samedi 17 août 2013

Saint MAMAS (ou MAMMÈS, de CÉSARÉE, de CAPPADOCE), martyr


Saint Mammès

Ermite martyr en Cappadoce ( v. 274)

ou Mamas. 

Mort martyr à Césarée de Cappadoce, il était déjà populaire au début du IVe siècle dans tout l'Orient. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze parlent de lui avec fierté et c'est par leurs sermons que nous apprenons qu'il était un simple berger, n'ayant pour fortune que sa houlette et une maigre besace. Il s'était fait des amies dans la forêt: les biches et les chevrettes qui venaient autour de lui comme des animaux domestiques. De leur lait, il fabriquait du fromage pour les pauvres. Elles étaient toutes là quand il mourut martyr. 

Ses reliques qui étaient dans une basilique de Constantinople se trouvent actuellement à Langres en Champagne où elles furent transférées au temps des croisades. Le trésor de la cathédrale Saint Mammès de Langres.

Voir aussi - laissez-vous conter la cathédrale Saint-Mammès:
'Les transepts Nord et Sud accueillent deux tapisseries racontant la vie de saint Mammès. Ce jeune berger chrétien fut martyrisé au IIIe siècle en Cappadoce (région de l’actuelle Turquie). Très rapidement après sa mort – éventré dans les arènes de Césarée –, son tombeau est le lieu de nombreux miracles.'

Selon la légende: 

- Théodote, Rufine, ses parents et Ammie, sa nourrice, martyrs à Césarée de Cappadoce, au IIIe siècle  sont fêtés le 31 août au martyrologe de Grégoire XIII, page 253.

- 'Saint Mamas était originaire de Gangres en Paphlagonie (Asie-Mineure). Ses parents, Théodote et Rufine étaient de fidèles Chrétiens et des confesseurs de la foi. Ils furent capturés par les païens et emprisonnés, car ils refusaient de renier le Christ. C’est dans le cachot même que Mamas vit le jour en 260. Or ses deux parents trouvèrent la mort en prison, et le petit orphelin fut adopté par une pieuse femme du nom d’Ammiane. Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas...' (Orthodoxie.com, Septembre 2015)

- Vie du saint martyr Mamas (Eglise orthodoxe, diocèse de Genève)

Le 17 août au martyrologe romain: À Césarée de Cappadoce, en 273 ou 274, saint Mamant ou Mamès, martyr, qui vécut, simple berger, en solitaire dans les bois de la montagne avec une extrême frugalité et, en confessant la foi du Christ, fut martyrisé sous l’empereur Aurélien. Saint Basile et saint Grégoire de Nazianze lui ont décerné les plus grands éloges.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7935/Saint-Mammes.html

Saint Mamas était originaire de Gangres en Paphlagonie (Asie-Mineure). Ses parents, Théodote et Rufine étaient de fidèles Chrétiens et des confesseurs de la foi. Ils furent capturés par les païens et emprisonnés, car ils refusaient de renier le Christ. C'est dans le cachot même que Mamas vit le jour en 260. Or ses deux parents trouvèrent la mort en prison, et le petit orphelin fut adopté par une pieuse femme du nom d'Ammiane1. Comme en balbutiant il appelait souvent sa mère adoptive, on le surnomma Mamas.

Parvenu à l'âge de quinze ans, Mamas fut à son tour capturé par les troupes impériales pour avoir refusé de sacrifier aux idoles, conformément aux saintes prescriptions que lui avait laissées Ammiane avant de mourir, et pour avoir entraîné ses compagnons à suivre son vaillant exemple. Il fut d'abord livré à Démocrite, le gouverneur de Césarée de Cappadoce, puis il comparut devant l'empereur Aurélien lui-même. Le tyran essaya d'abord de convaincre le jeune et fragile garçon par des paroles doucereuses et flatteuses; mais il trouva l'âme de Mamas plus solide que le diamant et plus brûlante de zèle divin que la fournaise la plus ardente. Aurélien se prit alors de colère de voir ainsi un enfant lui tenir tête, à lui le souverain de la plus grande partie du monde. Il le livra à de cruelles tortures: fouets, coups, bastonnades. Pensant que la souffrance avait vaincu Marnas, il lui dit: «Dis seulement que tu as sacrifié aux idoles et cela suffit pour que je te libère».

