mercredi 22 mai 2013

NOTRE-DAME DE BON-SECOURS

Notre-Dame de Bonsecours

La dévotion des ducs de Lorraine envers Notre-Dame fut toujours vive. René II, qui avait fait peindre sur son étendard la scène de l’Annonciation, invoqua tout spécialement la sainte Vierge avant de livrer sous les murs de Nancy la fameuse bataille au cours de laquelle Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, trouva la mort, le 5 janvier 1477.

En reconnaissance de la victoire obtenue, à l’endroit même où les Bourguignons avaient massé leur artillerie et où un grand nombre d’entre eux avait été inhumé, René II fit élever une chapelle votive où il plaça une statue de la Vierge de Miséricorde, abritant sous son manteau un groupe de personnages qui symbolisent la Chrétienté tout entière : à droite, le pape, des cardinaux, des évêques, des religieux de tous ordres ; à gauche, des laïques, rois, reines, princes, nobles, peuple.

En 1738, le roi Stanislas entreprit de reconstruire la chapelle sur des plans beaucoup plus vastes, mais conserva l’ancienne statue, qui y est encore l’objet d’une grande vénération.

A l’imitation de ce groupe, on a fréquemment représenté, en Lorraine, la Vierge au manteau protecteur, traditionnellement dénommée Vierge de Bon Secours.


die 22 maii

BEATÆ MARIÆ VIRGINIS DE BONO AUXILIO

Duplex maius (CR 1960 : II classis)

Ant. ad Introitum.

Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Maríæ Vírginis, de cuius solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei (T.P. Allelúia, allelúia.)

Ps. 44, 2.

Eructávit cor meum verbum bonum ; dico ego opéra mea Regi.

V/.Glória Patri.

Oratio.

Omnípotens Deus, qui, per intercessiónem Deíparæ Vírginis, paréntes nostros insígni victória hostes superáre fecísti : concéde, quǽsumus ; ut, eádem intercedénte, auxílio tuae grátiæ adiúti, victóriam de hoste malígno semper cónsequi valeámus.

Léctio Michǽæ Prophétæ.

5, 25.

Hæc dicit Dóminus : Tu, Béthlehem Ephrata, párvulus es in míllibus Iuda ; ex te mihi egrediétur qui sit dominátor in Israël, et egréssus eius ab inítio, a diébus æternitátis. Propter hoc dabit eos usque ad tempus in quo partúriens páriet ; et relíquiæ fratrum eius converténtur ad fílios Israël. Et stabit, et pascet in fortitúdine Dómini, in sublimitáte nóminis Dómini usque ad terminos terræ. Et erit iste pax.

Graduale. Reg. 2, 1.

Exsultávit cor meum in Dómino, quia lætáta sum in salutári tuo.

V/. Luc. 1, 49. Fecit mihi magna qui potens est, et sanctum nomen eius.

Allelúia, allelúia. V/. Cant. 6, 3. Pulchra es, amíca mea, suávis et decóra sicut Ierúsalem, terríbilis ut castrórum ácies ordináta. Allelúia.

Post Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur

Tractus. Ps. 86, 1-3

Fundaménta eius in móntibus sanctis : díligit Dóminus portas Sion super ómnia tabernácula Iacob.

V/. Gloriósa dicta sunt de te, cívitas Dei.

V/. Ibid., 5. Homo natus es in ea, et ipse fundávit eam Altíssimus.

In missis votivis tempore paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur :

Allelúia, allelúia. V/. Cant. 6, 3. Pulchra es, amíca mea, suávis et decóra sicut Ierúsalem, terríbilis ut castrórum ácies ordináta.

Allelúia. V/. Ps. 121, 6. Rogáte quæ ad pacem sunt Ierúsalem, et abundántia diligentibus te. Allelúia.

+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam.

11,27-28.

In illo tempore : Loquénte Iesu ad turbas, extóllens vocem quædam múlier de turba, dixit illi : Beátus venter qui te portávit, et úbera quæ suxísti. At ille dixit : Quinímmo beáti, qui áudiunt verbum Dei et custódiunt illud.

