mercredi 21 janvier 2015

Bienheureux JEAN-BAPTISTE TURPIN du CORMIER, prêtre, et ses compagnons, martyrs


Tableau des 14 prêtres martyrs de la Révolution, guillotinés le 21 janvier 1794 à Laval. Intérieur de l'église Saint-Ouen de Saint-Ouën-des-Toits (53).


Bienheureux Jean Baptiste Du Cormier et ses compagnons, martyrisés pendant la Révolution française (+ 1794)

dont quatorze prêtres et plusieurs religieuses de Laval, martyrisés pendant la Révolution française pour leur fidélité à l'Église romaine et à leurs engagements sacrés.

"Fin 1792, les prêtres âgés ou infirmes ne pouvant être déportés sont emprisonnés dans le couvent des Cordeliers à Laval. En octobre 1793, au moment où les Vendéens approchent de Laval, certains d'entre eux sont évacués sur Chartres puis sur Rambouillet; les autres, au nombre de quatorze, quittent leur prison le 21 janvier 1794 pour être présentés devant les juges de la Commission révolutionnaire. Sommés de prêter serment, ils refusent à l'image de René Ambroise: "Je veux bien obéir au gouvernement mais je ne veux pas renoncer à la religion" ou de Jean-Baptiste Trinquerie: "Ah! vraiment non, citoyen! Je serai fidèle à Jésus-Christ jusqu'au dernier soupir". Ils sont condamnés à mort et sont immédiatement guillotinés place de la Révolution (actuellement place de La Trémoille) à Laval.

Le 19 juin 1955, ils sont béatifiés par Pie XII. Avec deux autres prêtres, trois religieuses, deux appartenant à la congrégation des Sœurs de la Charité Notre-Dame d'Evron et une appartenant à la congrégation des Augustines Hospitalières de la Miséricorde de Jésus, et cinq laïcs, ils sont les Martyrs de la Foi en Mayenne." (21 janvier 1794, 14 prêtres sont guillotinés: les Martyrs de Laval)

À Laval, en 1794, les bienheureux Jean-Baptiste Curpin du Cormier et treize compagnons: les bienheureux Jean-Baptiste Triquerie, franciscain conventuel, Jean-Marie Gallot, Joseph Pellé, René-Louis Ambroise, Julien-François Morvin de la Gérardière, François Duchesne, Jacques André, André Duliou, Louis Gastineau, François Migoret Lambardière, Julien Moulé, Augustin-Emmanuel Philippot, Pierre Thomas, prêtres et martyrs. Sous la Révolution française, sur leur refus de prêter serment à la Constitution civile du Clergé, ils furent guillotinés.

Martyrologe romain

Bienheureux Jean Baptiste Turpin du Cormier et ses compagnons, prêtres et martyrs

Avec treize compagnons : Jean-Baptiste Triquerie (des Frères mineurs conventuels), Jean-Marie Gallot, Joseph Pellé, René Louis Ambroise, Julien François Morvin de la Gérardière, François Duchesne, Jacues André, André Duliou, Louis Gastineau, François Migoret Lambardière, Julien Moulé, Augustin Emmanuel Philippot, Pierre Thomas, il fut guillotiné en 1794 à Laval en haine de la foi catholique.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/21/12550/-/bienheureux-jean-baptiste-turpin-du-cormier-et-ses-compagnons-pretres-et-martyrs

BBX Jean-Baptiste Turpin du Cormier et treize compagnons

Prêtres et martyrs à Laval († 21 janvier 1794)

Jean-Baptiste Turpin du Cormier et treize compagnons, le 21 janvier 1794, juste un an après Louis XVI, furent guillotinés à Laval puis jetés dans une fosse commune à "La Croix Bataille".

En Octobre 1792, quatorze prêtres lavallois réfractaires (qui refusaient de prêter serment à la Constitution civile du clergé) sont emprisonnés au couvent de Patience où ils ne bénéficient que de deux heures de visite par mois. Ne sont admis à les voir que les frères et sœurs obligatoirement assistés par le concierge du lieu.

Le 13 décembre 1793, la guillotine est installée à Laval, place du Blé (actuelle place de la Trémoille) près du Tribunal révolutionnaire.

A partir du 9 janvier 1794, tous les cultes sont interdits en France. L’église de la Trinité de Laval est transformée en "étable et magasin de fourrage" pour l’armée, puis, plus tard, en Temple de la Raison. 

Le 21 janvier 1794, à 8h30, les quatorze prêtres franchissent le seuil du tribunal où ils vont être jugés par la Commission révolutionnaire. Dix marchent péniblement et quatre sont dans une charrette ; cinq d’entre eux ont plus de 70 ans.

Entre le 5 janvier et le 2 novembre 1794, en 150 audiences, cette Commission prononcera 328 peines de mort. 

L’accusateur public, Volcler, un ancien prêtre apostat, leur demande une dernière fois de prêter serment. « Aidé de la grâce de Dieu, je ne salirai pas ma vieillesse », lui répond le Père Philippot, 78 ans. 

« Quoi, c'est toi Volcler qui demande ma mort ? Toi que j'ai accueilli dans ma maison, admis à ma table, que j'ai tendrement aimé...», ajoute le père Migoret. 

