lundi 4 avril 2016

Saint GAETANO CATANOSO, prêtre et fondateur de la Congrégation des Soeurs Véroniques de la Sainte Face


Saint Gaétan Catanoso

Prêtre - fondateur de la Congrégation des Sœurs Véroniques de la Sainte Face ( 1963)

Le Pape Jean-Paul II le béatifia le 4 mai 1987 et Benoît XVI le canonisa le 23 octobre 2005.

"La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce:  avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Sœurs Véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence." Homélie du Pape Benoît XVI

Gaetano Catanoso  (1879-1963) biographie site du Vatican. 

À Reggio en Calabre, l’an 1953, Gaétan Catanoso, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs Véroniques de la Sainte Face en faveur des pauvres et pour le service des délaissés.

Martyrologe romain

«Vous devez vous rendre dans les endroits les plus isolés et abandonnés, là où les autres congrégations refusent d'aller. Votre mission consiste à récolter les épis abandonnés par les moissonneurs» 

Père Gaétan

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11571/Saint-Gaetan-Catanoso.html

Gaetano Catanoso  (1879-1963)

Il naquit le 14 février 1879 à Chorio di San Lorenzo (archidiocèse de Reggio Calabria, Italie), dans une famille d'agriculteurs profondément chrétiens. Il entra à 10 ans au séminaire archiépiscopal de Reggio et fut ordonné prêtre le 20 septembre 1902.

Pendant deux ans, il fut Préfet d'ordre au séminaire, puis, en 1904, il fut nommé curé de Pentidattilo, un village pauvre et isolé de la Calabre. Il partagea la vie difficile des habitants, se faisant "tout à tous". Ressentant une profonde dévotion pour la Sainte Face du Seigneur, il se consacra à en diffuser le culte parmi la population, en faisant participer les prêtres et les laïcs à l'apostolat de la réparation des péchés. "La Sainte Face est ma vie", disait-il. Avec une heureuse intuition, il unit cette dévotion à la piété eucharistique.

En 1918, il devint "Missionnaire de la Sainte Face", s'inscrivant à l'archiconfrérie de Tours. L'année suivante, il institua dans son village la Pieuse Union de la Sainte Face. Il fonda l'OEuvre des Clercs pauvres pour offrir aux jeunes garçons démunis la possibilité d'accéder au sacerdoce.

De 1921 à 1940, il fut curé de l'église "Santa Maria della Purificazione" à Reggio, où il exerça une activité encore plus vaste. Il accomplit également les fonctions suivantes:  directeur spirituel du séminaire archiépiscopal (1922-49), aumônier des hôpitaux Réunis (1922-33), confesseur des Instituts religieux de la ville et de la prison (1921-50); chanoine pénitencier de la cathédrale (1940-63); Recteur de la Pieuse Union de la Sainte Face, qui fut transférée de Pendatillo à Reggio en 1950.

La célébration de la Messe et l'adoration de l'Eucharistie occupaient une place centrale dans sa vie. L'idée de donner vie à une Congrégation religieuse féminine pour diffuser la dévotion à la Sainte Face et apporter un réconfort aux prêtres ayant besoin d'aide et aux paroisses les plus perdues et les plus isolées de la Calabre, commença ensuite à se concrétiser en lui.

En 1934, encouragé par son ami Dom Orione, il fonda la Congrégation des Soeurs véroniques de la Sainte Face, qui fut canoniquement approuvée en 1953. Il projeta ensuite la construction d'un sanctuaire consacré à la Sainte Face, mais n'eut pas la possibilité de voir son projet réalisé avant sa mort, qui survint le 4 avril 1963 à Reggio.

Le Pape Jean-Paul II le béatifia le 4 mai 1987.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_catanoso_fr.html


CHAPELLE PAPALE POUR LA CONCLUSION  DE 
LA XI ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES,
POUR LA CLÔTURE  DE L'ANNÉE DE L'EUCHARISTIE
ET POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX: 

JÓZEF BILCZEWSKI

GAETANO CATANOSO

ZYGMUNT GORAZDOWSKI

ALBERTO HURTADO CRUCHAGA

FELICE DA NICOSIA

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre
Journée mondiale des Missions
Dimanche 23 octobre 2005

 

Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce! 

Chers frères et soeurs!

En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans quelques instants seront proclamés saints cinq Bienheureux:  Mgr Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski et Alberto Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions, un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde:  ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.

La Parole du Seigneur, qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de l'Ancienne Alliance:  "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6, 5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous  contemplons  le Sacrement de cette synthèse vivante de la loi:  le Christ nous remet en lui-même la pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui:  "Vous vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui, nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).

Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.

Saint Zygmunt Gorazdowski est également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration et sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit vers les malades, les pauvres et les indigents.

La profonde connaissance de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.

Zygmunt Gorazdowski, en fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph, et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.

"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt 22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour. La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force de continuer à répéter:  "Je suis content, Seigneur, je suis content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.

Saint Gaetano Catanoso fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ. "La Sainte Face - affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec une heureuse intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il s'exprimait ainsi:  "Si nous voulons adorer le Visage royal de Jésus... nous le trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le Sang de Jésus Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de Notre Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce:  avec une charité pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la maturation des vocations sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face, qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui avait animé toute son existence.

Saint Felice da Nicosia aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes:  "Ainsi soit-il pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes dans le Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu, vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain est fruit de l'amour.

Chers et vénérés Pères synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière. Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est présent dans notre coeur:  il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres, ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante, reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne l'espérance au monde.

Dans cette perspective, s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné pour thème de réflexion:  "Mission:  Pain rompu pour la vie du monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie, spécialement le Jour du Seigneur,  prend  toujours  davantage conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26, 28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples:  "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie. Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer" dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance, réalisant pleinement  sa  mission de "signe et moyen de l'unité de tout le genre humain" (Lumen gentium, n. 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana


SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html

Saint Gaétan CATANOSO

Nom: CATANOSO

Prénom: Gaétan (Gaetano)

Pays: Italie

Naissance: 14.02.1879  à  Chorio de San Lorenzo (Calabre)

Mort: 04.04.1963

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: 1902 Prêtre. 1921 Curé de Santa Maria della Candelora, à Reggio Calabria. Fonde la Congrégation des Filles de Sainte Véronique, Missionnaires de la Sainte Face. Construit un sanctuaire consacré à la Sainte Face.

Béatification: 04.05.1997  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 23.10.2005  à Rome  par Benoît XVI

Fête: 4 avril

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1997 n.18 p.2-3 - n.21 p.4  - 2005 n.43 p.1-3.24

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.12 p.599

Notice

Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année eucharistique voulue par Jean Paul II, le Pape Benoît XVI, son successeur, canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions) cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment Saint Gaétan Catanoso.

Gaetano (Gaétan) Catanoso naît à Chorio de San Lorenzo (Arcidiocèse de Reggio di Calabria - Calabre) en 1879. Ordonné prêtre en 1902, il est nommé en 1904 curé de Pontidattilo, petit village de montagne très pauvre, puis de Sainte Marie de la Purification (Candelora) à Reggio en 1921, où il restera de longues années. Il a une spiritualité orientée vers la Sainte Face et la Réparation, et il s’inscrit à l’Archiconfrérie de Tours (France). Il répand cette dévotion dans la Péninsule au moyen d’une revue. Il répète souvent qu'il voudrait être le Cyrénéen pour aider le Christ à porter sa croix dont la lourdeur est due plus à nos péchés qu'au poids physique du bois. Dans le visage de chaque homme qui souffre, il voit "le Visage ensanglanté et défiguré du Christ". En bon pasteur, il se prodigue pour le bien de son troupeau (catéchisme, dévotion eucharistique et mariale), il assiste orphelins et malades, et soutient spirituellement les séminaristes et les jeunes prêtres.

En 1934, encouragé par son ami don Orione 2, il fonde les "Sœurs de la Sainte Face", destinées à essuyer le visage du Christ, blessé et souffrant, chez tous les "crucifiés" du monde actuel. Une première maison est ouverte en 1935 à Riparo en Calabre. En plus de leur prière réparatrice, elles assurent un service de catéchèse et de charité dans les endroits les plus pauvres et les plus isolés. Il leur répète souvent : « Vous devez aller dans les centres les plus délaissés, là où les autres congrégations refusent d’aller ; votre place est de recueillir les épis échappés aux moissonneurs. » En l’honneur de la Sainte Face, il entreprend la construction d'un sanctuaire, c'est son dernier grand ouvrage. Il meurt en 1963 et le sanctuaire est inauguré en 1972.

Sa vie "constitue pour tous une invitation pressante à rechercher dans les valeurs éternelles de la foi et de la tradition chrétienne les bases pour édifier le progrès authentique de la société" (Jean Paul II).

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0399.htm

Saint Gaétan Catanoso

Prêtre et fondateur des :

« Sœurs Véroniques de la Sainte Face »

Gaetano Catanoso, troisième de huit enfants, naît à Chorio di San Lorenzo (archidiocèse de Reggio de Calabre, Italie) le 14 février 1879, de Antonio et Antonina Tripodi, agriculteurs profondément chrétiens. Il est baptisé le même jour et en 1882 reçoit le Sacrement de la Confirmation.

Il entra à 10 ans au séminaire archiépiscopal de Reggio de Calabre et fut ordonné prêtre le 20 septembre 1902.

Pendant deux ans, il fut Préfet d'ordre au séminaire, puis, en 1904, il fut nommé curé de Pentidattilo, un village pauvre et isolé de la Calabre. Il partagea la vie difficile des habitants, se faisant « tout à tous ». Ressentant une profonde dévotion pour la Sainte Face du Seigneur, il se consacra à en diffuser le culte parmi la population, en faisant participer les prêtres et les laïcs à l'apostolat de la réparation des péchés. « La Sainte Face est ma vie », disait-il. Avec une heureuse intuition, il unit cette dévotion à la piété eucharistique.

En 1918, il devint « Missionnaire de la Sainte Face », s'inscrivant à l'archiconfrérie de Tours. L'année suivante, il institua dans son village la Pieuse Union de la Sainte Face. Il fonda l'Œuvre des Clercs pauvres pour offrir aux jeunes garçons démunis la possibilité d'accéder au sacerdoce.

De 1921 à 1940, il fut curé de l'église Santa Maria della Purificazione à Reggio, où il exerça une activité encore plus vaste. Il accomplit également les fonctions suivantes : directeur spirituel du séminaire archiépiscopal (1922-49), aumônier des hôpitaux Réunis (1922-33), confesseur des Instituts religieux de la ville et de la prison (1921-50) ; chanoine pénitencier de la cathédrale (1940-63) ; Recteur de la Pieuse Union de la Sainte Face, qui fut transférée de Pendatillo à Reggio en 1950.

La célébration de la Messe et l'adoration de l'Eucharistie occupaient une place centrale dans sa vie. L'idée de donner vie à une Congrégation religieuse féminine pour diffuser la dévotion à la Sainte Face et apporter un réconfort aux prêtres ayant besoin d'aide et aux paroisses les plus perdues et les plus isolées de la Calabre, commença ensuite à se concrétiser en lui.

En 1934, encouragé par son ami don Orione (St Luigi Orione, prêtre et fondateur), il fonda la  Congrégation des « Sœurs Véroniques de la Sainte Face », qui fut canoniquement approuvée en 1953. Il projeta ensuite la construction d'un sanctuaire consacré à la Sainte Face, mais n'eut pas la possibilité de voir son projet réalisé avant sa mort, qui survint le 4 avril 1963 à Reggio de Calabre.

Gaetano Catanoso à été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 4 mai 1997 et inscrit dans le livre des saints, le 23 octobre 2005, par le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013) lors de sa première cérémonie de canonisation.

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »). ©Evangelizo.org 2001-2016

Gaetano Catanoso  (1879-1963)

Gaetano Catanoso was born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy. His parents were wealthy landowners and exemplary Christians.

Gaetano was ordained a priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the rural parish of Pentidattilo.

