mardi 22 mars 2016

Saint PAUL SERGE de NARBONNE, évêque et martyr et ses compagnons, martyrs

Basilique Saint-Paul de Narbonne 

Saint Paul Serge

Évêque de Narbonne (3ème s.)

Chrétien romain, premier évêque de Narbonne au IIIe siècle (en même temps que saint Trophime d'Arles, saint Aphrodise de Béziers et saint Saturnin de Toulouse).

"C’est vers l’an 200 que l'Église Romaine envoya un évêque dans la Capitale de la Gaule Narbonnaise pour y organiser l'Église locale parce qu’il y avait déjà un bon noyau de chrétiens dans la région.

Cet évêque s’appelait 'Paul' et mourut en l’an 240. C’est lui qui consacra le 1er évêque de Béziers, saint Aphrodise.

Un sarcophage chrétien datant de cette époque a été retrouvé sous les fondations de la basilique 'St Paul' de Narbonne. Richement décoré, (preuve que la personne était importante), il pourrait être celui du saint évêque, puisqu’un lieu de culte a été édifié autour de lui au IVe  siècle, preuve encore que ce personnage a été vénéré très tôt.

Pourquoi 'Paul Serge'?

Pendant longtemps, Narbonne a été le siège d’un grand archevêché: une immense province ecclésiastique qui s’étendait du Rhône jusqu’à Tarragone, en Espagne. Mais, les circonstances firent qu’un jour Tarragone voulut obtenir son indépendance vis-à-vis de l’archevêque de Narbonne. Alors, pour mieux faire valoir leur suprématie, les narbonnais allèrent jusqu’à dire que 'Saint Paul de Narbonne' n’était autre que le proconsul romain de Chypre qui invita les Apôtres Paul et Barnabé chez lui et se convertit à la foi chrétienne, comme le relate le livre des Actes (13, 7-12). Or, ce proconsul s’appelait 'Sergius Paulus (Serge Paul)'. C’est lui, dirent les Narbonnais, qui vint ensuite évangéliser Narbonne et fut son 1er évêque. Ainsi, 'Paul' de Narbonne devint 'Paul Serge'.

Cela n’y fit rien, Tarragone fut séparée de l’autorité de l’archevêché narbonnais, mais le prestige et le nom de 'Paul Serge' restait acquis. Ce qui explique que nous fêtons aujourd’hui (11 Décembre) 'Saint Paul Serge'.

(Source: St Paul Serge, titulaire de l’église et patron des villages de Mailhac & de Névian. D’après l’abbé Bernard Dumec. 11.12.2010 - diocèse de Carcassonne)

Aux premiers siècles de notre ère, Narbonne comptait parmi les principales cités de l'empire romain. Un jour dans cette cité, "de toutes les villes de la Gaule la plus marchande, la plus plébéienne, la plus bruyante et la plus turbulente", l’Évangile aborda à son tour. Dès le IIIe siècle, Narbonne eut son premier évêque, il s'appelait Paul et était envoyé par l'évêque de Rome. Il avait déjà fondé l’Église de Béziers à la tête de laquelle il avait placé son disciple Aphrodise. (statue - église de Leucate)

Voir aussi: mémoire de notre saint Père Paul, premier évêque de Narbonne

À Narbonne sur la voie Domitienne, en dehors de la ville, la mise au tombeau de saint Paul, premier évêque de la cité au IIIe siècle.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9881/Saint-Paul-Serge.html


Basilique Saint-Paul de Narbonne 


Le 22 mars, mémoire de notre saint Père PAUL, premier Évêque de NARBONNE

Notre Saint Père Paul faisait partie de la mission des sept Evêques envoyés de Rome au IIIe siècle pour compléter l'évangélisation de la Gaule*. Prêchant la Bonne Nouvelle par villes et campagnes dans la Narbonnaise, - vaste région qui couvrait la Provence et le Languedoc actuels, du Lac Léman au littoral atlantique -, il fonda l'Eglise de Béziers-, puis, après y avoir ordonné son diciple Aphrodise comme Evêque, il se rendit à Narbonne, ancienne colonie romaine et capitale de cette province. Sa prédication y connut un rapide succès, de sorte qu'il put faire construire une église pour y réunir la communauté chrétienne. On raconte que, sous l'instigation du Malin, deux de ses Diacres, pris de jalousie à son égard, l'accusèrent d'un crime honteux. Le Saint Pasteur n'eut aucune peine à se disculper, en réunissant les autres Evêques de la région, qui lui portèrent bon témoignage, et répondant par la douceur et la mansuétude à ses accusateurs, il les délivra par sa prière du démon qui s'était emparé d'eux.

