mardi 17 mars 2015

Sainte GERTRUDE de NIVELLES, vierge et abbesse bénédictine


Flemish painter, Saint Gertrude of Nivelles, circa 1530, Fondazione Palazzo Coronini Cronberg, Gorizia

Sainte Gertrude de Nivelles, vierge

Fille de la bienheureuse Iduberge (Ida) d'Aquitaine et de Pépin de Landen, maire du palais de Dagobert, roi d'Austrasie. Elle reçut le voile des vierges consacrées des mains de saint Amand. Ida fonda une communauté mixte à Nivelles, dans le Brabant Wallon, et y installa sa fille cadette Gertrude comme première abbesse en 650, à l'âge de vingt ans. Elle assure cette charge d'une façon admirable. Reconnue pour sa grande charité, son sens de l’hospitalité et pour avoir fourni une aide importante aux moines missionnaires irlandais, elle se démet de sa charge en 656 (c’est sa nièce, Sainte-Wilfetrude, qui lui succède) et passe le reste de sa vie à étudier les Saintes Écritures et à faire pénitence. Elle meurt à 33 ans, en 659.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/17/13831/-/sainte-gertrude-de-nivelles-vierge

Statue de sainte Gertrude

(Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles)


Sainte Gertrude de Nivelles

Abbesse (+ 659)

Fille de la bienheureuse Itte Iduberge et de Pépin de Landen, maire du palais de Dagobert, roi d'Austrasie. Elle reçut le voile des vierges consacrées des mains de saint Amand. Itte fonda une communauté mixte à Nivelles et installa sa fille cadette Gertrude comme première abbesse en 650. Abbesse à l'âge de vingt ans, elle assure cette charge d'une façon admirable. Elle se lia d'amitié avec les saints irlandais, saint Foillan et saint Ultan. Avide de savoir, elle cherchait surtout la connaissance des Saintes Ecritures. Elle s'occupa en priorité des serfs qui peuplaient les domaines avoisinants. Par de longues souffrances, elle identifia sa vie monastique à la Passion du Christ et meurt à 33 ans. Elle a laissé le souvenir de sa grande charité pour les malades et les mourants.

Cette communauté mixte suivit la règle de Saint Colomban, chef de file des moines évangélisateurs irlandais.

À Nivelles en Brabant, l’an 659, sainte Gertrude, abbesse. Née dans un lignage illustre, elle reçut de l’évêque saint Amand le voile des vierges et gouverna avec sagesse le monastère que sa mère avait fondé et où elle vivait en moniale. Assidue à la lecture des saintes Écritures, elle se consuma dans l’austérité des veilles et de l’abstinence.

Martyrologe romain



Straatlantaarnconsole bij Oudegracht 321, Utrecht, NL.


SAINTE GERTRUDE DE NIVELLES - VIERGE ET ABBESSE (+ 659)

I. VIE. Gertrude eut pour père le bienheureux Pépin de Landen (voir 21février) et pour mère sainte Iduberge (voir 5 mai). Elle naquit à Landen en Brabant l'an 626, et fut élevée saintement par sa mère dont elle écoutait les instructions avec une humble docilité. Dès l'âge de dix ans, l'occasion lui fut donnée de déclarer qu'elle voulait se consacrer au Seigneur. Pépin, son père, avait invité Dagobert, roi des Francs, à un dîner dans son palais. Le roi avait, dans sa suite, deux courtisans, le père et le fils ce dernier profita de cette circonstance pour solliciter la main de Gertrude. La demande fut assez bien reçue du roi, et parut ne pas déplaire à Pépin : on fit donc venir au milieu du repas la mère et la fille. Le roi, s'adressant lui-même à la petite Gertrude, lui demanda si elle ne serait pas satisfaite d'avoir pour époux, un jeune homme beau, bien fait, vêtu de soie, tout brillant d'or, comme celui qu'elle avait présentement sous les yeux. La jeune princesse répondit vivement, en présence de ses parents, qu'elle n'épouserait ni ce jeune homme, ni aucun autre au monde, car elle ne voulait avoir pour époux que Jésus-Christ. On dit même que cette déclaration fut accompagnée d'une espèce de serment, montrant qu'elle était émue et indignée de voir que des hommes prenaient la liberté de la désirer. Le roi et les grands furent frappés de trouver tant de sagesse et de gravité dans une enfant aussi jeune. On reconnut là que Gertrude était animée de l'esprit de Dieu, que Jésus-Christ Se L'était réservée, et l'on convint de ne plus lui renouveler de pareilles propositions.

Peu d'années après, Pépin de Landen vint à mourir. Iduberge fut inconsolable; Begga sa fille aînée (voir 17 décembre), fut mariée à Anségisile, Grimoald eut la succession de son père. Quant à Gertrude, après avoir pris l'avis de saint Amand (voir 6 février), la mère résolut de ne pas s'en séparer. Elle fit donc construire un monastère à Nivelle en Brabant. Là, elle consacra au Seigneur non seulement sa personne, mais les biens qu'elle s'était réservés, sans se laisser arrêter par les difficultés que suscitaient ceux de son entourage. Craignant même qu'on ne lui ravît sa chère Gertrude, elle prit un jour des ciseaux et coupa les cheveux de sa fille en forme de couronne. Gertrude se réjouit de cet acte maternel qui symbolisait, pour elle, l'engagement de souffrir en union avec Jésus-Christ. Peu de temps après, Iduberge présenta sa fille aux évêques, leur demandant de lui imposer le voile des vierges. Elle fit ensuite de Gertrude l'abbesse de la nouvelle communauté, se plaça sous sa conduite comme simple religieuse. Dans cette jeune supérieure, on remarqua l'innocence, la pureté des moeurs, l'humilité, une piété solide et en même temps une sagesse, une discrétion égales à celles des personnes plus avancées en âge.

Gertrude s'acquitta de ses obligations à la satisfaction de tous. Compatissante pour les malades et les faibles, elle maintenait dans une rigoureuse observance les religieuses qui étaient dans la force et l'ardeur de la jeunesse, elle assistait les pauvres, les étrangers, les pèlerins avec beaucoup d'affection. Elle fit venir de Rome, pour son abbaye, des reliques des saints martyrs. Elle attira des pays étrangers des hommes d'un mérite distingué; car suivant les usages de l'époque, il y avait à Nivelle un double monastère; les religieux devaient enseigner l'Écriture sainte aux religieuses et prêcher dans les pays environnants. Parmi les moines qui se rendirent à l'appel de Gertrude, il y a lieu de mentionner deux frères de saint Fursy, Foillan et Ultan, venus d'Irlande. L'abbesse donna à ce dernier la terre de Fosse, au diocèse de Maestricht pour y bâtir un monastère et un hôpital. 

[note jmd : Fosses se trouve en province de Namur, établie en diocèse par l'Eglise romaine au 16ième siècle]

Après avoir vécu cinq ans sous la conduite de sa fille, Iduberge vint à mourir. Gertrude privée des conseils de sa mère, voulut se réserver des loisirs pour vaquer à l'oraison : elle confia à des religieux capables la gestion des affaires du dehors, et se fit aider au-dedans par les soeurs les plus intelligentes. Elle put ainsi s'adonner avec plus de liberté à la contemplation et aux exercices de la pénitence; elle lisait sans cesse la sainte Ecriture, vivait dans une mortification de tous les instants. L'austérité de ses veilles et de ses abstinences ruina sa santé : à trente ans, elle voulut se démettre de sa charge d'abbesse. Du consentement des religieux et des religieuses, elle mit à sa place Wulfetrude sa nièce, âgée de vingt ans, qui avait été élevée auprès d'elle et marchait dignement sur ses traces.

Gertrude vécut trois ans encore comme simple religieuse. Son extrême langueur fit juger que sa fin était proche. Elle exhorta ses soeurs à conserver l'esprit de leur règle et la fidélité qu'elles devaient à Dieu, puis donna des instructions sur la manière dont elle voulait être ensevelie. On ne devait mettre sur son corps aucun drap mais seulement son cilice, et sur sa tête un voile usé, car, dit-elle, les ornements superflus d'un tombeau ne servent de rien ni aux vivants ni aux morts. Elle envoya demander à Ultan, qui se trouvait au monastère de Fosse, si Dieu ne lui avait pas fait connaître à quel moment elle devait mourir. Ultan lui fit répondre : "C'est aujourd'hui le 16 mars; demain 17, pendant la célébration de la sainte messe, vous mourrez. Mais vous ne devez ni craindre ni vous affliger parce que saint Patrice, évêque, les saints et les anges choisis de Dieu, sont prêts à recevoir votre âme dans la gloire. " Gertrude, consolée par cette réponse, passa la nuit suivante en prières avec ses soeurs. Le lendemain, elle reçut le saint viatique, et, pendant que le prêtre chantait les oraisons de la messe, elle rendit paisiblement l'esprit (17 mars 659). Au moment même de sa mort, elle apparaissait à sainte Modeste, abbesse de Horren à Trèves.