Fr Catanoso had a great devotion to The Holy Face of Jesus, and began "The Holy Face" Bulletin and established the "Confraternity of the Holy Face" in 1920. He once wrote:  "The Holy Face is my life. He is my strength".

Versatility, openness to God's will

On 2 February 1921, he was transferred to the large parish of Santa Maria de la Candelaria, where he remained until 1940. He was very versatile and his ability to peacefully and diligently serve in such contradictory parish realities earned him the reputation of holiness.

Because he was not conditioned by exterior factors, positive or negative, Fr Gaetano worked well in all situations and settings, striving always to deepen his union with Christ and to do God's will for the good of those entrusted to his pastoral care. He desired nothing more than to serve at the country parish of Pentidattilo, and his appointment to Candelaria did not make him "puffed up".

As parish priest of Candelaria, he drew people to Christ by reviving Eucharistic and Marian devotions. He opened institutions, promoted catechetical instruction and crusaded against blasphemy and the profanation of feast days.

Fr Gaetano felt it his duty as a priest to help children and youth who lacked role models and risked being corrupted, as well as abandoned older persons and priests who were isolated and without support. He even helped restore churches and Tabernacles left to decay.

In short, he saw the Face of Christ in all who suffered and would say: "Let us all work to defend and save the orphans, those who are abandoned. There are too many dangers and there is too much misery. With Jesus let us turn our gaze to the abandoned children and youth:  today, humanity is more morally sick than ever".

Fr Catanoso often spent hours or entire days in prayer before the Tabernacle, and in the parish and beyond he promoted Eucharistic Adoration. He also set up so-called "flying-squads", teams of priests willing to cooperate in the parishes by giving homilies and hearing confession on these occasions.

Spiritual assistance, Founder

From 1921 to 1950 he served as confessor at religious institutes and in the Reggio Calabria prison. He was also hospital chaplain and spiritual director of the Archiepiscopal Seminary.

In 1934, Fr Catanoso founded the "Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of the Holy Face"; its mission: constant prayer of reparation, humble service in worship, catechesis, assistance to children, youth, priests and the elderly. The first convent was opened in Riparo, Reggio Calabria.

When the Archbishop curtailed the activities of the Congregation, Fr Catanoso showed great docility in accepting this decision.

Finally, however, on 25 March 1958, the Constitutions he had written received diocesan approval. 

Fr Catanoso died on 4 April 1963, after an exemplary life. He was beatified by Pope John Paul II on 4 May 1997.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_catanoso_en.html

CONCLUSION OF THE 11th ORDINARY GENERAL ASSEMBLY 

OF THE SYNOD OF BISHOPS AND YEAR OF THE EUCHARIST

CANONIZATION OF THE BLESSEDS:

JÓZEF BILCZEWSKI

GAETANO CATANOSO

ZYGMUNT GORAZDOWSKI

ALBERTO HURTADO CRUCHAGA 

FELIX OF NICOSIA

HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

Saint Peter's Square
World Mission Sunday, 23 October 2005


Venerable Brothers in the Episcopate and in the Priesthood, 

Dear Brothers and Sisters,

On this 30th Sunday of Ordinary Time, our Eucharistic celebration is enriched for various reasons that impel us to give thanks to God.

The Year of the Eucharist and the Ordinary General Assembly of the Synod of Bishops, dedicated precisely to the mystery of the Eucharist in the life and mission of the Church, have concurrently come to an end. And in a short while, five Blesseds will be canonized: Archbishop Jozef BilczewskiGaetano CatanosoZygmunt Gorazdowski and Alberto Hurtado Cruchaga, priests; and Felix of Nicosia, a Religious Capuchin Friar.

Furthermore, today is "World Mission Sunday", a yearly appointment that reawakens missionary ardour in the Ecclesial Community.

With joy I greet all who are present; first, the Synod Fathers, and then, the pilgrims who have come from various nations, together with their Pastors, to celebrate the new Saints.

Today's liturgy invites us to contemplate the Eucharist as the source of holiness and spiritual nourishment for our mission in the world: this supreme "gift and mystery" manifests and communicates to us the fullness of God's love.

The Word of the Lord, just proclaimed in the Gospel, has reminded us that all of divine law is summed up in love. The dual commandment to love God and neighbour contains the two aspects of a single dynamism of the heart and of life. Jesus thus brings to completion the ancient revelation, not by adding an unheard-of commandment, but by realizing in himself and in his work of salvation the living synthesis of the two great commands of the Old Covenant: "You shall love the Lord your God with your whole heart..." and "You shall love your neighbour as yourself" (cf. Dt 6: 5; Lv 19: 18).

In the Eucharist we contemplate the Sacrament of this living synthesis of the law: Christ offers to us, in himself, the complete fulfilment of love for God and love for our brothers and sisters. He communicates his love to us when we are nourished by his Body and Blood.

In this way, St Paul's words to the Thessalonians in today's Second Reading are brought to completion in us: "You turned to God from idols, to serve him who is the living and true God" (I Thes 1: 9). This conversion is the beginning of the walk of holiness that the Christian is called to achieve in his own life. 

The saint is the person who is so fascinated by the beauty of God and by his perfect truth as to be progressively transformed by it. Because of this beauty and truth, he is ready to renounce everything, even himself. Love of God is enough for him, experienced in humble and disinterested service to one's neighbour, especially towards those who cannot give back in return.

In this perspective, how providential it is today that the Church points out to all her members five new saints who, nourished by Christ, the Living Bread, were converted to love; this marked their entire life!

In different situations and with different charisms, they loved the Lord with all their heart and their neighbour as themselves, so as to become "a model for all believers" (I Thes 1: 6-7).

St Jozef Bilczewski was a man of prayer. The Holy Mass, the Liturgy of the Hours, meditation, the Rosary and other pious practices formed part of his daily life. A particularly long time was dedicated to Eucharistic adoration.

St Zygmunt Gorazdowski also became famous for his devotion founded on the celebration and adoration of the Eucharist. Living Christ's offering urged him toward the sick, the poor and the needy.

The deep knowledge of theology, faith and Eucharistic devotion of Jozef Bilczewski made him an example for priests and a witness for all the faithful.

In founding the Association of Priests, the Congregation of the Sisters of St Joseph and many other charitable institutions, Zygmunt Gorazdowski always allowed himself to be guided by the spirit of communion, fully revealed in the Eucharist.

"You shall love the Lord your God with your whole heart.... You shall love your neighbour as yourself" (Mt 22: 37, 39). This was the programme of life of St Alberto Hurtado, who wished to identify himself with the Lord and to love the poor with this same love. The formation received in the Society of Jesus, strengthened by prayer and adoration of the Eucharist, allowed him to be won over by Christ, being a true contemplative in action. In love and in the total gift of self to God's will, he found strength for the apostolate.

He founded El Hogar de Cristo for the most needy and the homeless, offering them a family atmosphere full of human warmth. In his priestly ministry he was distinguished for his simplicity and availability towards others, being a living image of the Teacher, "meek and humble of heart". In his last days, amid the strong pains caused by illness, he still had the strength to repeat: "I am content, Lord", thus expressing the joy with which he always lived.

St Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the Holy Face of Jesus. "The Holy Face", he affirmed, "is my life. He is my strength". With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety.

He would say: "If we wish to adore the real Face of Jesus..., we can find it in the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord is hidden under the white veil of the Host".

Daily Mass and frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.

St Felix of Nicosia loved to repeat in all situations, joyful or sad: "So be it, for the love of God". In this way we can well understand how intense and concrete his experience was of the love of God, revealed to humankind in Christ.

This humble Capuchin Friar, illustrious son of the land of Sicily, austere and penitent, faithful to the most genuine expressions of the Franciscan tradition, was gradually shaped and transformed by God's love, lived and carried out in love of neighbour.

Bro. Felix helps us to discover the value of the little things that make our lives more precious, and teaches us to understand the meaning of family and of service to our brothers and sisters, showing us that true and lasting joy, for which every human heart yearns, is the fruit of love.

Dear and venerable Synod Fathers, for three weeks we have lived together an atmosphere of renewed Eucharistic fervour. Now I would like, with you and in the name of the entire Episcopacy, to extend a fraternal greeting to the Bishops of the Church in China.

With deep sorrow we felt the absence of their representatives. Nevertheless, I want to assure all of the Chinese Bishops that, in prayer, we are close to them and to their priests and faithful. The painful journey of the communities entrusted to their pastoral care is present in our heart: it does not remain fruitless, because it is a participation in the Paschal Mystery, to the glory of the Father.

The work of the Synod enabled us to deepen the important aspects of this mystery, given to the Church from the beginning. Contemplation of the Eucharist must urge all the members of the Church, priests in the first place, ministers of the Eucharist, to revive their commitment of faithfulness. The celibacy that priests have received as a precious gift and the sign of undivided love towards God and neighbour is founded upon the mystery of the Eucharist, celebrated and adored.

For lay persons too, Eucharistic spirituality must be the interior motor of every activity, and no dichotomy is acceptable between faith and life in their mission of spreading the spirit of Christianity in the world.

With the closing of the Year of the Eucharist, how can we not give thanks to God for the many gifts granted to the Church during this time? And how can we not take up once again the invitation of our beloved Pope John Paul II to "start afresh from Christ"?

Like the disciples of Emmaus, whose hearts were kindled by the words of the Risen One and enlightened by his living presence recognized in the breaking of the bread, who hurriedly returned to Jerusalem and became messengers of Christ's Resurrection, we too must take up the path again, enlivened by the fervent desire to witness to the mystery of this love that gives hope to the world.

It is in this Eucharistic perspective that today's World Mission Sunday is well situated, to which the venerated Servant of God John Paul II gave as the theme for reflection: Mission: bread broken for the life of the world.

When the Ecclesial Community celebrates the Eucharist, especially on Sunday, the Day of the Lord, it better understands that Christ's sacrifice is "for all" (Mt 26: 28), and that the Eucharist urges Christians to be "bread broken" for others, to commit themselves to a more just and fraternal world.

Even today, faced with the crowds, Christ continues to exhort his disciples: "Give them something to eat yourselves" (Mt 14: 16), and in his Name, missionaries proclaim and witness to the Gospel, sometimes with the sacrifice of their lives.

Dear friends, we must all start afresh from the Eucharist. Mary, Woman of the Eucharist, will help us to "fall in love" with it, she will help us to "remain" in Christ's love, to be deeply renewed by him.

Docile to the Spirit's action and attentive to the needs of others, the Church will be evermore a beacon of light, of true joy and hope, fully achieving its mission as "sign and instrument... of unity among all men" (Lumen Gentium, n. 1).

© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana

Blessed Gaetano Catanoso (AC)

(also known as Cajetan)

Born at Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy, February 14, 1879; died April 4, 1958; beatified May 4, 1998. Gaetano was the son of wealthy, pious Christian parents. After his ordination in 1902, he gained a reputation for holiness while serving as a parish priest. His sensitivity to sin and desire to make reparation for them caused him to establish a confraternity of the Holy Face in his parish, which spread through a newsletter launched in 1920. In addition to this lay association, Gaetano founded the Poor Clerics to encourage priestly vocations.

In 1921, he was transferred to Santa Maria de la Candelaria in Reggio Calabria, where he revived Marian and Eucharistic devotions, intensified catechetical instruction, and crusaded for observance of liturgical feasts. He also encouraged cooperation among parish priests to provide missions, especially during Lent and May, by going to different parishes than their own to preach and hear confessions.