Mamas répondit: «Ni du coeur, ni même des lèvres, je ne renierai le Christ mon Sauveur, ô Empereur: je te remercie au contraire de me permettre par ces supplices d'aimer davantage et de m'unir au Christ mon Roi, qui a souffert pour mon salut». On lui brûla ensuite tout le corps avec des torches allumées, on lui frappa les membres à coups de pierres, puis on le jeta à la mer après lui avoir attaché une lourde boule de plomb au cou. Mais il fut miraculeusement délivré par un Ange de Dieu, qui le transporta sur une haute montagne surplombant la ville de Césarée. Il vécut là, en glorifiant Dieu par la prière ininterrompue, en compagnie de bêtes sauvages qui lui offraient leur lait en nourriture. Quelque temps plus tard, fortifié par un signe divin, il descendit de lui-même se livrer à Alexandre, le nouveau gouverneur de Cappadoce. Il fut soumis à de nouvelles tortures, qui n'eurent pour seul effet que de montrer avec plus d'éclat la présence de la grâce de Dieu dans son âme et dans son corps. On le jeta dans une fournaise ardente, où il resta, tel les trois enfants hébreux dans la fournaise de Babylone, à chanter la gloire de Dieu, protégé de la morsure des flammes par une rosée divine. Finalement, les soldats lui percèrent les entrailles avec une fourche, et Marnas trouva la force de sortir de la ville avant de rendre son âme à Dieu. On entendit une vois venue d'en haut qui appelait le Saint à venir se reposer de ses labeurs dans les demeures éternelles.
1. Selon d'autres, Matrone.




Saint-Mamas est né au troisième siècle en Paphalagonia en Asie. On dit qu’il a été ermite à Chypre. Il a refusé de payer des impôts aux autorités byzantines et fut appelé à Constantinople pour s'expliquer. Sur son chemin un lion et un agneau (avec lesquels on fait la plupart du temps son portrait) entrent dans l'histoire, mais comment précisément, ce n’est pas très clair. L'image de Saint-Mamas sur le dos du lion sert à nous rappeler à la manière symbolique de la théologie de l'Eglise orthodoxe comment celle-ci conçoit la création et la place de l'homme qu’il y occupe en tant que partie de celle-ci. L'icône de Saint-Mamas le montre. Nous représentant tous, il monte le lion affirmant ainsi la domination sur l’animal comme sur toute la création cependant que l'agneau dans ses bras, témoigne que nous sommes simplement gérants des choses vivantes. Est ici représentée l'unicité de l'humanité avec toute la création dont l'humanité est le gardien. La cosmologie de l'Église orthodoxe telle qu’illustrée sur l'icône de Saint-Mamas est mise à rude épreuve en ces temps où le pillage et l'exploitation effrénée des ressources de la terre pour le bénéfice de quelques uns et à l'exclusion du plus grand nombre et des générations futures est la norme. La généreuse tradition au sein de la chrétienté orientale a toujours enseigné la sacralité du monde et de l'interdépendance de l'humanité avec toute vie.
Bien que ses reliques aient pris le chemin de la France au 8ème siècle et que l'Eglise le considère officiellement comme le saint patron des bergers, des orphelins et des victimes de la torture, à Chypre, où il est mieux connu et où il y a 14 églises qui lui sont consacrées, il est affectueusement considéré à ce jour comme celui qui garde le peuple chypriote et en prend soin. Il est aussi le saint patron des fraudeurs du fisc ! En effet on raconte que St Mamas ayant été sommé de payer l'impôt par le gouverneur de l'époque refusa de s'acquitter des taxes en déclarant qu'il habitait une grotte  non imposable. Le gouverneur envoya donc deux soldats pour l'emmener en prison et ce serait sur le chemin qu'ils auraient fait la rencontre terrible du fameux lion des griffes duquel St Mamas aurait soustrait l'agneau. Les soldats furent terrifiés mais St Mamas aurait chevauché le fauve et prenant l'agneau dans ses bras il aurait poursuivi sa route avec à sa suite les soldats sidérés.Un tel prodige valut à St Mamas à son arrivée en ville d'être totalement exempté de tout impôt.
Le monastère, retiré tout en haut de la montagne sur Kasos, qui lui est dédié, bénéficie d'une situation spectaculaire dans les rochers du côté sauvage du sud de l'île. 