Après avoir brillé par sa prédication et ses miracles pendant de longues années, Saint Paul s'endormit en paix, laissant comme source de bénédictions à la ville de Narbonne son précieux corps, qui fut malheureusement presque entièrement brûlé pendant la Révolution française.

* D'après S. Grégoire de Tours. cf. au 9 oct. la notice de S. Denis de Paris. Une Vie de S. Paul, datant du VIe s., fait de lui un disciple des Apôtres. et une tradition locale l'a identifié avec le proconsul de Chypre Sergius Paulus, qui fut converti par S. Paul (Actes 17: 3). Il aurait suivi l'Apôtre jusqu'à Rome, où il aurait souffert pour la foi puis serait allé évangéliser la Gaule méridionale. C'est en route vers l'Espagne pour y rejoindre S. Paul, qu'il aurait fondé l'Eglise de Béziers et celle de Narbonne.



Intérieur de la basilique Saint-Paul de Narbonne 

Saint Paul-Serge  (Narbonne)

C'est à la Collégiale St Paul de NARBONNE que nous retrouvons des traces de la vénération de St PAUL SERGE , premier évêque de NARBONNE. 

Dans la NARBONNE romaine, se développa très tôt une communauté chrétienne  qui s'organisa , se donna un premier chef spirituel chargé de répandre les paroles de l'Evangile, et qui devait être le premier de la liste de ses évêques. 

Une certaine tradition Narbonnaise l'assimila à  PAULUS SERGIUS , proconsul de Chypre , converti par l'apôtre PAUL . Pour d'autres, c'était plutôt un compagnon au IIIè siècle  des évangélisateurs Trophime d'Arles, Saturnin de Toulouse, Aphrodise de Béziers. 

C' est en bordure de la VOIE d'AQUITAINE que sera construit sa nécropole, puis bien vite ( vers 250) un premier oratoire primitif auquel succèdera divers édifices de plus en plus importants , pour aboutir à la collégiale St PAUL d'aujourd'hui.

Ainsi, une basilique "parvulae" de 12 m x 6,50 sera érigée en 313, puis détruit par le feu au Vème siècle, remplacée par un monastère en 782  qui sera à son tour ruiné. 

Mais ce qui semble acquit, c'est que le tombeau préservé de Saint Paul deviendra lieu de pélerinage et de dévotion, d'autant plus qu'avec le développement du pèlerinage vers COMPOSTELLE, et la situation de NARBONNE sur la voie du piémont Pyrénéen, ce lieu sera de plus en plus vénéré, notamment par les pèlerins en route vers Saint Jacques.

Et les chansons de gestes, attestent la célébrité de la basilique carolingienne, grande étape sur le chemin de Compostelle.

Autour du sanctuaire agrandi, se développera hors murailles antiques, mais se protégeant à son tour par un rempart, le Bourg Saint Paul. Comme la Cité, elle aura ses propres Consuls, et le Consulat siègera toujours dans ce bourg

Au XIIème siècle, dans la propritée retrouvée, un beau monument  sera édifié, mais le choeur incendié sera reconstruit entre 1224 et 1230, et les voûtes refaites en 1368. 

Au XVème siècle, deux travées supplémentaires sont construites, et au XVIème siècle, on consolide plusieurs piliers et on rajoute 3 arcs. 

Sur le plan hagiographique :

L'habitude narbonnaise est de considérer qu'il existe deux recensions originales du récit hagiographique de la vie de saint Paul, premier évêque de la ville , que la tradition locale a rebaptisé saint Paul Serge.

La Première remontant probablement au VIème siècle a été éditée par les Bollangistes. 

Ce texte très bref est connu par ailleurs comme la Vita Antiqua de Saint Paul de Narbonne. Il a été édité comme tel par les Bollandistes dans les Acta Sanctorum 371 - 372 à la suite de Bosquet. Il rapporte  qu'au temps des persécutions chrétiennes, l'évêque paul vint à Gaule , convertit les habitants de Béziers, y ordonnant Aphrodise comme évêque avant de rallier Narbonne pour la convertir ; qu'il y fonda deux églises, dont l'une ad Albolas. Deux de ses diacres, possédés, placèrent des chaussures de femmes au pied de son lit et l'accusèrent. Il les confond par un miracle et les pardonne. Ce texte se clôt par une doxologie et un amen.

La deuxième aurait été rédigée au XIVème siècle par Guillaume HULARD, chanoine de saint Paul et est renfermée dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale  de l'ancienne métropolitaine sous la cote Ms 4.

L'examen de son contenu corrige notablement la vue traditionnelle , non pleinement fondée : l'oeuvre de Guillaume Hulard n'est que partiellement originale et tient à la fois de la rédaction et de la compilation de nombreux textes plus anciens au rang desquels l'antique recension. 