For 29 years Father Catanoso served as spiritual director to various religious institutes, the local prison, a hospital, and the archepiscopal seminary. In 1929, he offered himself as "a victim of love" to the Sacred Heart of Jesus. In 1935 in Ripario, Reggio Calabria, he founded the Congregation of the Daughters of Saint Veronica (Missionaries of the Holy Face) to offer continual prayers of reparation, catechesis, and other service to poor children, priests, and the elderly. His holiness was exhibited in his docility in obeying his archbishop's request that he curtail the activities of the congregation. Nevertheless, the constitutions of the institute, which he had written, were approved by the diocese March 25, 1958 (L'Observattore Romano

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0404.shtml



Saint Gaetano Catanoso

Also known as

Cajetan Catanoso

Memorial

4 April

20 September

Profile

Born to a wealthy, pious family. Ordained on 20 September 1902, he served as a parish priest. Established a Confraternity of the Holy Face in his parish, which spread through a newsletter launched in 1920. Founded the Poor Clerics to encourage priestly vocations. Transferred to Santa Maria de la Candelaria parish in Reggio CalabriaItaly in 1921. There he revived Marian and Eucharistic devotions, improved catechesis, and worked for observance of liturgical feasts. Worked for cooperation among local priests to provide missions by preaching and hearing confessions in each others parishes. Spiritual director for several religious institutions, a prisonhospital and seminary for decades. Founded the Congregation of the Daughters of Saint Veronica (Missionaries of the Holy Face) in 1935 to teach, offer perpetual prayers, and work with the poor; they received diocesan approval in 1958.

Born

14 February 1879 at Chorio di San Lorenzo, Reggio CalabriaItaly

Died

4 April 1953 in Reggio CalabriaItaly of natural causes

Venerated

3 March 1990 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

4 May 1997 by Pope John Paul II

Canonized

23 October 2005 by Pope Benedict XVI at RomeItaly

Patronage

Reggio CalabriaItaly (given on 10 March 2010)

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

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Vultus Christi: An Apostle of the Holy Face

Vultus Christi: Canonized Twelve Years Ago: A Patron of Parish Priests

Vultus Christi: Feast of Saint Gaetano Catanos

Vultus Christi: Collects: Memorial of Saint Gaetano Catanoso

Vultus Christi: Parish Priest, Spiritual Father, Adorer of the Eucharistic Face of Jesus

Vultus Christi: A Patron of Parish Priests

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L’Avvenire di Calabria

Santi e Beati

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Readings

Saint Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the Holy Face of Jesus. “The Holy Face”, he affirmed, “is my life. He is my strength”. With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety. He would say: “If we wish to adore the real Face of Jesus…, we can find it in the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord is hidden under the white veil of the Host”. Daily Mass and frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of Saint Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life. – from the canonization homily by Pope Benedict XVI23 October 2005

MLA Citation

“Saint Gaetano Catanoso“. CatholicSaints.Info. 30 May 2020. Web. 7 April 2021. <http://catholicsaints.info/saint-gaetano-catanoso/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-gaetano-catanoso/

Parish Priest, Spiritual Father, Adorer of the Eucharistic Face of Jesus

September 19, 2006

The Priest of the Holy Face of Jesus
Gaetano Catanoso was born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy. His parents, wealthy landowners, were exemplary Christians. Gaetano was ordained a priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the rural parish of Pentidattilo.

The Holy Face of Jesus illumined Father Catanoso’s life. He venerated the Holy Face as depicted in the image of Veronica’s Veil diffused by the Carmel of Tours in France. He began “The Holy Face” Bulletin and established a local chapter of the “Archconfraternity of the Holy Face” in 1920. “The Holy Face,” he wrote, “is my life.” Saint Gaetano directed anyone seeking the Face of Christ to the Most Holy Eucharist, saying, “If we wish to adore the real Face of Jesus, we can find it in the divine Eucharist where, with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of our Lord is hidden under the white veil of the Host.”

A Parish Priest

On 2 February 1921, Father Catanoso was transferred to the large parish of Santa Maria de la Candelaria. He served there until 1940. The daily celebration of Holy Mass and Eucharistic adoration were the soul of his priesthood and the sustenance of his apostolate.

As the parish priest of Candelaria, Saint Gaetano drew people to Christ in the Sacrament of the Altar and renewed devotion to the Madonna. The plight of orphans moved him to undertake a number of charitable initiatives. He played an active role in the catechetical instruction of children and young people. Deeply moved by the message of the Blessed Virgin Mary at La Salette, Father Gaetano preached against blasphemy and taught the faithful to sanctify Sundays and the feasts of the Church.

Father Catanoso was compelled to reach out to orphans and to children suffering from neglect and abuse. He sought to provide youth with Christian role models. His charity extended to the forsaken elderly and to priests who found themselves isolated and without support. In all who suffered Father Gaetano saw the Face of Christ. His ardent love for the Most Holy Eucharist found expression in the restoration of churches and abandoned tabernacles.

“The Missionary of the Holy Face” spent hours or entire days in prayer before the Tabernacle. In his parish and beyond it he promoted Eucharistic Adoration in the spirit of reparation. He set up “flying-squads” of priests willing to assist other priests by preaching and hearing confessions on special occasions. In 1915 Saint Gaetano published for the first time a “Eucharistic Holy Hour” for priests. Saint Gaetano never let a single day pass without speaking of the Holy Face of Jesus.

Father Gaetano patiently accepted sickness and, in the last stage of his life, blindness, desiring to unite himself to the saving Passion of Christ. In 1929 he offered himself as a victim priest to the Heart of Jesus.
Saint Gaetano’s devotion to the Madonna was tender and childlike. He began praying the rosary daily as a little boy and remained faithful to the practice until his death. The rosary never left his hands, becoming for him a ceaseless prayer of the heart. To all who approached him for spiritual counsel he communicated his love of the Mother of God and his confidence in her intercession.

Spiritual Father and Founder

From 1921 to 1950 Saint Gaetano served as confessor to various religious communities and in the Reggio Calabria prison. He served as spiritual director of the Archdiocesan Seminary. Everyone called him “Father,” a title not normally given parish priests in Italy. He was, in fact, a beloved spiritual father generating holiness of life in countless priests and consecrated women. Father Gaetano’s simple and ardent preaching attracted sinners to the contemplation of the Holy Face of Jesus and inspired souls to imitate his life of adoration and reparation.

In 1934, Father Catanoso founded in Riparo, Reggio Calabria, the Congregation of the Sisters Veronicas of the Holy Face of Jesus. The Sisters devote themselves to Eucharistic adoration and reparation to the Holy Face, catechesis, assistance to children, youth, priests and the elderly.

Father Gaetano Catanoso died on the Thursday of Passion Week, April 4, 1963. Pope John Paul II beatified him on May 4, 1997. Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. The liturgical memorial of Saint Gaetano Catanoso was fixed on September 20, the date of his ordination to the holy priesthood.

SOURCE : https://vultuschristi.org/index.php/2006/09/parish-priest-spiritual-father/

Apostle of the Holy Face of Jesus: St Gaetano Catanoso

September 22, 2017

The liturgical memorial of Saint Gaetano Catanoso occurs on September 20th. Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. In the homily of the Mass of Canonization, the Holy Father said:

Saint Gaetano Catanoso was a lover and apostle of the Holy Face of Jesus. “The Holy Face”, he affirmed, “is my life. He is my strength”. With joyful intuition he joined this devotion to Eucharistic piety. He would say: “If we wish to adore the real Face of Jesus…, we can find it in the divine Eucharist, where with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of Our Lord is hidden under the white veil of the Host”. Daily Mass and frequent adoration of the Sacrament of the Altar were the soul of his priesthood: with ardent and untiring pastoral charity he dedicated himself to preaching, catechesis, the ministry of confession, and to the poor, the sick and the care of priestly vocations. To the Congregation of the Daughters of St Veronica, Missionaries of the Holy Face, which he founded, he transmitted the spirit of charity, humility and sacrifice which enlivened his entire life.

SOURCE : http://vultuschristi.org/index.php/2017/09/an-apostle-of-the-holy-face-of/

Saint Gaetano Catanoso

Antiphon: Lord, when was it that we saw Thee hungry and fed Thee,

or thirsty and gave Thee drink?

When was it that we saw Thee a stranger,

and brought Thee home,

sick or in prison and came to Thee?

And the King will answer them:

Believe me, when you did it to one of the least of my brethren here,

you did it to me.

V. Pray for us, Saint Gaetano.


R. That we may be made worthy of the promises of Christ.

Let us pray.


Stir up, O Lord, in our hearts

the spirit of adoration and reparation

that filled Saint Gaetano, Your priest,

that we, having our eyes fixed, like his,

on the Eucharistic Face of Jesus,

may live in ceaseless prayer

and in the humble service of those

most in need of compassion.

Through our Lord Jesus Christ, Your Son,

who lives and reigns with You in the unity of the Holy Spirit,

God, forever and ever.

The Priest of the Holy Face of Jesus

Gaetano Catanoso was born on 14 February 1879 in Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, Italy. His parents, prosperous landowners, were exemplary Christians. Gaetano was ordained a priest in 1902, and from 1904 to 1921 he served in the rural parish of Pentidattilo.

Adorer of the Eucharistic Face

The Holy Face of Jesus illumined Father Catanoso's life. He venerated the Holy Face as depicted in the image of Veronica's Veil diffused by the Carmel of Tours in France. He began "The Holy Face" Bulletin and established a local chapter of the "Archconfraternity of the Holy Face" in 1920. "The Holy Face," he wrote, "is my life." Saint Gaetano directed anyone seeking the Face of Christ to the Most Holy Eucharist, saying, "If we wish to adore the real Face of Jesus, we can find it in the divine Eucharist where, with the Body and Blood of Jesus Christ, the Face of our Lord is hidden under the white veil of the Host."

A Eucharistic Parish Priest

On 2 February 1921, Father Catanoso was transferred to the large parish of Santa Maria de la Candelaria. He served there until 1940. The daily celebration of Holy Mass and Eucharistic adoration were the soul of his priesthood and the sustenance of his apostolate.

As the parish priest of Candelaria, Saint Gaetano drew people to Christ in the Sacrament of the Altar and renewed devotion to the Madonna. The plight of orphans moved him to undertake a number of charitable initiatives. He played an active role in the catechetical instruction of children and young people. Deeply moved by the message of the Blessed Virgin Mary at La Salette, Father Gaetano preached against blasphemy and taught the faithful to sanctify Sundays and the feasts of the Church.

Father Catanoso was compelled to reach out to orphans and to children suffering from neglect and abuse. He sought to provide youth with Christian role models. His charity extended to the forsaken elderly and to priests who found themselves isolated and without support. In all who suffered Father Gaetano saw the Face of Christ. His ardent love for the Most Holy Eucharist found expression in the restoration of churches and abandoned tabernacles.

Servant of Priests

"The Missionary of the Holy Face" spent hours or entire days in prayer before the Tabernacle. In his parish and beyond it he promoted Eucharistic Adoration in the spirit of reparation. He set up "flying-squads" of priests willing to assist other priests by preaching and hearing confessions on special occasions. In 1915 Saint Gaetano published for the first time a "Eucharistic Holy Hour" for priests. Saint Gaetano never let a single day pass without speaking of the Holy Face of Jesus.

Victim Priest

Father Gaetano patiently accepted sickness and, in the last stage of his life, blindness, desiring to unite himself to the saving Passion of Christ. In 1929 he offered himself as a victim priest to the Heart of Jesus.

La Madonna

Saint Gaetano's devotion to the Madonna was tender and childlike. He began praying the rosary daily as a little boy and remained faithful to the practice until his death. The rosary never left his hands, becoming for him a ceaseless prayer of the heart. To all who approached him for spiritual counsel he communicated his love of the Mother of God and his confidence in her intercession.

Spiritual Father and Founder

From 1921 to 1950 Saint Gaetano served as confessor to various religious communities and in the Reggio Calabria prison. He served as spiritual director of the Archdiocesan Seminary. Everyone called him "Father," a title not normally given parish priests in Italy. He was, in fact, a beloved spiritual father generating holiness of life in countless priests and consecrated women. Father Gaetano's simple and ardent preaching attracted sinners to the contemplation of the Holy Face of Jesus and inspired souls to imitate his life of adoration and reparation.

In 1934, Father Catanoso founded in Riparo, Reggio Calabria, the Congregation of the Sisters Veronicas of the Holy Face of Jesus. The Sisters devote themselves to Eucharistic adoration and reparation to the Holy Face, catechesis, assistance to children, youth, priests and the elderly.

