vendredi 11 janvier 2013

Saint HYGIN, Pape et martyr

Maestranze romane, Ritratto di Papa Igino (1850 ca.), mosaico; RomaBasilica di San Paolo fuori le Mura
Portrait de Saint Hygin, basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (mosaïque du milieu du xixe siècle)


Saint Hygin

Pape (9e) de 136 à 140 (+ 140)

Pape d'origine grecque, il eut à supporter les premiers remous causés par l'hérésie gnostique. Il était un vrai philosophe. Il fut martyrisé après quatre ans de pontificat.

À Rome, en 142, saint Hygin, pape, qui fut le huitième à occuper la chaire de saint Pierre.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/408/Saint-Hygin.html

Saint Hygin, dont le père enseignait la philosophie à Athènes, succéda à saint Télesphore, sept jours après son martyre, dans la chaire de saint Pierre l’an 139.

On cite son zèle et sa vigilance contre les hérétiques, notamment Cerdon et Valentin, regardés comme les précurseurs du manichéisme. Le saint Pape a laissé le témoignage de sa doctrine dans d’admirables épîtres, dont deux ont survécu, et qui vengent le mystère de l’incarnation des erreurs et des blasphèmes de son temps.

Il établit des règlements touchant la discipline et réforma la hiérarchie du clergé.

Il a scellé sa Foi en souffrant le dernier supplice l’an 142, sous Antonin, empereur.

Sept jours après le martyre du pape saint Télesphore, saint Hygin, dont le père faisait profession d’enseigner la philosophie dans la ville d’Athènes, et qui l’avait cultivée lui-même, fut mis sur la chaire de saint Pierre au temps de l’empereur Antonin, surnommé le Pieux.

Durant quatre ans trois mois et huit jours que ce très saint Pontife gouverna le siège apostolique, l’Église fut battue de deux horribles tempêtes. Premièrement, de la part des Gentils qui tenaient les Catholiques pour des magiciens et des sacrilèges et s’imaginaient que toutes les disgrâces du monde venaient en punition du mépris qu’ils faisaient des idoles ; aussi, ne laissaient-ils échapper aucune occasion de leur faire du mal, quand ils en avaient le pouvoir. Secondement, de la part des hérétiques qui faisaient une guerre intestine à l’Église ; car, dans ce temps-là, l’hérétique Valentin, après avoir publié ses rêveries en Égypte (la pluralité des dieux, jusqu’au nombre de trente, d’où descendait Jésus-Christ), vint à Rome pour y semer la zizanie. Et quoi qu’il feignît d’être catholique et n’osât publier ouvertement ses blasphèmes, il les faisait néanmoins secrètement glisser en des conférences particulières.

D’ailleurs, Cerdon, arrivé depuis peu des pays orientaux, où il avait prêché publiquement qu’il y avait plusieurs premiers principes, et nié la réalité du corps de Jésus-Christ, ne laissait pas de répandre son venin en cachette. Il admettait l’existence de deux dieux, rejetait la plus grande partie des Écritures et soutenait que Jésus-Christ n’était pas réellement né de la Vierge Marie et ne S’était revêtu de la chair qu’en apparence.

Le saint pape Hygin, l’ayant découvert, le chassa de l’Église. Cerdon feignit d’être repentant de ses fautes, rétracta ses impiétés et fut reçu dans la communion des fidèles ; mais comme sa pénitence n’avait point été sincère, il continua de dogmatiser en secret. Il fut excommunié une seconde fois.

Pour remédier plus efficacement à cette pernicieuse peste, saint Hygin écrivit sur ce même sujet quelques épîtres dont deux ont été conservées ; il y explique admirablement bien le mystère de l’Incarnation, que les hérétiques entendaient mal. On y voit aussi qu’il établit un ordre parmi le clergé, le distribuant en de certains degrés : ce n’est pas que cet ordre ne fût déjà en l’Église dès le temps des Apôtres, mais il ajouta quelque chose et mit quelque nouvel ornement dans les cérémonies de leur ministère.

Il déclara, de plus, de quelle manière le saint Chrême devait être consacré et ordonna qu’il n’y eût qu’un parrain et une marraine au Baptême. Il fit encore plusieurs autres règlements touchant la discipline ecclésiastique.

Enfin, après avoir consommé sa course, il reçut la couronne du martyre le 11 janvier, comme il est remarqué dans tous les Martyrologes, et comme l’Église en fait mémoire dans l’Office. Il fut enterré au Vatican. C’était l’an 142, Antonin étant empereur.

SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Hygin-pape-martyr-en-142-sous-l-empereur-Antonin-Fete-le-11-janvier-Il-institua-des-regles-qui-sont-toujours-en-vigueur-par-exemple-un-seul-parrain-et-une-seule-marraine-au-Bapteme-No_386.htm

Saint HYGIN, pape et martyr

Hygin est le 9e pape. Il régna entre 136 environ et 140–142.

