mardi 24 mars 2015

Bienheureux DIEGO GIUSEPPE (FRANCESCO GIUSEPPE) LÓPEZ-CAAMAÑO DA de CADIX, prêtre capucin


Bienheureux Didace ou Diego, prêtre
Originaire de Cadiz, François-Joseph Lopez-Caamano rejoint les Capucins à Séville et, devenu prêtre, il parcourt l'Espagne pour prêcher, en particulier l'Andalousie dont il est appelé l'apôtre. Il passait de longues heures au confessionnal pour réconcilier avec Dieu les pécheurs qui avaient été transformés par sa parole et par la grâce. Il est mort en 1801.

Bienheureux Didace

prêtre capucin ( 1801)

ou Diego. 

Originaire de Cadiz, il rejoint les Capucins à Séville et, devenu prêtre, il parcourt l'Espagne pour prêcher, en particulier l'Andalousie dont il est appelé l'apôtre. Il passait de longues heures au confessionnal pour réconcilier avec Dieu les pécheurs qui avaient été transformés par sa parole et par la grâce. Il a été béatifié en 1894.


À Ronda, dans la région de Malaga en Espagne, l’an 1801, le bienheureux Didace-Joseph de Cadix (François-Joseph Lopez-Caamaño), prêtre de l’Ordre des Mineurs Capucins, prédicateur célèbre et défenseur intrépide de la liberté de l’Église.


Martyrologe romain




Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix.


Prêtre o.f.m. cap.
Diègo-Joseph Lopez, né à Cadix en 1743, manifesta très tôt une piété profonde, mais son intelligence paraissait engourdie et ses condisciples l'avaient surnommé « âne muet ». 


A l'âge de treize ans il entra en contact avec les Capucins d'Umbrique et déclara: « Je serai missionnaire Capucin ». 

On se moqua de lui : un missionnaire incapable de parler! Mais il persévéra dans son projet et, à la troisième tentative, les Capucins l'acceptèrent au noviciat en 1757. 



Peu brillant en philosophie, il savoura la théologie qui lui découvrait les mystères divins. Ordonné Prêtre en 1767, il commença à prêcher et devint bientôt le plus grand prédicateur populaire de l'Espagne, s'efforçant de réformer les mœurs, attaquant l'impiété des adeptes des encyclopédistes et stigmatisant les conceptions des ministres de Madrid. 

Il connut des succès de foule sans cesse croissants, du sud au nord du pays, malgré son langage rude de prophète. 

Sa spiritualité se caractérise par son rigorisme; néanmoins il eut une vie Contemplative extraordinaire.


Il est mort à Ronda le 24 Mars 1801 et fut Béatifié en 1894.




Frère Diego José de Cadis — José Francisco Pérez Lopez y Caamaño naquit à Cadix, en Espagne, le 30 mars 1743.

Issu d’une illustre famille, il devînt orphelin à l'âge de 9 ans, suite au décès de sa mère. Il commença ses études de grammaire à Grazalema (Cadix), où il avait déménagé avec son père : il était alors âgé de douze ans. Il étudia la logique et la métaphysique dans le couvent des Pères Dominicains à Ronda (Malaga). José Francisco a remporté le triple objectif qu’il s’était fixé : être capucin, missionnaire et saint.

Il fut admis au noviciat des Frères Mineurs Capucins de Séville, où il fit sa profession le 31 mars 1759. Selon la coutume des missionnaires capucins de changer de nom à la fin du noviciat et de remplacer son nom par celui de sa ville natale, il prit alors le nom de Diego José de Cádix, nom par lequel il fut plus tard connu. Les Capucins se caractérisaient alors par leur longue barbe, et ils se considéraient comme la branche la plus spirituelle de la famille franciscaine, tout en restant en même temps très proches du peuple.