Canonized Three Years Ago

Father Gaetano Catanoso died on the Thursday of Passion Week, April 4, 1963. Pope John Paul II beatified him on May 4, 1997. Pope Benedict XVI canonized him on October 23, 2005. The liturgical memorial of Saint Gaetano Catanoso was fixed on September 20, the date of his ordination to the holy priesthood.

An American Cousin

Saint Gaetano's American cousin, Justin Catanoso, wrote a book recounting his experience of having a saint in the family. Visit Justin's website here.

SOURCE : http://vultus.stblogs.org/2009/09/saint-gaetano-catanoso-patron.html




San Gaetano Catanoso Fondatore


Chorio di San Lorenzo, Reggio Calabria, 14 febbraio 1879 - Reggio Calabria, 4 aprile 1963

Gaetano Catanoso nacque a Chorio di San Lorenzo, Archidiocesi di Reggio Calabria, il 14 febbraio 1879. Ordinato sacerdote il 20 settembre 1902, fu parroco di Pentedattilo e della Candelora in Reggio Calabria, dove realizzò un centro irradiante di vita eucaristica, divulgando la devozione al Volto Santo. Guida illuminata delle anime, da essere definito "il Confessore della Chiesa reggina", fu anche Cappellano delle carceri e dell'ospedale, Padre spirituale del Seminario diocesano, Canonico Penitenziere della Cattedrale. Promosse e sostenne iniziative di sostentamento per le vocazioni ecclesiastiche e fondò la "Congregazione delle Suore Veroniche del Volto Santo". 

Morì il 4 aprile 1963, fu beatificato da Papa Giovanni Paolo II il 4 maggio 1997 e canonizzato nel 2005.

Martirologio Romano: A Reggio Calabria, beato Gaetano Catanoso, sacerdote, che fondò la Congregazione delle Suore Veroniche dal Volto Santo per l’assistenza ai poveri e agli emarginati.
La strada da Chorio a Reggio Calabria, nel 1889, era lunga e accidentata. Papà Antonio era partito presto da casa per accompagnare il figlioletto Gaetano, di 10 anni, in Seminario, ma a un certo punto il ragazzino non ce la faceva più. Lo mise nella gerla e lo caricò sull’asino. Verso sera arrivarono alla meta.

Gaetano disse: "Sono venuto per farmi prete". È per Gesù solo che si possono vivere avventure così: fragile di salute, ma ardente di cuore per il suo ideale, prese a impegnarsi con serietà, a crescere nell’amore di Dio e del prossimo. Di tanto in tanto, ritornava in famiglia per ristabilirsi in salute, ma gli era impossibile scoraggiarsi.

"Chi te lo fa fare, una vita così?" – potremmo dire noi. Risposta: "Gesù solo". Solo Gesù e nessun altro.

A 16 anni, già vestito l’abito talare, tenne la prima predica alla gente del suo paese natio, meravigliando tutti per il fervore con cui parlò di Gesù presente nel SS.mo Sacramento dell’altare e della Madonna, sua e nostra Madre. "È stato un episodio molto bello – dirà un giorno – un anticipo della mia futura missione sacerdotale".

Parroco, padre, riparatore


Era nato, Gaetano Catanoso, a Chorio di S. Lorenzo (RC), il 14 febbraio 1879. I suoi genitori erano proprietari terrieri con coloni a lavorare nelle loro terre. Il ragazzo crebbe in una famiglia ricca di fede e di figli. In Seminario, i superiori temono però che non arrivi all’altare, ma lui, stupendo tutti, cresce in modo brillate così che dirà di se stesso: "Anche l’asinello ce l’ha fatta".

È ordinato sacerdote a Reggio Calabria il 20 settembre 1902. E’ così contento quel giorno che esclama: "O parenti, e amici chiamati a prender parte alla mia festa, pregate il Cuore di Gesù che mi renda santo". Giura di non commettere mai alcun peccato né mortale né veniale deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni istante della sua vita.

Nel 1904, a soli 25 anni, va parroco a Pentadattilo, un piccolo borgo sull’Aspromonte, dove rimarrà fino al 1921. E’ innamorato di Dio e trascorre gran parte del suo tempo in chiesa, in adorazione a Gesù Eucaristico, dopo aver celebrato la S. Messa, centro della sua giornata e della sua vita, come farebbe, se potesse, un angelo. Confessa a lungo, ogni giorno, e presto si rivela un ottimo direttore spirituale: non vengono soltanto i parrocchiani al suo confessionale, ma molti dei dintorni e poi da lontano, anche molti confratelli sacerdoti.

Si dedica con amore di padre alla sua gente, ai bambini e ai ragazzi, agli anziani e ai malati, ai più poveri. Istruisce i giovani con una scuola serale gratuita, chiama i fedeli a prender parte alla S. Messa, in modo consapevole e fervoroso. E’ inviato a predicare missioni e a confessare in altre parrocchie della diocesi e fuori diocesi. Diventa la guida di tanti sacerdoti, di religiosi e di suore, di anime consacrate.

Nel silenzio della sua chiesa, don Gaetano matura una grande missione. Nel 1915, quando già gode fama di santità, per i consacrati, ma senza escludere nessuno, inizia a stampare un periodico: "L’ora eucaristica sacerdotale". Nel 1918, incontra don Luigi Orione, che nel 1908 si era distinto per la sua carità durante il terremoto di Messina e Reggio Calabria, e si infiamma di nuovo zelo apostolico.

Si avvicina la sua "ora". Nell’agosto 1843, Papa Gregario XVI a Roma aveva istituito la Confraternita del Volto Santo di Gesù, al fine di riparare le offese contro di Lui, soprattutto la bestemmia. Nel medesimo mese, al Carmelo di Tours, in Francia, Gesù si rivelava all’umile portinaia, suor Maria: "Il mio Cuore è bestemmiato ovunque: i fanciulli stessi bestemmiano. Con la bestemmia, il peccatore mi maledice in faccia, mi investe apertamente e pronuncia lui stesso il mio giudizio e la sua condanna. Io cerco delle Veroniche per asciugare il mio divin Volto, poiché esso ha pochi adoratori". Così il 27 ottobre 1845, nasceva a Tours il movimento della riparazione al Volto Santo di Gesù.

Don Gaetano ne viene a conoscenza e nel 1918 si iscrive al sodalizio dei Missionari del Santo Volto di Tours. L’anno seguente erige nella sua parrocchia la Confraternita del Santo Volto: "Uniamoci nella devozione al Volto Santo, per riparare i nostri peccati, in primo luogo la bestemmia e la profanazione della festa, per la conversione dei peccatori. Vogliamo diventare anime riparatrici, contribuire al trionfo della Chiesa, partecipare alle sublimi ricompense promesse da Nostro Signore".

Come Veronica per Gesù

Dal 1921 è parroco di S. Maria della Purificazione a Reggio Calabria. Nella sua parrocchia realizza un centro irradiante di vita eucaristica, divulgando con ogni mezzo l’amore al Volto Santo di Gesù, adorato nella SS.ma Eucaristia, sua presenza reale e Sacrificio al Padre, servito nei fratelli più poveri. Continua la sua itineranza di predicatore per la diocesi e per la Calabria.

Attorno a lui nasce un vasto sodalizio di anime. È cappellano delle carceri e dell’ospedale di Reggio, direttore spirituale del Seminario diocesano, poi canonico penitenziere in cattedrale. Nelle sue predicazioni attraverso l’Aspromonte, incontra numerosi ragazzi che non possono realizzare la loro vocazione sacerdotale per mancanza di mezzi: don Gaetano, dal 1921 fa nascere l’Opera vocazione per i chierici poveri e ne conduce diversi al sacerdozio. Nel medesimo tempo, progetta un’altra grande opera.

Nel 1934, benché già minato nella salute, ma indomabile per il suo amore a Dio e per il suo zelo per la salvezza delle anime, fonda una Famiglia religiosa votata alla preghiera riparatrice, all’evangelizzazione e all’assistenza della gioventù, a cominciare dall’infanzia, degli anziani, raggiungendo paesi sperduti di montagna, privi di strade e abbandonati sotto ogni aspetto.

Nascono così le Suore Veroniche del Santo Volto di Gesù, perché "come la Veronica asciugò il Volto piagato di Gesù sulla via del Calvario, esse lo adorino, e lo amino perdutamente nell’Eucaristia e gli asciughino le lacrime e le piaghe nei più poveri e nei più soli".

Tutti ormai lo chiamano "padre": è davvero il Padre delle anime, dei sacerdoti, dei consacrati e anche dei peccatori. Lo leggono con attenzione sul suo bollettino Il Volto Santo da cui imparano la sua spiritualità e il suo stile di vita. Lo ascoltano nella sua predicazione semplice e ardente. Trovano consolazione e coraggio dalla sua affezione alla Madonna, da lui amata e seguita soprattutto nel messaggio da Lei rivelato a La Salette, nel 1846, con l’invito forte alla conversione dal peccato, alla riparazione dei peccati dell’umanità, al ritorno continuo a Dio.

Anche i suoi Arcivescovi, da quello che lo ha ordinato a Mons. Giovanni Ferro giunto in diocesi nel 1950, lo guardano con ammirazione e venerazione, come a guida e Padre spirituale amabile e autorevolissimo: sarà Mons. Ferro ad approvare il 25 marzo 1958, le Suore Veroniche e ad accogliere l’ultimo progetto di don Gaetano: la costruzione del Santuario del Volto Santo che dovrà diventare, secondo le sue parole, "il centro dell’adorazione perpetua e della riparazione contro la bestemmia e la profanazione della festa".

Tabernacolo vivente


La sua predicazione, i suoi scritti sono un mare di luce e di amore più splendente del mare che circonda la sua terra. "Se vogliamo adorare il Volto Santo di Gesù e non solo la sua immagine, questo Volto noi lo troviamo nella divina Eucaristia, dove con il Corpo e il Sangue di Gesù, si nasconde sotto il bianco velo dell’Ostia santa, il Volto di Nostro Signore".

"Non lasciate passare un giorno senza aver parlato del Volto Santo. Fate comprendere il dovere della riparazione e la vostra parola sia come il lievito che fermenta la farina".

"Amate Gesù Sacramentato. Non lo dimenticate mai. Non lo lasciate solo nel Tabernacolo, andate a visitarlo. Non è l’immagine di Nostro Signore come è l’immagine di un santo, ma è la realtà: Gesù vivo in Corpo, Sangue, Anima e Divinità. Andate, parlate con Gesù, discorrete con Gesù, vivete di Gesù, consolate Gesù, fate tutto con Gesù, allora porterete Gesù alle anime".

"Pregate la Madonna. Quando la Madonna si volle manifestare afflitta e amareggiata, comparve con il Rosario in mano. Non dimenticate Lourdes, La Salette, Fatima. La Madonna parla anche di grandi castighi e chiede preghiere e penitenza. Consoliamo il Cuore della Mamma. Amate la Madonna e nella vostra vita, sarete felici".

Nella sua lunga vita, le difficoltà e le umiliazioni non gli erano mai mancate, ma lo sostiene una fede eroica nel Signore Gesù, ogni giorno più amato e vissuto fino all’identificazione con Lui: "Non scoraggiatevi, il Signore ci vuole tanto bene, le sofferenze passano, il premio per il Cielo rimane. Coraggio e avanti nel Signore".

P. Gaetano Catanoso va incontro a Dio al sorgere del 4 aprile 1963, giovedì della Passione del Signore. Chi lo conosce, lo definisce una luce che brillava, la bontà in persona, un tabernacolo vivente di Dio. "Lo trovavo sempre con il Rosario in mano", dirà di lui il suo Arcivescovo Mons. Ferro.

La sua fama di santità dilaga, confermata da una prodigiosa guarigione gravissima malattia di una Suora, avvenuta il giorno stesso della sua morte. Nel 1997, il Papa Giovanni Paolo II lo iscriveva tra i beati, e il Papa Benedetto XVI recentemente lo ha proclamato santo. Il bambino partito sull’asino per farsi prete, è giunto alla gloria degli altari e a una straordinaria irradiazione di Verità e di luce sul nostro tempo: anche oggi, più che mai, siamo assetati di Dio e cerchiamo il Volto Santo di Gesù, il Figlio suo, nostro Salvatore: unico Salvatore.