On lui doit l’instauration des parrains et marraines lors du baptême afin d’assister le nouveau-né dans sa vie future. Il a également décidé que toutes les églises devraient être consacrées.

Il est mort en martyr sous Marc Aurèle

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

L’Église fait aujourd’hui la mémoire de saint Hygin, Pape et Martyr. Ce saint Pontife occupa la Chaire Apostolique sous le règne d’Antonin, et termina par le martyre un Pontificat de quatre années. La plupart de ses actions nous sont restées inconnues ; mais nous vénérons en lui un des anneaux de cette sublime succession de Pontifes qui nous rattache, par saint Pierre, à Jésus-Christ. Plein de fidélité et de force, il porta tout le poids de l’Église, à cet âge des persécutions durant lequel le Pontife suprême fut constamment une victime vouée à la mort. Il obtint de bonne heure la palme immortelle, et alla rejoindre, aux pieds de l’Emmanuel, les trois Mages qui avaient annoncé le salut à la Grèce, sa patrie. Prions-le d’accompagner de ses vœux l’offrande que nous faisons au divin Enfant, dans ces jours où il ne nous demande pas notre sang par le martyre, mais nos cœurs par la charité.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Après Télesphore, saint Irénée ajoute : ‘Ensuite Hygin’ [1]. La commémoration de saint Hygin n’est entrée dans le Missel romain que durant le bas moyen âge, car à Rome, à l’exception des deux Princes des Apôtres, presque tous les martyrs des deux premiers siècles n’avaient laissé anciennement aucune trace de culte liturgique. En effet, les depositiones Episcoporum et Martyrum contenues dans le Laterculus Philocalien ne nous offrent que les noms des pontifes et des martyrs romains du IIIe et du IVe siècles ; comme on ignorait généralement la tombe de ceux qui étaient morts pendant les deux siècles précédents, la station annuelle (natalis) qui aurait dû être célébrée près de leur sépulcre n’est pas même indiquée dans l’antique Férial.

Cette lacune, parfaitement justifiable, alors que le culte des martyrs avait un caractère éminemment local et sépulcral, et quand le sens matérialiste de la société païenne aurait pu méconnaître encore la signification véritable de la dévotion catholique envers les saints, la calomniant comme une forme nouvelle de religiosité polythéiste, cette lacune, disons-nous, fut comblée au contraire par l’Église, dès que tout danger d’équivoque put être écarté et que la foi rayonna sur tout l’univers.

Aujourd’hui, en raison de l’octave de l’Épiphanie, le natale de saint Hygin est célébré à la messe par une simple commémoraison.

[1] Contr. Haer., III, c. III, P. G., VII, col. 851.

SOURCE : http://www.introibo.fr/11-01-St-Hygin-pape-et-martyr

Hygin et les gnostiques

Selon le catalogue libérien (IVe siècle) Hygin aurait été douze ans évêque de Rome, mais dans son Histoire ecclésiastique, Eusèbe de Césarée ne lui en attribue que quatre, de même que certaines versions du Liber Pontificalis. Ces incertitudes sur la durée de son épiscopat indiquent à quel point il est encore incertain de retracer les faits concernant son oeuvre. Hygin est considéré comme saint & martyr bien Eusèbe de Césarée ne lui en accorde pas la palme. L'Eglise a suprimé son culte qui se célébrait le 11 janvier, en 1969 en raison de l'insuffisance de données historiques (sic), mais d'une période faste pour les débats d'idées.

Hygin monte sur le trône de St Pierre peu avant ou peu après l'accession au pouvoir d'Antonin le Pieux(138-161). Cet empereur n'a pas moins que lui d'admiration pour les philosophes. De l'Episcopat d'Hygin les auteurs anciens Eusèbe et Irénée, qui restent ce jour les seules sources fiables, ne relèvent que trois événements: la venue à Rome des gnostiques Valentin & Cerdon, ainsi que la conversion de Marcion à l'hérésie de Cerdon. Le disciple étant bien plus célèbre que le maître, cette doctrine porte aujourd'hui le nom de Marcionnisme. Ce serait aussi à cette époque que les maximes d'Epictète (esclave devenu philosophe stoïcien) se répandent à Rome. Sa grande maxime était : s'abstenir et souffrir. Arien son disciple se retire à Athènes et y écrit Entretiens et manuel d'Epictète. Curieusement ce philosophe païen fut parfois considéré comme un auteur chrétien et au XIXe l'abbé Rohrbacher écrit à propos de ce manuel : " avec l'orgueil et la dureté du stoïcisme par l'humilité et la charité chrétienne, on pourrait placer ce livre à la suite de tant de livres plus excellents que le christianisme a multiplié partout ".