Après sept années d’études, pendant lesquelles il étudia la philosophie et la théologie, il fut ordonné prêtre à Carmona (Séville), à l’âge de 23 ans. Mais ce fut dans le couvent des capucins d’Ubrique (Cádix) qu’il apprit l’art de l'oratoire sacrée.

Grâce à cette formation, et doué de qualités exceptionnelles et même surnaturelles pour l'oratoire, il commença son apostolat en 1771 par des prédications populaires et des missions itinérantes visant surtout à la réformation des mœurs. Il le faisait avec une telle énergie apostolique qu’on le surnomma le second saint Paul. Il n’a jamais voyagé à l'extérieur de l'Espagne, mais dans les dix premières années il n'y avait pas de village important qui n’ait pas entendu sa voix. Il a voyagea toute sa vie, il parcouru pratiquement toute l’Espagne. Il n'est pas possible dans une synthèse aussi brève de rendre compte de tout le travail mené à bien par ce saint apôtre, toujours à pied, marchant par tout temps, depuis l’Andalousie dans toutes les directions ; jugez-en plutôt : il se rendit à Aranjuez et à Madrid ; traversa les régions de la Mancha et et Tolède, puis entreprit un long voyage de Ronda à Barcelone, prêchant en Castille puis en Aragon, et à Levant, au retour. Mais il ne s’arrête pas là et, malgré sa maladie, il entreprend le voyage de Séville, va en Estrémadure et même au Portugal, passant à son retour par la Galice les Asturies, Leon et Salamanque.

Il se distingua dans sa prédication par la simplicité et la dignité et il est considéré comme la figure la plus représentative de l’oratoire religieuse de l'Espagne après celle de Saint Vincent Ferrier et de saint Jean d'Avila, ce qui n’est pas peu dire.

Après avoir occupé des charges importantes au sein de l’Église espagnole de son temps et organisé des retraites pour prêtres séculiers, religieux et même pour des laïcs, il s’en alla rejoindre la Maison du Père, le 24 mars 1801, à Ronde, dans la région de Malaga.



Blessed Didacus of Cádiz, OFM Cap. (AC)

(also known as Diego, Diaz)

Born in Cádiz, Spain, in 1743; died 1801; beatified 1894. Saint Didacus joined the Capuchins in Seville in 1759. After his ordination to the priesthood, he began to preach throughout Spain, but chiefly in Andalusia, where he is called 'the Apostle.' Whenever Didacus was not preaching about the Holy Trinity, he could be found in the confessional (Attwater2, Benedictines).




Bl. Diego-Joseph de Cadix (Bl. Didacus Joseph of Cadiz)


Feastday – March 26

This humble Capuchin, who could make no progress at school, this "dunce of Cadiz" was later on admired by the world as the savior of the Faith in Spain, as a second Paul, as the apostle of his century.

His lineage dated from the Visigoth kings. After he had taken the habit of St. Francis with the Capuchins in Seville, had been ordained to the priesthood, and had prepared himself by a holy life, he was appointed to the task of preaching.

Everybody marveled at the singular power and unction of his words, which swayed his audiences and left an impression on their lives. But most astonished of all was the venerable Dominican, Antonio Querero, a fellow student of Didacus, who knew how difficult study had been for him. A child, however, solved the problem one day during a sermon, when he shouted aloud in the church: "Mother, mother, see the dove resting on the shoulder of Father Didacus! I could preach like that too if a dove told me all that I should say!"

And there was the secret. Because of his humility and virtue, the Holy Spirit had converted this unlearned man into the most celebrated preacher in Spain. But how Father Didacus prayed before his sermons! How he scourged himself even unto blood, in order to draw down God's mercy upon the people!

Once when his superior chided him because of the austerity of his life, the saint replied: "Ah, Father, my sins and the sins of the people compel me to do it. Those who have been charged with the conversion of sinners must remember that the Lord has imposed upon them the sins of all their clients. By means of our penances we should atone for the sins of our fellowmen and thus preserve ourselves and them from eternal death. It would hardly be too much if we shed the last drop of our blood for their conversion."