Autore: Paolo Risso



Diceva in una sua lettera pastorale in preparazione alla beatificazione di padre Catanoso, l’arcivescovo di Reggio Calabria Vittorio Mondello, “diventa beato uno dei nostri preti, di quelli che vivono a contatto con la gente, nell’esperienza quotidiana della vita parrocchiale, nell’impatto con il complesso mondo dei problemi, delle fatiche e dei disagi di ogni giorno. Diventa beato un prete di questo estremo lembo d’Italia, di questa terra che è il sud del Sud”.

E la beatificazione del sacerdote Gaetano Catanoso ebbe anche due aspetti straordinari, uno che essendo morto solo 34 anni prima, egli era conosciuto da tanti suoi contemporanei ancora viventi e poi che nella storia bimillenaria della Chiesa reggina, egli era il primo prete diocesano a diventare beato.

Gaetano Catanoso, terzogenito di otto figli, nacque a Chorio di S. Lorenzo (Reggio Calabria) il 14 febbraio 1879; a 10 anni nell’ottobre 1889 entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio Calabria e per motivi di salute fu costretto a vari ritorni temporanei in famiglia e proprio in uno di questi ritorni, aveva solo 15 anni, s’improvvisò predicatore nella chiesa di Chorio, attirando l’attenzione degli ascoltatori; presagio della sua futura missione sacerdotale.

Fu ordinato sacerdote il 20 settembre 1902 dal cardinale Gennaro Portanova, arcivescovo di Reggio. Per due anni rimase nel Seminario come prefetto d’ordine, fino al marzo 1904, quando venne nominato parroco a Pentidattilo, piccolo paese montano dell’Aspromonte sul versante ionico, isolato e poverissimo.

Qui il giovane parroco condivise con i suoi fedeli una vita fatta di stenti e privazioni, sperimentando ogni giorno il peso di un sottosviluppo che favoriva l’inerzia, l’emigrazione all’estero, la rassegnazione.

Promosse la devozione al “Volto Santo”, di cui nel 1918 divenne missionario aderendo all’Arciconfraternita di Tours in Francia e nel 1919 ottenne di erigere nella sua parrocchia di Pentidattilo, una “Confraternita del Volto Santo”; nel 1920 diede vita allo stampato “Il Volto Santo” che si diffuse in tutta la penisola.

Pur essendo costretto ad essere pastore di una piccola località sui monti, ebbe la volontà di conoscere, divenire amico, condividere le opere sociali ed assistenziali, di due futuri beati: Luigi Orione e Annibale Maria Di Francia, appoggiandone lo sviluppo anche in terra calabrese.

Nel 1921 fu nominato parroco nella chiesa di S. Maria della Candelora o della Purificazione, nella città di Reggio Calabria; qui fu parroco fino al 1940; la sua opera pastorale ebbe uno spazio più vasto, ravvivò nel popolo la devozione eucaristica e mariana, promosse l’istruzione catechistica e la crociata contro la bestemmia; indisse Missioni per il popolo, sia in Quaresima, sia nel mese di maggio, coordinando le cosiddette “Squadre Volanti”, ossia sacerdoti ben disposti ad aiutare i parroci in queste Missioni, sia per le confessioni, sia per le predicazioni.

Nel 1930 divenne canonico del Capitolo della Cattedrale; sempre ricco del carisma di diffondere la riparazione delle offese e la devozione al Volto Santo del Signore sofferente, continuò ad esserne un zelante missionario e nel dicembre 1934 s’impegnò con tutte le sue energie a fondare la Congregazione delle “Suore Veroniche del Volto Santo”, con lo scopo specifico di erigere asili e scuole di formazione catechistica nei posti più sperduti, lontani e disagiati.

Nel luglio 1935 vi fu la vestizione delle prime suore e a dicembre l’apertura della prima Casa a Riparo, nella periferia di Reggio Calabria; nel 1956 ne stese le Costituzioni e nel 1957 iniziò la costruzione della Casa Madre; l’Istituzione delle Suore Veroniche ebbe l’approvazione diocesana il 25 marzo 1958.

Ormai sessantenne, pur continuando a stimolare e guidare spiritualmente le sue suore, si dedicò con grande abnegazione alle confessioni, diventando di fatto “il confessore della Chiesa reggina”, e direttore spirituale di vari Istituti religiosi.

Ebbe la consolazione verso il termine della sua vita, di vedere realizzato l’altro grande sogno, di un santuario dedicato al Volto Santo, eretto presso la Casa-madre delle Suore Veroniche.

Alle suore ripeteva spesso “Voi dovete andare nei centri più abbandonati, là dove altre Congregazioni rifiutano di andare; il vostro posto è quello di raccogliere le spighe sfuggite ai mietitori”. E sempre parlando delle sue suore, Gaetano Catanoso diceva: “Le suore che io volevo non dovevano avere né casa, né mobili, né giardino, dovevano essere ricche di povertà e senza pretese, accontentandosi di tutto, come dono del Signore. Le presi dal popolo, anime semplici e le mandai così, come gli Apostoli di Nostro Signore, senza nulla, nei paesi che più avevano bisogno”.

Morì a Reggio Calabria il 4 aprile 1963 e la sua santa morte e la sua eroica vita, indusse la Chiesa di Reggio Calabria e le Suore Veroniche a richiedere il processo per la sua beatificazione; la causa iniziò il 15 dicembre 1981, fu proclamato venerabile il 3 aprile 1990 e beato il 4 maggio 1997 in Piazza S. Pietro, da papa Giovanni Paolo II.

Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro.

Autore:
Antonio Borrelli

20 settembre: memoria di San Gaetano Catanoso (1879-1963), patrono della provincia di Reggio Calabria

News del 19/09/2020 Torna all'elenco delle news

Gaetano Catanoso nacque a Chorio di San Lorenzo, nell’Arcidiocesi di Reggio Calabria-Bova, il 14 febbraio 1879 da Antonio Catanoso e Antonina Tripodi, agricoltori profondamente cristiani. Lo stesso giorno ricevette il Battesimo e nel 1882 il sacramento della Confermazione.

All’età di dieci anni, avvertita la chiamata al sacerdozio, entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio.

Terminato il periodo di formazione, fu ordinato sacerdote dal Cardinale Gennaro Portanova, il 20 settembre 1902. In quella occasione manifestò pubblicamente il proposito di voler essere un degno ministro di Cristo e ai parenti ed amici domandò di pregare per lui affinché il Cuore di Gesù lo avesse condotto alla santità. Fece allora la promessa di non commettere mai alcun peccato deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni istante della vita.

Parroco a Pentidattilo

Per due anni fu prefetto d’ordine in Seminario. Quindi, nel 1904, venne nominato parroco di Pentidattilo, un piccolo paese dell’Aspromonte, dove prosperava la povertà, l’analfabetismo, l’ignoranza religiosa e dove la gente viveva in silenzio il dramma dell’emarginazione e talvolta della prepotenza. Il Catanoso, senza attardarsi in teorizzazioni pastorali o sociologiche, si dedicò immediatamente ed interamente alla missione di pastore, facendosi tutto a tutti. Condivise le privazioni, i disagi, le gioie e le pene della sua gente.

Fin d’allora il popolo ravvisò in lui il carisma della paternità e spontaneamente cominciò a chiamarlo «padre », appellativo che mai più lo avrebbe abbandonato, perché meglio di ogni altro qualificava la sua personalità sacerdotale e pastorale.

Fu diligente nell’annuncio della parola di Dio e nell’insegnamento della dottrina cristiana, edificante nella celebrazione dei divini misteri, assiduo al ministero delle Confessioni, generoso con le famiglie bisognose, premuroso con i malati. Per i giovani, che non potevano frequentare le scuole pubbliche, aprì una scuola serale gratuita ed egli ne fu l’insegnante.

Collaborò nella predicazione e nell’amministrazione del sacramento della Penitenza con i parroci più vicini.

Missionario del Volto Santo

A Pentidattilo fu come incendiato dalla devozione al Volto sofferente del Signore. Abbracciò la missione di diffonderne il culto tra il popolo e di coinvolgere i sacerdoti e i laici nell’apostolato della riparazione dei peccati, specialmente della bestemmia e della profanazione delle feste religiose. « Il Volto Santo — affermava — è la mia vita. Lui è la mia forza »; ed ancora: «Gesù ha bisogno di molte Veroniche per i peccati di bestemmia e di sacrilegio e di molti Cirenei per la Croce sempre più pesante dei più poveri senza conforto e senza aiuto ». Con una felice intuizione unì questa devozione alla pietà eucaristica. Al riguardo scriveva: «La devozione al Volto Santo si incentra nel sacro velo della Veronica dove nostro Signore impresse col suo preziosissimo sangue i lineamenti della sua Faccia divina. È una reliquia preziosissima che la Chiesa conserva e che noi adoriamo. Ma se vogliamo adorare il Volto reale di Gesù, non l’immagine sola, questo Volto noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell’ostia il Volto di Nostro Signore ». E siccome Cristo è presente anche in ogni uomo che soffre, si sforzò di riportare l’immagine del Creatore sul volto di tutti coloro che ne fossero privi a causa del peccato.

Nel 1918 divenne «Missionario del Volto Santo », iscrivendosi all’Arciconfraternita di Tours. L’anno successivo istituì a Pentidattilo la Pia Unione del Volto Santo e più tardi fondò un bollettino che diffondeva tale devozione.

Promotore dell’Opera dei Chierici Poveri

Convinto che la rinascita spirituale e morale delle popolazioni calabresi non sarebbe stata possibile senza l’attività pastorale dei sacerdoti, promosse l’Opera dei Chierici Poveri, il cui scopo era quello di offrire ai giovani, sprovvisti di mezzi, il necessario per poter raggiungere il Sacerdozio. «Chiamiamo a raccolta — scriveva — tutte le nostre energie per dare alla Chiesa molti e santi sacerdoti, aiutando le vocazioni povere. È specialmente nelle nostre campagne dove si trovano i fiori più belli che aspettano la mano pietosa che li raccolga e li trapianti nell’aiuola del Signore. Non sono dunque le vocazioni che vengono a mancare, come vanno ripetendo alcuni che hanno il cuore chiuso alla generosità ». Ed aggiungeva: «Ben volentieri vorrei si convertisse in lagrime tutto il mio sangue, se con questo sacrificio potessi portare avanti tante vocazioni povere, che domani diminuiranno il pianto della Chiesa, che è madre delle anime, e il pianto di tante anime confortate dal ministero sacerdotale ».

L’impegno pastorale a Reggio Calabria

Dal 1921 al 1940 fu parroco, nella città di Reggio, della Chiesa di Santa Maria della Purificazione (detta anche della Candelora), dove, coadiuvato dal fratello sacerdote, don Pasqualino, svolse un’attività ancora più intensa e più vasta. Tra i suoi impegni, un posto preminente occuparono l’evangelizzazione, la catechesi, le missioni al popolo, il culto dell’Eucaristia, il ministero delle Confessioni, l’assistenza ai poveri, ai malati e ai perseguitati da associazioni criminose, l’opera delle vocazioni sacerdotali, l’accoglienza di quanti ricorrevano a lui. Non volle mai porre limiti al suo zelo apostolico e ben se ne accorsero i suoi superiori che gli affidarono anche altri incarichi, spesso alquanto gravosi: direttore spirituale del Seminario Arcivescovile (1922-1949), cappellano degli Ospedali Riuniti (1922- 1933), confessore degli Istituti Religiosi cittadini e del carcere (1921- 1950), canonico penitenziere della Cattedrale (1940-1963), rettore della Pia Unione del Volto Santo, trasferita da Pentidattilo a Reggio nel 1950, con decreto di Mons. Demetrio Moscato, Arcivescovo di Salerno ed Amministratore Apostolico di Reggio e di Bova.

