lundi 1 septembre 2014

Saint ANNE de JÉRUSALEM (ANNE la Prophétesse)


La prophétesse, Anne

Luc 2, 36-40
Quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Prière d’introduction Seigneur, je viens, comme Anna, te trouver aujourd’hui. Je viens m’entretenir avec toi de la chose la plus importante de ma vie : ma relation avec toi. Je sais que tu es fidèle à tes promesses. Je sais aussi que tu triompheras du péché et de la mort. Je t’aime, Seigneur.
Pétition Seigneur, montre-moi comment être un meilleur témoin de la foi.

Points de réflexion
1. Anna de la tribu d’Aser. Anna était sans doute une femme fidèle et généreuse. Elle s’est consacrée à son mari pendant sept années et puis au Seigneur le reste de sa vie. Nous savons peu d’elle par l’évangile et des commentaires d’évangile. Mais il y a quelque chose de beau au sujet de cette femme qui est élevée au niveau de "prophétesse." Luc nous dit qu’elle s’est "approchée d’eux à ce moment". Peut-être était-ce une coïncidence puisqu’elle "ne s’éloignait pas du Temple, " peut-être obéissait-t-elle à une motion de l’Esprit. Apprenons surtout d’Anne la valeur de la vie ordinaire de quelqu’un qui se place dans les mains du Créateur. Quand nous vivons ainsi, nos vies deviennent extraordinaires.
2. Un jour dans la vie d’Anne. Luc nous indique qu’Anne passait son temps à faire quatre choses : le culte, le jeûne, la prière, l’action de grâces. C’est ce qui remplit son quotidien. 

Anne servait le Seigneur, lorsqu’elle avait l’appui de son mari et également dans sa solitude quand elle s’est consacrée entièrement au Seigneur,. Sa vie de prière la portait dans les moments de tristesse ,comme dans les moments de joie. Elle pourrait faire sien les mots de sainte Thérèse de Lisieux : "pour moi, la prière est une montée subite du coeur ; c’est un simple regard tourné vers le ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour, embrassant l’épreuve et la joie."

3. Anne le disciple. A la fin de ce passage, Anne parle "de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. " Elle savait qui il était et ce qu’il devait accomplir, c’est-à-dire, le salut des hommes. Pour quelqu’un qui connaissait son Créateur et Seigneur, pour quelqu’un qui connaissait la valeur de la vie à venir, pour quelqu’un qui connaissait le besoin de salut de l’homme, le Christ était tout. Est-ce que Jésus-Christ a une telle importance pour moi que j’en parle à tous ceux que je rencontre, que j’en parle à tous ceux qui attendent le rachat, que je leur annonce qu’ils sont rachetés par son précieux sang ?
Nous aussi nous avons rencontré Jésus-Christ. Avons-nous apporté son message " à tous ceux qui attendaient " ? L’avons-nous même apporté à une seule personne ?

Dialogue avec Christ

Apprends-moi à prier, Seigneur, comme Anna la prophétesse parce que c’est seulement dans la prière que j’apprendrai à apprécier ta présence et à te connaître. Apprends-moi par la prière à aimer tout ce que je découvre en toi. Par la prière, que je sois poussé à sortir et à apporter ton message de salut à tous ceux que je rencontre.
Résolution 

Aujourd’hui je passerai un moment en silence devant l’enfant Jésus, pour le remercier de sa présence parmi nous. Je tâcherai également de témoigner de ma foi en étant joyeux et amical envers tous ceux que je rencontre.

SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/meditation/10313-la-prophetesse-anne


La Présentation au Templeménologe de Basile II.

« Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge. Après avoir, depuis sa virginité, vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve ; parvenue à l'âge de 84 ans, elle ne quittait pas le temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » (Lc 2, 36-38) Anne a 84 ans, et elle est prophétesse... « Vieillir est par essence prophétisme et sainteté. Miracle de la plus grande des pâques : passer de l'homme à Dieu. » [1]

Anne est une femme, et elle sert Dieu... « Toute femme a une intimité innée, presque une complicité, avec le mystère de la vie qui est son essence même. [...] Quelque part, enfouie en elle sans qu'elle le comprenne, se trouve la « servante de Dieu », la manifestation de son âme qui est de protéger le monde en tant que mère et de le sauver en tant que vierge. Sa mission reste à tout jamais de donner à ce monde une âme. Car la femme, même mariée, même violée, reste vierge dans la profondeur secrète de son être. » [2]

Anne est une femme qui prophétise : elle parle de l'enfant, cet enfant qui est la Vie, l'Amour... « Son champ d'action est de l'ordre de l'amour. C'est par-là qu'elle pénètre l'œuvre de la civilisation. Et à cette profondeur là, elle enfante la vérité des êtres et des choses.»[3]

[1] Françoise Burtz, L'Appel infini, Lettres à Andrée, éditions Anne Sigier, 2006. Lettre 20, p. 70-71

[2] Françoise Burtz, L'Appel infini, Lettres à Andrée, éditions Anne Sigier, 2006. Lettre 21, p. 72-73

[3] Françoise Burtz, L'Appel infini, Lettres à Andrée, éditions Anne Sigier, 2006. Lettre 21, p. 72-73

Synthèse Françoise Breynaert



Sainte Anne de Jérusalem

Nouveau Testament : Prophétesse, fille de Phanuel (1er s.)

Présentation de Jésus au Temple et rencontres prophétiques

Lc 2, 36-38

"Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem."


À Jérusalem, commémoraison des saints Syméon et Anne, l’un, vieillard juste et religieux, l’autre, veuve et prophétesse. Alors que Jésus enfant était présenté au Temple par ses parents, ils saluèrent en lui le Messie Sauveur, l’espérance bienheureuse et la rédemption d’Israël.


Martyrologe romain


Anne, femme porteuse de la Lumière

Anne, la prophétesse que Luc met en scène lors de la présentation de Jésus au Temple, est une femme parvenue à la plénitude de la sagesse. Son cœur aspire à la délivrance messianique pour tous les peuples de la terre. Sa demeure, c'est la demeure de Dieu, son service et son repos: le jeûne et la prière. Illuminée de la Lumière du monde, elle connaît intérieurement que l'heure de l'Enfant est aussi l'Heure de Dieu. Sa prière devance ce qu'elle perçoit extérieurement de ce petit tout à fait ordinaire. Parvenue à cette unification de toutes les puissance de l'âme en Dieu, parvenue donc à l'âge symbolique de quatre-vingt-quatre ans, elle parle naturellement du divin qui transfigure les réalités ordinaires et sa parole parvient comme une musique de lumière au cœur de tous ceux qui se meurent dans les ténèbres du non-sens. 

Anne, sainte prophétesse Anne, fais-nous découvrir la richesse spirituelle de l'âge qui avance. Renouvelle la jeunesse de notre consécration au Seigneur. Donne-nous le goût d'habiter ici-bas chez Dieu, afin de pouvoir regarder les humains et les événements avec son regard de compassion. Change notre vision du monde: ce monde que Jésus aime passionnément et pour lequel il donne sa vie. C'est à cette mission de feu que nous sommes appelées plus que jamais, peu importe notre âge. 

Parole de Dieu: Luc 2, 22, 25, 36-38

Céline Comeau, sjsh


SOURCE : http://www.sjsh.org/92-texte-associe-les-femmes-de-la-bible-anne.html



Saint Anna the Prophetess

Saint Anna the Prophetess was the daughter of a man named Phanuel who was of the tribe of Aser, one of the Twelve Tribes of Israel. She was one of the very, very few faithful Jewish girls who believed with all her heart in the revelations of God in the Old Testament, and who awaited their fulfillment in the New Testament. Saint Anna was married when she was fourteen. She became a widow at twenty-one. She was the one in charge of the Blessed Virgin Mary from the time Mary was presented in the Temple at the age of three until she was betrothed at the age of fourteen.

Saint Anna was seventy-two years old when she first met Our Lady. She was eighty-four years old when Mary presented Jesus in the Temple. All other Jewish women in the Temple at that time ignored Jesus. Only Anna greeted Him (Luke 2:36-38). All the Jewish priests ignored Jesus. Only Simeon greeted Him and held Him in his arms, and declared while Anna was listening, “Now Thou dost dismiss Thy servant, O Lord, according to Thy word in peace.” The name Anna means grace. Mary was not only full of grace, but was companioned by grace all during her childhood.


