Car comme un frère d'un autre Ordre mendiant l'a dit dans un Commentaire sur la Lettre aux Galates de St Paul, l'Evangile, comme la Croix, est une "promissio sub signo contrario". Néanmoins, les maîtres parisiens disent à l'unanimité que nous sommes sauvés non par les souffrances du Christ mais par sa charité au milieu de ces souffrances. Donc dans le dialogue interreligieux il ne s'agit pas tant de gagner ou de perdre, mais de l'amour pour ceux avec qui nous engageons la discussion. Or c'est l'amour qui a marqué la vie du Bx Augustin. Donc il est un patron idéal non seulement pour la Croatie et l'ancienne Yougoslavie, mais pour le dialogue religieux dans le monde entier.

Ad Secundum. Il n'y a pas de contradiction entre l'option préférentielle pour les pauvres et le dialogue interreligieux. Au contraire, un des critères pour mesurer et comparer la perfection relative de deux religions est de savoir si elles évitent de devenir des instruments par le biais des pouvoirs temporels de ce monde, y compris des mouvements injustes dans l'Etat comme dans la société plus large. On doit demander aux religions si elles ont prêté leur voix aux sans-voix, s'affirmant davantage (par un choix délibéré) là où l'ordre de la divine volonté a été plus profondément blessé. Or le Bx Augustin a manifesté ces deux perfections, dialogue et option. Donc, etc..

Ad ultimum. Il n'y a pas de contradiction entre les vertus acquises de talents multiculturels, incluant les langues, et les dons infus qui sont à l'origine de la conversion de celui qui écoute. Car, comment croiront-ils s'ils n'entendent pas ? Et comment entendront-ils si personne ne leur prêche ? Or le Bx Augustin Kazotic par l'apprentissage des langues et des coutumes de trois peuples, la Croatie, la France et l'Italie, s'est rendu capable d'aider chacun d'entre eux.

Donc, demandons en cette fête d'aujourd'hui l'aide du Bx Augustin pour la Croatie, pour l'ancienne Yougoslavie et aussi pour la mission de l'Ordre concernant le dialogue interreligieux. Amen.

SOURCE : http://www.dominicains.ca/providence/francais/Homelies/schenk-fr.htm

Blessed Augustine Gazotich of Lucera, OP B (AC)

Born in Trau, Dalmatia, c. 1260-1262; died 1323; cultus reconfirmed by Pope Clement XI in 1702. Augustine was born into a wealthy family who provided him with an excellent education. At 18, he and an Italian friend headed to the Dominican novitiate in France. Near Pavia, Italy, they were attacked by enemies of his family, who left the bodies of the two boys in the snow by the side of the road. Augustine was badly injured; his friend died. When he recovered from his injuries, Augustine continued to the novitiate. Augustine spent most of his life battling heresy: In his native Dalmatia, he fought the Manichæen heresy; in Sicily, Islam; in Hungary both. In every situation in which he found himself, Augustine gave proof of his virtue and good judgment. When Cardinal Boccasini came to Hungary as legate, he noted the wisdom and tact of his brother Dominican, and when he himself ascended the papal throne as Benedict XI, he appointed Augustine bishop of Zagreb in Croatia in 1303.

This diocese was in chaos when Augustine assumed the cathedra. His three predecessors had all tried, but failed, to repair the ravages of heresy, plague, and schism. The new bishop began by reforming the clergy. He finished building the cathedral and made a complete visitation of his diocese. His work was to bring him into violent conflict with the government, but, spiritually, he restored the entire see during his episcopacy.

Several charming miracles are related about Augustine. The river water of Zagreb was unfit to drink, so the Dominican fathers asked Augustine to pray for a new supply. At his prayer a fountain sprang up in the yard of the convent, abundantly supplying their needs. Another time he planted a tree in a little village and the leaves turned out to have healing properties. On one occasion, when Bishop Augustine was dining with Benedict XI, the pope, feeling that a missionary bishop must eat well to preach well, had a dish of partridge set before Augustine, who never ate meat. Because he did not want to offend the pope, he prayed for a resolution to the situation. The legend says that God turned the partridges into fish!