Fondatore delle Suore Veroniche del Volto Santo

Negli anni trascorsi nell’Aspromonte, il Catanoso era venuto a diretto contatto con una difficile realtà sociale e religiosa. «Ancora nel lontano 1920 — scriveva — visitando molti paesi sperduti sui monti della Calabria e predicando in quasi tutte le parrocchie dell’Arcidiocesi, ho sentito una stretta al cuore nel vedere tanti bambini innocenti esposti alla corruzione, tanti giovanetti senza guida e senza orientamento nella vita, troppe chiese povere spoglie e tanti tabernacoli senza il dovuto decoro, sacerdoti sofferenti e senza assistenza ».

Cominciò così a concretizzarsi in lui il pensiero di dar vita ad una congregazione religiosa femminile, che avesse propagato la devozione al Volto Santo di Gesù e portato conforto ai sacerdoti più bisognosi ed aiuto alle parrocchie più sperdute ed abbandonate.

Nel 1934, pertanto, incoraggiato anche da San Luigi Orione, che gli era amico da tempo, fondò le Suore Veroniche del Volto Santo, che nel 1953 vennero canonicamente approvate dall’Arcivescovo Giovanni Ferro e, poi anche dalla Santa Sede.

Egli stesso disse che le sue suore dovevano essere «gente che sa parlare alla propria gente, che ama il Signore in semplicità, che non chiede se nel paese dove è mandata c’è la casa o il giardino. Gente che va senza pretendere nulla, che si sacrifica, che soffre, che aiuta la Chiesa ». Aggiungeva: « Il vostro posto è quello che gli altri hanno rifiutato, tra la gente più povera e più umile ». Secondo questi criteri guidò il suo Istituto, aiutandolo a superare non poche difficoltà e ad estendersi in varie parrocchie dell’Arcidiocesi di Reggio ed oltre.

Un tempio per il Signore

Per dare ulteriore sviluppo e vigore a quella devozione che era il fulcro della sua spiritualità e del suo apostolato, progettò la costruzione di un tempio dedicato al Volto Santo. Il sopraggiungere della morte non gli permise di vederne la realizzazione. La Provvidenza, però, gli concesse molto di più; gli concesse di poter fare della sua persona un tempio spirituale per il Signore (cf. 2 Cor 6, 26), un vero santuario vivente, che fu un punto di riferimento per l’intera città di Reggio.

A lui ricorrevano con fiducia gli Arcivescovi della città, i sacerdoti, le suore, i seminaristi, i laici, che trattava sempre con tenerezza e cordialità. Non spezzava la canna incrinata e non spegneva il lucignolo fumigante (cf. Mt 12, 20), invece incoraggiava tutti a lodare Dio con la propria vita e a vincere il male con il bene.

Con i poveri, per i poveri

Autentico missionario del Vangelo, non si limitò a santificare se stesso, ma con la parola, gli scritti e le opere dette una splendida testimonianza di fedeltà a Cristo e promosse una pacifica e progressiva mobilitazione di anime, concretamente ed umilmente impegnate a migliorare le condizioni religiose della Calabria. Non restò indifferente neppure ai mali sociali, che sono la naturale conseguenza del peccato. Quindi, con la forza della carità e dell’umiltà, cercò di restituire ai poveri la loro dignità e di estirpare dalla società tutto ciò che si oppone al disegno divino.

La centralità dell’Eucaristia e la devozione alla Madonna

Coltivò la sua vita interiore, riuscendo ad armonizzare la dedizione alle anime con l’amore al raccoglimento e alla preghiera.

La Messa celebrata ogni giorno e la frequente adorazione del Sacramento dell’altare furono l’anima del suo sacerdozio e il sostegno del suo apostolato. Documento importante della centralità che l’Eucaristia ebbe nella sua vita è l’«Ora eucaristica sacerdotale », da lui pubblicata per la prima volta nel 1915. Praticò il sacrificio, la mortificazione e la penitenza. Accettò con pazienza le malattie e la cecità che l’afflisse nell’ultimo scorcio di vita. Non solo evitò attentamente ogni forma di peccato, ma fu un banditore instancabile dell’apostolato della riparazione. Egli stesso, nel 1929, si offrì vittima al Cuore di Gesù, desiderando di completare nella propria carne quello che manca ai patimenti di Cristo, a favore del suo corpo che è la Chiesa (cf. Col 1, 24). Nutrì per la Vergine Maria una devozione semplice e fervorosa, che irradiò tra le sue suore e il popolo.

Fin dalla fanciullezza aveva imparato a recitare quotidianamente il rosario e continuò a farlo fino alla morte. La corona del rosario era sempre tra le sue mani.

La morte

Anche nella vecchiaia, per quanto gli fu possibile, non tralasciò mai i suoi doveri sacerdotali e i suoi impegni pastorali, mentre con grande serenità si preparava all’incontro definitivo con Dio. Nell’ultima malattia spesso sussultava di gioia esclamando: «Com’è bello il Signore! Com’è bello il Signore! ».

Con il conforto dei sacramenti, si spense santamente il 4 aprile 1963 a Reggio, nella Casa Madre della Congregazione che lui aveva fondato.

Il clero e il popolo, che lo consideravano santo, parteciparono numerosi ai solenni funerali, presieduti dall’Arcivescovo, il quale, avendolo ben conosciuto, potè dire che il Padre Catanoso era stato «un piissimo sacerdote che ha sempre insegnato nella sua lunga vita come si ama e si serve il Signore ».

Fu annoverato tra i Beati da Papa Giovanni Paolo II, il 4 maggio 1987 e proclamato Santo il 23 ottobre 2005.

tratto da www.vatican.va

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Omelia di Papa Benedetto XVI in occasione della santificazione

"Gesù porta così a compimento la rivelazione antica, non aggiungendo un comandamento inedito, ma realizzando in se stesso e nella propria azione salvifica la sintesi vivente delle due grandi parole dell’antica Alleanza: "Amerai il Signore Dio tuo con tutto il cuore…" e "Amerai il prossimo tuo come te stesso" (cfr Dt 6,5; Lv 19,18). Nell’Eucaristia noi contempliamo il Sacramento di questa sintesi vivente della legge: Cristo ci consegna in se stesso la piena realizzazione dell’amore per Dio e dell’amore per i fratelli. E questo suo amore Egli ci comunica quando ci nutriamo del suo Corpo e del suo Sangue. Può allora realizzarsi in noi quanto san Paolo scrive ai Tessalonicesi nell’odierna seconda Lettura: "Vi siete convertiti, allontanandovi dagli idoli, per servire al Dio vivo e vero" (1 Ts 1,9). Questa conversione è il principio del cammino di santità che il cristiano è chiamato a realizzare nella propria esistenza. Il santo è colui che è talmente affascinato dalla bellezza di Dio e dalla sua perfetta verità da esserne progressivamente trasformato. Per questa bellezza e verità è pronto a rinunciare a tutto, anche a se stesso. Gli basta l’amore di Dio, che sperimenta nel servizio umile e disinteressato del prossimo, specialmente di quanti non sono in grado di ricambiare. Quanto provvidenziale, in questa prospettiva, è il fatto che oggi la Chiesa additi a tutti i suoi membri cinque nuovi Santi che, nutriti di Cristo Pane vivo, si sono convertiti all’amore e ad esso hanno improntato l’intera loro esistenza! In diverse situazioni e con diversi carismi, essi hanno amato il Signore con tutto il cuore e il prossimo come se stessi "così da diventare modello a tutti i credenti" (1 Ts 1,6-7).

San Gaetano Catanoso fu cultore ed apostolo del Volto Santo di Cristo. "Il Volto Santo - affermava - è la mia vita. È lui la mia forza". Con una felice intuizione egli coniugò questa devozione alla pietà eucaristica. Così si esprimeva:  "Se vogliamo adorare il Volto reale di Gesù... noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell'Ostia il Volto di Nostro Signore". La Messa quotidiana e la frequente adorazione del Sacramento dell'altare furono l'anima del suo sacerdozio:  con ardente ed instancabile carità pastorale egli si dedicò alla predicazione, alla catechesi, al ministero delle Confessioni, ai poveri, ai malati, alla cura delle vocazioni sacerdotali. Alle Suore Veroniche del Volto Santo, che egli fondò, trasmise lo spirito di carità, di umiltà e di sacrificio, che ha animato l'intera sua esistenza".

tratto dall' Omelia di Papa Benedetto XVI, Piazza San Pietro, Giornata Missionaria Mondiale, Domenica, 23 ottobre 2005 (© Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana)

San Gaetano Catanoso Patrono della Provincia Reggina

La Santa Sede (Congregazione per il Culto divino e la Disciplina dei Sacramenti) ha accolto la richiesta inoltrata - in data 10 Marzo 2010 - dall'Arcivescovo di Reggio Calabria-Bova Mons. Vittorio Luigi Mondello volta ad ottenere che San Gaetano Catanoso diventasse il santo Patrono della Provincia di Reggio Calabria.

E così ha provveduto a nominarlo ufficialmente Patrono della Provincia.
Un autentico evento che servirà a rafforzare l'amore di tutti i cristiani delle nostre città e dei nostri paesi verso il santo Presbitero che ha dato una testimonianza forte e indimenticabile della sua appartenenza a Cristo, il cui Volto Santo ha cercato lungo tutta la sua vita nel mistero dell'Eucaristia e nella vita degli ultimi, dei poveri e degli abbandonati.  

(trattodall'Avvenire di Calabria)

SOURCE : http://www.cattedralereggiocalabria.it/news/723-20-settembre-memoria-di-san-gaetano-catanoso-patrono-della-provincia-di-reggio-calabria

San Gaetano Catanoso Patrono della Provincia Reggina

Per decisione della Santa Sede che ha accolto la richiesta dell’Arcivescovo Mondello

La Santa Sede (Congregazione per il Culto divino e la Disciplina dei Sacramenti) ha accolto la richiesta inoltrata - in data 10 Marzo 2010 - dall’Arcivescovo Mons. Vittorio Mondello volta ad ottenere che San Gaetano Catanoso diventasse il santo Patrono della Provincia di Reggio Calabria. E così ha provveduto a nominarlo ufficialmente Patrono della Provincia. Un autentico evento che servirà a rafforzare l’amore di tutti i cristiani delle nostre città e dei nostri paesi verso il santo Presbitero che ha dato una testimonianza forte e indimenticabile della sua appartenenza a Cristo, il cui Volto Santo ha cercato lungo tutta la sua vita nel mistero dell’Eucaristia e nella vita degli ultimi, dei poveri e degli abbandonati. Pubblichiamo di seguito il testo della Congregazione prima nella lingua latina e poi in una nostra traduzione in italiano.

Il testo latino

Sanctum Caietanum Catanoso, qui, humanarum miseriarum misertus, quae ex legis et caritatis Dei ignorantia manant, Christum ipsum super viam Crucis tamquam novus Cyrenaeus in humilitate ac simplicitate secutus est et indefessam dedit operam pro egenorum derelictorumque salute, christifideles publicae custodiae muneribus praepositi in Rheginiensi Calabriae Provincia recolunt eiusque assidue prosequuntur memoriam.Inde Excellentissimus ac Reverendissimus Dominus Victorius Aloysius Mondello, Archiepiscopus Rheginiensis-Bovensis, communia excipiens vota, electionem Sancti Caietani Catanoso, presbyteri, in Patronum apud Deum Praepositorum muneribus publicae custodiae in Rheginiensi Calabriae Provincia approbavit. Idem vero, litteris die 10 mensis Martii anno 2010 datis, enixe rogavit, ut huiusmodi electio et approbatio, iuxta Normas de Patronis consituendis, confirmarentur.

Congregatio porro de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum, vigore facultatum a Summo Pontifice Benedicto XVI tributarum, attentis expositis, cum electionem et approbationem ad iuris praescripta peractas esse constet, dictis precibus perlibenter annuit atque Sanctum Caietanum Catanoso, Presbyterum, Patronum apud Deum Christifidelium muneribus publicae custodiae praepositorum intra fines Rheginiensis in Calabria Provinciae

confirmat, omnibus cum iuribus et privilegiis liturgicis iuxta rubricas consequentibus.