II. CULTE. - Le corps de Gertrude fut enseveli à Nivelle conformément à ses intentions. Dieu attesta sa sainteté par des miracles, et elle fut l'objet d'un culte presque aussitôt après sa mort. Ce culte fut l'un des plus populaires au Moyen Age et se répandit dans tout le Brabant, en Allemagne et jusqu'en Pologne. On l'invoque spécialement contre les rats, souris, mulots, puis contre la fièvre, la folie, pour obtenir un bon gîte en voyage. Les martyrologes de Bède et d'Usuard ont son nom au 17 mars, puis le martyrologe romain. De plus, on commémore sa prise de voile le 2 décembre, l'élévation de son corps le 10 février, ses translations le 10 avril, le 30 mai.

Bibl. - La vie écrite un peu après 669 par un témoin oculaire, est dans Acta sanct., 17 mars; dans Mabillon, Acta sanctorum, t. 2, p. 463. - B. Krusch, Monum. Germ. hist, Scriptores rerum merov., t. 2, p. 447, a distingué deux rédactions de cette vie. - Voir aussi Molinier, Sources, n. 538; Histoire littéraire de la France, t. 4; Anal. boll., 1898, t. 17, p. 166.

in : sanctoral des RP Bénédictins de Paris, 1936, éditions Letouzey & Ané

SOURCE : http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/gertrude-moleben.html


Mater, Sint-Amelbergakapel. Oudenaarde. Oost-Vlaanderen. Belgium. Muurschilderingen in sgraffito van het koor met art-nouveau-inslag door E. Fobert, 1916. Chapel (Mater, Sint-Amelbergakapel). 


Mater, Sint-Amelbergakapel. Oudenaarde. Oost-Vlaanderen. Belgium. Muurschilderingen in sgraffito van het koor met art-nouveau-inslag door E. Fobert, 1916. Chapel (Mater, Sint-Amelbergakapel). 


Sainte Gertrude était donc fille de Pépin de Landen et de Sainte Itte, et parente de Saint Bavon. Elle naquit à Landen en 626. Dès sa jeunesse, elle est considérée comme un modèle de vertu: dédaignant les vanités de ce monde, elle consacra, sur le conseil de Saint Amand, sa virginité à Dieu.

Un jour, le fils d'un grand seigneur d'Austrasie l'aperçut à la cour du roi, et s'éprit d'elle. Il en parla au roi, qui fit mander Pépin et sa fille pour leur proposer ce qui devait être un excellent parti. Mais Gertrude refusa catégoriquement, faisant remarquer au roi qu'elle avait depuis son enfance voué sa virginité au Christ. Le roi, bien qu'étonné, approuva cette attitude. Le jeune seigneur, lui, en conçut, comme il fallait s'y attendre, un vif dépit. Quant à Pépin, il désapprouvait totalement le refus de sa fille et il était décidé à employer toutes les ressources de l'autorité paternelle pour modifier les intentions de Gertrude. Pour la jeune fille, il n'y avait plus qu'une solution: la fugue. Avec le consentement de sa mère, Gertrude s'enfuit de la maison paternelle et se retira en un lieu solitaire où elle passa quelque temps dans la prière, la retraite et la pratique de la vertu. Pépin fut obligé de comprendre et rappela sa fille, enfin décidé à respecter son engagement.

Le décès de Pépin de Landen faucha brutalement le bonheur familial que connaissait cette belle famille. Lorsque Itte fonde un monastère sur le conseil de Saint Amand, Gertrude vient s'installer à Nivelles pour être proche de sa mère. Mais les prétendants à sa main (et à l'héritage de Pépin !) n'ont pas renoncé à l'épouser, et leurs tracasseries iront si loin que Gertrude demande à entrer elle-même au monastère dirigé par sa mère. ltte lui coupa elle-même les cheveux, et Gertrude y fit profession entre les mains de Saint Amand. Elle y fut un modèle de piété, de douceur, de patience et de toutes les vertus. Lors du décès de sa mère, Gertrude lui succède tout naturellement dans la charge abbatiale. Mais craignant d'être détournée par là de la prière et de la contemplation, elle chargea certains religieux du soin des affaires extérieures de la maison, et se partagea celles de l'intérieur avec ses compagnes.

Selon ses biographes, Gertrude était une femme jeune, belle, intelligente et charitable. Elle se dévouait sans compter pour les déshérités, les malades et les vieillards. Elle accueillait avec générosité les pèlerins étrangers (Pensons à saint Feuillen de Fosses avec qui elle se lia d'amitié). Elle connaissait par coeur une grande partie des saintes Ecritures, dont elle pouvait expliquer les passages difficiles. Elle avait même envoyé des messagers "par-delà les mers" pour en ramener des livres sacrés et des reliques. Mais le diable, ennemi du repos des hommes (et des femmes!), ne la laissa pas longtemps sans troubles, il suscita une bande de malheureux débauchés qui se mirent à persécuter les religieuses, les injuriant et leur dérobant même ce qui était nécessaire à leur subsistance. On songea un instant à renvoyer chez elles les pieuses filles. Mais la piété et la fermeté de Gertrude eurent bientôt raison de ses ennemis, et tout rentra dans l'ordre.

Gertrude pratiquait également le jeûne avec un grand courage. Aussi, Dieu la favorisa de plusieurs prodiges: on vit plusieurs fois pendant quelle priait à l'église, apparaître au- dessus de sa tête une sphère de feu qui remplissait de lumière le lieu saint. Mais ces jeûnes et ces veilles affaiblirent son corps, et un jour, après une période de fièvre aigué, Gertrude fut contrainte de se démettre de la charge d'abesse, qu'elle confia à sa nièce Wilfetrude, fille de Grimoald.

Débarrassée des soucis matériels, Gertrude employa désormais son temps en prières et en dévotions. Et Dieu répondait généralement à la prière de Gertrude d'une manière explicite. Par exemple, lorsque Saint Feuillen fut assassiné avec ses compagnons en traversant la forêt du Roeulx (il revenait d'une visite au monastère de Nivelles), Gertrude décréta une période de jeûne et de prière pour retrouver le corps de son ami. Après 77 jours d'oraison, elle eut une vision lui montrant un endroit de la forêt tout illuminé. Gertrude identifia l'endroit et envoya des hommes, qui retrouvèrent le corps de Saint Feuillen et le ramenèrent solennellement à Fosses.

Gertrude eut une autre vision: alors qu'elle priait devant l'autel, elle vit une grande boule de feu descendre sur elle avec une telle splendeur que toute l'église en était illuminée. Si le sens de cette vison nous échappe un peu, nous devons noter que Gertrude elle-même en conçut une grande joie et une grande consolation.

Enfin, sentant ses forces décliner, elle envoya un messager auprès de Saint Ultan (ou Valtan), qui avait succédé à Saint Feuillen à la tête du monastère de Fosses, pour l'interroger sur le jour de son trépas. L'homme de Dieu lui fit répondre qu'elle mourrait le lendemain durant le Saint Sacrifice de la Messe, mais qu'elle ne devait en concevoir aucune crainte: le Royaume des Cieux lui serait grand ouvert. A cette nouvelle, elle commença à se préparer à la mort par des prières et oraisons qu'elle fit toute la nuit entourée de ses religieuses. Le matin étant venu, elle s'éteignit calmement dans le Seigneur, vers six heures du matin, alors que le prêtre venait de monter à l'autel. C'était le 17 mars 659. Elle n'était donc âgée que de trente-trois ans!

Le jour même de son décès, elle apparaît à Trèves à une abbesse du nom de Modeste. Elle apparut une seconde fois dix ans plus tard, alors que le monastère qu'elle avait fondé était la proie des flammes. Un homme, ne sachant que faire pour éteindre l'incendie, leva les yeux pour remettre les bâtiments à la garde de Notre-Seigneur. Sainte Gertrude lui apparut alors dans le ciel, éteignant le feu avec son voile. Et à l'instant même, l'ardeur du feu se mit à diminuer.

Sainte Gertrude fut enterrée près de sa mère, dans l'église Saint Pierre. Son tombeau devint très rapidement un lieu de pèlerinage très fréquenté. De nombreux miracles s'y produisirent, dont le plus célèbre est la résurrection d'un garçon tombé dans le puits d'un monastère et dont la mère invoqua Sainte Gertrude. Le culte de Sainte Gertrude fut officiellement reconnu en 1220 par le Pape Honorius III. Au 13ième siècle, on fit ciseler une splendide châsse, joyau de l'orfèvrerie médiévale, pour contenir les ossements de la sainte. La très belle collégiale romane de Nivelles lui est dédiée.

Sainte Gertrude est vénérée dans les diocèses de Malines, Gand et Liège. Sa fête se célèbre, chez les catholiques de tradition comme chez les orthodoxes, le 17 mars, jour de sa naissance au ciel. Gertrude est invoquée pour la protection des voyageurs, ainsi que pour être préservé de certains rongeurs, tels les souris et les rats. C'est pourquoi certains tableaux la représentent avec une souris agrippée à sa robe ou grimpant à sa crosse. Elle fut aussi considérée comme la patronne des voyageurs et invoquée pour obtenir un bon gîte en voyage.