Augustine was transferred from Zagreb to Lucera (Nocera), Sicily. Here he continued his holy government, using his characteristic gentleness and his gift of healing. He promoted devotion to Saints Dominic, Thomas Aquinas, and Peter Martyr--all brother Dominicans. Feeling that he was near death, he returned to the Dominican convent in Nocera to die among his brethren. Under his statue in the cathedral of Nocera is the legend, "Sanctus Augustine Episcopus Lucerinus Ordinis Praedicatorum," an indication of the veneration in which he is held (Benedictines, Dorcy).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0803.shtml

Blessed Augustin Kažotić - most prominent Dominican from Trogir

Blessed Augustin Kažotić was born to a noble Trogirian family around the year 1260. He entered the Dominican Order very young, probably in Trogir itself or in the neighbouring city of Split. He distinguished himself early on during his studies and was consequently sent to continue his studies in Paris. Because of his reputation as an erudite and devout religious, Pope Benedict XI – a Dominican himself – appointed him bishop of Zagreb in 1303. During his mandate as bishop, Augustin Kažotić promoted a whole new level of pastoral activity and started both a liturgical and educational reform in his diocese. One of his projects that stand out is a cathedral school he founded. He also provided for free schooling for underprivileged students in his cathedral school.

His adamant defence of the rights of all against the abuses by King Charles Robert of Anjou (1308-1342) got him exiled from the Kingdom of Croatia and Hungary after he travelled to Avignon and asked Pope John XXII for help in 1318. He waited in vain to be allowed back for four years. Finally, Pope gave Augustin Kažotić a new diocese in 1322. He was to take charge of the newly restored Diocese of Lucera in southern Italy.

During the reign of Emperor Friedrich II of Hohenstaufen, the city of Lucera was home to thousands of Muslim Saracens who served as the Emperor’s elite troops. And now, after the Hohenstaufen dynasty fell from power, restoration of Christianity in Lucera could begin. That mission was entrusted to Augustin Kažotić. In only a year he had done much, so much so that the remaining Muslim population decide they want him dead. He was killed by a Saracen that smashed his head in with an iron shaft. Augustin Kažotić died from his injuries on August 3rd 1323 adding an honour of martyr’s death to his many merits during his life. Pope Innocent XII approved his cult on July 17th 1700 and the process of canonization is ongoing.

Augustin Kažotić was also one of the first Croatian theologians. During his stay in Avignon he wrote a treatise on the subject of whether Christ and the Apostles owned material possessions and by extension whether the Church is also allowed to possess property and riches. His second treatise and life work was on the subject of superstition, divination and witchcraft in which he explained how uneducated people should not be prosecuted by the Inquisition because of their superstitions – they simply don’t know any better and should be educated and not punished.

SOURCE : http://trogir.op.org/index.php/en/2013-05-26-12-23-14/trogir-ancient-and-proud?showall=&start=6

Blessed Augustine of Lucera, B.C.O.P.

Memorial Day: August 3rd

Profile

    Augustine was born into a wealthy family who provided him with an excellent education. At 18, he and an Italian friend headed to the Dominican novitiate in France. Near Pavia, Italy, they were attacked by enemies of his family, who left the bodies of the two boys in the snow by the side of the road. Augustine was badly injured; his friend died. When he recovered from his injuries, Augustine continued to the novitiate. Augustine spent most of his life battling heresy: In his native Dalmatia, he fought the Manichæen heresy; in Sicily, Islam; in Hungary both. In every situation in which he found himself, Augustine gave proof of his virtue and good judgment. When Cardinal Boccasini came to Hungary as legate, he noted the wisdom and tact of his brother Dominican, and when he himself ascended the papal throne as Benedict XI, he appointed Augustine bishop of Zagreb in Croatia in 1303.

    This diocese was in chaos when Augustine assumed the cathedra. His three predecessors had all tried, but failed, to repair the ravages of heresy, plague, and schism. The new bishop began by reforming the clergy. He finished building the cathedral and made a complete visitation of his diocese. His work was to bring him into violent conflict with the government, but, spiritually, he restored the entire see during his episcopacy.