Ils sont exécutés après avoir été empêchés par leurs gardiens de chanter ensemble un dernier "Salve Regina". Ils seront suivis de 5 vendéens qui comparaissaient eux aussi en tant qu’ennemis de la République. 

Les 4 juges, dont 2 prêtres renégats, qui assistent à l’exécution de la fenêtre d’un immeuble voisin, boivent un verre de vin rouge à chaque tête qui tombe et encouragent la foule à crier avec eux: «Vive la République, à bas la tête des calotins ! ».

Les corps des 14 prêtres, tout comme les défunts du moment, sont jetés dans une fosse commune, à Avesnières, dans une lande nommée "La Croix Bataille" sur la route d’Entrammes. 

Dès le jour de leur exécution, les prêtres sont vénérés comme des martyrs ; on envoie des enfants tremper des mouchoirs dans leur sang.

En 1803, un rapport de gendarmerie signale des pèlerinages, allant de 50 à 600 personnes, à "La Croix Bataille", près de la fosse commune où ils ont été ensevelis.

Le 6 août 1816, suite aux démarches du curé d’Avesnières, les corps des 14 martyrs sont exhumés et déposés dans la chapelle Saint Roch du cimetière paroissial d’Avesnières.

Le 9 août, ils sont transférés dans le transept sud de l'église d'Avesnières, au pied d'un monument. Une chapelle expiatoire est dressée à "La Croix Bataille" à la mémoire du prince de Talmont et des autres victimes de la Révolution. Le bâtiment est détruit en 1869.

En 1945, Max Ingrand dessine un vitrail pour la basilique. Les 14 prêtres y sont symbolisés par 14 palmes.

Le 19 juin 1955, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) béatifie les 14 prêtres ainsi qu’un curé et quatre religieuses également guillotinés en 1794. Les corps sont transférés dans le chœur de la basilique.

Les quatorze prêtres guillotinés le 21 janvier 1794 :

- Jean-Baptiste Turpin du Cormier, 64 ans, curé de la Trinité, reconnu comme le responsable, sera exécuté le dernier à la demande de Volcler, l’accusateur public. 

- Six curés : Jacques André, 50 ans,

André Dulion, 66 ans,

Louis Gastineau, 66 ans,

François Migoret-Lamberdière, 65 ans,

Julien Moulé, 77 ans

et Augustin-Emmanuel Philippot, 77 ans.

- Quatre aumôniers : Pierre Thomas, 75 ans, chez les Augustines de Château-Gontier,

Jean-Marie Gallot, 46 ans, chez les Bénédictines,

Joseph Pelé, 74 ans, chez les Clarisses,

et Jean-Baptiste Triquerie, 57 ans, diverses maisons franciscaines. 

- Trois hors ministères : René-Louis Ambroise, 74 ans,

Julien-François Morin de la Girardière, 64 ans,

et François Duchesne, 58 ans.

Source principale : laval53000.fr/avesnieres/(« Rév. x gpm »).    

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20120121&id=14498&fd=0

14 Bienheureux prêtres guillotinés à Laval le 21 janvier 1794

Jean-Baptiste Turpin du Cormier

Prêtre du diocèse de Laval

Né en 1732 

Curé de la paroisse de la Trinité à Laval (aujourd’hui cathédrale de Laval

Jean-Baptiste Triquerie

Prêtre - Franciscain

Né 1er  juillet 1737 à Laval

Jean-Marie Gallot 

Prêtre du diocèse de Lava l

Né le 14 juillet 1747 à  Laval

Prêtre à la Trinité

Joseph Pellé 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 22 janvier 1720 à Laval

Prêtre à la Trinité

René Louis Ambroise 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 1er mars 1720 à Laval

Prêtre à la Trinité

Julien François Morin de la Gérardière 

Prêtre du diocèse de Laval 

Né le 14 décembre 1733 à Saint-Fraimbault-de-Prières, Mayenne

Prêtre à Saint Vénérand

François Duchesne 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 8 janvier 1736 à Laval

 chapelain du Chapitre Saint Michel

Jacques André 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 15 octobre 1743 à Saint-Pierre-la-Cour, Mayenne

curé de Rouessé-Vassé

André Duliou 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le18 juillet 1727 Saint-Laurent-des-Mortiers, Mayenne

curé de Saint-Fort

Louis Gastineau 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 10 novembre 1727 à Loiron

chapelain de Port-Brille

François Migoret Lambardiêre 

Prêtre du diocèse de Laval

Né en 1728 à Saint-Fraimbault-de-Lassay, Mayenne

curé de Rennes-en-Grenouilles

Julien Moulé 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 29 mars 1716 au Mans, Sathe

curé de Saulges

Augustin Emmanuel Philippot  

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 11 juin 1716 à Paris

curé de la Bazouge-des-Alleux

Pierre Thomas 

Prêtre du diocèse de Laval

Né le 13 décembre 1729 à Mesnil-Rainfray, Manche

aumônier de l'hôpital de Château-Gontier

Dossier : n° 459

Vénérables : 3 mai 1955

Béatifiés le  19 juin 1955  à Rome  par Pie XII

Fête le 21 janvier ou 19 juin

SOURCE : http://saintsdefrance.canalblog.com/archives/2012/09/17/25124080.html

Les Martyrs de Laval

Aujourd' hui fête de sainte Agnès, nous nous rappelons aussi le martyre, le 21 janvier 1794, de quatorze prêtres à Laval qui furent spécialement guillotinés le jour anniversaire de la mort de Louis XVI, en haine de la Foi.