Plusieurs églises lui sont dédiées, dont la collégiale de Nivelles, qui est étape d'une des routes de pèlerinage menant à Compostelle, et où se trouvent plusieurs statues de la sainte. Mais aussi à Jauchelette, Tenneville, Carlsbourg, Bras, Otrange, Chiny, Blégny, Landen, Louvain, Gentinne, Hevillers, Lasne. Lillois, Tubize... Ses reliques sont conservées à Nivelles et Louvain. Une localité porte son nom: Villers-Sainte-Gertrude, prés de Marche-en-Famenne. Une procession a lieu à Nivelles le dimanche qui suit le 29 novembre.

Prière à Sainte Gertrude

Dieu notre Père,

Dans ton amour infini,

Tu es appelé Sainte Gertrude à suivre ton Fils.

Sans regarder en arrière,

Elle a répondu à ton appel

En se donnant totalement à Lui et à ses frères.

Accorde-nous, dans l'Esprit-Saint,

Et par l'intercession de Sainte Gertrude,

De nous livrer au Seigneur et à nos frères

Dans une charité sincère et généreuse

Pour la gloire de Ton Nom.

Nous Te le demandons

Par Jésus le Christ notre Seigneur

Amen.

Texte de la vie et de la prière : "Saintes et saints de Belgique au 1er millénaire"

D. Bénissez Maître.

P. Béni soit notre Dieu, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

K. -Amen. Roi Céleste, * Consolateur, Esprit de vérité, * partout présent, * et remplissant tout, * trésor de tout bien * et donateur de vie * viens et demeure en nous * purifie nous de toute souillure * sauve nos âmes, Ô Dieu de bonté.-

Litanie de paix

D. En paix prions le Seigneur.

K. -Kyrie eleison.-

Pour la paix qui vient d'en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.

Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Eglises de Dieu et pour l'union de tous, prions le Seigneur.

Pour ce saint temple, pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.

Pour notre Père ..., Patriarche de ...., pour notre très vénéré père ..., archevêque de ....., pour l'ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ 

Pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur.

Pour notre Roi ..., et toute sa maison royale, pour ceux qui nous gouvernent et les chrétiens fidèles et orthodoxes , prions le Seigneur.

Pour cette ville, pour toutes villes et tous les villages du monde entier et pour les fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur.

Pour qu'il nous accorde un temps favorable, l'abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur.

Pour les voyageurs, les navigateurs, les malades, es opprimés les prisonniers, et pour le salut de tous, prions le Seigneur.

Pour être délivrés de tout mal, de toute colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le Seigneur.

Faisant mémoire de Notre Dame la très-sainte, toute-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-

Vierge Marie, ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous mêmes les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.

C. -A toi Seigneur.-

P. Car à Toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

C. - Amen. -

D. Le Seigneur est Dieu, Il nous est apparu, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.

C. t.1. - Le Seigneur est Dieu, Il nous est apparu, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.-

D. Toutes les nations m'ont entouré, au nom du Seigneur, je les ai repoussées.

D. Non, je ne mourrai pas, je vivrai et publierai les hauts faits du Seigneur.

D. La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux.

Le Choeur chante le Tropaire et le Kondakion du Saint.

Tropaire

C. t.4. - Par l'ascèse, en vierge pure, ayant brillé, * tu as délaissé la table des grands * pour suivre les pas de ta sainte mère, * et faire rayonner la Foi en Brabant * C'est pourquoi aujourd'hui nous te chantons, * Gertrude, ne cesse pas d'intercéder en faveur de nous tous auprès du Christ notre Dieu.-

Gloire ... maintenant et toujours ...

Kondakion

C t. 4. - Pour l'Epoux, tu t'es réservée résolument, * apportant de Sa part la Foi en Brabant * y répandant la vie monastique, * vénérable Gertrude, évangélique fleur du Brabant.-

Ensuite le clergé entonne.

C. Sainte Gertrude, prie Dieu pour nous.

C. -Sainte Gertrude, prie Dieu pour nous.-

C. Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

C. -Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.-

Ceci est répété.

Le choeur chante à la Sainte:

t. 6 - Prie pour nous Sainte Gertrude * car avec ferveur nous courons vers toi. * Car tu es notre aide prompte * et tu intercède pour nos âmes.-

D. Soyons attentifs.

P. Paix à tous.

C. -Et avec votre esprit.-

D. Sagesse.

L. Prokimenon 

t. 4. - Ma bouche dira la sagesse, * et le murmure de mon coeur, l' intelligence. -

Écoutez ceci, tous les peuples, prêtez l'oreille, tous les habitants de l'univers.

Jn. 10, 9-16.

D. Prions le Seigneur.

K. -Kyrie eleison.-

P. Car tu es saint, notre Dieu, et dans tes Saints tu demeures, et nous t'offrons notre louange; Père, Fils et Saint Esprit maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

C. - Amen. -

D. Que tout ce qui vit et respire, loue le Seigneur.

C. -Que tout ce qui vit et respire, loue le Seigneur.-

D. Louez Dieu dans ses Saints, louez-le au firmament de sa puissance.

C. -Que tout ce qui respire loue le Seigneur.-

D. Que tout ce qui vit et respire.

C. -Loue le Seigneur.-

D. Et pour qu'il nous soit donné d'écouter le saint Évangile, prions le Seigneur notre Dieu.

C. -Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.-

D. Sagesse, debout! Écoutons le saint Évangile.

P. Paix à tous.

C. -Et avec votre esprit.-

P. Lecture du ...

D. Soyons attentifs!

Ensuite le clergé entonne.

Le Choeur répète le refrain.

P. Sainte Gertrude, prie Dieu pour nous.

C. -Sainte Gertrude, prie Dieu pour nous.-

P. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.

C. -Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.-

Ceci est répété trois fois.

Maintenant on chante l'hymne à la Vierge où l'Hirmos du neuvième Ode.

D. Par nos chants, magnifions la Mère de Dieu et de la Lumière.

C. -Il est digne, en vérité, de te bénir, * Mère de Dieu, toujours bienheureuse * et tout-immaculée et la Mère de notre Dieu. * Plus vénérable que les chérubins * et combien plus glorieuse que les séraphins, * tu as enfanté Dieu le Verbe sans perdre Ton intégrité. * Tu es vraiment la Mère de Dieu, * nous te magnifions.-

D. Prends pitié de nous, O Dieu, dans ta grande miséricorde, nous t'en prions, écoute nous et prends pitié.

C. -Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.-

D. Nous te prions pour notre Père ..., Patriarche de ..., pour notre très vénéré Père ..., archevêque de ... et pour tous nos frères dans le Christ.

D. Pour notre Roi ..., et toute sa maison royale pour ceux qui nous gouvernent et pour les chrétiens fidèles et orthodoxes de notre pays, prions le Seigneur.

D. Nous te prions encore pour les serviteurs de Dieu, les moines de ce saint monastère, les habitants de cette ville, qu'ils obtiennent miséricorde, vie et paix, santé, salut, protection, pardon et rémission des péchés.

D. Aussi pour le serviteur de Dieu, notre très vénéré Père ..., pour ceux qui servent ici et vivent dans ce saint monastère et pour nos frères dans le Christ.

D. Nous te prions aussi Seigneur notre Dieu afin que tu entendes les supplications et les prières de tes serviteurs ... Prends pitié d'eux et pardonne-leur leurs péchés conscients et inconscients afin que leurs prières et leurs bonnes actions soient reçues auprès du Trône de ta Majesté. Protège-les contre tous les ennemis visibles et invisibles, contre le malheur, la douleur et la maladie et donne-leur la santé et une vie paisible, écoute nous et sois miséricordieux.

D. Regarde avec bienveillance, Maître ami des hommes, tes serviteurs et écoute les supplications que pleins de foi, ils t'adressent; car tu as dit toi-même: Priez et vous serez exaucés et tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière, vous l'obtiendrez. Aussi nous te demandons, espérant en ta miséricorde: donne ta grâce à tes serviteurs ... et comble leurs désirs; donne leur une vie calme et paisible; couronne-les de longs et saints jours, nous te prions écoute nous et fais nous miséricorde.

D. Nous te prions également pour cette ville, ce saint monastère et cette sainte Eglise, pour toutes les villes et notre patrie afin qu'ils soient protégés de l'inondation, des destructions, de l'injustice, du feu et du glaive, des invasions de l'ennemi et de la guerre civile. Délivre nous de toute colère et de toute haine; ne nous condamne pas, mais sois miséricordieux.