In this disposition he journeyed through all Spain and infused new Catholic life wherever he went. In a very pronounced way he preached the praise of the most Holy Trinity and of the Blessed Virgin Mary.

Honors did not escape him. He was appointed extraordinary consultor of the Church, synodal examiner in almost all the Spanish dioceses, honorary canon, and honorary doctor of several universities. He died in 1801, in the 58th year of his highly blessed life, and was beatified by Pope Leo XIII.

*from: The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, ofm.


Blessed Diego was born in Cádiz on 30 March 1743. He was clothed in the Capuchin habit in Sevilleja on 12 November 1757. He began his novitiate year on 31 March 1758 and professed his vows on 31 March 1759. He was ordained priest in Cardona on 24 May 1766 and began preaching at Ubrique.
For about a decade (1766-1776) he preached in Andalucia and preached in Toledo in 1782, and in Madrid and Alcala de Henares in 1783.
He preached in Sevilleja on 6 april 1784 and was sent into exile. Winter of 1786 and he preached fro more than a month at Cuenca, and the following year in Albalate, Alcaniz, Caspe and Cataluña and many other cities.
Then he was confied to the friary in Casares until 1793. In 1794 he preached in Portugal. In 1799 he crossed the straits to preach in Ceuta. He died in Ronda, in the diocese of Malaga, on 24 March 1801. Pople Leo XIII beatified him on 22 April 1894.

Blessed Diégo Josef of Cádiz

Also known as
  • Apostle of Our Lady, the Mother of the Good Shepherd
  • Apostle of the Blessed Trinity
  • Didacus of Cádiz
  • Francisco José López-Caamaño García-Pérez
Profile

Joined the Capuchin Order in Seville, Spain in 1759. Missionary throughout Spain, primarily in Andalusia. Spent most of his pastoral time in the confessional. Member of the Confraternity of the Most Holy Trinity.

Born
  • 24 March 1801 in Ronda, Malaga, Spain of natural causes
  • interred in the sanctuary of Our Lady of Peace church in Ronda, Spain

Beato Diego Giuseppe (Francesco Giuseppe) López-Caamaño da Cadice Sacerdote cappuccino


Cadice, Spagna, 30 marzo 1743 - Ronda, Spagna, 24 marzo 1801

Nacque il 30 marzo 1743 a Cadice da José Lopez-Caamabo e García Pérez de Rendón de Burgos, ambedue di illustre casato. Rimasto orfano di madre a nove anni, fu ammesso nel noviziato dei Cappuccini di Siviglia, dove emise la professione religiosa il 31 marzo 1759 e, dopo sette anni fu ordinato sacerdote a Carmona. Lavorò costantemente per diffondere la fede, appoggiando la crociata contro i rivoluzionari francesi. Ne rimane come testimonianza la sua opera «El Soldado Católico en guerra de religión», indirizzata in forma di lettera-al cugino Antonio Jiménez y Caamado, arruolatosi come volontario. Propagatore della devozione alla Santissima Trinità e alla Madonna, particolarmente sotto il titolo di Madre del Divin Pastore, fu eletto consultore e teologo di varie diocesi, canonico onorario in molti capitoli cattedrali, socio di università e istituti culturali. Si spense a Ronda (Málaga) il 24 marzo 1801. Leone XIII lo proclamò beato nel 1894. Della sua feconda produzione letteraria, d'interesse apologetico e teologico, oltre che storico e oratorio, alcune opere sono state edite in Spagna. (Avvenire)

Etimologia: Diego = istruito, dal greco

Martirologio Romano: A Ronda nell’Andalusia in Spagna, beato Diego Giuseppe (Francesco Giuseppe) López-Caamaño da Cadice, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, insigne predicatore e difensore intrepido della libertà della Chiesa.