Le Pape Pie VI exprima sa douleur de la mort du roi par la bulle Quare Lacrymae, le 17 juin 1793.

Les révolutionnaires, acharnés à éradiquer la révolte vendéenne, firent de la mort de ces prêtres un exemple.

Arrêtés pour les premiers en octobre 1792, ils passèrent de longs mois comme otages et bientôt victimes du nouveau régime.

Ils furent béatifiés le 19 juin 1955.

 Le premier à être arrêté dans l' ancien couvent des Clarisses ( le Couvent de la Patience* ), le 12 octobre 1792, fut le Chanoine François Duchêne, né à Laval en 1736, qui menait une vie ascétique.

Deux jours plus tard, d' autres prêtres vinrent le rejoindre :

René-Louis Ambroise, né à Laval en 1720 dans une famille de tendance janséniste. Il desservait la paroisse de la Trinité.

Louis Gastineau, né à Loiron en 1727, qui fut vicaire dans diverses paroisses, et s' était réfugié à Laval chez sa soeur. Il avait été particulièrement actif dans l' apostolat de la jeunesse.

François Migoret-Lamberdière, né à St Fraimbault en 1728, qui fut vicaire à Oisseau, puis recteur d' un collège et curé de Rennes-en-Gronouille. Il était lui aussi animé d' un zèle ardent pour l' éducation de la jeunesse. Il avait prêté serment en 1791 ; mais il s' était vite rétracté, après la condamnation de Pie VI, ce qui lui coûta d' être éloigné de sa paroisse.

Julien Moulé, né au Mans en 1716, s' était aussi heureusement rétracté. Auparavant, il avait été recteur de collège et curé de Saulges.

Joseph Pellé, né à Laval en 1720. Il était l' aumônier des Clarisses de la Patience. Droit et sincèrement pieux, malgré un caractère rude, il avait été un confesseur écouté.

Pierre Thomas, né au Mesnil-Rainfray en 1729. Il était chapelain de l' hôpital de Château-Gontier.  

A ce premier groupe, les révolutionnaires ajoutèrent, les mois suivants :

Le 2 novembre 1792, Augustin-Emmanuel Philippot, né à Paris en 1716,  qui fut curé à Bazouge pendant cinquante ans ! Il distribuait de larges aumônes et était aimé de ses paroissiens. 

Le 17 décembre 1792, Julien-François Morin de La Girardière, né à St Fraimbaut-de-Prières en 1733. Il avait étudié la théologie à Angers. Après de nombreuses années de ministère, il s' était retiré chez son frère pour s' occuper de l' éducation de ses neveux. Sa générosité était reconnue.

Le 18 décembre 1792, Jean-Marie Gallot, né à Laval en 1747 vicaire à Bazouge et aumônier des religieuses bénédictines de Laval. Il était devenu infirme et avait été secouru par d' anciens paroissiens.  

Le 5 janvier 1792, Jacques André, né à St Pierre-la-Cour en 1743 avait été curé de Rouessé-Vassé. Il avait été arrêté à Laval.

Le même jour, Jean-Baptiste Triquerie né à Laval en 1737. Il était entré dans à seize ans chez les Frères Mineurs Récollets ( Franciscains ) d' Olonne dont il devint le Gardien ( c-à-d Supérieur ). En 1771, les Récollets passèrent à la règle des Frères Mineurs Conventuels. Par la suite, étant d' une grande piété et de stricte observance, il fut le confesseur de divers monastères de Clarisses. Après la suppression du Couvent de Buron, il s' était réfugié chez un cousin à Laval où il fut arrêté. Il s' écria avant de mourir : " Je serai fidèle à Jésus-Christ jusqu' au dernier soupir ! "

Ensuite deux prêtres qui avaient été arrêtés auparavant furent transférés au Couvent de la Patience, devenu prison. Il s' agit de :

André Duliou, né à St Laurent-des-Mortiers en 1727, qui fut curé de St Fort.

Jean-Baptiste Turpin du Cormier, né en 1732 à Laval, considéré comme la tête du groupe. Il était en effet un modèle des vertus sacerdotales. Il était prêtre à la Sainte-Trinité ( aujourd' hui cathédrale de Laval ).

Lorsqu' en octobre 1793, les Vendéens réussirent à reprendre Laval, les quatorze prêtres furent libérés de la prison de la Patience. Mais peu de temps après, les Bleus envahirent la ville. Ils furent à nouveau incarcérés.

A leur procès, ils furent interrogés par le cruel Clément. Il demanda à l' abbé Turpin du Cormier pourquoi il n' avait pas prêté serment à la Constitution Civile du Clergé ? Celui-ci répondit :  " parce qu' il attaque ma religion et qu' il est contraire à ma conscience. " Le juge répliqua : " donc tu es un fanatique ! " L' abbé avait aussi refusé le serment de 1792 contre les voeux religieux. Les autres prêtres firent de semblables réponses.