D. Nous te prions, Dieu riche en grâce: écoute nous pécheurs qui te prions et fais nous miséricorde

P. Ecoute-nous Dieu notre Sauveur. Espérance de tous ceux qui se trouvent sur la terre et de ceux qui naviguent sur les mers lointaines; donne nous ta grâce Seigneur, ta grâce sur nos péchés, et prends pitié de nous car tu es miséricordieux et ami des hommes et nous t'offrons notre louange Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

C. - Amen. -

D. Prions Sainte Gertrude.

C. -Sainte Gertrude, prie Dieu pour nous.-

O Très Bienheureuse Gertrude, renommée parmi les fleurs du monastère en Belgique, précieuse élève et aide de saint Feuillen, digne enfant des saints parents que Dieu te donna, immenses sont les exploits ascétiques que tu as accomplis pour la gloire de Dieu ! Tu as illuminé la terre brabançonne, y a fait fleurir la Foi au Christ en l'y enracinant par tes labeurs ascétiques.

Maintenant que tu es face à face avec l'Epoux tant désiré, viens à notre aide, nous qui humblement nous prosternons devant toi, afin que nous gardions avec fermeté et charité la Sainte Foi Orthodoxe reçue des saints Apôtres, maintenant et jusqu'à la fin de notre vie ; garde-nous de la tiédeur, des doutes et des hésitations dans la Foi, afin que nous ne soyons pas trompés par des paroles et des enseignements contraires à Dieu et néfastes pour l'âme.

Ô Très douce vierge, épouse de l'Epoux, gloire de Nivelles, par ton intercession avive en ceux que le Christ a établis pasteurs parmi nous l'esprit du saint zèle dont ton ami saint Feuillen étais enflammé afin qu'ils confirment et affermissent avec ferveur le troupeau spirituel du Christ dans la vraie Foi.

Ô Miséricordieuse moniale, supplie le Père des lumières qui répand sur tous donne Ses dons, d'accorder ce qui est nécessaire à chacun: aux enfants une bonne croissance dans la crainte de Dieu ; aux jeunes la vie chaste; à ceux qui sont défaillants la force; aux affligés la consolation ; aux égarés la conversion; aux opprimés la protection; aux orphelins et aux veuves le soutien; à ceux qui sont dans l'épreuve, le secours de la grâce; aux nôtres qui ont quitté cette vie passagère l'éternel et bienheureux repos .

Oui, ô sainte de Dieu, regarde nous avec bienveillance depuis les demeures éternelles, nous qui sommes dans les épreuves, et rélève vers ceux qui sont prostrés à terre.

Obtiens-nous, ô douce et belle Gertrude, la Divine Bénédiction, afin que protégés par elle, nous vivions tout le restant de notre vie dans la paix, le repentir et l'obéissance à la Sainte Eglise du Christ, en accomplissant avec ardeur Ses commandements, en pratiquant de toutes nos forces la bonne ascèse de la Foi, afin que nous atteignions le Royaume Céleste ; rends-nous dignes d'y chanter et d'y glorifier avec toi et tous les saints la Sainte Trinité, consubstantielle et indivisible, dans les siècles des siècles.

C. - Amen. -

D. Sagesse.

P. Toute Sainte Mère de Dieu, protège nous.

C. -Plus vénérable que les Chérubins * et combien plus glorieuse que les Séraphins, * tu as enfanté Dieu le Verbe sans perdre ton intégrité * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.-

P. Gloire à Toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à Toi.

C. -Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, * maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. * Amen. Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison. *Père, bénissez-nous.-

P. Que le Christ notre vrai Dieu nous prenne en pitié et nous sauve par la puissance de la Glorieuse et Vivifiante Croix, par les prières de notre Dame la très-pure Mère de Dieu et toujours-vierge Marie, de nos saints pères Théophores, de saint ..., et de tous les Saints, car Il est bon et ami des hommes.

C. -A - - - men.-

http://www.amdg.be - retranscription du texte des "Petits Bollandistes", 7ième édition, Bar-le-Duc 1876.

***

Sainte Gertrude de Nivelles est d'ailleurs célèbre par ce pouvoir d'éloigner les rongeurs. pour se débarrasser des rats, l'on pouvait, selon une superstition lorraine, réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t'en aller hors de mes bâtiments et héritages.

Vie des saints, vol. I, par le R. P. François Giry, 1863

Histoire des saints et de la sainteté chrétienne, Hachette, tome IV, 136

Statue de Gertrude de Nivelles (XVIème siècle), église Saint-Pantaléon, Lucé, Eure-et-Loir, France.


Saint Gertrude of Nivelles

Memorial

17 March

Profile

Younger daughter of Saint Pepin of Landen and Saint Ida of Nivelles; sister of Saint Begga of Ardenne. Devoted to her faith from an early age, she turned down a noble marriage to pursue the religious life. Following the death of Pepin in 639, and on the advice of Saint Amand of MaastrichtIda built a double monastery at Nivelles where both she and her daughter retired. Gertrude became abbess about age 20.

Known for her hospitality to pilgrims and the aid given to Irish missionary monks. Gertrude gave land to Saint Foillan, on which he built the monastery at FossesBelgium. She helped Saint Ultan in his evangelization. In 656, Gertrude resigned her office in favour of her niece, Saint Wilfetrudis of Nivelles, and spent the rest of her days studying Scripture and doing penance. Mystic and visionary. Died at the significant age of 33, the age of Our Lord at His death.

The cultus of Saint Gertrude spread widely in the Low Countries, neighbouring regions, and England, and folklore attached to her name. As late as 1822, offerings of gold and silver mice were left at her shrine in CologneGermanymice represented souls in Purgatory, to whom she had a great devotion. Patron of gardeners because fine weather on her feast day meant it was time to begin spring planting. Her patronage of travellers comes from her hospitality to pilgrims. She is invoked as a patroness of those who had recently died, who were popularly supposed to experience a three-day journey to the next world; they spent the first night under the care of Gertrude, and the second under Michael the Archangel.

There is a legend that one day she sent some of her subjects to a distant country, promising that no misfortune would befall them on the journey; when they were on the ocean, a large sea-monster threatened to capsize their ship, but disappeared upon the invocation of Saint Gertrude. In memory of this occurence travellers during the Middle ages drank the so-called “Sinte Geerts Minne” or “Gertrudenminte” before setting out on their journey.

Born

626 at Landen, Belgium

Died

17 March 659 at Nivelles, Belgium of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

against fear of mice

against fear of rats

against fever

against insanity

against mental disorders

against mental illness

against mice

against rats

against suriphobia

cats

for accomodations

gardeners

hospitals

innkeepers

mentally ill people

pilgrims

poor people

prisoners

recently dead people

sick people

suriphobics

to obtain lodging while travelling

travellers

widows

in Belgium

Landen

Nivelles

Wetteren

Zandvliet

WattenscheidGermany

Representation

abbess with mice at her feet

abbess with mice running up her cloak

abbess with mice running up her pastoral staff

woman holding a distaff

woman holding a large mouse

woman spinning

woman with a cat nearby

Storefront

hand painted medals

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Saints of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius Ranbeck, O.S.B.

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

Saints and Their Attributes, by Helen Roeder

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“Saint Gertrude of Nivelles“. CatholicSaints.Info. 15 November 2023. Web. 17 March 2024. <https://catholicsaints.info/saint-gertrude-of-nivelles/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gertrude-of-nivelles/


Simon Bening  (circa 1483/1484–1561), St. Gertrude de Nivelles, from the Hours of Cardinal Albrecht of Brandenburg (1490-1545), Archibishop and Elector of Mainz, circa 1523, 48.9 x 36.2, Carnegie Museum of Art


St. Gertrude of Nivelles

Virgin, and Abbess of the Benedictine monastery of Nivelles; born in 626; died 17 March, 659.

She was a daughter of Pepin I of Landen, and a younger sister of St. Begga, Abbess of Andenne. One day, when she was about ten years of old, her father invited King Dagobert and some noblemen to a banquet. When on this occasion she was asked to marry the son of the Duke of Austrasia she indignantly replied that she would marry neither him nor any other man, but that Christ alone would be her bridegroom. After the death of her father in 639, her mother Itta, following the advice of St. AmandusBishop of Maestricht, erected a double monastery, one for men, the other for women, at Nivelles. She appointed her daughter Gertrude as its first abbess, while she herself lived there as a nun, assisting the young abbess by her advice. Among the numerous pilgrims that visited the monastery of Nivelles, there were the two brothers St. Follian and St. Ultan, both of whom were Irish monks and were on their way from Rome to Peronne, where their brother St. Furseus, lay buried. Gertrude and her mother gave them a tract of land called Fosse on which they built a monastery. Ultan was made superior of the new house, while Follian remained at Nivelles, instructing the monks and nuns in Holy Scripture. After the death of Itta in 652, Gertrude entrusted the interior management of her monastery to a few pious nuns, and appointed some capable monks to attend to the outer affairs, in order that she might gain more time for the study of Holy Scripture, which she almost knew by heart. The large property left by her mother she used for building churches, monasteries and hospices. At the age of thirty-two she became so weak through her continuous abstinence from food and sleep that she found it necessary to resign her office. After taking the advice of her monks and nuns, she appointed her niece, Wulfetrude, as her successor, in December, 658. A day before her death she sent one of the monks to St. Ultan at Fosse to ask whether God had made known to him the hour of her death. The saint answered that she would die the following day during holy Mass. The prophecy was verified. She was venerated as a saint immediately after her death, and a church was erected in her honour by Agnes, the third Abbess of Nivelles. The towns of Geertruidenberg, Breda, and Bergen-op-Zoom in North Brabant honour her as patron. She is also patron of travellers, and is invoked against fever, rats, and mice, particularly field-mice. There is a legend that one day she sent some of her subjects to a distant country, promising that no misfortune would befall them on the journey. When they were on the ocean, a large sea-monster threatened to capsize their ship, but disappeared upon the invocation of St. Gertrude. In memory of this occurence travellers during the Middle ages drank the so-called "Sinte Geerts Minne" or "Gertrudenminte" before setting out on their journey. St. Gertrude is generally represented as an abbess, with rats and mice at her feet or running up her cloak or pastoral staff.