Ce manuscrit renferme le dossier hagiographique de saint Paul de Narbonne, premier évêque de la cité, compilé au XIVème siècle par guillaume HULARD. Ce document se compose de 12 pièces, la plus ancienne remontant au VIème siècle et les plus récentes datant des années 1360 - 1364 .

Au foliot 4v, le texte Ego sicut eiusdem rei integra uerotas  replace Paul Serge dans la romanité en lui attribuant comme ancêtre le vainqueur de Percée de Macédoine, Lucius Emilius Paullus.

Au foliot 7v, commence le texte Vita et transitus . il insiste sur l'"identification entre Paul de Narbonne et serge Paul, proconsul de Chypre  que saint Paul convertit dans les actes des apôtres.

Au foliot 14v, s'ouvre la Vita Gloriosi Domini pauli prothopresulis Narbonensis genus . Elle retrace la généalogie de Paul de Narbonne , sa conversion par l'apôtre Paul.

Un passage initié par les mots Post Passionem Namque Domini nostri Jesu Christi  est appelé par Hulard Vita antiquissima . Ce passage insiste sur l'apostolicité de Paul de Narbonne, sur son rôle de missionnaire et de bâtisseur sur toute la Gaule et l'Espagne, lui associant de fameux évêques de Gaule. Prévenu de sa mort prochaine dans son sommeil par son maître l'apôtre Paul, il met en garde les Narbonnais contre les faux prophètes et l'Antéchrist. 

Les miracles : 
Les sept premiers sont réputés se produire à Narbonne ou dans les environs immédiats. En revanche, les quatre derniers ont pour cadre des navires voguant sur le bassin méditerranéen. 

L'ordination épiscopale de St Paul :

Paul de Narbonne aurait été ordonné évêque par l'apôtre Paul ( et accessoirement par l'apôtre Barnabé).D'autre part, saint Pierre aurait reçu la visite de Paul de Narbonne et l'aurait ordonné. 

Guyaume Hulard penche plutôt soit pour une confirmation dans ses fonctions, soit pour une élévation ( l'archiépiscopat?) étant entendu qu'on ne peut être ordonné 2 fois.

Ces allégations sont évidemment anachroniques sur deux plans :

Paul de Narbonne est à rattacher au IIIè siècle et ne peut avoir rencontré les apôtres et la question de l'archiépiscopat ne saurait être posée dans les trois premiers siècles de la chrétienté. 

Visite de la collégiale St Paul  ( Narbonne) 

Extérieur : 

L'église Saint Paul de Narbonne a un aspect méridional. Construction de structure ogivale, ses murs épais sont soutenus par des contreforts.

Le clocher du XVIème siècle a une hauteur de 40 m, et la suspension des cloches le domine de 10 m . 

Intérieur :

Sa longueur est de 82 m , sa hauteur sous voûte de 22 m . 

Le choeur est du XIIIème siècle, le transept ainsi que 3 travées du XIIème, les 2 dernières du XVème siècle.

Le choeur (1224-1230) est composé d'un double triforium, d'un déambulatoire à voutes, de cinq chapelles absidiales. Le maître-autel en baldaquin du XVIIIème siècle a une chasse d'apparat qui contenait jusqu'à la révolution le corps présumé de Saint-Paul.

En faisant le tour de l'église, on passera devant le fameux bénitier à grenouille ( bénitier de forme jacquaire). Dans l'axe du choeur, on se trouve la chapelle dite de Petit St Paul  où sont exposées les rares reliques échappées aux destructions de 1793.

Au fond de l'église, les orgues sont de 1840. On y trouvera des sarcophages paléochrétiens. 

la crypte paléochrétienne :

Elle fut mise à jour en 1946 lors de travaux effectués sur la voierie. son sol est décoré de mosaïques des IIème et IIIème siècle  et divers sarcophages du IIIème au Vème siècles sont présents. 

Des sépultures diverses sont présentes, de la plus simple au sarcophage en marbre sculpté. le plus beau et sans doute le plus ancien témoin de la gaule chrétienne.

Extérieurement, vous pourrez aussi voir quelques sarcophages , vestiges d'un ancien cimetière paléochrétien.

SOURCE : http://vppyr.free.fr/pages_saints/vpp_st_paul_serge.htm

Bénitier sculpté avec une grenouille en son centre, basilique Saint-Paul de Narbonne

Saint Paul of Narbonne


Memorial

Profile

Third century priestordained in RomeItalyMissionary to Gaul. Very successful in Narbonne, France.