Anna is carefully described by Luke 2:36-38, as a prophetess, daughter of Phanuel, of the tribe of Aser. The biographic notes given by Luke regarding the aged prophetess, of whom legend knows that she had had Mary under her tutelage in the Temple, bring out her great sanctity. In spite of her early widowhood, she had never married again, but had devoted her life to the service of God. She answers perfectly the portrait if the model widow of 1 Timothy 5:5-9. As she used to spend most of her time in the Temple, her presence at the scene narrated in Luke 2:25-35, is easily understood. Hence her praise to God, the subject of which was Jesus, with the burden that He was the longed-for Redeemer.


Arbez, Edward. "Anna." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 22 Apr. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/01530c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Ann Waterman.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01530c.htm


Presentation de Jésus au Temple,
 icône géorgien du XIIe siècle, cloisonné enamel


Sant' Anna Vedova e profetessa


Gerusalemme, I secolo

I santi Simeone e Anna, secondo il racconto di Luca, erano due anziani che si trovavano al tempio al momento della presentazione di Gesù: in quel bimbo, nonostante l'assenza di qualsiasi segno esterno, videro la salvezza non solo per Israele ma per tutti i popoli. È un messaggio di speranza che invita la Chiesa a saper cogliere l'azione dello Spirito in ogni dove, nella certezza che in Cristo si ritroveranno raccolti tutti coloro che hanno saputo essere strumenti della vita di Dio. L'annuncio del Vangelo è anche questo: ricordare all'uomo che la vera salvezza è quella che viene da Cristo, resa possibile dallo Spirito Santo.

Patronato: Vedove, Vergini, Monache

Etimologia: Anna = grazia, la benefica, dall'ebraico

Emblema: Pergamena

Martirologio Romano: A Gerusalemme, commemorazione dei santi Simeone e Anna, il primo anziano giusto e pio, l’altra vedova e profetessa: quando Gesù bambino fu portato al tempio per essere presentato secondo la consuetudine della legge, essi lo salutarono come Messia e Salvatore, beata speranza e redenzione d’Israele.

Nelle Chiese orientali una particolare venerazione è riservata molti dei personaggi citati nel Nuovo Testamento, in particolare discepoli di Gesù o degli apostoli. Oggi è invece la festa della profetessa Anna, tutt’altra persona dalla leggendaria madre della Madonna, citata con il vecchio Simeone dall’evangelista Luca nel contesto della Presentazione al Tempio di Gesù: “C’era anche una profetessa, Anna, figlia di Fanuèle, della tribù di Aser. Era molto avanzata in età, aveva vissuto col marito sette anni dal tempo in cui era ragazza, era poi rimasta vedova e ora aveva ottantaquattro anni. Non si allontanava mai dal tempio, servendo Dio notte e giorno con digiuni e preghiere. Sopraggiunta in quel momento, si mise anche lei a lodare Dio e parlava del bambino a quanti aspettavano la redenzione di Gerusalemme” (Lc 2,36-38).

Questo singolare personaggio femminile pare fosse dunque in attesa dell’avvento del Salvatore. Se il vegliardo Simeone costituisce una figura vivente del vecchio Israele, dell’Antica Alleanza, che attende la venuta del Messia per scomparire e lasciare il posto alla luce ed alla verità del Vangelo, Sant’Anna rappresenta invece il modello delle sante vedove, delle vergini e delle monache, che si staccano da tutti beni del mondo per dimorare permanentemente nel Tempio del Signore, offrendo i loro digiuni, i loro inni e le loro preghiere nell’ardente attesa della venuta del Salvatore. Quando Anna e Simeone con gli occhi del loro cuore videro il Cristo venuto tra loro, poterono allora annunciare con gioia e certezza che il Salvatore era giunto nel mondo quale “Luce per illuminare le genti e gloria d’Israele suo popolo”.

Anche la Chiesa Cattolica ha ereditato dall’Oriente cristiano la venerazione verso la profetessa Anna ed il nuovo Martyrologium Romanum pone in data odierna, giorno successivo alla Presentazione del Signore, la sua commemorazione unitamente al santo vecchio Simeone.

Autore: 
Fabio Arduino