Ott, Michael. "St. Gertrude of Nivelles." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 16 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/06533c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas. In memory of Sr. Mary of Good Shepherd.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06533c.htm

Darstellung der St. Gertrud Äbtissin im Westschiff der Kirche


Gertrude of Nivelles, OSB Abbess (RM)

Born at Landen in 626; died at Nivelles in 659. Saint Gertrude was the younger daughter of Blessed Pepin of Landen and Blessed Itta. Her sister Begga is also numbered among the saints. At an early age she devoted herself to the religious life.

On the death of Pepin in 639 and on the advice of Saint Amand of Maastricht, Itta built a double monastery at Nivelles, where both mother and daughter retired. Gertrude was appointed abbess when she was judged old enough (about age 20). Although she was still very young, she discharged her responsibilities well with her mother's assistance. Gertrude was known for her hospitality pilgrims and her encouragement of and generous benefactions to the Irish missionary monks. She gave land to Saint Foillan, brother of Saint Fursey, on which he built the monastery of Fosses. She also helped the Irish Saint Ultan in his evangelizing efforts.

At age 30 (656), Gertrude resigned her office in favor of her niece, Saint Wilfetrudis, because she was weakened by her many austerities. She spent the rest of her days studying Scripture and doing penances. Gertrude is another of the medieval mystics who was gifted with visions, and like Saint Catherine of Siena died at the significant age of 33--the age of Our Lord at His death. The cultus of Saint Gertrude became widely spread in the Lowlands, neighboring countries, and England. A considerable body of folklore gathered around her name. Saint Gertrude is named in Saint Bede's martyrology (Attwater, Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Farmer).

In art Gertrude is an abbess with mice (representing the souls in purgatory to whom she had a great devotion) running up her pastoral staff. Sometimes she is shown (1) holding a large mouse; (2) spinning or holding a distaff; or (3) with a cat near her (Roeder). As late as 1822, offerings of gold and silver mice were left at her shrine in Cologne (Farmer).

Saint Gertrude is the patron saint of gardeners because fine weather on her feast day meant it was time to begin spring planting. Her patronage of travellers comes from her hospitality toward them (Delaney). Pilgrims used to drink a stirrup-cup in her honor before setting out. As an extension, she was also invoked as a patroness of those who had recently died, who were popularly supposed to experience a three-day journey to the next world. It was supposed that they spent the first night under the care of Gertrude, and the second under Saint Michael the Archangel. She is invoked against rats and mice (Farmer).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0317.shtml


March 17

Patron of Cats, the Recently Diseased, Gardeners, Travelers, Those with Mental Illness, and Those with a Morbid Fear of Mice and Rats.

Special Note:

There are two Saints named Gertrude, one called "the Great" and the other from Nivelles. People often confuse them, especially since they were both nuns and appeared quite alike. Saint Gertrude of Nivelles has a special symbol, that of the mouse on her staff. Sometimes St. Gertrude the Great is also depicted with a mouse on her staff. Our image portrays the Saint with book and writing quill instead, another symbol of hers.

SAINT GERTRUDE OF NIVELLES

Our Saint was born at Landen, Belgium in 626 and died at Nivelles, 659; she was just thirty-three, the same age as Our Lord. Both her parents, Pepin of Landen and Itta were held to be holy by those who knew them; her sister Begga is numbered among the Saints. On her husband's death in 640, Itta founded a Benedictine monastery at Nivelles, which is near Brussels, and appointed Gertrude its abbess when she reached twenty, tending to her responsibilities well, with her mother's assistance, and following her in giving encouragement and help to monks, particularly Irish ones, to do missionary work in the locale. 

Saint Gertrude's piety was evident even when she was as young as ten, when she turned down the offer of a noble marriage, declaring that she would not marry him or any other suitor: Christ alone would be her bridegroom. 

She was known for her hospitality to pilgrims and her aid to missionary monks from Ireland as we indicated above: She gave land to one monk so that he could build a monastery at Fosse. By her early thirties Gertrude had become so weakened by the austerity of abstaining from food and sleep that she had to resign her office, and spent the rest of her days studying Scripture and doing penance. It is said that on the day before her death she sent a messenger to Fosse, asking the superior if he knew when she would die. 

His reply indicated that death would come the next day during holy Mass----the prophecy was fulfilled. Her feast day of March 17 is observed by gardeners, who regard fine weather on that day as a sign to begin spring planting. 

Devotion to St. Gertrude became widely spread in the Lowlands and neighboring countries.

Most representations in art depict her as an abbess with mice, rats, or cats. Commonly seen running up her pastoral staff or cloak are hopeful-looking mice representing Souls in Purgatory, to which she had an intense devotion, just as with St. Gertrude the Great. Even as recently as 1822, offerings of mice made of gold and silver were left at her shrine.

Another patronage is to travelers on the high seas. It is held that one sailor, suffering misfortune while under sail, prayed to the Saint and was delivered safely.

Her sister, St. Begga died in 693; her feast is December 17; she married a son of St. Arnulf of Metz and became the mother of Pepin of Herstal.

SOURCE : http://www.catholictradition.org/Saints/nivelles.htm

Nouvelle châsse de Sainte-Gertrude dans laquelle ont été enchassés des fragments de l'ancienne châsse détruite lors des bombardements de 1940 (dans sa position châsse classique), Nivelles, Belgique


March 17

St. Gertrude, Virgin and Abbess of Nivelle


SHE was daughter of Pepin, of Landen, mayor of the palace to the French Kings of Austrasia, and younger sister to St. Begga. She was born in 626. Her father’s virtuous palace was the sanctuary of her innocence, and the school of her tender piety. Being pressed to marry, she declared in presence of King Dagobert: “I have chosen for my spouse him, from whose eternal beauty all creatures derive their glory, whose riches are immense, and whom the angels adore.” The king admired her gravity and wisdom in so tender an age, and would not suffer her to be any more disturbed on that account. Her mother, the blessed Itta, employed St. Amand to direct the building of a great nunnery at Nivelle, in Brabant, for Gertrude. It is now a double chapter of canons and canonesses. The virgin was appointed abbess, when only twenty years of age. Her mother, the blessed Itta, lived five years under her conduct, and died in the twelfth year of her widowhood, in 652. She is honoured in the Belgic Martyrologies on the 8th of May. Gertrude governed her monastery with a prudence, zeal, and virtue that astonished the most advanced in years and experience. She loved extreme holy poverty in her person and house; but enriched the poor. By assiduous prayer and holy meditation she obtained wonderful lights from heaven. At thirty years of age, she resigned her abbey to her niece Wilfetrude, and spent the three years which she survived, in preparing her soul for her passage to eternity, which happened on the 17th of March, in 659. Her festival is a holyday at Louvain, and throughout the duchy of Brabant. It is mentioned in the true Martyrology of Bede, &c. See her life written by one who was present at her funeral, and an eye-witness to the miracles, of which there is an account in Mabillon, and the Acts of the Saints. See also Rivet, Hist. Liter. t. 4. p. 39. An anonymous author much enlarged this life in the tenth century, but the additions are of small authority. This work was printed by Ryckel, abbot of St. Gertrude’s, at Louvain, in 1632. See Hist. Liter. t. 6. p. 292. Also La Vie de S. Gertrude, abbesse de Nivelle, par Gul. Descœuvres, in 12mo. at Paris, Ann. 1612. Consult likewise Dom Bouquet, Recueil des Hist. de France, t. 2. p. 603, &c.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume III: March. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/3/174.html

Die hl. Gertrud von Nivelles heilt einen Blinden. Illumination aus dem Weißenauer Passionale; Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r

Illumination from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale); either an unknown master or „Frater Rufillus“, between 1170 and 1200. Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r

Die hl. Gertrud von Nivelles heilt einen Blinden. Illumination aus dem Weißenauer Passionale; Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r

Illumination from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale); either an unknown master or „Frater Rufillus“, between 1170 and 1200. Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r