    Several charming miracles are related about Augustine. The river water of Zagreb was unfit to drink, so the Dominican fathers asked Augustine to pray for a new supply. At his prayer a fountain sprang up in the yard of the convent, abundantly supplying their needs. Another time he planted a tree in a little village and the leaves turned out to have healing properties. On one occasion, when Bishop Augustine was dining with Benedict XI, the pope, feeling that a missionary bishop must eat well to preach well, had a dish of partridge set before Augustine, who never ate meat. Because he did not want to offend the pope, he prayed for a resolution to the situation. The legend says that God turned the partridges into fish!

    Augustine was transferred from Zagreb to Lucera (Nocera), Sicily. Here he continued his holy government, using his characteristic gentleness and his gift of healing. He promoted devotion to Saints Dominic, Thomas Aquinas, and Peter Martyr--all brother Dominicans. Feeling that he was near death, he returned to the Dominican convent in Nocera to die among his brethren. Under his statue in the cathedral of Nocera is the legend, "Sanctus Augustine Episcopus Lucerinus Ordinis Praedicatorum," an indication of the veneration in which he is held (Benedictines, Dorcy).

Born: in Trau, Dalmatia, c. 1260-1262

Died: 1323

Beatified: cultus reconfirmed by Pope Clement XI in 1702

Prayers/Commemorations

First Vespers:

Ant. Strengthened by holy intercession, O Augustine, Confessor of the Lord, those here present , that we who are burdened the weight of our offenses. Maybe relieved by the glory of thy blessedness, and may thy guidance attain eternal rewards.

V. Pray for us, Blessed Augustine.

R. That we may be made worthy of the promises of Christ

Lauds:

Ant. Well done, good and faithful servant, because thou hast been faithful in a few things, I will set thee over many, saith the Lord.

V. The just man shall blossom like the lily.

R. And shall flourish forever the Lord.

Second Vespers:

Ant. I will liken him unto a wise man, who built his house upon a rock.

V. Pray for us, Blessed Augustine.

R. That we may be made worthy of the Promises of Christ.

Prayer

Let us Pray: O God , who wast pleased to provide for Thy Church in Blessed Augustine, Thy Confessor and Bishop, an example of a good shepherd, mercifully grant, through his intercession, that we may be found worthy to be placed in Thy pasture forever. Through Christ our Lord. Amen.

SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saints%20May.html#Augustine Lucera

August 3

BD AUGUSTINE, BISHOP OF LUCERA (A.D. 1323)

AUGUSTINE GAZOTICH [or Cazottus of Hungarian origin] was born at Trogir in Dalmatia about the year 1260 and before he was twenty received the habit of the Friars Preachers. After profession he was sent to Paris, to study at the university, and on his way thither nearly came to an untimely end: while passing through the district of Pavia with a fellow Dominican, Brother James, they were set on by footpads; James was killed and Brother Augustine recovered only after some weeks' nursing in a near-by countryhouse. He preached fruitfully in his own country and established several new houses of his order, to which he gave as their motto the words of his patron St Augustine of Hippo: "Since I began to serve God, as I have hardly ever seen better men than those who live a holy life in monasteries, so I have never seen worse than those in monasteries who live not as they should." After missions in Italy and Bosnia, missions wherein he confirmed his reputation for great charity and prudence, Bd Augustine was sent to Hungary, where the people had been reduced to a bad state of misery and irreligion by continual civil wars. Here he met Cardinal Nicholas Boccasini, the papal legate, who was to become Bd Benedict XI, and attracted his favourable notice, and when Cardinal Boccasini became pope in 1303 he sent for Bd Augustine and consecrated him bishop of Zagreb in Croatia.

His clergy, and in consequence the whole diocese, was badly in need of reform and he held disciplinary synods whose canons he enforced and supported in frequent visitations, and he encouraged learning and the study of the Bible by establishing a Dominican priory in his cathedral city. He was present at the general council at Vienne in 1311-12; and on his return he suffered persecution at the hands of Miladin, governor of Dalmatia, against whose tyranny and exactions he had protested. Bd Augustine had in a marked degree the gift of healing (he had cured of rheumatism the hands that gave him episcopal anointing) and there is a pleasant story told of how he rebuked those who flocked to him for this reason: he planted a lirne tree, and suggested that its leaves would be more efficacious than his hands. God and the people took him at his word, and even the invading Turks respected the wonder-working tree.

