dimanche 1 mars 2015

Sainte EUDOXIE d'HÉLIOPOLIS, la Samaritaine, pénitente et martyre



Sainte Eudoxie

Martyre à la "vie" romancée... ( 114)

Eudocie ou Eudocia.

Il y eut sans doute, sous l'empereur Trajan, une femme d'origine samaritaine qui se convertit après une vie de débauche. Elle découvrit le Christ, se repentit et mourut décapitée. 

De cette obscure martyre, la piété chrétienne a fait l'héroïne d'un pittoresque "roman hagiographique". D'après cette "Vie", Eudoxie était une courtisane, fastueusement riche, de la ville d'Héliopolis au Liban. Un moine de passage lui conte, un jour, l'évangile du pauvre Lazare. Émue jusqu'aux larmes, elle se convertit, distribue ses biens aux pauvres et s'enferme dans un monastère du désert. Un de ses anciens amants, un païen venu la relancer, meurt subitement. A la prière du Christ, elle le ressuscite. Par la suite, dénoncée au gouverneur sous de fausses accusations, elle est condamnée à mort.

Voir aussi Sainte Eudoxie la Samaritaine, martyre (calendrier de l'Église orthodoxe)

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5926/Sainte-Eudoxie.html

Sainte Martyre EUDOCIE la SAMARITAINE

D'origine samaritaine, la Sainte Martyre du Christ Eudocie vivait à Héliopolis, en Phénicie du Liban, sous le règne de Trajan (96-116). Comme elle était dépourvue de toute connaissance de Dieu, elle s'était laissée entraîner à la débauche et avait livré à la prostitution son corps que le Créateur avait orné d'une rare beauté. Nombreux étaient ceux qui venaient de loin et offraient de fortes sommes d'argent pour jouir de ses charmes, si bien qu'elle avait acquis par ce honteux commerce une immense fortune et elle vécut dans l'insouciance jusqu'au jour où un moine, nommé Germain, qui était arrivé en ville pour affaire, vint loger dans la maison voisine. Le soir, après avoir chanté l'Office dans sa chambre à l'heure prescrite, comme s'il se trouvait dans son monastère, Germain se mit à lire à haute voix un livre qui décrivait le Jugement dernier, les châtiments des pécheurs et les récompenses des justes. En entendant ces terribles paroles, Eudocie fut tout ébranlée, sa conscience s'éveilla de la torpeur dans laquelle l'avaient plongée de si longues années passées dans le péché et elle versa pendant toute la nuit des torrents de larmes.

Au matin, elle se précipita vers Germain et, tombant à ses pieds. elle l'implora avec larmes de lui indiquer la voie du salut. Après l'avoir dûment catéchisée, en père spirituel prudent, celui-ci la renvoya chez elle, pour qu'elle éprouve sa résolution pendant une semaine de retraite et de prière. Comme elle priait de nuit en versant quantité de larmes sur sa vie passée, Eudocie vit soudain une grande lumière et l'Archange Michel descendit pour la conduire au ciel où l'assemblée des élus l'accueillit avec joie, alors qu'à l'extérieur le diable, sous la forme d'un être gigantesque, noir et répugnant, accusait Dieu d'injustice pour avoir accepté si rapidement le repentir de cette femme débauchée. Une voix très douce se fit alors entendre du haut du ciel, qui disait : « Tel est le bon plaisir (eudokia) de Dieu : recevoir avec compassion les hommes qui se repentent. » Et, sur l'ordre de Dieu, l'Archange ramena Eudocie dans sa demeure, en lui promettant l'assistance de la Grâce pour les combats qu'elle aurait dès lors à mener contre le péché.

Pleine de joie et de confiance en la miséricorde du Seigneur, Eudocie fut baptisée par l'Evêque de la cité, Théodote, et, suivant scrupuleusement les instructions de son père spirituel, elle remit avec empressement sa fortune acquise dans l'iniquité à un Prêtre, afin qu'il la distribue aux nécessiteux, puis, ainsi délivrée de l'attachement au monde et de tout souci, elle alla rejoindre Germain qui la fit admettre dans un monastère féminin situé non loin du sien.