Ils se rendirent à l' échafaud en chantant le Salve Regina et le Te Deum. L' abbé Turpin du Cormier fut guillottiné en dernier. Leurs corps furent jetés dans une fosse et, en 1816, ils furent transférés dans la basilique ND d' Avesnières.

* 400 prêtres y furent incarcérés pendant la révolution. Il abrita ensuite un hôpital militaire. Des messes selon le rite de saint Pie V sont aujourd' hui célébrées dans l' église de l' ancien couvent, ND des Cordeliers.

SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-15872643.html

Au mois d’octobre 1792, quatorze prêtres qui refusaient de prêter serment à la constitution civile du clergé furent emprisonnés à Laval, dans le couvent de Patience ; ils n’étaient autorisés à recevoir que deux heures de visite par mois, et seulement de leurs frères ou sœurs ; ces visites se passaient obligatoirement en présence du concierge. Leur nourriture ne se composait pratiquement que de ce que leur faisaient apporter leurs anciens paroissiens, fidèles à leurs pasteurs légitimes. La plupart de ces prêtres étaient âgés ; quelques uns étaient même malades ou infirmes. 

C’étaient l’Abbé Jean Turpin du Cormier, 64 ans, curé de la paroisse de la Sainte- Trinité à Laval, qui fut comme l’âme et le catalyseur des énergies spirituelles du petit groupe, le Révérend Père Jean-Baptiste Triquerie, 57 ans, moine cordelier, les Abbés Jean-Marie Gallot, 46 ans, aumônier des Bénédictines, Joseph-Marie Pellé, 74 ans, aumônier des Clarisses, René-Louis Ambroise, 74 ans, Julien-François Morin de la Gérardière, 64 ans, prêtre à Saint-Vénérand, François Duchesne, 58 ans, chapelain du chapitre Saint-Michel, Jacques André, 50 ans, curé de Rouessé-Vassé, André Dulion, 66 ans, curé de Saint-Fort, Louis Gastineau, 66 ans, chapelain de Port-brillet, François Migoret-Lambarière, 65 ans, curé de Rennes-en-Grenouilles, Julien Moulé, 77 ans, curé de Saulges, Augustin-Emmanuel Philippot, 78 ans, curé de Bazouges-des-Alleux, et Pierre Thomas, 75 ans , aumônier de l’hôpital des Augustines à Château-Gontier.

Le 13 décembre 1793, la guillotine arriva à Laval. Elle fut installée, sur la « place du blé » (actuelle place de La Trémoille), à proximité du tribunal révolutionnaire : ainsi les condamnés n’auraient-ils pas à faire un long trajet et, en outre, pour les révolutionnaires cela réduisait les risques de voir ceux qui marchaient au supplice libérés par la foule, majoritairement hostile à la révolution.

A partir du 9 janvier 1794, tous les cultes sont interdits en France : l’église de la Sainte-Trinité de Laval est transformée en étable et magasin de fourrage pour l’armée…

Le 21 janvier 1794, à 8h30, formant un cortège émouvant (cinq d’entre eux ont plus de 70 ans, dix marchent péniblement et quatre sont dans une charrette), les quatorze prêtres furent amenés à comparaître devant la commission révolutionnaire, établie le 22 décembre précédent, normalement pour un mois…

En réalité elle sera active jusqu’au 1er avril 1794 et, au total, elle enverra à la guillotine 359 hommes et 102 femmes. Après chaque verdict de condamnation, le président concluait par cette formule : « La commission ordonne que les condamnés soient livrés sur le champ au vengeur du peuple… » 

L’accusateur public était un prêtre apostat, du nom de Volcler. Ce triste individu avait diffusé dans le département de la Mayenne une circulaire qui commençait ainsi : « Citoyens, ils sont passés ces temps de modération et d’insouciance où vous laissâtes les ennemis de la patrie tranquillement vaquer sur le sol de la liberté. L’instant de la justice nationale est à l’ordre du jour pour faire tomber la hache sur la tête du traître et du parjure… »  

A ses anciens confrères dans le sacerdoce, Volcler demanda de prêter le serment constitutionnel qu’ils avaient déjà refusé, et que, bien évidemment, ils refusèrent encore. L’Abbé Philippot, âgé de 78 ans, répondit noblement : « Aidé de la grâce de Dieu, je ne salirai pas ma vieillesse ».

Ce nouveau refus était suffisant pour qu’ils fussent déclarés coupables : ordre fut donc donné pour qu’ils soient immédiatement conduits à l’échafaud. Après avoir prononcé la sentence, Volcler avait menacé les assistants : « Le premier qui bronche ou qui pleure marchera après eux ! »

Leurs gardiens les empêchèrent de chanter ensemble le « Salve Regina » sur le chemin de l’échafaud. En revanche, une phrase est demeurée célèbre, celle de l’Abbé Pellé qui, après avoir assisté héroïquement au supplice de ses premiers confrères déclara avant d’être décapité : « Nous vous avons appris à vivre, apprenez de nous à mourir ! ».

L’Abbé Turpin du Cormier, désigné comme responsable, fut exécuté le dernier à la demande de Volcler.

Après ces quatrorze prêtres furent également suppliciés ce même jour cinq Vendéens, condamnés comme ennemis de la république.