After ruling the diocese of Zagreb for fourteen years Bd Augustine was translated to the see of Lucera in the province of Benevento. Here his great task was to eradicate the religious and moral corruption which the Saracens had left behind them; the remainder of the Moslems had been more or less converted in a body in 1300. King Robert of Naples gave him the fullest support and endowed a monastery of Dominicans who zealously assisted their bishop, and within five years the face of the country was changed. Bd Augustine was venerated by all, from the royal family downwards, and when he died on August 3, 1323, a cultus began which was formally confirmed in 1702.

The principal source seems to be a Latin life written as late as the seventeenth century by Thomas Marnavich, Bishop of Bosnia; in this the family name figures as Gozottus. It is printed in the Acta Sanctorum, August, vol. i. See also Taurisano, Catalogus Hagiographicus O.P., pp. 27-28, in which inter alia a reference is given to Mortier, Maîtres Généraux O.P., vol. iv, pp. 461-467: the pages in question, however, have nothing to do with this Bd Augustine, but with another Augustine of Zagreb, who lived a century later.

SOURCE : http://www.katolikus.hu/hun-saints/augustine.html

Blessed Augustine Gazotich

Also known as

Augustin Kažotic

Augustine Kazotic

Augustine of Lucera

Memorial

3 August

Profile

Joined the Domnicans at age 29. Missionary to the Slavs and HungariansBishop of ZagrebCroatia in 1303Bishop of LucceraItaly. Had the gift of healing.

Born

1262 at Trau, Dalmatia

Died

3 August 1323 at LuceraFoggiaItaly of natural causes

Beatified

17 July 1700 by Pope Leo X (cultus confirmed)

Pope Innocent XII (cultus confirmed)

Prayers

O loving Father, help us to follow the teaching and example of Blessed Augustine. By assiduous meditation upon the mysteries of salvation and intent upon service for the Church may we come to the joys of eternal life. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen. – the Dominicans

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Augustine Gazotich“. CatholicSaints.Info. 22 July 2020. Web. 2 August 2021. <http://catholicsaints.info/blessed-augustine-gazotich/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-augustine-gazotich/

AUGUSTINE KAŽOTIĆ, BL.

Dominican bishop; b. Trogir, Dalmatia, c. 1260; d. Lucera, Apulia, Aug. 3, 1323. He entered the Order of Preachers at an early age and in 1286 was studying at the University of Paris. On returning to Dalmatia he founded several convents and undertook missions in Italy, Bosnia, and Hungary. benedict xi consecrated him bishop of Zagreb, Croatia (1303). He restored discipline in his diocese and fostered learning, particularly in Biblical studies. Miladin, governor of Dalmatia, against whose tyranny he had protested, defied and persecuted him. In 1317 john xxii transferred him to the See of Lucera in Apulia, where he died in the Dominican convent he had founded. He was venerated for his charity to the poor and for his gift of healing, and was accorded public honor soon after his death; in 1702 Clement XI confirmed his cult.

Feast: Aug. 3 (Dominicans).

Bibliography: J. Quétif and J. Échard, Scriptores Ordinis Praedicatorum, 5v. (Paris 1719–23); continued by rR Coulon (Paris 1909–); repr. 2v. in 4 (New York 1959) 1.2:553. A. Butler, The Lives of the Saints 3:255–256. A. Walz, Lexikon für Theologie und Kirche 2 1:1103.

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/augustine-kazotic-bl

Beato Agostino Kazotic Domenicano

3 agosto

Trau, 1260 c. - Lucera, 1323

Agostino Kazotic nacque da famiglia patrizia a Traù, in Dalmazia. Entrò nell'Ordine Domenicano a 15 anni. Nel 1286 fu mandato a Parigi per perfezionare i suoi studi. Al ritorno combatté energicamente l'eresia dilagante in Bosnia. Papa Benedetto XI, nel 1303, nominò e consacrò personalmente Agostino vescovo di Zagabria, dove prestò servizio sollecito durante le lotte interne per la successione al trono che ricadevano sulla gente comune. Nel 1322 il re Caroberto fece pressioni perché Agostino fosse trasferito a Lucera. La città era teatro di una sanguinosa lotta tra i saraceni e i cristiani che cercavano di insediarsi dopo quasi un secolo di forzato esilio. Col fascino del suo esempio, e la forza persuasiva della sua parola, in un solo anno Agostino ridonò alla città desolata un volto cristiano e un tenore di vita sereno. Morì a Lucera il 3 agosto 1323. La cattedrale ne conserva devotamente il corpo. Papa Innocenzo XII ha confermato il culto il 17 luglio 1700. (Avvenire)

