vendredi 8 février 2013

Saint PAUL de VERDUN, évêque

Saint Paul de Verdun

Il fut le 15ème évêque de Verdun et réussit, selon ses biographes, à relever un évêché en pleine décadence. Il fut évêque de 641 à 648.

Paul est issu d’une famille noble et reçoit une éducation en conséquence. Il décide toutefois de quitter ce milieu privilégié pour aller vivre en ermite sur le mont Keven près de Trèves. Le premier fait qui fit parler de lui fut celui d’une christianisation. Il détruisit une idole païenne d’Apollon qu’il fit rouler dans la Moselle pour détourner la population de ce culte.

Après cette période en anachorète, il gagna l’abbaye de Tholey. L’évêché de Verdun était à cette époque, suite à de fréquents pillages, dans un état de délabrement avancé. Les églises étaient désertées par les croyants ainsi que par les prêtres. Les finances étaient en conséquence. Pour redresser cette situation jugée comme dramatique, Dagobert 1er demanda vers 630 à un membre de sa famille (Adalgise ou Grimon), moine à l’abbaye de Tholey, de reprendre les rennes de l’évêché verdunois. Ce dernier jugea Paul plus digne que lui de prendre ce poste et demanda au roi d’accepter la substitution. En plus de le recommander au roi, il lui fit de larges donations foncières et pécuniaires. Les excellentes relations que Paul entretint avec le roi Dagobert lui permirent de faire prospérer son évêché.

Saint Paul réussit à redresser l’église verdunoise au delà de toutes espérances. Parmi ces nombreuses actions, il fit construire une petite église dans les faubourgs de Verdun. C’est dans cette petite église dédiée à Saint-Saturnin qu’il se fit enterrer en 649. Plus tard l’église prit son nom.

SOURCE : http://www.introibo.fr/Saint-Paul-eveque


Détail de l'autel de la "Paul-Croix" : Saint Paul distribuant trois petits pains, près de Verdun

Vie de saint Paul de Verdun (649)

Les informations que l’on a sur le saint datent du XIe siècle, et sont donc sujettes à caution.

Paul était issu d’une famille noble et avait reçu une éducation en conséquence. Il décida toutefois de quitter ce milieu privilégié pour aller vivre en ermite sur le mont Keven près de Trèves. Le premier fait qui fit parler de lui la destruction d’une idole d’Apollon qu’il fit rouler dans la Moselle pour détourner la population de ce culte.

Après cette période d’érémitisme, il gagna l’abbaye de Tholey. On lui attribue de nombreux miracles dont celui-ci. Alors que Paul travaillait à la boulangerie de l’abbaye pendant son noviciat, il n’eut pas le temps de faire pleinement chauffer le four, or l’heure du repas approchait. Il retira alors les charbons et mit les pains dans le four tiède. Ceux-ci furent cuits malgré tout. De cette légende, découle la tradition qu’avait l’abbaye de distribuer du pain aux pauvres.

L’évêché de Verdun était à l’époque, à la suite de fréquents pillages, dans un état de délabrement avancé. Les églises étaient désertées par les croyants ainsi que par les prêtres. Les finances étaient désastreuses. Pour redresser cette situation dramatique, le roi Dagobert 1er demanda vers 630 à un membre de sa famille (Adalgise ou Grimon), moine à l’abbaye de Tholey, de prendre la charge de l’évêché, mais ce dernier jugea Paul plus digne que lui et demanda au roi d’accepter la substitution, ce qui eut lieu. Il lui fit aussi de larges donations foncières et pécuniaires.

Les excellentes relations que Paul entretint avec le roi Dagobert l’aidèrent faire prospérer l’église verdunoise au delà de toutes espérances. Parmi ses nombreuses actions, il fit construire une petite église dans les faubourgs de Verdun. C’est dans cette petite église dédiée à Saint-Saturnin qu’il se fit enterrer en 649 ; plus tard elle prit son nom. Pendant plusieurs siècles, il y reposa en paix, mais un triste jour, au Xe siècle, l’église, quasiment à l’abandon, fut profanée : elle se couvrit alors de larmes. Les moines de Tholey, d’où était issu saint Paul, décidèrent de ramener les reliques du saint dans leur abbaye, et, feignant un pèlerinage, ils les dérobèrent. Cependant les reliques refusèrent d’abandonner la ville dans laquelle le saint avait tellement œuvré et, en pleine forêt, une force invisible empêcha la troupe de poursuivre son chemin.

Au lieu où se produisit le miracle fut fondée une magnifique abbaye, qui passa pour être une des plus riches et des plus réputées de France. Toutefois elle fut détruite en 1552, lors de l’invasion de la région par Charles Quint. Le monastère fut alors transféré, jusqu’en 1790, dans les bâtiments de l’actuel palais de justice de Verdun.

En souvenir du miracle, subsistent une croix et un autel, au lieu dit « Pal-Croix » ou « Paul-Croix » où seraient conservées des reliques du saint.