Santa Gertrude di Nivelles Badessa

17 marzo

Nivelles (Brabante), Belgio, 626 - 17 marzo 659

Figlia di Pipino di Landen, signore nel Brabante e antenato di Carlo Magno, alla morte del padre (639) si fa monaca con la madre Itta e la sorella Begga. La madre fonda un monastero "doppio", di uomini e donne, governati tutti dalla badessa. E badessa è Itta, fino alla morte (652). Le succede Gertrude, che accetta il titolo, ma lascia a un frate il potere effettivo e riserva a sé il compito di istruire monaci e monache. Chiama dall'Irlanda monaci dotti nelle Scritture e manda gente a Roma per rifornire la comunità di libri liturgici. Fu presto circondata dall'aureola di santa. Ma il suo vero prodigio fu la pace portata tra le famiglie signorili locali, divise da eterni scontri che per la gente portavano solo saccheggi, razzie di ostaggi e anni di miseria. Quando muore, a 33 anni nel 659, la venerazione è immediata. Il suo corpo viene deposto in una cappella che poi ingrandita, abbattuta e ricostruita diventerà basilica. (Avvenire)

Etimologia: Geltrude = la vergine della lancia, dal tedesco

Emblema: Topo

Martirologio Romano: A Nivelles in Brabante, nell’odierno Belgio, santa Geltrude, badessa, che, nata da nobile famiglia, prese il sacro velo delle vergini dal vescovo sant’Amando e resse con saggezza il monastero fatto costruire dalla madre, fu assidua nella lettura delle Scritture e si consumò nell’austera pratica di veglie e digiuni.

Eccola assalita dai topi neri, uno dei quali le morde un orecchio. Così appare Gertrude in un’illustrazione del XVI secolo che fa senso, ma che testimonia una singolare tradizione: Gertrude è stata a lungo venerata come protettrice contro le invasioni di topi. La narrazione, priva di base storica, è tuttavia segno dell’ammirazione che l’ha sempre accompagnata. Figlia di Pipino di Landen, gran signore nel Brabante e antenato di Carlo Magno, alla morte del padre (639) si fa monaca con la madre Itta e la sorella Begga. La madre fonda un monastero “doppio”, di uomini e donne, governati tutti dalla badessa. E badessa è Itta, fino alla morte (652), dopodiché le succede Gertrude, che accetta il titolo, ma lascia a un frate il potere effettivo (coi problemi amministrativi che comporta) e riserva a sé il compito di rendere monaci e monache meno ignoranti, più motivati nella fede e più preparati a divulgarla.

Tutto ciò significa soprattutto studio, in quest’epoca ignorantissima e superstiziosa, quando basta un’eclisse di luna a terrorizzare le campagne, anche se sono già – in qualche modo – cristiane. Gertrude chiama dall’Irlanda monaci dotti nelle Scritture e manda gente a Roma per rifornire la comunità di libri liturgici. Si tratta da un lato di diffondere la dottrina e dall’altro d’insegnare come e perché si prega. Questa figura così nuova di donna si trova presto circondata dall’aureola di santa, le si attribuiscono apparizioni e rivelazioni. E prodigi, come quello dei topi.

Ma il suo prodigio è un altro. Gertrude, autorevole già per nascita e poi per questa crescente fama, se ne serve di continuo per fermare le interminabili guerricciole locali tra famiglie signorili. Le persuade, le spinge, le “costringe” alla pace. E la pace vuol dire salvezza per i campagnoli esposti a tutto: saccheggi, incendi, razzie di ostaggi, violenze alle donne; il tutto seguìto da anni di miseria, altro che i topi. Vedere Gertrude riuscire in queste imprese è per i “senza diritti” la prova di un suo rapporto privilegiato col Cielo. Quando si stipula una pace davanti a lei, gli ex nemici si promettono concordia brindando insieme; e non manca certo il buon vino nelle terre della Mosella. Ma la gente qualsiasi, riconoscente a lei, dà a quella bevanda un nome fantasioso: la chiama “filtro di Santa Gertrude”, miracoloso rimedio contro guerra e odio. Già da viva, la canonizzano a modo loro.

Quando poi muore, a soli 33 anni, la venerazione è immediata. Il suo corpo viene deposto in una cappella che poi diventerà chiesa e basilica, ingrandita, abbattuta e ricostruita attraverso il tempo. I suoi resti saranno poi raccolti in un prezioso reliquiario del XIII secolo, destinato esso pure a essere vittima della guerra: sarà infatti distrutto da un bombardamento nel 1940, insieme a tante case di Nivelles.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/45800

Der Bildstock in der Vogtsgasse erinnert an die bei einem Luftangriff am 18. Oktober 1944 zerstörte Gertrudiskapelle. Er wurde am 28. April 2013 geweiht. Der Bildstock wird von einem Stein der Stiftskirche St. Gertrud von Nivelles, die 1940 von den Deutschen zerstört wurde, gekrönt und enthält eine Statue der heiligen Gertrud.


Den hellige Gjertrud av Nivelles (626-659)

Minnedag: 17. mars

Skytshelgen for gartnere, pilegrimer og de reisende; for fattige og enker; for de nylig avdøde; for sykehus; mot mus og rotter

Den hellige Gjertrud ble født i 626 i Landen mellom Brussel og Liège i Belgia. Hennes foreldre var den salige hushovmesteren (major domus) Pipin av Landen (den eldre) og hans salige hustru Itta av Nivelles. Begge ble æret for sine hellige liv, og hennes eldre søster Begga regnes også med blant helgenene. Søstrene fikk en from religiøs oppdragelse, og en bror av moren var den hellige biskop Modoald av Trier. Deres far var den første av de karolingiske hushovmestrene. Det ble han i 622 under merovingerkongen Dagobert I (628-39), etter at han hadde vært leder for den frankisk-austrasiske adelen mot den beryktede dronning Brynhilda.

Det er allment antatt at Gjertrud i sin ungdom avviste et frieri fra Dagobert, men det var i virkeligheten en annen. Da hun var rundt ti år gammel, holdt faren en fest hvor Dagobert og andre adelsmenn fra riket deltok. En av disse spurte om Gjertrud ikke kunne giftes bort til hans sønn. Hun ble tilkalt, og i den unge mannens nærvær ble hun spurt om å gi sitt samtykke. Hun svarte imidlertid at hun ikke ville gifte seg med verken ham eller noen andre, for bare Kristus skulle være hennes brudgom. Allerede som 12-åring avla hun kyskhetsløfte.

Ved mannens død i 640 konsulterte Itta den hellige Amandus av Maastricht og grunnla et dobbeltkloster i Nivelles sør for Brussel. Hun ble selv nonne der og ba Amandus om å gi Gjertrud sløret. Moren utpekte Gjertrud til abbedisse når hun ble regnet å være gammel nok, rundt 645. Hun var fortsatt svært ung, rundt tyve år, men hun var ansvaret voksen, med sin mors assistanse til hennes død i 652, og regjerte kommuniteten klokt og ansvarlig. Søstrene arbeidet særlig med spinning og veving, og i denne tiden oppsto praktfulle messeklær og ytterst fint bearbeidede alterduker. Fremfor alt var abbedissen opptatt av bibel og liturgi. Hun selv hadde et omfattende kjennskap til Den hellige Skrift, og under store kostnader forsøkte hun å opprette et bibliotek i klosteret. Det var kjent for sin gjestfrihet overfor pilegrimer og sin oppmuntring og hjelp til munker i deres misjonsarbeid i nærheten.

Dette gjaldt særlig de irske munkene under de hellige Foillan og Ultán, som skulle komme til å arbeide nært sammen med henne. De var jaget ut av sitt kloster i den gamle festningen Cnobheresburg (Burghcastle) ved Yarmouth i det moderne Suffolk i England av kong Penda av Mercia, og de reiste da til Péronne, hvor deres bror, den hellige Fursey, var gravlagt. Ultán fikk land og hester av Itta og Gjertrud så han kunne grunnlegge klosteret Saint-Maur-les-Fosses i Fosses.

Gjertrud var bare tretti år da hun i 656 gikk av som abbedisse til fordel for sin niese, den hellige Wilfetrudis (Wulfetrude), datter av broren Grimoald. Klosteret hadde blomstret under Gjertruds ledelse, og hun organiserte sine administrative forpliktelser slik at alltid hadde tid til bønn og lesning. Men hennes botsøvelser var ekstreme, og hun var svekket av mange års askese og ønsket å vie seg mer fullstendig til bønn og lesning. Det antas tradisjonelt at hun hadde mange visjoner de siste tre årene av livet. Hennes ry var så stort at allerede mens hun levde, var det noen av hennes munker som da de var i fare på havet, påkalte henne og ble reddet.