Etimologia: Agostino = piccolo venerabile, dal latino

Martirologio Romano: A Lucera in Puglia, beato Agostino Kazotic, vescovo, dell’Ordine dei Predicatori, che dapprima resse la Chiesa di Zagabria e poi, per l’ostilità del re di Dalmazia, raggiunse la sede di Lucera, dove ebbe somma cura dei poveri e dei bisognosi.

Agostino Kazotic nacque da famiglia patrizia a Traù, in Dalmazia. Entrò nell’Ordine Domenicano a 15 anni. Dopo alcuni anni di permanenza a Spalato, nel 1286 fu mandato a Parigi per perfezionare i suoi studi. Al ritorno combatté energicamente l’eresia dilagante in Bosnia e strinse cordiale amicizia con l’ex Maestro dell’Ordine, Niccolò Boccasini, Legato Pontificio in Ungheria, e futuro Papa Benedetto XI. Questi, nel 1303, nominò e consacrò personalmente Agostino, Vescovo di Zagabria. Le lotte interne per la successione al trono, e le prepotenze dei nobili, desolavano quella Diocesi e per venti anni Agostino rifulse per zelo pastorale, sollecito, fino a dimenticare se stesso, dalla rinascita spirituale e temporale dei suoi figli. Nel 1322 oscuri intrighi lo misero in cattiva luce presso il Re Caroberto, per accondiscendere al suo desiderio Papa Giovanni XXII trasferì Agostino a Lucera. La città, che da pochi anni soltanto aveva mutato il nome di Lucera Saracenorum in quello di Lucera di Santa Maria, era teatro di una sanguinosa lotta tra i Saraceni superstiti e i cristiani, che cercavano di installarvisi dopo quasi un secolo di forzato esilio. Col fascino del suo esempio, e la forza persuasiva della sua parola, in un solo anno Agostino ridonò alla città desolata un volto cristiano e un tenore di vita sereno. Mori a Lucera il 3 agosto 1323. La cattedrale ne conserva devotamente il corpo. Papa Innocenzo XII il 17 luglio 1700 ha confermato il culto.

Autore: Franco Mariani

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90791

Beato Agostino Kazotic

Augustin Kazotic nato sulle coste della Dalmazia verso il 1250 da una nobile famiglia slava di Traù (oggi Trogir), Padre Agostino, dell'Ordine dei domenicani, teologo molto apprezzato per le sue qualità dottrinarie, le dissertazioni religiose e i delicati incarichi diplomatici ricoperti, visse iri un periodo molto burrascoso per la Chiesa e per la sua patria. Gloria del popolo croato, decoro e vanto della Chiesa lucerina, che l'ebbe Pastore in tempi difficili e ne custodisce devotamente le Sacre reliquie, Egli è il primo croato di cui la Chiesa ha riconosciuto ufficialmente il culto.

Pastore infaticabile, per continuo spirito di umiltà e di carità verso il prossimo, per dottrina, zelo apostolico, operosità, predicazione ispirata, prestigio ed autorevolezza nelle relazioni etiche, sociali e politiche, fu sicura guida ed esempio per il suo numeroso gregge ed agì con quella forza d'animo che caratterizza sempre le grandi personalità, specialmente quelle dei Santi, anche se dovette soccombere alla violenza. Colpevole di essersi opposto e aver denunciato i soprusi e le ingiustizie di alcuni potenti contro i beni della Chiesa fu infatti allontanato dalla sua diocesi e trasferito dalla sede vescovile di Zagabria a quella di Lucera (21-8-1322), chiamato a riorganizzare la vita religiosa della città, finché la sua opera evangelizzatrice non fu improv visamente interrotta il 3-8-1323, data della sua scomparsa.

Dopo l'espulsione dei saraceni da Lucera (agosto 1300) e la conversione di quei pochi rimasti, a Lui, infatti, il re di Napoli Roberto d'Angiò affidava il compito di sradicare i resti dell'eresia musulmana in terra di Puglia.