Dès son entrée dans le stade de la vertu, la Bienheureuse montra un zèle ardent pour effacer par l'ascèse et par les larmes du repentir toutes traces de ses anciennes passions. Elle portait constamment, sans jamais la changer, la tunique dont elle avait été revêtue à son baptême; elle apprit le Psautier par coeur et faisait de la prière et de la méditation de la Parole de Dieu sa nourriture, de préférence à tout autre aliment terrestre. Par cette conduite admirable et cette belle transformation, elle reçut du Seigneur le pouvoir d'accomplir des miracles et, à la mort de la supérieure, elle fut élue par la fraternité pour lui succéder.

En ce temps-là, ayant appris que la belle Eudocie avait rejeté les plaisirs de cette vie et le culte des idoles pour tourmenter son corps par amour du Christ, certains de ses anciens amants la dénoncèrent auprès de l'empereur, l'accusant d'utiliser sa fortune pour construire, dans le désert, des refuges pour les Chrétiens rebelles à son autorité et à la religion de l'Empire. Lorsque le dignitaire envoyé par l'empereur et les trois cents soldats de son escorte voulurent pénétrer dans le monastère de la Sainte, ils en furent empêchés par une force divine et, après avoir tourné autour de l'enceinte pendant trois jours, en cherchant vainement l'entrée, ils furent frappés de mort, à l'exception du magistrat et de trois soldats.

Quand l'empereur apprit ce lamentable échec, il envoya son propre fils pour arrêter la Sainte. Mais celui-ci fut frappé par Dieu et mourut après avoir été jeté à bas de son cheval. Sur le conseil d'un ancien amant d'Eudocie, le souverain éploré écrivit alors à la Sainte pour lui demander d'intercéder afin que son fils revienne à la vie. Eudocie lui répondit avec humilité, protestant de son impuissance à accomplir de tels miracles, et elle fit trois signes de croix sur la lettre en la refermant. Dès que le messager apporta la missive au palais devant le cadavre du prince, celui-ci reprit vie, et l'empereur et toute la cour s'écrièrent : « Grand est le Dieu des Chrétiens, qui accomplit de telles merveilles! » On raconte même que le souverain se fit baptiser avec un grand nombre des siens, et que le prince ressuscité devint par la suite Archevêque de la cité, alors que sa soeur, Gélasia, prenait le voile dans le monastère de Sainte Eudocie.

L'empereur Adrien (l17-138), qui prit la succession, était un farouche adepte de l'idolâtrie. Il envoya à Héliopolis un gouverneur, célèbre pour sa cruauté, nommé Diogène, lequel avait été fiancé à Gélasia et que la fuite de sa promise avait mis dans la plus grande haine à l'égard d'Eudocie. Sitôt installé, il envoya cinquante hommes d'armes pour se saisir de la Sainte. Alors que ceux-ci étaient encore en route, le Christ apparut à Eudocie et lui annonça que l'heure était venue pour elle de remporter la couronne du Martyre. Elle se rendit alors dans l'église, prit sur elle une parcelle de la Sainte Eucharistie et, accueillant les soldats avec calme et dignité, elle les suivit sans offrir de résistance. Sur le chemin, un Ange la précédait, tenant un flambeau allumé, sans que les païens s'en rendent compte.