Credo

Ant. ad Offertorium. Iudith. 13,17-18

Laudáte Dóminum, qui in me ancílla sua adimplevit misericórdiam suam, quam promísit dómui Israel (T.P. Allelúia.)

Secreta.

Dómine, Deus, qui per beátæ Maríæ Vírginis partum, antíquas misericórdiæ tuæ cogitatiónes implevísti : perfice, quǽsumus, in nobis ineffábile pietátis tuæ sacraméntum ; ut hæc hóstia nos sanctíficet et renásci tríbuat in Christo Fílio tuo Dómino nostro.

Præfatio de B. Maria Virg.

Vere dignum et iustum est,
æquum et salutáre,
nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Et te in * * * beátæ Maríæ semper Vírginis
collaudáre, benedícere et prædicáre.
Quæ et Unigénitum tuum Sancti Spíritus obumbratióne concépit :
et, virginitátis glória permanénte,
lumen ætérnum mundo effúdit,
Iesum Christum, Dóminum nostrum.
Per quem maiestátem tuam laudant Angeli,
adórant Dominatiónes,
tremunt Potestátes.
Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim
sócia exsultatióne concélebrant.
Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur,
súpplici confessióne dicentes.
Sequens praefatio dicitur in Missis festivis et votivis beatae Mariae Virginis, praeterquam in festo Purificationis beatae Mariae Virginis.
Dicitur autem vel Et te in Annuntiatióne, vel Visitatióne, vel Assumptióne, vel Nativitáte, vel Praesentatióne, secundum denominationem festi.
— In Missis vero de Conceptione immaculata dicitur : Et te in Conceptióne immaculáta.
— In Missis de septem Doloribus dicitur : Et te in Transfixióne.
— In Commemoratione de Monte Carmelo dicitur : Et te in commemoratióne.
— In omnibus aliis festis beatae Mariae Virginis dicitur : Et te in festivitáte.
— In Missa sanctae Mariae in sabbato et in Missis votivis, in quibus speciale mysterium non sit exprimendum, dicitur : Et te in veneratióne.

Ant. ad Communionem. Soph.3, 14 et 17.

Lauda, fília Sion ; lætáre in omni corde, fília Ierúsalem : Dóminus Deus tuus in medio tui, gaudebit super te in lætítia (T.P. Allelúia.)

Postcommunio.

Adésto, Dómine, pópulis, qui participatióne Córporis et Sánguinis tui reficiúntur : ut sanctíssima tua Genitríce auxiliánte ; ab omni malo et perículo liberéntur, et in ópere bono custodiántur.


le 22 mai



NOTRE-DAME DE BONSECOURS

Double majeur (1960 : IIème classe)

Introït

Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de la bienheureuse Vierge Marie. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. (T.P. Alléluia, alléluia.)

De mon cœur a jailli un beau poème : c’est toute ma vie que j’offre au Roi.

Collecte

Dieu tout-puissant, qui, par l’intercession de la Vierge Mère de Dieu, avez accordé à nos ancêtres la victoire sur leurs ennemis, faites que par son intercession, aidés du secours de votre grâce, nous puissions toujours triompher de l’ennemi pervers.

Lecture du Livre du Prophète Michée.

Voici la parole du Seigneur : Toi, Bethléem Ephrata, tu es petite au milieu des clans de Juda. C’est de toi que sortira pour moi le futur souverain d’Israël, ses origines remontent au commencement du monde, aux jours de l’éternité. C’est pourquoi Dieu livrera les siens jusqu’au temps où celle qui est en travail enfantera et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël. Il se tiendra ferme et gouvernera, dans la force du Seigneur et avec la majesté du nom du Seigneur, jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est lui qui sera la paix.

Graduel

Mon cœur s’est réjoui dans le Seigneur, j’ai mis ma joie dans son secours.

V/. Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom.

Allelúia, allelúia. V/. Tu es belle, ma bien-aimée, douce et agréable comme Jérusalem ; terrible comme une armée rangée pour la bataille. Alléluia !

Après la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit :

Trait

Ses fondations reposent sur la montagne sainte, le Seigneur préfère son temple de Sion à toutes les chapelles de Jacob.

V/. On a exalté ta gloire, cité de Dieu.

V/. Ici un homme est né, et le Seigneur lui-même a fortifié le lieu.