Les quatre juges, parmi lesquels se trouvaient deux prêtres renégats, assistèrent à l’exécution depuis la fenêtre d’un immeuble voisin, et fêtèrent leur « triomphe patriotique » en buvant un verre de vin à chaque tête qui tombait. Ils encourageaient la foule à crier avec eux : « Vive la république, à bas la tête des calotins ! ».

Au cours de cette année 1794 furent aussi suppliciées cinq autres martyrs, qui ont été béatifiés en même temps que ces quatorze prêtres, le 19 juin 1955, par le Vénérable Pie XII. Ce sont :

- Françoise Mézière, pieuse femme qui s’était donnée tout entière à l’instruction des enfants et aux soins des malades. Guillotinée à Laval le 5 février.

- au mois de mars, Soeur Françoise Tréhet, guillotinée à Ernée, et Soeur Jeanne Vérondeux, guillotinée à Laval : c’étaient deux Sœurs de la Charité de Notre-Dame d’Évron.

- Le 25 juin, Soeur Marie Lhuilier, soeur converse des Augustines de la Miséricorde. Toute dévouée aux malades.

- Et le 17 octobre : l’Abbé Jacques Burin, prêtre, curé de St-Martin de Connée. Il avait été arrêté une première fois en raison de son refus du serment schismatique, et condamné à s’exiler. Entré dans la clandesinité, il continua son ministère mais fut trahi en octobre 1794 par deux femmes qui l’avaient fait appeler pour se confesser : c’était en réalité un traquenard et il fut tué d’un coup de fusil.

SOURCE : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/01/21/2014-10-des-bienheureux-martyrs-de-laval/

Blessed John Baptist Turpin du Cormier


Memorial

Profile

Parish priest in the diocese of LavalFrance. Leader of the Blessed Martyrs of Laval.

Born

Died

Venerated

Beatified

Additional Information

MLA Citation

  • “Blessed John Baptist Turpin du Cormier“. CatholicSaints.Info. 12 April 2015. Web. 4 February 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-john-baptist-turpin-du-cormier/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-john-baptist-turpin-du-cormier/

Blessed Martyrs of Laval


Also known as

  • Nineteen Martyrs of Laval

Memorial

Profile

Fifteen men and four women who were martyred in Laval, France by anti-Catholic French Revolutionaries.

Born

Died

  • several dates in 1794 in Laval, Mayenne, France

Venerated

Beatified

Additional Information

MLA Citation

  • “Blessed Martyrs of Laval“. CatholicSaints.Info. 20 January 2017. Web. 4 February 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-martyrs-of-laval/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-martyrs-of-laval/

 LAVAL, MARTYRS OF

A group of 19 beatified victims of the french revolution, martyred in 1794. The martyrs (14 secular and one religious priest, three religious women, and one lay woman) were among the many whom the revolutionists put to death for religious reasons in the area of the present département of Mayenne in western France, whose capital is Laval.

At Laval 14 priests, arrested at various times in the preceding months, were guillotined (Jan. 21, 1794) for refusing to subscribe to the civil constitution of the clergy, to which two of them had previously subscribed with restrictions. They were: René Ambroise (b. 1720), Jacques André (b. 1763), François Duchesne (b. 1736), André Duliou (b. 1727), Jean Gallot (b. 1747), Louis Gastineau (b. 1727), François Migoret-Lambardeère (b.1728), Julien Morin de la Girardière (b. 1733), Julien Moulé (b. 1716), Joseph Pellé (b. 1720), Augustin Philippot (b. 1716), Pierre Thomas (b. 1729), Jean Baptiste Turpin du Cormier (b. 1732), and Jean Baptiste Triquerie (b. 1737), a Conventual Franciscan.

Jacques Burin (b. 1756) was imprisoned in 1791 after reading publicly, with approval, Pius VI's condemnation of the Civil Constitution, to which he had subscribed with reservations a few months previously. After his release he disguised himself as a merchant and continued his priestly ministrations until he was shot to death in an ambush at Champgenêteux (Oct. 17, 1794). His murderer rejoiced when a chalice, found on Burin's person, indicated that his victim was a priest.

Françoise Mézière (b. 1745), a very pious laywoman and teacher, was guillotined at Laval (Feb. 5, 1794), after being apprehended while caring for wounded Vendean soldiers. At Ernée the guillotine made martyrs of two sisters belonging to the congregation of Charit é de la Chapelle-au-Riboul. For refusing to take the prescribed oath, Françoise Tréhet (b. 1756) was executed March 13, 1794, and Jeanne Véron (b. 1766), seven days later. On June 25, Sister St. Monica (Marie Lhullier, b. 1744), an illiterate lay sister belonging to the congregation of the Hospital Sisters of the Mercy of Jesus, was executed at Laval for refusing to take the oath condemned by the Church.

All 19 were beatified June 19, 1955.

Bibliography: E. Cesbron, Les Martyrs de Laval (Rennes 1955). J. L. Baudot and L. Chaussin, Vies des saints et des bien-heueux selon l'ordre du calendrier avec l'historique des fêtes, ed. by The Benedictines of Paris, 12 v. (Paris 1935–56) 13:105–114.

[M. Lawlor]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/laval-martyrs

Beati Giovanni Battista Turpin du Cormier e 13 compagni Martiri di Laval

21 gennaio

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† Laval, Francia, 21 gennaio 1794

Martirologio Romano: A Laval in Francia, beati Giovanni Battista Turpin du Cormier e tredici compagni, sacerdoti e martiri, che per la loro tenace fedeltà alla Chiesa cattolica durante la rivoluzione francese morirono ghigliottinati. 