Après l'avoir laissée pendant quatre jours en prison, sans recevoir ni nourriture ni boisson, on l'amena au tribunal, le visage couvert, et dès qu'on lui retira ce voile une lueur éclatante en resplendit, provoquant un cri de stupeur dans l'assistance. La Sainte répondit avec audace aux questions du gouverneur et l'invita à mettre son dessein à exécution, sans perdre de temps en de vains interrogatoires. On la somma de choisir entre trois solutions pour avoir la vie sauve : adorer les idoles, revenir à son ancien mode de vie ou remettre sa fortune au trésor public. Eudocie déclara qu'il était absolument exclu pour elle de retourner à sa vie passée, maintenant qu'elle avait connu la vérité, et qu'elle n'était plus maîtresse de l'argent qu'elle avait distribué. Sur lordre de Diogène, quatre hommes se saisirent d'elle et l'accablèrent de coups pendant deux heures entières; puis, comme ils tentaient de la dénuder afin de l'attacher au poteau de torture, ils trouvèrent sur elle le coffret contenant la Sainte Communion. Lorsque le gouverneur tenta de l'ouvrir, une flamme s'en dégagea, qui consuma tous ceux qui se trouvaient aux alentours et qui laissa Diogène à demi paralysé. Comme il tombait à genoux en priant le dieu Soleil de le délivrer de ce sortilège, un éclair fendit le ciel et le laissa raide mort sur le sol: Pendant ce temps, un Ange rayonnant descendait du ciel et s'entretenait avec la Sainte, après l'avoir chastement recouverte d'un voile. Un soldat qui avait été témoin de cette scène, saisi de repentir, alla la détacher et la pria d'intercéder pour ceux qui venaient d'être frappés par la colère de Dieu, afin qu'ils recouvrent la vie et puissent se repentir. Prise de compassion, Eudocie se mît en prière et aussitôt les morts ressuscitèrent, provoquant la conversion d'une grande partie de la population.

La Sainte resta en ville quelque temps pour enseigner le peuple, et elle accomplit encore d'autres miracles, jusqu'au jour où, Diogène étant décédé, un nouveau gouverneur, nommé Vincent, s'installa à Héliopolis, avec la ferme décision d'en finir avec la célébrité importune d'Eudocie. Il envoya des soldats dans sa résidence et ceux-ci lui tranchèrent la tête, sans autre forme de procès, lui offrant ainsi la satisfaction de son désir le plus cher : l'union définitive avec son Époux céleste. Par la suite, les Reliques de Sainte Eudocie accomplirent de nombreux miracles qui témoignèrent pour des générations de Chrétiens de la puissance du repentir.

SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsmars/mars01.html



Holy Monastic Martyr Eudokia was a Samaritan, a native of the city of Heliopolis in Phoenicia (modern Baalbek), who lived during the reign of Trajan (98-117). Her pagan impiety took her off the good path, and for a long time she led a sinful life. Her soul was deadened and her heart hardened.

Eudokia awoke one night at midnight and heard singing from the house of a Christian woman next to hers. A monk was reading from a book which described the Last Judgment, the punishment of sinners, and the reward of the righteous. The grace of God touched Eudokia’s heart, and she grieved because of her great wealth and for her sinful life.

In the morning Eudokia hastened to call on the man whose rule of prayer she heard the previous night. This was a monk named Germanus, returning from pilgrimage to the holy places to his own monastery. Eudokia listened for a long time to the guidance of the Elder, and her soul was filled with joy and love for Christ. She asked Germanus to stay in her home for a week, during which she secluded herself in her room, and spent her time in fasting and prayer.

The Elder Germanus told her to give away her wealth and to forget her previous life. Eudokia received holy Baptism from Bishop Theodotus of Heliopolis. She entered a monastery and took upon herself very strict acts of penitence. The Lord granted forgiveness to the penitent sinner and endowed her with spiritual gifts.

After she had become the head of the monastery, the young pagan Philostrates (one of her former lovers) heard of her conversion to Christ and longed to see her again. Aflame with impious passion, he came into the monastery in the guise of a monk and began to urge Eudokia to return to Heliopolis, and resume her former life. “May God rebuke you and not allow you to leave these premises,” Eudokia cried. Then the impostor fell down dead. Fearing that she had served as an accomplice to murder, the sisters intensified their prayer and besought the Lord to reveal to them His will.

The Lord appeared to St Eudokia in a vision and said: “Arise, Eudokia, and pray for the resurrection of the dead man.” Through Eudokia’s prayers, Philostrates revived. Having been restored to life, the pagan begged the nun to forgive him. After he was baptized, he went back to Heliopolis. From that time he never forgot the mercy of God shown him, and he started onto the way of repentance.