Contrariis quibuslibet minime obstantibus.

Ex aedibus Congregationis de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum, die 27 mensis Aprilis anno 2010, in commemoratione Santi Anselmi, episcopi Cantuariensis et doctoris Ecclesiae.

Antonius Card. Canizares Llovera

Praefectus Josephus Augustinus Di Noia, OP Archiepiscopus a Secretis

La traduzione in italiano

I fedeli cristiani preposti nella Provincia Reggina della Calabria alla pubblica amministrazione coltivano il culto di san Gaetano Catanoso, il quale, prendendo su di sé le miserie della gente, che derivano dall’ignoranza della legge e della carità di Dio, seguì in umiltà e semplicità come un novello Cireneo lo stesso Cristo sulla via della Croce e offrì la sua indefessa opera per la salvezza dei poveri e degli abbandonati.

Per questo l’Eccellentissimo e Reverendissimo Mons. Vittorio Luigi Mondello, Arcivescovo Reggino-Bovese, accogliendo i comuni auspici, approvò la scelta di san Gaetano Catanoso, sacerdote, quale Patrono presso Dio delle Persone preposte alla pubblica amministrazione della Provincia Reggina della Calabria. E così, con una lettera del 10 del Mese di Marzo del 2010, ha rivolto una speciale supplica perché questa Congregazione, secondo le Norme relative alla istituzione dei santi Patroni, confermasse la scelta effettuata.

La Congregazione per il Culto divino e la disciplina dei Sacramenti, pertanto, in virtù delle facoltà concesse dal Sommo Pontefice Benedetto XVI, fatta attenzione a quanto esposto, constatando che la scelta e l’approvazione è stata compiuta in fedeltà alle disposizioni del diritto, ben volentieri accoglie la predetta supplica e conferma San Gaetano Catanoso, Sacerdote, Patrono presso Dio dei Fedeli cristiani preposti alla Pubblica amministrazione dentro i confini della Provincia Reggina della Calabria con gli tutti gli annessi diritti e privilegi liturgici secondo le norme.

Non tenendo in alcun conto qualsiasi cosa contraria.

Dalla sede della Congregazione per il Culto divino e la Disciplina dei Sacramenti il 27 Aprile dell’anno 2010, giorno della memoria liturgica di S. Anselmo, vescovo di Canterbury e dottore della Chiesa.

Antonio Card. Canizares Llovera

Prefetto Giuseppe Agostino Di Noia, OP Arcivescovo Segretario

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160417062555/http://www.calabriaecclesia2000.it/cgi-bin/magazine/intranet.pl?_cgifunction=form&_layout=articoli_home&keyval=articoli.articoli_id%3D14094

SANTO PADRE GAETANO CATANOSO

II Santo Gaetano Catanoso nacque a Chorio di San Lorenzo, nell'Arcidiocesi di Reggio Calabria, il 14 febbraio 1879 da Antonino Catanoso e Antonina Tripodi, agricoltori profondamente cristiani. Lo stesso giorno ricevette il Battesimo e nel 1882 il sacramento della Confermazione.

All'età di dieci anni, avvertita la chiamata al sacerdozio, entrò nel Seminario Arcivescovile di Reggio.

Terminato il periodo di formazione, fu ordinato sacerdote dal Cardinale Gennaro Portanova, il 20 settembre 1902. In duella occasione manifestò pubblicamente il proposito di voler esser un degno mi-nistro di Cristo e ai parenti ed amici domandò di pregare per lui affinché il Cuore di Gesù lo avesse condotto alla santità. Fece allora promessa di non commettere mai alcun peccato deliberato e di stare alla presenza di Dio ogni istante della vita.

Per due anni fu prefetto d'ordine in Seminario.

PARROCO A PENTIDATTILO

Nel 1904, venne nominato Dittereo parroco di Pentidattilo, un piccolo paese dell'Aspromonte, dove prosperava la povertà, l'analfabetismo, l'ignoranza religiosa e dove la gente viveva in silenzio il dramma dell'emarginazione e talvolta della prepotenza. Il Santo, senza attardarsi in teorizzazioni pastorali o sociologiche, si dedicò immedia¬tamente ed interamente alla mis¬sione di pastore, facendosi tutto a tutti. Condivise le privazioni, i disagi, le gioie e le pene della sua gente. Fin d'allora il popolo ravvisò in lui il carisma della paternità e spontaneamente cominciò a chiamarlo "padre", appellativo che mai più lo avrebbe abbandonato, perché meglio di ogni altro qualificava la sua personalità sacerdotale e pastorale. Fu diligente nell'annuncio della parola di Dio e nell'insegnamento della dottrina cristiana, edificante nella celebrazione dei divini misteri, assidua al ministero delle Confessioni, generoso con le famiglie bisognose, premuroso con i malati. Per i giovani, che non potevano frequentare le scuole pubbliche, aprì una wscuola serale gratuita egli ne fu l’insegnante. Collaborò nella predicazione e nell’amministrazione del Sacramento della penitenza con i parroci vicini.

PROMOTORE DELL’OPERA DEI CHIERICI POVERI

Convinto che la rinascita spirituale e morale delle popolazioni calabresi non sarebbe stata possibile senza l'attività pastorale dei sacerdoti, promosse l'Opera dei Chierici Poveri, il cui scopo era quello di offrire ai giovani, sprovvisti di mezzi, il necessario per poter raggiungere il Sacerdozio.

mano pietosa che li raccolga e li tra pianti nella aiuola del Signore".

MISSIONARIO DEL VOLTO SANTO SPIRITUALITA’

A Pentidattilo fu come incendiato dalla devozione al Volto sofferente del Signore. Abbracciò la missione di diffonderne il culto tra il popolo e di coinvolgere i sacerdoti e i laici nel l'apostolato della riparazione dei peccati, specialmente della bestemmia e della profanazione delle feste religiose. "Il Volto Santo - affermava - è la mia vita. Lui è la mia forza"; ed ancora: “ Gesù ha bisogno di molte Veroniche per i peccati di bestemmia e di sacrilegio e di molti Cirenei per la Croce sempre più pe¬sante dei più poveri senza conforto e senza aiuto". Con una felice intuizione unì questa devozione alla pietà eucaristica. AI riguardo scriveva: "La devozione al Volto Santo si incentra nel sacro velo della Veronica dove nostro Signore impresse col suo preziosissimo sangue i lineamenti della sua Faccia divina. È una reliquia preziosissima che la Chiesa conserva e che noi adoriamo. Ma se vogliamo adorare il Volto reale di Gesù, non ]'immagine sola, questo Volto noi lo troviamo nella divina Eucaristia, ove col Corpo e Sangue di Gesù Cristo si nasconde sotto il bianco velo dell'ostia il Volto di Nostro Signore". E siccome Cristo è presente anche in ogni uomo che soffre, si sforzò di ri¬portare l'immagine del Creatore sul volto di tutti coloro che fossero privi a causa del peccato.

Nel 1918 divenne "Missionario de) Volto Santo", iscrivendosi all'Arciconfaternita di Tours. L'anno successivo istituì a Pentidattilo la Pia Unione del Volto Santo e nel 1920 fondò un bollettino mensile che diffondeva tale devozione anche al Nord Italia.

L’IMPEGNO PASTORALE DI REGGIO CALABRIA

Dal 1921 al 1940 fu parroco, nella città di Regolo, della chiesa di S. Maria della Purificazione (detta anche della Candelora), dove svolse un'attività ancora più intensa e più vasta. Tra i suoi impegni, un posta preminente occuparono l'evangelizzazione, la catechesi, le missioni al popolo, il culto dell'Eucaristia, il ministero delle Confessioni, l'assistenza ai poveri, ai malati e ai perseguitati da associazioni criminose, l'opera delle vocazioni sacerdotali, l'accoglienza di quanti ricorrevano a lui. Direttore spirituale del Seminario Arcivescovile (dal 1922-1949), confessore degli Istituti religiosi cittadini e delle carceri. Canonico Penitenziere della Cattedrale (1940-195()).

FONDATORE DELLE SUORE VERONICHE DEL VOLTO SANTO

Negli anni trascorsi nell'Aspromonte (parroco a Pentidattilo dal 1904 al 1921), San Gaetano era venuto a diretto  contatto con una difficile realtà sociale e religiosa." Nel lontano 1920 scriveva visitando molti paesi sperduti sui monti della Calabria e predicando in quasi tutte le parrocchie dell'Arcidiocesi:

“Ho sentito una stretta al cuore nel vedere tanti bambini innocenti esposti alla corruzione, tante giovanette senza guida e senza orientamento nella vita, troppe chiese povere e spoglie e tanti tabernacoli senza il dovuto decoro. Sacerdoti sofferenti e senza assistenza”.

Cominciò così a concretizzarsi in lui il pensiero di dar vita ad una Congregazione religiosa femminile, che avesse propagato la devozione al Volto Santo di Gesù e portato conforto ai Sacerdoti più bisognosi ed aiuto alle parrocchie più sperdute ed abbandonate.

La nascita della Congregazione delle Suore Veroniche del Volto Santo risale al 2 dicembre 1934, allorché Padre Gaetano Catanoso poté accogliere, in una casa della famiglia "Sorgonà" in Reggio Calabria, le prime postulanti.

-L'idea era rimasta nascosta - scriveva nella sua prima lettera collettiva alle Suore - sin dal 1924, come  "il piccolo granello di  senapa ". Dieci anni di gestazione nei quali molte anime offrivano nelle parrocchie, in Istituti religiosi, nell'ospedale specie nel reparto tubercolosi, preghiere e sacrifici al Signore perché il seme potesse vedere al più presto la luce ".

Fu incoraggiato anche da San Luigi Orione, che gli era amico da tempo.

Il Carisma peculiare del nuovo Istituto religioso, Padre Catanoso l'aveva indicato e specificato più volte attraverso circolari, appelli e articoli: sul periodico "Il Volto Santo" da lui diretto.

"Le Figlie di Santa Veronica, - ribadisce in uno scritto del gennaio 1937 - hanno per missione speciale la propagazione della devozione al Volto Santo di Gesù, con conseguente riparazione delle bestemmie e delle profanazioni contro il nome santo di Dio. A tal fine il loro apostolato operoso viene svolto fra la gente umile, nei paesi remoti e nelle borgate di campagna dove si giunge camminando a piedi, con la scuola di catechismo, asili per l’infanzia, laboratori per le ragazze, assistenza ai moribondi, cura della suppellettile delle chiese delle cappelle e in tutte le altre forme che la divina carità di nostro Signore sa suscitare per il ministero di anime votate al suo servizio”.

Gente che va senza pretendere nulla, che si sacrifica, che soffre, che aiuta la Chiesa. E aggiungeva:

"Il vostro posto è  quello che gli altri hanno rifiutato, tra la gente più povera e più  umile ".

Padre Catanoso riuscì ad acquistare nel 1940 nel rione Spirito Santo alcune baracchette. Le offerte di tante anime generose, gli consentirono nel 1957 di demolirle per dare inizio alla costruzione della Casa Madre, definitivamente completata nella struttura attuale nel 1960.

Guidò il suo Istituto, aiutandolo a su¬perare non poche difficoltà e ad estendersi in varie parrocchie dell'Arcidiocesi di Reggio ed oltre.

PADRE DEGLI ORFANI

"Padre degli orfani" è uno dei titoli  che, sull'esempio dei grandi Santi più si addice allo zelo inesausto d Padre Catanoso, il quale seppe scorgere e contemplare in ogni uomo  sofferente il Cristo della Via Crucis. I bambini orfani furono per questo suoi prediletti.

Nei mesi terribili della guerra, per sottrarre i piccoli rimasti soli al mondo alla crudeltà della emarginazione come dai pericoli della strada, lanciò un accorato e struggente appello a tutti i devoti del Volto Santo

"Per dare ai tanti bambini innocenti una  casa, un pane, un affetto di mamma il vero amore di Gesù. Di tutti i denari che  maneggerete in questo mondo, porterete nell’ 'altro  quel tanto che  avrete speso in opere di bene. Se volete, quindi, diventare veramente ricchi, conviene che diate ai poveri e che diate a costo di qualche sacrificio ".