Il 12 ottobre 1792 fu arrestato e imprigionato nell’antico convento delle Clarisse soprannominato “Patience” François Duchesne, canonico di Laval, nato in tale città l’8 gennaio 1736, che conduceva vita da anacoreta e digiunava tutti i giorni.

Due giorni dopo, il 14 ottobre, una retata di gendarmi condusse diversi preti in prigione:

René-Louis Ambroise, nato a Laval il 1° marzo 1720 da famiglia giansenista, che dopo l’ordinazione era stato destinato alla parrocchia della Santissima Trinità;

Louis Gastineau, nato a Loiron il 10 novembre 1727, che dopo avere esercitato in vari luoghi il suo ministero come viceparroco, si era rifugiato a Laval presso una sorella e si era occupato con frutto dell’educazione della gioventù;

François Migoret-Lamberdière, nato a St-Fraimbault-de-Lassay nel 1728, che era stato viceparroco di Oisseau, rettore di un collegio locale e successivamente parroco di Rennes-en-Gronouille, si era segnalato per il grande zelo nell’educazione della gioventù, aveva prestato nel 1791 un giuramento condizionato alla costituzione civile del clero, ma dopo la condanna di Papa Pio VI aveva ritrattato a costo di essere allontanato dalla parrocchia;

Julien Moulé, nato a Le Mans il 29 marzo 1716, che era stato prima viceparroco a Beaufray e rettore del collegio, poi parroco a Saulges, anch’egli aveva prestato il giuramento, poi ritrattato dopo la condanna papale;

Joseph Pellé, nato a Laval il 22 gennaio 1720, cappellano e confessore delle monache clarisse nei convento della Patience, molto retto e sinceramente pio nonostante il carattere rude;

Pierre Thomas, nato a Mesnil-Rainfray il 13 dicembre 1729, che dopo essere stato viceparroco a Peùton era stato eletto cappellano dell’ospedale di Chàteau-Gontier.

Il 2 novembre 1792 fu rinchiuso nell’ex-convento della “Patience” Augustin-Emmanuel Philippot, nato a Parigi l’11 giugno 1716, che per ben cinquant’anni era stato parroco a Bazouge-des-Alleux, purtroppo avveduto nella distribuzione delle elemosine ai poveri.

Il 17 dicembre seguente fu arrestato Julien-François Morin de la Girardière, nato a St-Fraimbault-de-Prières il 14 dicembre 1733. Egli aveva studiato teologia all’università di Angers. Dopo qualche anno di ministero si ritirò presso il fratello per occuparsi dell’educazione dei suoi nipoti. Di carattere mite, alargiva molte elemosine ai poveri.

Il giorno seguente, 18 dicembre, fu arrestato Jean-Marie Gallot, nato a Laval 14 luglio 1747, già viceparroco a Bazougers e quindi cappellano delle monache benedettine di Laval. Ormai infermo, viveva ritirato e sostenuto dalla carità dei fedeli.

Il 5 gennaio 1793 venne arrestato Jacques André nato a Saint-Pierre-la-Cour il 15 ottobre 1743, prima viceparroco a Rouez-en-Chanipagne e quindi parroco di Rouessé-Vassé. Ritiratosi poi a Laval dopo che i rivoluzionari gli avevano invaso il presbiterio.

Il medesimo giorno fu arrestato anche Jean-Baptiste Triquerie, nato a Laval il 1° luglio 1737, che in giovane età era entrato tra i Frati Minori Conventuali di Olonne, di cui fu pure superiore. In seguito, essendo un religioso di singolare pietà e di stretta osservanza, fu eletto cappellano e confessore delle clarisse di diversi monasteri. Dopo la soppressione del convento di Buron presso il quale esercitava il ministero, si ritirò a Laval presso un cugino.

Due altri preti anteriormente arrestati furono trasferiti alla “Patience”: André Duliou, nato a St- Laurent-des-Mortiers il 18 luglio 1727, assai stimato per la pietà, lo zelo e il distacco dai beni terreni dimostrato nei paesi in cui era stato cooperatore parrocchiale e a St-Fort, ove era stato parroco, e Jean-Baptiste Turpin du Cormier, nato a Laval nel 1732. Costui “era uomo veramente buono, un pastore pieno di zelo. Dedito completamente alle cure pastorali, consacrava tutto il tempo all’adempimento dei suoi doveri, all'istruzione dei fedeli, alla riconciliazione dei peccatori con Dio, al sollievo dei poveri, alla visita degli ammalati. Il suo cuore era pieno di bontà, il suo tratto dolce ed affabile, la sua condotta regolare ed edificante, tutta la vita un modello di ogni virtù sacerdotale”. Quale parroco della chiesa della Santissima Trinità, l’odierna cattedrale di Laval, alla “Patience” pose il prestigio di cui godeva al servizio dei confratelli che lo considerarono loro capo.

