lundi 22 février 2016

Saint BARADATE, anachorète et confesseur

Saint Baradate

Confesseur ( 460)

Par amour de Dieu, il s'enferma dans une cage où il ne pouvait se tenir que courbé. Son historien, Théodoret de Cyr, nous dit que de nombreux philosophes venaient le consulter. Son évêque lui ayant ordonné de cesser cette pénitence, il accepta d'abandonner ce mode de vie et il resta constamment debout, les mains tendues vers le ciel, couvert d'une tunique de peau où il n'avait laissé qu'une petite ouverture pour le nez, afin de respirer, et pour la bouche, pour se nourrir de l'Eucharistie.

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5813/Saint-Baradate.html

SAINT BARADATE, ANACHORETE

Ainsi que le prince des ténèbres, ce mortel ennemi des hommes, a malicieusement inventé divers moyens pour les ruiner et pour les perdre sans ressource, de même les enfants de la lumière et de la véritable piété ont trouvé divers degrés de vertu pour monter jusques dans le ciel. Car les uns combattant ensemble et par grandes troupes, dont il y un nombre innombrable, gagnent des couronnes incorruptibles. Les autres embrassant la vie solitaire et renonçant à toutes les consolations humaines pour ne s'entretenir qu'avec Dieu seul remportent des victoires immortelles. Les autres demeurant dans des cabanes et des cellules passent toute leur vie à célébrer tes louanges. Les autres n'ayant pour couvert que des antres et des cavernes s’emploient à la même occupation, et les autres, dont j'ai parlé de quelques-uns entre plusieurs, sans avoir ni antres, ni cavernes, ni cellules, ni cabanes, ni autre couverture .que le ciel, supportent les diverses contrariétés des saisons, tantôt étant tout transis par l'extrême rigueur du froid, et tantôt étant tout brûlés par l'insupportable ardeur du soleil. Ces derniers ont aussi entre eux diverses manières de vivre. Car les uns demeurent toujours debout. Les autres partagent le jour en deux, dont ils passent une partie assis et l'autre debout. Les autres s'enferment avec une muraille sèche pour éviter l'abord de ceux qui les viennent voir; et les autres ne se couvrant de quoi que ce soit, sont exposez à la vue de tout le monde. Ce que je me suis trouvé obligé de remarquer en voulant écrire la vie de l'admirable Baradate, d’autant qu'il a été ingénieux à trouver des austérités toutes nouvelles.

Il commença par s'enfermer dans une petite maisonnette, ou il demeura fort longtemps dans une contemplation continuelle; puis s’en allant sur une roche qui est au dessus du même lieu, il demeurait dans une cabane faite avec du bois si extrêmement petite, que ne pouvant s’y tenir debout. Il était toujours contraint de se courber, et dont les ais

étaient si mal assemblés qu'il y avait plusieurs grandes ouvertures; en sorte qu'il n'était pas moins exposé à la pluie et au soleil que ceux qui demeurent tout-à-fait à l’air; le seul avantage qu'il tirait d'être ainsi enfermé dans ce couvert, étant la contrainte et l'incommodité qu’il en recevait.

Après y avoir passé fort longtemps en cette manière, il en sortit sur l’instance que lui en fit le divin Théodose patriarche d’Antioche. Maintenant il se tient debout en levant sans cesse les mains vers le ciel, et en chantant les louanges du Créateur de l'univers. Son habit est d’un cuir qui le couvre tout et qui n'est ouvert qu'à l'endroit du nez et de la bouche, afin de pouvoir respirer, parce qu'autrement il ne pourvoit vivre : et quoi qu'il ne soit nullement robuste et qu'il soit sujet à diverses maladies, il ne laisse pas de résister à tous ces travaux, parce que le feu du divin amour dont son âme est toute embrasée et qui la rend si fervente, fait non seulement qu'il les entreprend avec joie, mais qu’il ne trouve point de peine à les souffrir.