Nella Città di S. Maria Egli fu impareggiabile apostolo dì verità e restauratore della fede cristiana per la massa ancora saracenizzata.

A Lucera Agostino fu un Vescovo Santo, carismatico, dotato di eccellenti virtù e di infaticabile ardore apostolico. Pur di breve passaggio in una città prediletta dalla storia, vi lasciò una traccia indelebile, riuscendo a rigenerare la città oppressa dal saracenismo e a fare dei suoi abitanti un'esemplare comunità cristiana.

Uomo probo e valoroso, tenace debellatore di eresie, valendosi di una predicazione calda e suadente, al Vescovo occorse non molto tempo per ripristinare, rinvigorire e incrementare la vita cristiana della rinata comunità. Persona slanciata, portamento nobile, tratto gentile e affabile, Egli si prodigò anche per la restaurazione materiale della città: a Lui sono attribuiti l'inizio della costruzione del nuovo Episcopio, la creazione dell'Orfanotrofio femminile, il restauro della prima chiesa domenicana di Lucera (S. Maria della Tribuna), la fondazione dell'ospedale delle Cammarelle, la ricostruzione (dietro sollecitazione a Roberto d'Angiò) della cinta muraria; tutte opere che il santo Vescovo non poté veder condotte a termine, perché appena dopo un anno di episcopato venne sorpreso dalla morte, ma che a lui vanno attribuite per il merito di averle ideate, promosse e fatte eseguire.

Il suo impegno pastorale e la sua parola esercitarono un potente fascino sugli uditori ed un grande ascendente su tutte le anime. Motivo per cui Agostino, purgata la città dai «contagio islamico», soddisfece pienamente le speranze e i desideri del Papa e del Re e rese a Lucera il più grande e desiderato beneficio, per cui a buon diritto nell'Ufficio liturgico della Consacrazione della chiesa Cattedrale Egli è chiamato «secondo Padre della patria». Se si considera, poi, che questi inestimabili e prodigiosi risultati si ebbero in un anno appena di apostolato, si può facilmente immaginare quanto dovette amare lo zelantissimo Vescovo la città di Lucera ed affaticarsi per guadagnare a Cristo i suoi abitanti.

Ricordato per le sue qualità di carità e pietà cristiana, è venerato come santo subito dopo la sua morte ed il 14 agosto 1668 è dal Decurionato cittadino dichiarato Protettore di Lucera, gloria e decoro della Diocesi, simbolo della lunga e travagliata tra dizione cristiana della città di S. Maria. Il suo culto pubblico è riconosciuto nel 1700, la concessione della Messa in suo onore nel 1701, la sua beatificazione nel 1702, quando, a conferma di un precedente Breve Apostolico di Giovanni XXII del 1325, è proclamato Beato con bolla pontificia di Clemente Xl il 4 aprile 1702.


Nel 1812, soppresso il convento di S. Domenico, per continuare la sua venerazione, Mons. Freda ordina la rimozione delle sue sacre spoglie e la loro traslazione in Cattedrale, dove, collocate in un'urna ai piedi dell'altare centrale, rimangono fino all'inizio dei lavori di restauro del Duomo (1878). Nel 1937 Mons. Di Girolamo provvede a sistemarne le reliquie sotto l'altare del Cuore di Gesù, nella cappella Gagliardi, dove tuttora giacciono in un'urna di vetro. La sua cella è attualmente incorporata nei locali dell'Archivio notarile.

Tra le diverse soluzioni ipotizzabili per non far estinguere il ricordo della figura di uno dei principali protagonisti della storia della città, non andrebbe trascurata l'ipotesi di ricollocare nella cappella absidale di «S. Agostino» della chiesa di S. Domenico l'urna di vetro contenente i resti del Beato, proprio nel luogo in cui essi vennero venerati per circa cinque secoli, dal 1323 al 1812, prima di essere collocati in Cattedrale. In tal modo si potrebbe riprendere il culto del Santo Vescovo, un tempo molto venerato, ma da ormai troppi anni dimenticato e del tutto ignorato dalle giovani generazioni.