Some time passed, and another situation occurred. Inhabitants of Heliopolis reported to the governor Aurelian, that Eudokia had taken gold and silver out of the city and concealed it at the monastery. Aurelian sent a detachment of soldiers to confiscate these supposed treasures. For three days the soldiers tried in vain to approach the walls of the monastery, but an invisible power of God guarded it.
Aurelian again sent soldiers to the monastery, this time under the command of his own son. But on the very first day of the journey Aurelian’s son injured his leg and soon died. Then Philostrates counseled Aurelian to write to Mother Eudokia, imploring her to revive the youth. And the Lord, in His infinite mercy, and through the prayers of St Eudokia, restored the youth to life. Having witnessed this great miracle, Aurelian and his close associates believed in Christ and were baptized.

When persecutions against Christians intensified, they arrested Eudokia and brought her to the governor Diogenes to be tortured. While torturing the saint, the military commander Diodorus received news of the sudden death of his wife Firmina. In despair he rushed to St Eudokia with a plea to pray for his departed wife. The monastic martyr, filled with great faith, turned to God with prayer and besought Him to return Firmina to life. As eyewitnesses of the power and grace of the Lord, Diodorus and Diogenes believed in Christ and were baptized together with their families. St Eudokia lived for awhile at the house of Diodorus and enlightened the newly-illumined Christians.

Once,the only son of a certain widow, who was working in the garden, was bitten by a snake and died. The mother wept bitterly for her dead son, and asked Diodorus to resurrect him. Learning of her grief, St Eudokia said to Diodorus, “The time is at hand for you to show faith in the Almighty God, Who hears the prayers of penitent sinners and in His mercy grants them forgiveness.”

Diodorus was distressed, not considering himself worthy of such boldness before the Lord, but he obeyed St Eudokia. He prayed and in the name of Christ he commanded the dead one to rise, and before the eyes of everyone present the youth revived.

St Eudokia returned to her monastery, where she lived in asceticism for fifty-six years.

After Diogenes died the new governor was Vicentius, a fierce persecutor of Christians. Having learned of the accomplishments of the saint, he gave orders to execute her. The holy martyr was beheaded on March 1, 107.


SOURCE : http://oca.org/saints/lives/2015/03/01/100625-martyr-eudokia-of-heliopolis


Sant' Eudocia (Eudossia) di Eliopoli Martire



Emblema : Palma

Secondo la sua lunghissima passio, Eudocia era una donna samaritana, che viveva ad Eliopoli nella Fenicia Libanese ai tempi di Traiano (98-117). Coi suoi facili costumi e la sua straordinaria bellezza si era procurata innumerevoli amanti e immense ricchezze, ma avendo per caso udito un monaco, Germano, leggere qualcosa sui Novissimi, ne restò impressionata, ottenne di parlarne con Germano stesso e con un sacerdote di Eliopoli e decise di farsi cristiana, di dare tutte le sue sostanze ai poveri e di condurre vita di penitenza e di preghiera. Le apparve l'arcangelo Michele in lotta col dragone infernale per il possesso dell'anima di lei e la voce di Dio sancì i diritti del perdono e della misericordia. Battezzata da Teodoto, vescovo di Eliopoli, concesse libertà a tutti i suoi schiavi, offrì tutte le sue ricchezze alla Chiesa e si chiuse in un monastero femminile congiunto a quello di Germano (si noti come si supponga già esistente il Monasterium duplex, che conosciamo per l'alto Medioevo), di cui in breve divenne la superiora. Un suo antico amante, Filostrato, che con abili manovre era riuscito a parlarle per indurla a tornare al peccato, cadde morto ai suoi piedi, ma Eudocia Io resuscitò e lo convertì. Un regalus del luogo, certo Aureliano, cercò di farla arrestare, ma i suoi soldati restarono inspiegabilmente immobilizzati per tre giorni ed infine un drago col suo alito pestilenziale li uccise quasi tutti. Il figlio stesso di Aureliano si incaricò allora dell'impresa: ma cadde da cavallo e, per una distorsione ad una caviglia (!), morì miseramente. Il re ne fu costernato e si decise a mandare un suo tribuno, Babila, a chiedere aiuto alla santa medesima. Eudocia rispose con una lettera, al semplice contatto della quale il giovane resuscitò. Aureliano si convertì e con lui tutta l a sua famiglia e i suoi magistrati: la figlia Gelasia entrò nel monastero di Eudocia e il figlio risorto divenne diacono e poi vescovo di Eliopoli. Allora il preside Diogene, già fidanzato di Gelasia, diede ordine di arrestare Eudocia, che, però, prima di essere trascinata via dal suo monastero, riuscì a prendere con sé un frammento dell'Eucaristia conservata nel Sacrarium (!). La santa venne lungamente interrogata sulla sua fede e sulle sue intenzioni, ma restò salda nei suoi propositi: mentre i littori si accingevano a sottoporla ai tormenti, ad Eudocia cadde la particola dell'Eucaristia, che venne gettata dai pagani sul fuoco: ne scaturirono globi di fiamme e tutti gli astanti, compreso il preside, ne restarono carbonizzati. Per intervento di Eudocia tutti resuscitarono. Anche una ricca matrona, morta in quel periodo, venne resuscitata e così pure un fanciullo, ucciso da uno spaventoso dragone. Grandi masse di popolo si convertirono al Cristianesimo alla vista di tanti miracoli e, tra gli altri, anche il preside Diogene. Alla morte (definitiva) di quest'ultimo gli successe il preside Vincenzo, uomo estremamente crudele ed infesto ai cristiani: come primo gesto del suo governo diede ordine di decapitare Eudocia ed il martirio avvenne senza altri incidenti alle calende di marzo.