Esser frate è l’ultima cosa che può pensare o desiderare: prova una grande ripugnanza (lo dirà lui stesso) per la vita religiosa in genere e per quella cappuccina in particolare. Nato a Cadice (Spagna) il 30 marzo 1743, ad appena 9 anni è già orfano di mamma e quella che ne prende il posto appartiene alla schiera delle donne velenose e spietate. Il bambino non sa cosa siano gli slanci devozionali con cui una certa agiografia dipinge santi ancora in fasce; a scuola non è certo un “secchione” e si accontenta del minimo necessario alla promozione.

Eppure la sua adolescenza comincia ad essere caratterizzata da “sussulti” (lui li chiamerà proprio così), che sono delle autentiche incursioni di Dio nella sua vita. Il primo di questi lo prova a 13 anni e, quasi per uno scherzo del destino, proprio in una chiesa cappuccina, in cui è entrato per consolarsi di un’interrogazione di filosofia andata male. I frati stanno cantando in coro la Liturgia delle Ore e la sensazione provata dal ragazzino è indescrivibile: non se ne torna a casa senza prima essersi fatto prestare le vite di San Fedele e di San Giuseppe da Leonessa.

Sarà per queste letture, o più facilmente perchè Dio è entrato prepotentemente nel suo cuore, fatto sta che l’anno dopo già veste l’abito cappuccino, proprio quello per il quale aveva provato tanta ripugnanza e, allo scoccare dei 15 anni, inizia il noviziato.

Ma l’inaspettato slancio spirituale non si accompagna ad un maggior impegno scolastico e il novizio sembra più interessato alla poesia castigliana che agli studi teologici. Ed ecco un altro “sussulto”, questa volta decisivo, che improvvisamente viene a ravvivare una lezione di teologia stancamente seguita. Nel giovanotto si sveglia un inaspettato desiderio di conoscere Dio, e in maniera tale da poterlo far conoscere agli altri. Che non sia fuoco di paglia, lo dimostra il fatto che a 23 anni è pronto per l’ordinazione sacerdotale e, subito dopo, a tuffarsi nell’apostolato attivo.

Siamo negli ultimi trent’anni del 1700 e il giovane cappuccino si sente mandato a “dichiarar guerra al dominante libertinaggio e oscurissimo illuminismo di questo secolo tenebroso”. Lo fa, con crescente successo, utilizzando il sistema delle missioni parrocchiali, delle quali egli diventa il predicatore ricercato ed efficace che sa scuotere le coscienze, muovere a conversione, richiamare i lontani, riscaldare i tiepidi. Nella celebrazione di avvio è solito “mandare avanti” la Madonna, la sua “Divina Pastora”, quasi a farsi aprire da lei la strade delle coscienze e l’intelligenza degli uditori. Poi è lui a riscaldarsi nella predicazione contro l’illuminismo ateo, senza risparmiare la cattiva stampa, le corride, i balli, le commedie e i commedianti. Si fa un sacco di nemici, anche in ambito ecclesiastico, perché nel denunciare il male e nel richiamare a conversione non guarda in faccia nessuno, fossero pure i ricchi preti che hanno il coraggio di defraudare i poveracci.

Esiliato da una città, va a predicare in un’altra; perseguitato in una provincia va ad esporsi pubblicamente in un’altra; confinato per anni in un convento, appena libero si spinge fino in Portogallo ed anche nella parte settentrionale del Marocco, per essere ovunque “missionario della misericordia”. A farne le spese è la sua salute, indebolita sempre più dalle fatiche dei viaggi e dai dispiaceri patiti.

Si spegne, non ancora sessantenne, il 24 marzo 1801 e nel 1894 Leone XIII proclama beato Diego Giuseppe da Cadice: incredibile a dirsi, malgrado dalla morte siano passati più di 90 anni, il suo ricordo e la notizia della sua beatificazione disturbano ancora il sonno (e la coscienza) degli eredi dei suoi nemici di un tempo.

Autore: 
Gianpiero Pettiti