Non si diede pace finché nel 1943 assecondato da tante anime buone non riuscì ad accogliere in alcune stanzette acquistate accanto alla Casa delle Suore Veroniche un gruppo d piccoli orfani che il flagello della guerra aveva posto in condizioni disperate. Nel 1948 riuscì a trasformare nella cittadina di Scilla, con l'aiuto generoso degli Scillesi emigrati in America, un vecchio edificio in una,serena abitazione che accolse una ventina di orfanelle provenienti da varie località della Calabria. Oggi, il suddetto edificio è divenuto "Casa Alloggio per anziane".

SCUOLE MATERNE

Tra le finalità che Padre Catanoso assegnò sin dall'inizio del loro apostolato alle Suore Veroniche, gli Asili, concepiti come centri di formazione cristiana, di assi¬stenza ai bambini, luogo d'incontro per le ragazze con scuole di cucito e di ricamo, ebbero un'importanza preminente. Sorti, a cominciare dal 1935, in paesi preferibilmente rurali, per lo più poveri, isolati e sperduti tra le montagne come Roghudi, Chorio di Roghudi, Roccaforte, Bivongi, Solano, gli "Asili di Padre Catanoso" - come venivano chiamati - svolsero una funzione provvidenziale di risveglio religioso e di vero progresso civile, in tempi in cui quasi tutti i paesi di montagna, privi assai spesso di strade di accesso, vivevano sotto ogni aspetto nel più squallido e iniquo abbandono. In questo senso si può dire che Padre Catanoso, il quale amò e servì la Calabria con tutte le sue forze e passione di figlio, fu un pioniere. Le scuole materne gestite dalle Suore Veroniche sono oggi 16, dislocate nelle Diocesi di Reggio Calabria, Salerno, Roma, nelle lontane Filippine e in Africa, dove spinge l’urgenza del volto umano di Gesù.

CASE DI RIPOSO

L'assistenza agli ammalati. Il servizio agli anziani che, da parroco prima a Pentidattilo e poi alla Candelora di Reggio, costituiva il suo assillo quotidiano, è stato uno degli obiettivi che Padre Catanoso indicò nel programma di apostolato alle Suore Veroniche.

Fra i tanti "sogni" alimentati dal fuoco interiore del suo zelo per le anime, specie di quelle più biso¬gnose, un posto a parte ebbero le Case di Riposo che potessero accogliere soprattutto le donne anziane rimaste sole al mondo, senza alcun sollievo e conforto familiare.

Attraverso questa Famiglia religiosa di Missionarie del Volto Santo, riconosciuta canonicamente il 25 marzo  1958, costituita in Istituto di diritto Pontificio 1'8 dicembre 1980, il Santo Gaetano Catanoso continua a servire ed amare il fratello stremato dalla fatica, dal dolore e dalla povertà.

LA MORTE

Gli ultimi anni di vita, Padre Catanoso, li trascorse in una piccola stanzetta dell'Istituto delle Suore Veroniche nel rione Spirito Santo, dove sacerdoti e laici accorrevano per la confessione (era considerato nella Diocesi il "Padre Spirituale", per consigli o solo per la gioia di vederlo ed ascoltarlo. Padre Catanoso accoglieva chiunque, piccolo o grande che gli capitava d'incontrare, amava ripetere:                                     

 "IN DOMINO - DEO GRATIAS". Nell'ultima malattia spesso sussultava esclamando:

"Com'è bello il Signore! Com'è bello il Signore!".

Con il conforto dei sacramenti, si spense santamente il 4 aprile 1963 a Reggio, nella Casa Madre della Congregazione che lui aveva fondato.

Il clero e il popolo, che già lo considera¬vano santo, parteciparono numerosi ai solenni funerali, presieduti dall’'Arcivescovo Mons. Giovanni Ferro, il quale, avendolo conosciuto, poté dire che il Padre Catanoso era stato "un piissimo sacerdote che ha sempre insegnato nella sua lunga vita Come si ama e si serve il Signore".

SOURCE : http://suoreveroniche.altervista.org/pagina-533041.html

Gaetano Catanoso

Gedenktag katholisch: 4. April 1963

Name bedeutet: aus Gaëta stammend (latein.)

Priester, Ordensgründer
* 14. Februar 1879 in Chorio, Ortsteil von San Lorenzo bei Reggio di Calabria in Italien
† 4. April 1963 in Reggio di Calabria in Italien

Gaetano, drittes von acht Kindern des wohlhabenden Bauern Antoninoo Catanoso und seiner Frau Antonia, kam im Alter von zehn Jahren ins Priesterseminar nach Reggio di Calabria und wurde 1902 zum Priester geweiht.

Er wirkte dann ab 190 im Bergdorf Pentedattilo, wo er sich besonders für die Verehrung des Volto Santo, des Abbildes Christi, einsetzte, darüber eine Zeitschrift herausgab und 1919 in seinem Dorf die Confraternita del Volto Santo, die Vereinigung vom Heiligen Antlitz gründete. Enge Freundschaft pflegte er zu Luigi Orione und Annibale Maria di Francia.

1921 wurde Gaetano Priester an der Kirche Santa Maria della Candelora in Reggio di Calabria, 1930 zum kanonischen Pönitentiar an der Kathedrale ernannt. Er wirkte zudem als Beichtvater verschiedener Ordenshäuser sowie als Krankenhausseelsorger und von 1922 bis 1949 als Spiritual des Priesterseminars. Er förderte den Religionsunterricht sowie den Kreuzzug gegen Gotteslästerung und die Verunehrung von Feiertagen. Die von ihm gegründeten Squadre Volanti, Fliegende Truppen, waren Priester, die in der Fastenzeit und während des Marienmonats Mai die Pfarreien verstärkten und dort Volksmissionen abhielten.

1934 gründete Gaetano Catanoso die Kongregation der Suore Veroniche del Volto Santo, Veronika-Schwestern des heiligen Abbildes (Christi) mit den Aufgaben ewige Anbetung, Katechese sowie Werke der Nächstenliebe an Kindern und Jugendlichen, Priestern und Senioren; die Schwestern sollten - wie einst Veronika - in ihren Mitmenschen Christus finden.

1943 eröffnete Catanoso ein provisorisches Waisenheim für die Kinder, die während des Zweiten Weltkrieges ihre Eltern verloren hatten; heute ist dort das Mutterhaus der Veronika-Schwestern. Die tägliche Messe, die Verehrung des Volto Santo und die häufige Anbetung der Eucharistie zeichneten Gaetano aus.

Denkmal, 1998, an der Kirche in Chorio 

Die Kirche des Mutterhauses der Veronika-Schwestern, die unter Gaetano Catanoso besonders der Verehrung des Volto Santo gewidmet war, wurde nach der Heiligsprechung zum Santuario Volto Santo und San Gaetano Catanoso. In einem Neubauviertel am Stadtrand - offenbar sozialer Brennpunkt - wurde ihm die Kirche San Gaetano Catanoso geweiht.

Kanonisation: Gaietano wurde von Papst Johannes Paul II. am 4. Mai 1997 selig- und von Papst Benedikt XVI. am 23. Oktober 2005 heiliggesprochen.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gaetano_Catanoso.html

Den hellige Cajetan Catanoso (1879-1963)

Minnedag: 4. april

Den hellige Cajetan Catanoso (it: Gaetano; lat: Caietanus) ble født den 14. februar 1879 i Chorio di San Lorenzo i regionen og erkebispedømmet Reggio Calabria i Sør-Italia. Hans foreldre var Antonio Catanoso og Antonina Tripodi, velstående landeiere og fromme, eksemplariske kristne. Han ble døpt samme dag og i 1882 ble han fermet (konfirmert).

Allerede som tiåring ble han klar over sitt prestekall og begynte på erkebispedømmets presteseminar i Reggio. Etter å ha avsluttet sin formasjonsperiode ble han presteviet den 20. september 1902 av kardinal Gennaro Portanova. I to år var hans ordensprefekt ved presteseminaret før han i 1904 ble utnevnt til sogneprest i Pentedattilo øst i regionen, hvor han ble til 1921.

Mens han tjente som sogneprest, fikk han ry for hellighet. Han hadde en sterk følelse av verdens synd og behovet for soning, noe han uttrykte i andakten til Jesu hellige Ansikt. I sin menighet etablerte han i 1919 et broderskap for Det hellige Ansikt, la Pia Unione del Volto Santo, og i 1920 startet han tidsskriftet «Det hellige Ansikt». Han fremmet også foreningen «fattige klerikere», som arbeidet for å fremme prestekall.

I 1921 ble p. Catanoso sogneprest for menigheten Santa Maria de la Candelaria i Reggio Calabria. Der gjenopplivet han de eukaristiske og marianske andaktene, og han fremmet katekesen og det som gikk under betegnelsen «korstoget» mot blasfemi og profanering av festdager. Han oppmuntret til folkemisjoner, særlig i fastetiden og i mai måned, og han organiserte omreisende grupper av prester som var villige til å reise rundt til menighetene under slike folkemisjoner og preke og høre skriftemål.

Fra 1921 til 1950 var Cajetan skriftefar i forskjellige ordensinstitutter og i fengselet i Reggio Calabria. Han var også sykehusprest og åndelig veileder på erkebispedømmets presteseminar. I 1929 viet han seg som «en kjærlighetens offergave» til Jesu Hellige Hjerte. I 1950 flyttet han hovedkvarteret for broderskapet for Jesu ansikt til Reggio Calabria.

Dette ble en formell grunnleggelse i 1934 som kongregasjonen «Døtre av den hellige Veronika av Det hellige Ansikt» (Congregazione delle Suore Veroniche del Volto Santo), som i særlig grad skulle vie seg til gudstjeneste, bønn, katekese og nestekjærlighet, spesielt overfor barn, ungdom, prester og eldre. Det første huset ble åpnet i Riparo i Reggio Calabria, og de første søstrene ble ikledd drakten i 1935.

Cajetan viste stor ro da erkebiskopen ved en anledning begrenset kongregasjonens virksomhet. De konstitusjonene han hadde skrevet for kongregasjonen, fikk biskoppelig approbasjon den 25. mars 1958. Til slutt ble det bygd en helligdom til ære for Det hellige ansikt ved siden av moderhuset til Veronikasøstrene i utkanten av Reggio Calabria.

Den avgjørende innflytelsen i hans liv var den salige Aloisius Orione og hans «Lille verk av Det guddommelige forsyn», som skulle gi hjelp til de mest trengende, uansett hvem og hvor de var: slumbeboere, foreldreløse eller jordskjelvofre. Det «Lille verket» var inspirasjonen til Veronikasøstrene og deres misjon til de mest forlatte delene av landet og samfunnet. Før Don Catanoso døde, hadde han skissert ideen til en prestekongregasjon som skulle bli kjent som Cirenei «kyreneerne», etter Simon av Kyrene, som ganske enkelt skal være tilgjengelig for postering i de mest avsidesliggende områdene av et bispedømme etter biskopens ønske.

Cajetan Catanoso døde den 4. april 1963 i Reggio Calabria, 84 år gammel, etter å ha tilbrakt sine siste dager i kontinuerlig bønn. Hans ry for hellighet økte gradvis.

Hans saligkåringsprosess ble åpnet i 1981. Den 3. mars 1990 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 25. juni 1996 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 4. mai 1997 i Roma. Den 20. desember 2004 undertegnet pave Johannes Paul II et dekret fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et nytt mirakel på hans forbønn, noe som åpnet veien for hans helligkåring. Han ble helligkåret i Roma den 23. oktober 2005 av pave Benedikt XVI sammen med fire andre i denne pavens første helligkåringsseremoni. Hans minnedag er dødsdagen 4. april.

Kilder: Butler (IV), Index99, KIR, Patron Saints SQPN, vatican.va, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2005-07-03 16:58 - Sist oppdatert: 2005-10-22 23:51

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/kcatanos