Aux messes votives pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit :

Allelúia, allelúia. V/. Tu es belle, ma bien-aimée, douce et agréable comme Jérusalem ; terrible comme une armée rangée pour la bataille. Alléluia !

Allelúia. V/. Priez pour que tout concoure à la paix de Jérusalem. Que ceux qui t’aiment, cité de Dieu, vivent en sécurité. Alléluia !

Lecture du Saint Evangile selon saint Luc.

Un jour que Jésus parlait au milieu de la foule, une femme s’écria : « Comme elle est heureuse, la Mère qui t’a mis au monde, et qui t’a nourri de son lait ! » Mais Jésus répondit : « Bien plus heureux encore celui qui écoute la parole de Dieu et qui la met en pratique ! »

Offertoire

Louez le Seigneur qui, par moi, sa servante, a donné la pleine mesure de sa miséricorde promise à la Maison d’Israël. (T.P. Alléluia.)

Secrète

Seigneur, qui, par la maternité de la Vierge Marie, avez accompli vos projets de bonté prévus de toute éternité, accomplissez en nous le mystère de votre amour, pour que cette offrande nous sanctifie et nous fasse renaître dans le Christ, votre Fils, notre Seigneur.

Préface de la bienheureuse Vierge Marie .

Il est vraiment juste et nécessaire,
c’est notre devoir et c’est notre salut,
de vous rendre grâces toujours et partout,
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Par Lui les Anges louent votre majesté,
les Dominations vous adorent,
les Puissances se prosternent en tremblant.
Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins
la célèbrent, unis dans une même allégresse.
A leurs chants, nous vous prions, laissez se joindre aussi nos voix
pour proclamer dans une humble louange.
La préface suivante est dite aux Messes festives et votives de la bienheureuse Vierge Marie, sauf à la fête de la Purification de la bienheureuse Vierge Marie
Cependant, on dit Et en l’Annonciation, ou Visitation, ou Assomption, ou Nativité, ou Présentation, selon l’appellation de la fête.
— Mais aux Messes de l’Immaculée Conception on dit : Et en l’Immaculée Conception.
— Aux Messes des Sept Douleurs, on dit : Et en la Transfixion.
— En la Commémoraison du Mont Carmel, on dit : En cette Commémoraison.
— A toutes les autres fêtes de la bienheureuse Vierge Marie, on dit : Et en cette Fête.
— Aux Messes de la sainte Vierge au samedi, et aux messes votives où un mystère particulier ne doit pas être exprimé, on dit : Et en cette Vénération.

Communion

Pousse des cris de joie, fille de Sion, réjouis-toi de tout ton cœur, fille de Jérusalem, le Seigneur ton Dieu sera au milieu de ton peuple et fera éclater sa joie à cause de Toi. (T.P. Alléluia.)

Postcommunion

Seigneur, écoutez votre peuple, qui a nourri ses forces en communiant à votre Corps et à votre Sang ; avec le secours de votre très sainte Mère, faites qu’il soit délivré de tout mal et de tout danger, et confirmé dans la pratique de tout bien.



O sainte Vierge Marie, qui, pour nous inspirer une confiance sans bornes, 
avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-Secours! 
je vous supplie de me secourir en tout temps et en tout lieu, 
dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés, 
dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de ma mort. 

Donnez-moi, ô charitable Mère,
la pensée et l'habitude de recourir toujours à vous, 
car je suis sûre que, si je vous invoque fidèlement, 
vous serez fidèle à me secourir. 
Procurez-moi donc cette grâce des grâces, 
la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d'un enfant, 
afin que, par la vertu de cette prière fidèle, 
j'obtienne votre perpétuel secours et la persévérance finale. 
Bénissez-moi, ô tendre et secourable Mère, 
et priez pour moi maintenant et à l'heure de ma mort. 

Ainsi soit-il.

Avec approbation ecclésiastique.

SOURCE : http://prieresetdevotions.blogspot.ca/2006/11/prire-notre-dame-du-bon-secours.html



Voir aussi : http://www.er.uqam.ca/nobel/r14310/NDdBS/NDdBS6variantes.html

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-a-notre-dame-du-bon-secours-97792480.html