Quant à son esprit, il est si intelligent et si clair, qu'il ne se peut rien voir de mieux que ses questions et ses réponses; et il argumente quelque fois plus fortement que ceux qui font le plus exercés dans les subtilités d'Aristote. Mais étant ainsi arrivé au plus haut comble de la vertu, il ne souffre nullement que la vanité l'y accompagne; et au lieu de lui permettre de le suivre, il lui ordonne de ramper sur la terre au pied de cette montagne sainte, parce qu'il n'ignore pas quels sont les malheureux effets que l'orgueil cause dans les âmes.

Voilà en peu de paroles quelle est la profonde sagesse de ce grand serviteur de Dieu. Je souhaite qu'elle aille toujours croissant de telle sorte qu'il achève heureusement sa carrière; puis que la gloire de ceux qui demeurent victorieux en de semblables combats remplit de  contentement et de joie toutes les personnes qui font profession de piété; et Dieu veuille que par l'assistance de leurs prières je puisse monter peu à peu sur cette montagne, et jouir de la consolation de les voir.


SOURCE : http://orthodoxievco.net/ecrits/peres/theodoret/Baradate.html

Baradates, Hermit (AC)
(also known as Baradatus)


Died c. 460. In the Philotheus (c. 22, t. 3, p. 868, and c. 27), Theodoret praises the Syrian hermit, Saint Baradates, whom he calls, "the admirable." Baradates lived in a hut made of wooden trellis, leaving it open to the weather. Like other desert solitaries, he clothed himself in the skins of wild animals and punished his body. Detachment from the needs of his body permitted him to place himself continually in the presence of God. By constant prayer he gained wisdom and knowledge of heavenly things. Emperor Leo I of Constantinople wrote to Baradates to consult with him about the council of Chalcedon. Although preferring his eremitical life, when ordered by the patriarch of Antioch to leave it, he obeyed readily. The zeal and divine grace supported his weak constitution (Benedictines, Encyclopedia, Husenbeth).



HE lived in the same diocess, in a solitary hut, made of wood in trellis, like windows, says Theodoret, 1 exposed to all the severities of the weather. He was clothed with the skins of wild beasts, and by conversing continually with God, he attained to an eminent degree of wisdom, and knowledge of heavenly things. He left his wooden prison by the order of the patriarch of Antioch, giving a proof of his humility by his ready obedience. He studied to imitate all the practices of penance, which all the other solitaries of those parts exercised, though of a tender constitution himself. The fervour of his soul, and the fire of divine love, supported him under his incredible labours, though his body was weak and infirm. It is sloth that makes us so often allege a pretended weakness of constitution, in the practice of penance and the exercises of devotion, which courage and fervour would not even feel. See Theodoret, Phil. c. 22. t. 3. p. 868, and c. 27.

Note 1. This passage of Theodoret shows that the windows of the ancients were made of trellis or wicker, before the invention of glass; though not universally; for in the ruins of Herculaneum, near Portichi, were found windows of a diaphanous thin slate, such as the rich in Rome sometimes used. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume II: February. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/2/224.html

Venerable Baradates, the Syrian Hermit

Saint Baradates the Syrian began to live as a desert-dweller in a hut near Antioch.

He then built a stone cell upon a hill, so cramped and low that the ascetic could stand in it only in a stooped position.

It had neither window nor door, and the wind, rain and cold came in through the cracks, and in summer he was not protected from the heat.

After many years, Patriarch Theodoretos of Alexandria urged the monk to leave the cramped hut.

Then the saint withdrew into a new seclusion: covered in leather from head to foot with a small opening for his nose and mouth, he prayed standing with hands upraised to heaven

The grace of God strengthened him in his works and purified his heart from passions. People began to flock to him for spiritual counsel, and St Baradates with deep humility guided them.

Having acquired many spiritual gifts, St Baradates departed to the Lord in peace in 460.


SOURCE : https://pemptousia.com/2015/02/venerable-baradates-the-syrian-hermit/