Died

  • c.250 of natural causes
  • buried on the Via Domitia outside Narbonne, France

Canonized

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-paul-of-narbonne/



Basilique Saint-Paul de Narbonne


Paul of Narbonne and Companions MM (RM)

Died after 250 (c. 290?). Saint Gregory of Tours informs us (Hist. Franc. I, 30), that Saint Paul was consecrated priest at Rome from where he was sent with other preachers to plant the faith in Gaul. There Saints Saturninus of Toulouse and Dionysius of Paris were crowned with martyrdom. Saints Paul of Narbonne, Trophimus of Arles, Martial of Limoges, and Gatian of Tours survived, established churches in their respective sees amidst many dangers, and died in peace. Prudentius says, that Paul's association with the city of Narbonne had made it famous. A much later legend identifies Paul with the Roman proconsul Sergius Paulus, who was converted by Saint Paul the Apostle (Acts 13) (Attwater2, Benedictines, Husenbeth).



Intérieur de la basilique Saint-Paul de Narbonne 


March 22

St. Paul, Bishop of Narbonne, Confessor

ST. GREGORY of Tours informs us, 1 that he was sent with other preachers from Rome to plant the faith in Gaul. St. Saturninus of Thoulouse, and St. Dionysius of Paris, were crowned with martyrdom: but St. Paul of Narbonne, St. Trophimus of Arles, St. Martial of Limoges, and St. Gatian of Tours, after having founded those churches amidst many dangers, departed in peace. Prudentius says, 2 that the name of Paul had rendered the city of Narbonne illustrious.

Note 1. Hist. Franc. l. 1. c. 30. [back]

Note 2. Hymn. 4. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume III: March. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/3/222.html


Basilique Saint-Paul de Narbonne

San Paolo di Narbona Vescovo e martire

22 marzo

III sec.

Verso la metà del III secolo le prime comunità cristiane sono disperse dalle persecuzioni di Decio. Paolo è uno dei sette vescovi inviati a predicare in Gallia. Si salva dal martirio che patiscono altri suoi compagni, fonda la Chiesa a Narbonne e ne diventa il primo vescovo attorno al 250.

Martirologio Romano: A Narbonne sulla costa della Francia meridionale lungo la via Domizia, deposizione di san Paolo, vescovo e martire.

Prudenzio, celebrando nel suo Peristephanon (fine del IV secolo) «le corone» dei martiri, menziona Paolo di Narbona il quale, senza avere subito il martirio, «come un martire... è divenuto la gloria e l’ornamento» della città ed il suo prestigio è eccezionale.

Gregorio di Tours data al 250 - anno in cui l’imperatore Decio fu console con Grato - l’invio in Gallia di sette vescovi missionari, tra cui Paolo che fu destinato a Narbona. Lo storico precisa che egli fu tra coloro che non subirono il martirio, ma «in summa sanctitate viventes, post adquisitos ecclesiae populos ac fidem Christi per omnia dilatataci, felici confessione migrarunt» ed aggiunge che in ogni modo, martiri e confessori «in coelestibus pariter sunt conjuncti».

Il De mysterio sanctae Trinitatis, attribuito a Cesario d’Arles (morto nel 542) ne fa un discepolo degli Apostoli e così anche la Vita Pauli probabilmente della seconda metà del VI secolo.

Il corpo di Paolo fu inumato nel suburbium, tra la via Domiziana e la via d’Aquitania nel luogo in cui si trova oggi la chiesa di san Paolo, e la sua tomba era già venerata nel IV secolo: si tratta d’una delle più antiche testimonianze di un culto reso ad un vescovo non martire.

Il Martirologio Geronimiano lo menziona al 22 marzo e «questa menzione può derivare dalla recensione italica» del V secolo. Il Martirologio di Usuardo l’iscrive al 12 dicembre, mentre il Martirologio Romano lo recensisce alla stessa data del Geronimiano; la diocesi di Carcassonne lo festeggia l’11 dicembre.

La leggenda si è impadronita del fondatore della Chiesa di Narbona: in seguito al mandato apostolico, che il De mysterio sanctae Trinitatis gli attribuiva interessatamente, la tradizione, affidata alle recensioni della Vita, afferma che Paolo non era altri che il proconsole di Cipro, Sergius Paulus, convertito dall’apostolo Paolo durante la sua prima missione. Egli avrebbe quindi seguito l’apostolo a Roma, subendovi spaventosi tormenti, da cui fu salvato miracolosamente; consacrato vescovo, accompagnò Paolo in Spagna, si fermò a Béziers (che evangelizzò, consacrandovi vescovo Afrodisio), quindi a Narbona, di cui fondò la Chiesa e divenne primo vescovo. La fama dei suoi miracoli giunse fino a Roma. Si pretende anche che una parte delle sue reliquie sia stata trasferita a Rochechouart (diocesi di Limoges). È ormai certo, tuttavia, che questa leggenda è priva di ogni fondamento.

Autore: Paul Viard

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/46470