Da hun følte at døden nærmet seg, fikk hun åpenbart stor angst for den forestående dom og sendte et budskap til Ultán i Fosses. Han fortalte henne at hun kom til å dø neste dag under messen, men hun måtte ikke være redd, for det var den hellige Patricks minnedag, og han ville ønske henne velkommen sammen med engler og mange andre helgener. Hun døde dagen etter, den 17. mars 659, 33 år gammel og ble gravlagt i kirken St. Peter, en av de tre i Nivelles. På slutten av 600-tallet ble hennes grav flyttet da kirken ble utvidet på grunn av de mange pilegrimene. I 1046 plasserte keiser Henrik III (1039-56; keiser fra 1046) hennes legeme i en ny kirke, som ble ødelagt i 1940 under krigen. Den ble senere restaurert, men det vakre gotiske sølvskrinet fra 1298 med hennes relikvier gikk tapt.

Gjertruds kult ble vidt spredt i Nederland og Belgia og nabolandene, og særlig ble hun populær i Tyskland. Hennes minnedag er 17. mars. Hun nevnes i den hellige Beda den Ærverdiges martyrologium, og hennes navn står også i Martyrologium Romanum. Hun ble avbildet med et båtformet beger i hånden. Hennes emblem er en hyrdestav med en mus som løper oppover den. Musen som emblem er aldri blitt overbevisende forklart, men det er mulig at den er overført fra hedenske myter. Uansett opprinnelse ble hun påkalt mot pestsykdommer fra rotter og mus så sent som i 1822, da offergaver til hennes skrin i Köln ble gitt i form av mus av gull og sølv. En mulig forklaring på dette patronatet, som ikke kan forklares med noen hendelser i hennes liv, er at hennes festdag falt sammen med den tiden på året hvor markmusene våknet fra sin dvale og begynte å bli en plage.

Hun ble også anropt av pilegrimer og reisende, som pleide å drikke et avskjedsbeger til hennes ære før de satte av sted (Sinte Geerts Minne eller Gertrudenminne). Som en utvidelse av dette patronatet ble hun også påkalt som skytshelgen for de nylig avdøde. Et betydelig element av folklore samlet seg rundt hennes navn. Hennes kloster lå ved en liten elv, hvor reisende tok inn. I Vest-Europa var det en utbredt folketro at de dødes sjeler fulgte det rennende vannet mot soloppgangen, og at sjelen brukte tre dager på sin reise til den neste verden. Dermed oppsto folketroen at hun tar vare på de døde sjeler den første natten på reisen, mens den hellige erkeengelen Mikael har omsorgen for den andre natten. Det ble opprettet St. Gjertruds hus, herberger med kapell, på veiene inn til byene, hvor også de fattige kunne få hjelp. Fint vær på hennes festdag ble betraktet som et signal om å begynne med hagearbeidet.

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Jones, Hallam, Butler (III), Benedictines, Delaney, Bunson, Schnitzler, Schauber/Schindler, Melchers, Gorys, Dammer/Adam, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-17 15:50

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/gnivelle

The sculpture "Reiziger die Geerte-minne drinkt" (Traveller who drinks Geerte Minne) made by Jan van Luijn in 1951. Placed at the southside of Geertebrug (Gertrude of Nivelles-bridge) in Utrecht. Gertrude of Nivelles was known as the patron of Travellers. Travellers would drink the minne in honour of Gertrude.

The sculpture "Reiziger die Geerte-minne drinkt" (Traveller who drinks Geerte Minne) made by Jan van Luijn in 1951. Placed at the southside of Geertebrug (Gertrude of Nivelles-bridge) in Utrecht. Gertrude of Nivelles was known as the patron of Travellers. Travellers would drink the minne in honour of Gertrude.


Geertruida van Nijvel (ook van Nivelles of Rattensant) osb, België; abdis; † 659.

Feest 12 februari (bisdommen Gent & Mechelen-Brussel) & 17 maart.

Zij stamde uit een familie die bijna in haar geheel uit heiligen bestond. Haar vader was de zalige Pepijn van Landen († 646; feest 21 februari); haar moeder was de heilige Ida of Iduberga († 652; feest 8 mei). Ook haar zus Begga (feest 17 december) en haar broer Grimoald (feest 16 september) worden als zaligen of heiligen vereerd.

Op het moment dat haar vader stierf was Geertruida ongeveer twintig jaar oud. Op aanraden van bisschop Amandus van Maastricht († ca 675; feest 6 februari) stichtte moeder Ida een dubbelklooster op het landgoed in Nijvel: een voor mannen en een voor vrouwen. Ida benoemde haar dochter tot eerste abdis en plaatste zichzelf als eenvoudige zuster onder haar leiding.

Legende

Er is een verhaal dat weet te vertellen dat een ridder een oogje had gehad op Geertruida. Maar zij had de voorkeur gegeven aan het kloosterleven. Met een heildronk had zij afscheid van hem genomen. Maar de man bleef verliefd en probeerde alles in het werk te stellen om haar alsnog te krijgen. Hij verkocht zelfs zijn ziel aan de duivel. Na zeven jaar was de termijn om; de duivel kwam zijn ziel opeisen. Maar omdat Geertruida bij het afscheid van haar minnaar op zijn heil had gedronken, had de duivel geen macht over zijn ziel. Zo werd hij door de verdiensten van Geertruida van de ondergang gered.

Geertruida was een goede abdis. Zij had veel zorg voor armen en zwakken, zowel buiten als binnen het klooster. Bovendien stelde zij alles in het werk om haar zusters bij te scholen. Zij liet de Ierse monniken Fursey († 650; feest 16 januari), Foillan († 665; feest 30 oktober) en Ultan († 686; feest 2 mei) komen om les te geven in bijbelkennis, liturgie en schone kunsten. Daarmee schaarde zij zich temidden van de grote vrouwen waar het Noord-Westen van Europa en de Britse Eilanden van de zogenaamde donkere middeleeuwen zo vol van zijn.

Op haar kosten werden overal in de buurt nieuwe kapellen, kerken, scholen en gasthuizen gebouwd. Ze stierf al op 33-jarige leeftijd, volkomen uitgeput. Bij de dood van haar moeder, zes jaar tevoren, had zij de leiding van het mannenklooster overgedragen aan monniken. Tot haar opvolgster over het vrouwenklooster stelde zij Wolftrude aan.

Verering & Cultuur

Vanuit de legende over de ridder die zijn ziel verkocht had aan de duivel, maar door Geertruida's heildronk werd gered, ontstond de drank van Sint-Geertensminne: een heildronk op vertrekkende reizigers en pelgrims: om een goede reis en behouden terugkeer. Deze heil- en afscheidsdronk ging men vervolgens ook op de doden toepassen voor hun reis naar het eeuwig leven. Men geloofde dan dat de ziel na het verlaten van het lichaam de eerste nacht bij Sint Geertrui bleef, de tweede bij de engelen en in de derde nacht ging zij tenslotte naar de plaats die voor haar was voorbestemd.

Dat zou er de reden van zijn dat Sint Geertruida meestal met muizen wordt afgebeeld; zij symboliseren de zielen van de overledenen, die eerst bij haar langsgaan.

Patronaten

Zij is beschermheilige van ziekenhuizen. Daarnaast is zij patrones van de armen en weduwen, van herbergiers, van pelgrims, reizigers en weggebruikers; en van tuin- en veldvruchten. Zij wordt aangeroepen tegen ratten- en muizenplagen.

De Geertgenskerk te Utrecht was aan haar toegewijd.

In het middeleeuwse Harlingen stond er een kapel binnen de muren die toegewijd was aan Geertruida.

[342p:10]

Zij wordt afgebeeld als benedictinesser abdis, met kruis, kelk, katten, muizen en/of spinnen.

Weerspreuk(en)

'Gertraud ist die erste Gärtnerin' [213]

[Geertruid komt het eerst de tuin doen]

'Op Sint-Geertrui slecht weer,

zes weken valt er regen neer’

'Op Sint-Geertruid

komt de warmte de grond uit' [131; 213]

'Sankt Gerd

steckt den Brand in die Erd' [213]

[Sint Geertrui op handen

gaat de aarde branden]

'Sankt Gertraud,

den Garten baut' [213]

[Is Sint Geertrui daar,

maakt zij de tuin klaar]

'Sankt Gertrud

die Erde öffnen tut' [213]

[Sint Geertroed

de aarde open doet]

'Sint Geertruid, die mooie bruid,

blaast de snijder de kaars uit' [213]

[Vanaf Sint-Geertruid

kan de kleermaker weer zonder behulp van een kaars zien wat hij doet.]

Bronnen

[000; 000:Adriaan-Hilvarenbeek:44.46(G. wijst huw.aanzoek af); 000:Barbara»sys:8-vrouwen; 000:bis.-Maastricht:57;

 000»gem.-wapen:Amstenrade.Jabeek.Maasbracht.Ossendrecht.Schinnen; 000»Jakobi:39.40; 000:sys; 014; 101; 101a; 102; 103; 105; 106; 107; 108; 109p:170(vig); 111p:130; 111a; 115a; 122; 124; 126; 127; 132; 147p:116; 149/1p:439; 156p:88; 165p:340; 199p:44.46.48; 200; 203p:22.2; 225p:167B17; 231p:154; 237; 265p:93; 285p:57; 304p:30; 305p:37; 306p:8; 312p:82; 316p:94; 333p:74.75»Gertrud-Nivelles; 338p:142»Gertrud; 340; 345p:105; 361; 390/3p:478; 500; Dries van den Akker s.j./2010.03.27]

© A. van den Akker s.j.

SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/03/17/03-17-0659-geertruida.php

Die alte Getraudenbrücke über den westlichen Spreearm in Berlin-Mitte, erbaut 1895/96.

Brückenfigur von Rudolf Siemering, 1896. Unmittelbar daneben entstand 1977 eine moderne Straßenbrücke.

Rudolf Siemering: Statue, 1895, an der alten Gertraudenbrücke beim Spittelmarkt - benannt nach dem früheren Gertrauden-Spital an diesem Platz - in Berlin mit der Inschrift:
Hei, wie das Naß / Durch die Kehle rinnt
Und der Bursche mit eins / Wieder Mut gewinnt
Nun dankt er laut / Dir, heilige Gertraud.
Ratten und Mäusgezücht / Machst du zunicht,
Aber den Armen im Land / Reichst du die Hand.


Gertrud von Nivelles

auch: von Karlburg

Gedenktag katholisch: 17. März

gebotener Gedenktag im Bistum Breda
nicht gebotener Gedenktag im deutschen Sprachgebiet

Übertragung von Reliquien in die Jesuitenkirche São Roque nach Lissabon: 25. Januar

Übertragung der Gebeine: 10. Februar, 10. April

Übertragung der Gebeine in einen neuen Sarkophag: 30. Mai

Erscheinung der Gebeine: 8. Juli

Weihe des Altares: 24. Juli

Name bedeutet: die Speerstarke (althochdt.)

Äbtissin (?) in Nivelles

* 625/626 in Landen (?) in Belgien

† 17. März 659 oder 653 in Nivelles in Belgien

Gertrud war eine Tochter von Pippin dem Älteren und Itta von Nivelles, ihr Bruder war Bavo von Gent, ihre Schwester Begga. Sie wurde, als ihre Mutter 652 starb, Leiterin des von dieser gegründeten Klosters in Nivelles - wird aber in keiner Quelle als Äbtissin bezeichnet. Gertrud bemühte sich vor allem um die Bildung der weiblichen Jugend, ließ sich Bücher aus Rom kommen, war eine hervorragende Kennerin der Bibel. Unter ihrer Leitung und mit Förderung durch ihren Bruder, Hausmeier Grimoald, wurde Nivelles zum wichtigsten Hauskloster der Pippiniden. Sie unterhielt enge Verbindungen zum Mönchtum der Prägung durch Kolumban den Jüngeren, zu Chlodulf von Metz und Modesta von Trier.

Gertruds Todestag ist identisch mit dem von Patrick von Irland. Dieses Sterbedatum wurde Gertrud der Überlieferung zufolge von irischen Mönchen, die nach Nivelles gekommen waren, vorausgesagt. Ihre Lebensgeschichte verfasste um 680 ein Mönch, der sie vielleicht persönlich kannte.

Gertrud wuchs in der ihr zuteil gewordenen Verehrung dank der Förderung durch die Karolinger weit über ihre Mutter Itta hinaus, Nivelles war ein viel besuchter Wallfahrtsort. Bischof Arno brachte Gertruds Verehrung nach Salzburg mit, wo ihr dann die Getraudenkapelle in den Katakomben des Friedhofs an St. Peter geweiht wurde. Im Maingebiet wird sie als Gertrud von Karlburg verehrt, weil sie sich dort des öfteren aufhielt und möglicherweise das Maria geweihte Kloster gründete. 1

Als Montana wird gelegentlich eine Nonne des ehemaligen Klosters in Ferrières bei Orléans verehrt; tatsächlich gemeint sind damit aber Reliquien von Gertrud, die in diesem Kloster verehrt wurden.

Mehrfach wird Gertrud mit einer Spindel dargestellt - Symbol für den Lebensfaden und mythisches Erbe der germanischen Nornen, der griechischen Moiren oder der römischen Parzen - allesamt Schicksalsgöttinnen, die den Lebensfaden der Menschen spinnen, ihn zumessen und am Ende abschneiden. Der Faden am Spinnrocken wird dabei von den Mäusen abgebissen, was sie als Herrin des Todes klassifiziert in der Tradition der alten Göttinnen Freya, Perchta oder Holla und ähnlich der ägyptischen Isis.

Gertruds außerordentlicher Eifer für die Betreuung von Kranken, Witwen, Pilgern und Gefangenen ließ sie zur besonderen Patronin von Spitälern werden, die im Mittelalter allenthalben ihren Namen tragen. Ihr Gebet vertrieb nach der Legende eine Mäuse- und Rattenplage und rettete damit die Ernte in der Gegend; auch Mäuse, die sie beim andächtigen Spinnen störten, vertrieb sie demnach. Im 14./15. Jahrhundert wurde sie in Norddeutschland und Skandinavien zu einer der beliebtesten Heiligen.

Gertrudenminne trank man beim Abschiednehmen oder nach einer Versöhnung. Gertrudenwasser helfe gegen Mäuse und andere Schädlinge auf den Äckern, Gertrudenzettel werden zu deren Vertreibung in Mäuselöcher gesteckt. Am Gertraudentag wird traditionell die Saison für die Arbeit im Garten eröffnet.

In Bonn gab es seit dem 9. Jahrhundert eine Gertrudiskapelle, die im Krieg 1944 durch Bomben zerstört wurde; an diese erinnert heute noch ein Bildstock und eine Tafel nahe des Rheins.

Attribute: mit Mäusen, Katze

Patronin von (Bochum-)Wattenscheid; der Krankenhäuser; der Armen, Witwen, Pilger und Gefangenen, Herbergen und Reisenden, Gärtner, der Feld- und Gartenfrüchte, der Katzen; gegen Ratten- und Mäuseplagen, gegen Fieber

Bauernregeln: Sonniger Gertudentag / Freud dem Bauern bringen mag.

Ist's an St. Gertrud sonnig, / dann wird's dem Gärtner wonnig.

Gertraude nützt dem Gärtner fein, / wenn sie kommt mit Sonnenschein.

Gertraud / den Garten baut.

Friert es an St. Gertrud, / der Winter noch 14 Tag' nicht ruht.

Sieht St. Gertrud Eis, / wird das ganze Jahr nicht heiß.

An St. Gertrud ist es gut, / wenn in die Erd' man Bohnen tut.

Willst du dicke Bohnen essen, / darfst du Gertrud nicht vergessen.

Gertrud mit der Maus / treibt die Spinnerinnen raus. - am 17. März beginnt die Feldarbeit wieder, die Winterarbeit im Haus hat ein Ende.

Martin Herbert: Gertrud als Stifterin des Klosters in Neustadt am Main, 1791, in der Michael und ihr geweihten Kirche in Neustadt am Main Steinrelief: Gertrud als Stifterin des Klosters in Neustadt am Main, 1438, in der Michael und ihr geweihten Kirche in Neustadt am Main 

Falsch ist aber die gelegentlich vertretene Darstellung, sie habe das Kloster in Neustadt am Main gegründet; dessen Gründung erfolgte erst 768/769. Gertrud wird dabei fälschlich als Schwester von Karl „dem Großen” betrachtet, tatsächlich war sie dessen Urururgroßtante. Dennoch ist die ehemalige Kloster- und heutige Pfarrkirche neben Michael auch ihr geweiht. Im nahen Waldzell - einem Ortsteil von Steinfeld - ist ihr deshalb die Gertraudenkapelle geweiht, in der dortigen Pfarrkirche werden seit 2008 Reliquien bewahrt.

Catholic Encyclopedia

Die Gertraudenkapelle ist Teil der Katakomben in Salzburg, diese sind täglich von 10 Uhr bis 18 Uhr, von Oktober bis April nur bis 17 Uhr zur Besichtigung geöffnet, der Eintritt beträgt 2 €. (2019)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 28.09.2023

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001

• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984

• Albert Schenk aus Pforzheim, E-Mail vom 1. November 2002

• http://www.bauernregeln.net/maerz.html nicht mehr erreichbar

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 4. Herder, Freiburg im Breisgau 1995

• http://www.dorfkirche-buckau.de/49382.html - abgerufen am 20.1.2023

• https://frauenseelsorge-muenchen.de/index.php?id=101 - abgerufen am 20.1.2023

• Eduard Hoffmann-Krayer, Hanns Bächtold-Stäubli: Handwörterbuch des deutschen Aberglaubens, Band 3, De Gruyter, Berlin 1974

• https://www.main-echo.de/regional/kreis-main-spessart/art490826,6665975 - abgerufen am 20.1.2023

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Gertrud von Nivelles, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gertrud_von_Nivelles.htm, abgerufen am 17. 3. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gertrud_von_Nivelles.htm

Voir aussi : http://www.heiligenlegenden.de/literatur/bavaria-sancta/zweiter-abschnitt/gertrudis/home.html