Per i quattordici prigionieri i mesi trascorsero lunghi e monotoni. I vandeani, insorti contro i rivoluzionari, nell’ottobre 1793 erano riusciti ad occupare Laval ed a rimetterli in libertà, ma essendo stati ricacciati quasi subito dall’esercito repubblicano, i sacerdoti furono nuovamente improgionati nell’ex-convento. Il 21 gennaio 1794 ricorreva l’anniversario della decapitazione del re Luigi XVI, che il pontefice Pio VI con la bolla “Quare lacrymae” il 17 giugno 1793 aveva riconosciuto quale martire ucciso in odio alla fede cattolica.

Per la commissione rivoluzionaria, volta a punire il fanatismo vandeano, l’anniversario costituiva una data assai propizia per vendicarsi degli scacchi subiti. Perciò. la mattina del 21 gennaio i quattordici sacerdoti progionieri furono condotti al palazzo di giustizia per essere giudicati. Il presidente Clément domandò a Jean-Baptiste Turpin perché non avesse prestato il giuramento prescritto dalla legge e questi gli rispose: “Perché attacca la mia religione ed à contrario alla mia coscienza”. Replicò il giudice: “Dunque, tu sei un fanatico. Credi ancora in Dio e non ti accontenterai di adorare "L’Essere Supremo"? Hai esercitato il tuo ministero dopo il rifiuto del giuramento ed hai detto Messa?”. Il sacerdote non temette di rispondere afermativamente ed ammise anche di aver consigliato tale comportamteno ai fedeli durante la confessione. Rifiùto infine di prestare anche il giuramento del 1792, quello di Libertà e Uguaglianza, “perché contrario alla legge di Dio”.

La stessa richiesta fu fatta a Jean-Marie Gallot, che ammise anch’egli di non avere prestato il giuramento e pregò che gliene venisse spiegato il significato. Disse allora il presidente: “Essere fedele alla repubblica e non professare alcuna religione, né la cattolica, né qualsiasi altra”. Il sacerdote allora gli rispose prontametne: “Cittadino, sulle pubbliche piazze in qualunque luogo, io mi professerò sempre cattolico, non arrossirò mai di Gesù Cristo”.

Joseph Pellé rispose invece al giudice: “Voi mi domandate un giuramento che la religione mi proibì di fare nel 1791; ma il giuramento che oggi richiedete non è altro che una derisione; esso non sarà mai da me prestato, anche a costo della vita: la mia coscienza non me lo permette”. Poiché il presidente insisteva, il futuro martire gli rispose con vivacità: “Mi state proprio seccando con questo vostro giuramento. Non lo farò, non lo farò, non lo farò!”.

Con René-Louis Ambroise l’accusatore fu perfido: “Spero che almeno tu non sarai ribelle alla legge giacché non hai condiviso i sentimenti dei tuoi confratelli”, ma il beato con grande senso civico replicò: “Io voglio ubbidire al governo, ma non voglio rinunciare alla mia religione”. Al giudice risultava che l’imputato fosse giansenista, ma questi spiegò: “Ammetto di avere sostenuto alcune opinioni che non erano conformi alla sana dottrina, ma Dio mi ha concesso la grazia di riconoscere i miei errori, di confessarli dinanzi ai miei confratelli e di riconciliarmi con la Chiesa. Al momento di comparire davanti a Dio, sono lieto di lavare con il sangue il mio errore”.

L’interrogatorio di Jean-Baptiste Triquerie, come già quello del Gallot, manifestò in modo inequivocabile il motivo religioso della persecuzione e della condanna. Alla richiesta del giuramento, infatti, egli rispose: “Cittadino, io sono figlio di San Francesco; in forza del mio stato devo essere morto al mondo, ne ignoro quindi le leggi. Mio unico scopo quello di pregare Dio per la mia patria, cosa che non ho mai cessato di fare”. Assai turbato il presidente lo ammonì: “Non venire qui a farci delle prediche. Dal momento che non sei più cappellano delle monache, chi ti ha dato i mezzi per vivere, non avendo tu beni di fortuna?”. Il frate rispose di esserre sopravvissuto grazie alla carità dei fedeli e che sarebbe comunque rimasto “fedele a Gesù Cristo sino all’ultimo respiro”.

Anche tutti gli altri sacerdoti rifiutarono categoricamente il giuramento loro richiesto, poiché contrario alla coscienza, e furono perciò condannati alla ghigliottina. Udita la sentenza, i condannati esclamarono “Deo gratias!” e poi si prepararono alla morte confessandosi vicendevolmente. Si misero poi in coda aspettando il loro turno ,cantando la Salve Regina ed il Te Deum. Il Turpin, offertosi come aprifila, fu però mandato per ultimo poiché ritenuto maggior colpevole e, prima di essere legato, volle baciare con venerazione il tavolato bagnato dal sangue dei suoi confratelli.