Il camice e la stola del Beato Agostino

Dopo un attento lavoro di consolidamento, ripulitura e restauro, il 14 agosto 2000, il camice ricamato e la stola trecenteschi del B. Agostino, insigni reliquie per la Chiesa di Lucera e di Zagabria, sono state finalmente esposte ai fedeli ed alla fruizione di un pubblico più vasto.

Il prezioso camice di lino molto ampio nella tipica foggia del '300, presenta applicazioni ricamate sulle maniche, nella parte inferiore e sul pettorale. La superficie è interamente rivestita da un finissimo ricamo in filo d'oro àfili di seta policromi, raffiguranti la Madonna con Bambino in trono e Santi attorniati da una fascia ricamata a racemi. Due formelle rettangolari applicate sul bordo inferiore sono ricamate con fili d'oro e di seta policroma su un tessuto di seta rossa, che a sua volta è sostenuto da una tela di lino, e raffigurano gli apostoli (sei su ciascuno dei due pannelli) entro archi sorretti da colonne. Anche qui una fascia a motivi vegetali contorna la rappresentazione. I polsi sono rifiniti con delle pic cole fasce ricamate in filo d'oro e di seta policroma a motivi vegetali su tessuto di seta rosso come le formelle rettangolari.

La stola raffigura dei mezzibusti di Santi e della Madonna interrotti da tralci a foglie di vite ricamati sempre in filo d'oro e di seta policroma su un tessu to di fondo di seta rossa. Lo stato di conservazione dell'antico manufatto era cattivissirno. L'intervento di conservazione del prezioso paramento ha ridato tono e colore al manufatto, che ha riacquistato la sua unità, integrità e originalità. Oltre ad una pulitura del camice con dei procedimenti che hanno liberato la fibre dalla polvere e dallo sporco superficiale, che nel tempo ne avevano corroso e deteriorato in profondità le fibre, il restauro ha consolidato dettagliatamente il tessuto in tutte le zone logore, fragili o lacerate sia del ricamo che del tessuto di lino. Ciò è stato tecnicamente realizzato attraverso un intervento di ricucitura con sottili fili di seta in tinta adatta, eseguito in pieno rispetto dell'originale e seguendo il principio della conservazione dell'opera e della reversibilità dell'intervento.

Tutte la parti sollevate, staccate, usurate o lacerate del tessuto di seta rossa di fondo e dei fili d'oro e di seta sono stati attentamente riposizionati nella loro collocazione originaria e accuratamente fissati con filo di seta sul tessuto di fondo. Tutte le lacune sono state ricucite su toppe in tela di lino preceden temente sbagnate o tinte in modo da chiudere otticamente ogni parte del lavoro. Le parti ricamate sono state consolidate nella loro posizione originaria e ricomposte sul carnice.

Per la stola, oltre alle operazioni già descritte, è stato eseguito il fissaggio a cucitura del retro dell'intera superficie su un tessuto di supporto che funge anche da fodera.

SOURCE : http://www.famigliapetrilli.it/lucera/index.php/personaggi/personaggi-religiosi/20-personaggi/religiosi/27-beato-agostino-kazotic

BLAŽENI AUGUSTIN KAŽOTIĆ (1260./65.-1323.)

Pišući o njemu u I. svesku Biblioteke svetaca, Carlo Sisto kaže da je rođen u Trogiru, u Dalmaciji oko g. 1260., da je po narodnosti Hrvat te da mu se majka zvala Radoslava. Augustin je djetinjstvo i prvu mladost proveo u svome lijepom rodnom gradu, a onda, čuvši Božji glas, stupio u red svetoga Dominika.