Au cours de la fête annuelle de Saint-Mamas le monastère habituellement déserté éclate de vie. Des plats traditionnels sont préparés dans les cuisines et musique et danse se prolongent jusqu’au petit matin.



St. Mamas

St. Mamas (second century) is ranked by the Greeks among the great martyrs. Born in prison to parents who had been jailed because they were Christian, Mamas became an orphan when his parents were executed. After his parents’ death, Mamas was raised by a rich widow named Ammia, who died when he was 15 years old.

Mamas was tortured for his faith by the governor of Caesarea and was then sent before the Roman Emperor Aurelian, who tortured him again. The Mamas legend states that an angel then liberated him and ordered him to hide himself on a mountain near Caesarea.

Mamas was later thrown to the lions, but managed to make the beasts docile. He preached to animals in the fields, and a lion remained with him as companion. Accompanied by the lion, he visited Duke Alexander, who condemned him to death. He was struck in the stomach with a trident. Bleeding, Mamas dragged himself to a spot near a theater before his soul was carried into heaven by angels.
The center of his cult was situated at Caesarea before shifting to Langres when his relics were brought there in the 8th century. The Cathédrale Saint-Mammès, in Langres, is dedicated to him. Mamas is the chief patron of the diocese.

Saint Mamas is also a popular saint in Lebanon with many churches and convents named in his honor. He is the patron saint of Deir Mimas in Lebanon and of Kfarhata, which is adjacent to Zgharta. The Church of Saint Mamas Church in Ehden was built in 749 A.D. and is one of the oldest Maronite Catholic churches in Lebanon. Lebanon is also home to the Saint Mamas Church of Baabdat, which was built in the 16th century.



Saint Mamas

Also known as
Mammas

Mamans


Memorial
Profile
Shepherd. Preached to the animals in the fields; they gathered around to hear the good news, and a lion stayed with him as a protector. The lion accompanied him when he was examined in the persecutions of Aurelian. Martyr.

Died
c.275 in Cappadocia

relics translated to Langres, France in the 8th century


Patronage






San Mama di Cesarea di Cappadocia Pastore, martire


m. 275 c.

Martirologio Romano: A Cesarea in Cappadocia, nell’odierna Turchia, san Mamas, martire, che, umilissimo pastore, visse solitario tra le selve dei monti in massima frugalità e subì il martirio sotto l’imperatore Aureliano per aver professato la sua fede in Cristo. 

Con questo nome vi sono due santi, ambedue martiri, uno maschile e una femminile, la donna è martire in Persia, mentre l’uomo è il nostro martire Mama di Cesarea di Cappadocia. 

Egli è uno dei santi più popolari dell’Oriente bizantino e lo studio della sua vita interessa la storia, il folklore, la storia dell’arte, l’archeologia, la patristica. Le fonti che ne raccontano la vita sono tante, ma le più antiche ed attendibili sono due omelie, redatte da s. Basilio Magno e da s. Gregorio Nazianzeno intorno al 303, purtroppo pur essendo ricche di elogi per il martire, sono avare di particolari cronologici. 

Mama di famiglia modesta e povera, faceva il pastore di pecore e con questo umile mestiere concluse la sua vita con il martirio, le due omelie non dicono altro, ne su lui, ne sui genitori, età, epoca, genere del martirio. 

Poi i due vescovi si dilungano sulla popolarità del culto di Mama a Cesarea, dove subì il martirio e nei dintorni; culto alimentato dai numerosi miracoli operati dal martire taumaturgo, con addirittura risurrezioni di fanciulli defunti, al punto che è considerato ‘padre della città’. 

Nelle successive recensioni agiografiche, il racconto della ‘Vita’ si fa più ampio e denso di particolari fantastici, che si aggiungono man mano, nelle varie scritture che si susseguono. Ne prendiamo la più antica, del secolo IV, scritta dopo le due omelie sopra citate; si tratta della ‘passio’ a forma di enciclica, dei vescovi Eutrepio, Cratone e Perigene. 

Al tempo dell’imperatore Aureliano (270-275), Mama ragazzo di 12 anni venne affidato alla custodia del vescovo di Cesarea di Cappadocia, Taumasio; in quel tempo l'imperatore aveva scatenato una persecuzione contro i cristiani, per cui invia il conte Claudio con 400 soldati, per catturarli insieme al vescovo. 