A mezzogiorno di quel 21 gennaio 1794 tutto era finito. I corpi dei giustiziati furono seppelliti nelle lande di Croix-Bataille, ma nel 1816, con la restaurazione dell’antico regime, i loro resti furono esumati e traslati nella chiesa di Avesnières. Già durante la Rivoluzione, però, i fedeli non avevano mai cessato di recarsi a pregare di nascosto sulle loro tombe. Il 19 giugno 1955 giunse finalmente il giorno della glorificazione terrena di questi martiri, che vennero beatificati insieme ad altre cinque vittime uccise singolarmente sempre a Laval.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38420

Beati Martiri di Laval Vittime della Rivoluzione Francese

Senza data (Celebrazioni singole)

† Laval, Francia, 1794

L’inizio del 1794 segnò a Laval ed in tutta la Mayenne una recrudescenza della persecuzione religiosa, che sotto forme diverse si era sviluppata per parecchi anni in quella provincia, come in tutta la Francia, nel tragico contesto della Rivoluzione Francese. Le disposizioni vessatorie prese fino a quel momento contro i preti, i religiosi ed i fedeli, assunsero gli aspetti di una feroce repressione. Quattordici sacerdoti furono incarcerati presso l’ex-convento della “Prudence” di Laval e comparvero dinanzi alla commissione rivoluzionaria del distretto, per essere infine ghigliottinati. Nella stessa città altri cinque cattolici furono mandati a morte espressamente contro la loro fede, cioè per non aver voluto prestare un giuramento che disconosceva l’autorità papale. Da subito il popolo considerò martiri queste eroiche vittime della rivoluzione ed iniziarono i pellegrinaggi presso le loro tombe. Sotto il consolato, le adunate di popolo alle lande furono tanto frequenti e importanti che le autorità civili se ne preoccuparono vivamente. Dal 1816, con la restaurazione dell’antico regime, i loro resti vennero traslati e ricevettero dignitosa sepoltura. Sulla base del monumento, elevato nel 1816 a perpetuare la memoria della grande missione predicata in quell’anno a Laval, venne incisa la seguente iscrizione: “In mezzo a questa piazza, il 21 gennaio 1794, quattordici sacerdoti, i cui nomi stanno sul libro della vita, dovendo scegliere tra il giuramento e la morte, sigillarono con il sangue la purezza della loro fede e, secondo le parole di uno di loro, dopo aver insegnato al popolo a ben vivere, gli insegnarono a ben morire”.

Nel 1839 infine, ebbe inizio l'inchiesta canonica che si concluse nel 1841. Per evitare, tuttavia, il riaccendersi degli odi ancora mal sopiti a Laval, come del resto in tutta la Francia, si attese per proseguire la procedura. Il 25 giugno 1917, nel corso di una udienza a lui concessa da Benedetto XV, il vescovo di Laval monsignor Grellier espose al pontefice il desiderio del suo clero e di un gran numero di diocesani di vedere elevate agli altari alcune delle vittime del Terrore, uccise in odio alla fede. Il papa approvò il progetto ed lo incoraggiò a mettersi all’opera senza più indugi. Per evitare ogni difficoltà, vennero scartate tutte quelle vittime della Rivoluzione la cui morte avrebbe potuto essere attribuita almeno in parte, a motivi politici e non unicamente di ordine religioso. Questa fu la ragione della scelta e della designazione di soli diciannove martiri, mentre la diocesi di Laval in quel periodo aveva avuto un incalcolabile numero di vittime, di cui una buona parte cadde proprio per il suo attaccamento alla religione. Nella selezione si tenne pure in considerazione che i personaggi prescelti godessero già prima del martirio di una grande fama di santità e per cui la morte aveva solamente messo un suggello alla loro erioca esistenza terrena: parroci di parrocchie urbane e rurali, un religioso, suore votate ad opere di misericordia ed infine una maestra la cui attività pare anticipare l’opera dei numerosi santi sociale a partire dal secolo successivo.

Da quel momento la causa seguì il suo iter normale: venne introdotta nel 1941 e finalemnte il 19 giugno 1955 Pio XII potè procedere alla solenne beatificazione dei diciannove martiri di Laval, la cui fama acquistò così nuovo splendore. Il Martyrologium Romanum commemora i martiri singolarmente o in gruppo nell’anniversario del loro martirio, quindi a questi 19 beati abbiamo dedicato delle schede nei giorni della loro festa.

Ecco i loro nomi:


38420 - Jean-Baptiste Turpin du Cormier, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Jean-Marie Gallot, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Joseph Pellé, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - René-Louis Ambroise, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - François Duchesne, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Julien-François Morin de la Girardière, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Jean-Baptiste Triquerie, Sacerdote Francescano Conventuale, 21 gennaio

38420 - Jacques André, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - André Duliou, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Louis Gastineau, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - François Migoret-Lamberdière, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Julien Moulé, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Augustin-Emmanuel Philippot, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

38420 - Pierre Thomas, Sacerdote della diocesi di Laval, 21 gennaio

39633 - Françoise Mézière, Laica della diocesi di Laval, 5 febbraio

93293 - Françoise Tréhet, Suora della Carità di Notre-Dame d’Evron, 13 marzo

93294 - Jeanne Véron, Suora della Carità di Notre-Dame d’Evron, 20 marzo

93295 - Marie Lhuilier (Suor Monica), Canonichessa Regolare Ospitaliera della Misericordia di Gesù, 25 giugno

93296 - Jacques Burin, Sacerdote della diocesi di Le Mans, 17 ottobre

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/93292

Voir aussi : https://nominis.cef.fr/contenus/MartyrsdeLavalMgrMaillardetPereLouisBoyer.pdf

http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.laval53000.fr%2Favesnieres-basilique%2Fles-14-pr%25C3%25AAtres-martyrs%2F

http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR03.htm