Questa passio, scritta originariamente in dialetto siro-fenicio (almeno con probabilità) e quindi tradotta in greco, non merita in verità nessuna fiducia, sia per quanto riguarda il racconto sia per quanto riguarda i particolari (specialmente cronologici e topografici) di esso: è uno dei soliti romanzi agiografici che non hanno altro scopo che quello di eccitare la fantasia popolare con la narrazione dei miracoli più grandiosi proprio nelle circostanze più disperate, col porre di fronte la fragilità e la potenza, la bellezza (le donne di Eliopoli erano famose per la loro venustà) e la lussuria, sempre con la vittoria delle prime. Vi sono ampiamente svolti i temi teologici della conversione e dell'uso delle ricchezze, bene o male acquisite. Non torna conto, tuttavia, soffermarsi a porre in risalto le innumerevoli incongruenze, per cui si riportano ai tempi sub-apostolici istituzioni e usi posteriori al sec. VII.

Resta da chiedersi se tale passio sia anteriore o posteriore alla celebrazione del 1o marzo in onore di Eudocia, e, in altre parole, se la leggenda agiografica abbia inventato o presupponga l'esistenza della martire. Due sono gli elementi che restano fissi, sotto il fiorire delle leggende, a determinare la storicità di un martire: il culto al sepolcro e la festa annuale. Ora, di un culto al sepolcro di Eudocia, anzi, dell'esistenza di un suo sepolcro, non sappiamo nulla e neppure la passio sa indicarlo.

Per quanto poi riguarda la celebrazione del 1o marzo, dobbiamo riconoscere che non ne esistono testimonianze anteriori alla passio stessa. La recensione che ne dà il Sinassario Costantinopolitano (coll. 498-99) non è che un breve sunto di quella passio e, dunque, a lei posteriore; quella del Calendario Palestino-georgiano del sec. X (Garitte, p. 53) mancava nella prima stesura del documento, e vi fu aggiunta da Giovanni Zosimo quando poté arricchire il suo calendario con dati fornitigli da fonti greche: questo appare particolarmente grave in una celebrazione che doveva trarre la sua origine appunto dalle terre del Libano. Le note poi dell'Auctarium di Molano ad Usuardo (1568) e del Martirologio Romano (1586) sono troppo tarde e troppo chiaramente dipendenti dai sinassari bizantini per meritare qualsiasi attenzione. Non resta che concludere che non è certamente esistita una martire Eudocia dell'età traianea o di altra età: tutt'al più, a non voler eccessivamente insistere sul silenzio della prima redazione del Calendario Palestino-georgiano, si potrà ammettere che una celebrazione del 1o marzo abbia inteso ricordare una qualche venerata personalità dell'epoca bizantina, magari l'antica fondatrice di un monastero femminile in Eliopoli.

Autore: Giovanni Lucchesi