Però là giunto, il conte e 200 soldati si convertono al Cristianesimo, allora l’imperatore impegnato in guerra contro la Persia, sospende la persecuzione. In seguito il vescovo Taumasio muore ed i pagani si rivoltano, bruciano la chiesa e fanno strage di cristiani, risparmiando Mama, visto la giovane età. 

Questo invece si mette a predicare contro l’idolatria pubblicamente, finché una voce che sente solo lui, gli ordina di lasciare la città e di portarsi sui monti, nel folto della foresta, per predicare il Vangelo alle bestie che là vivono; la stessa voce gli indica dove trovare un codice del Vangelo, che era sotterrato fra i ruderi di una chiesetta incendiata; una volta trovatolo se lo porta sul monte, dove vive in una grotta. 

Trascorre il giorno in solitudine, cibandosi di quello che trova e bevendo il latte che munge agli animali, anche feroci, che insieme agli uccelli e altre specie, si radunano il pomeriggio intorno a lui per ascoltare la lettura del Vangelo. 

Erano trascorsi cinque anni, quando l’imperatore Aureliano mandò un altro preside di nome Alessandro, feroce nemico dei cristiani, per riprendere la persecuzione sospesa. Questi saputo di Mama e del prodigio delle bestie che l’ascoltavano, attribuendo il fatto a magia, manda un manipolo di soldati ad arrestarlo. 

Questi soldati, vengono accolti con cortesia da Mama, rifocillati col formaggio da lui prodotto e arrivata l’ora consueta, assistono alla venuta di una moltitudine di animali grandi e piccoli, innocui e feroci, che si radunano intorno al giovane. 

Spaventati, specie per la presenza dei leoni, chiamano Mama in aiuto, il quale li calma e rassicura, parlando loro dell’unico Dio creatore e di Gesù suo figlio, artefice anche di quel prodigio e li invita alla conversione per non essere al di sotto delle bestie, che ascoltavano la lettura del Vangelo. 

I soldati i cui nomi sono Abdan, Dan, Niceforo, Milezio, Romano, Didimo, Secondino e Prisco, si convertono e chiedono il battesimo; allora Mama scende con loro dal monte per accompagnarli dal preside, lungo la strada incontrano il prete Cratone che li battezza; giunti ad Alessandria per fare un’apologia del cristianesimo, vengono imprigionati. 

Mama nel frattempo viene sottoposto a svariate torture, tutte con pericolo di vita, da cui esce incolume e dopo che insieme ai soldati convertiti supera il supplizio delle belve, vengono infine tutti decapitati (275). 

Dopo un po’ di tempo, morì Aureliano e la persecuzione cessò, quindi i cristiani elevarono, una basilica, sul luogo del supplizio del grande martire. 

Primo centro del culto di Mama, fu Cesarea di Cappadocia, oggi Kayseri in Turchia, dove sulla tomba del martire era sorto un santuario meta di ininterrotti pellegrinaggi, che giungevano attirati dalla fama taumaturgica del santo. 

Altre chiese e monasteri gli vennero dedicati nei secoli successivi, in tutto l’Oriente cristiano, a partire da Costantinopoli. In seguito alla traslazione di reliquie, il culto si estese a Cipro, Grecia e in Occidente, dove il centro del culto fu ed è la cattedrale di Langres in Francia. 


È venerato in Toscana e Veneto; in Occidente fu eletto a patrono delle nutrici a causa del suo nome e perché nutrito del latte delle bestie ammansite; in Oriente è soprattutto invocato come protettore del bestiame. 


Il suo nome compare in decine di Martirologi, Calendari, Sinassari, orientali ed occidentali in tanti giorni diversi, il ‘Martirologio Romano’ prendendolo dallo ‘Geronimiano’ lo pone al 17 agosto, giorno che a Langres viene celebrato solennemente. 


Pochi santi dell’antichità hanno avuto un culto così vasto; come pure Mama è diventato soggetto di tante opere d’arte che lo raffigurano, specie durante il prodigio della lettura evangelica agli animali e durante il suo martirio; a volte mentre è legato ad una colonna e un carnefice lo trafigge al ventre con un tridente.


Autore: Antonio Borrelli