Blaženi papa Benedikt XI., također dominikanac, koji je upoznao našega Augustina najvjerojatnije za vrijeme jednog boravka u Rimu, imenovao ga je g. 1303. zagrebačkim biskupom. Augustin je bio 20 godina biskup prostrane zagrebačke biskupije, uvrstivši se u broj njezinih najznačajnijih biskupa. Kao biskup bio je veoma aktivan i poduzetan. Često je obilazio svoju biskupiju propovijedajući i dijeleći potvrdu. Zdušno se brinuo ne samo za duhovno dobro i ćudoređe svoga puka, već mu je nastojao pomoći i u materijalnom uzdizanju. U želji za obnovom zagrebačke Crkve Augustin je održao tri biskupijske sinode. Mnogo je brige posvećivao uređenju bogoslužja, svećeničkim pripravnicima, da se duhovno i teološki izgrade, a onda i svećenicima po župama. Sve to svjedoči da je nastojao biti brižan pastir koji se ozbiljno i odgovorno brine za povjereno stado. Kao član biskupskoga zbora sudjelovao je na Općem saboru u Viennu. Bilo je to g. 1311.-1312. Augustin je bio zagrebačkim biskupom u doba kad su Hrvatska i Ugarska proživljavale teški građanski rat zbog kraljevskoga prijestolja. Kao biskup osobito se brinuo o svećeničkom podmlatku. Bogatiji su za svoje školovanje u sjemeništu plaćali, a siromašniji su se školovali besplatno. Augustin je u zagrebačkoj stolnici uredio bogoslužje: preuredio je dotadašnji posebni zagrebački obred: nešto prema papinskim odredbama, a nešto prema dominikanskom obredu. Mnogi su ga plemići zbog njegova značaja i kreposti uzimali kao suca u svojim međusobnim sporovima. Kad je i sam kao zagrebački biskup doživljavao nepravdu od plemića, na silu nije odgovarao silom. Zna se da je zbog toga živio u velikoj oskudici i siromaštvu.

Augustin Kažotić, zagrebački biskup, zbog svoje svetosti života, velike kulture, snažne rječitosti među svim ugarskohrvatskim biskupima uživaše velik ugled. Zato mu državni staleži god. 1318. povjeriše jednu diplomatsku misiju kod pape Ivana XXII. u Avignonu, gdje su pape tada stanovali. On je morao pred Papom iznijeti tužbe na zloupotrebe što su ih činili i plemići i dvorjanici mladoga kralja Karla Roberta Anžuvinca, kao i sam kralj.

Papa je Augustina dulje vremena zadržao na svome dvoru jer se neprijateljski raspoloženi kralj protivio njegovu povratku u Zagreb. I tako je kralj tuđinac jednom od najodličnijih hrvatskih sinova priječio povratak u domovinu. Papa je zbog toga bio prisiljen Augustinu dodijeliti drugu biskupiju. To je učinio g. 1322. premjestivši ga u Luceru, u Napuljskom Kraljevstvu, odakle su Anžuvinci i došli u Hrvatsku. Ondje se biskup Kažotić veoma posvetio obraćenju Saracena.

Augustin je u Luceri biskupovao samo godinu dana jer je umro 3. kolovoza 1323. No i kroz to kratko vrijeme ostavio je ondje glas svetog i revnog pastira koga odmah nakon smrti počeše štovati kao sveca.

Augustinovo je tijelo bilo sahranjeno najprije u crkvi Svetog Dominika, a poslije bi preneseno u katedralu, gdje se i danas poštuje. Carlo Sisto piše da su "Hrvati uzalud pokušavali kradom oteti blaženikovo tijelo" - pa nastavlja: "Narod ga je poradi brojnih čudesa što ih izvedoše njegove relikvije, među ostalim ozdravljenje nijemih i opsjednutih, brzo počeo štovati. To je štovanje g. 1702. službeno potvrdio papa Klement XI. U novije vrijeme opet je sve ispitano pa ima nade i za njegovu kanonizaciju."

D'Amato zaključuje: "Bio je primjer apostolske revnosti i svake kreposti pa je odmah poslije smrti bio štovan kao svetac. Njegovo štovanje odobrio je Inocent XII. (17. srpnja 1700), a Klement XI. ga bijaše proširio na Hrvatsku, Dalmaciju i biskupiju Luceru (1702)."

Blaženikovo se tijelo nalazi danas u srebrnoj urni, koja je izrađena g. 1937. Dio relikvija dan je i zagrebačkoj katedrali, a čuva se u kapeli blaženog Augustina i drugih hrvatskih blaženika. Blagopokojni kardinal Alojzije Stepinac kao mladi zagrebački nadbiskup poveo je prvo hrvatsko narodno hodočašće u Luceru, koje ondje bi veoma svečano i srdačno primljeno.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20100729190748/http://www.zupa-svkriz.hr/kalendar/novi/opis.php?dat=augustin_kazotic83.htm