L'hérésie de Valentin

Doué d'une indéniable éloquence, Valentin avait espéré un évêché dans l'île de Chypre. En 143, il sera candidat à celui de Rome, où il arrive vers 140. Sa candidature sera rejetée et il sera chassé de la communauté chrétienne. Dans le passé, on n'a connu sa doctrine que par la réfutation qu'en ont faite les Pères de l'Eglise. Aujourd'hui, on pense en avoir une idée plus directe à travers les écrits de Nag Hammadi, dont certains, d'après les spécialistes, se rattachent à l'école valentinienne, en particulier le Tractatus Tripartitus. Selon cette doctrine, le Père, principe premier absolu, transcendant, invisible et incompréhensible, s'unit à sa compagne, la Pensée (Ennoïa). Il engendre les quinze couple des Eons, entités abstraites et éternelles émanées par le Père, qui forme le Plérôme (la plénitude divine à rapprocher des Séphirot de la Kabbale). Sophia (Sagesse), le dernier des Eons, veut "connaître le Père", brisant ainsi l'unité et créant la dualité sujet-objet (observant-observé), et donc les désirs, les passions et le mal. Sophia est rejetée ainsi que sa création, elle donne naissance à une sagesse d'ordre inférieure. Au sein du Plèrôme un nouveau couple est crée: le Christ et sa compagne féminine le Saint Esprit. Ayant retrouvé la pureté, le Plèrôme émane le Sauveur Jésus. Ayant pitié de Sophia, il lui envoie le Sauveur, qui en lui transmettant la gnose, la débarrasse des passions qu'elle épprouvée. De leur rencontre naissent les anges.

Tout ceci se passe avant la création du monde matériel. Apparaît ensuite le Démiurge composé d'un élément hylique (ou matière) et d'un élément psychique auxquels s'ajoute l'élément pneumatique (spirituel) qui lui est insufflé par Sophia que l'on appelle désormais " La Mère ", dont il n'a pas conscience. Le Démiurge, qui est le Dieu de la Genèse, crée le monde matériel (êtres célestes-astres-, hommes, animaux, plantes) qui tous sont composés des trois principes hylique, psychique et pneumatique, l'un de ces principes dominant sur chaque être. Le principe hylique est matériel et mortel. Le principe pneumatique est immatériel et immortel. Le principe psychique est intermédiaire et peut s'agréger soit au principe hylique et mourir avec lui, soit au principe pneumatique et devenir comme lui immortel (retourner à l'unité autrement dit au Plèrôme avec lui). La fin des temps se produit au moment ou le dernier être pneumatique est libéré de la dualité.

La gnose de Marcion

Marcion émet l'idée que l'Evangile provient par l'intermédiaire du Christ d'un Dieu supérieur à celui de l'Ancien Testament, le Dieu étranger; idée déjà implicite dans la gnose de Valentin. L'évènement est daté de 142, sans qu'il y ait pour autant de preuve formelle. Il en conclut que l'Ancien Testament est incompatible avec l'esprit chrétien. Il rompt avec l'Eglise et adhère aux enseignements de Cerdon*, sans que l'on puisse préciser si le Marcionisme est conforme ou non à sa doctrine; on peut le résumer ainsi : Il existe trois cieux. Le ciel le plus élevé est celui du Dieu transcendant et ineffable que l'humanité ne connaît que depuis la venue du Christ, c'est le Dieu du Salut. Dans le second est le Démiurge ou Dieu créateur du monde, celui de la Genèse, un Dieu tyrannique et jaloux qui, dans cette doctrine, fait figure de Diable. Le troisième ciel est celui du monde matériel. Le Dieu de la Genèse, avec l'aide de la matière crée l'Adam et la Terre. Il constate alors la noblesse de sa création et tente de la confisquer à son seul profit " Adam je suis Dieu et il n'en est point d'autres que Moi! il ne doit y avoir pour toi, à part Moi, nul autre Dieu. Si tu tenais d'autres Dieux que Moi, saches que tu mourrais de mort." (Résumé de la doctrine du Dieu de l'Ancien Testament par Jean Doresse). Adam s'éloigne alors de la matière, mais celle-ci s'en aperçoit et suscite une multitude de dieux. Elle égare l'homme en créant une multitude de divinités qu'il adore. Déçu par sa création, le Dieu de la Genèse la précipite alors dans l'enfer. Le Dieu Etranger, celui du Salut, envoie alors son fils unique, Jésus Christ, qui par le moyen de la Croix, descend dans l'Enfer pour délivrer ce qui y est captif et l'élever jusqu'au troisième ciel. Le Dieu de la Loi ( Celui de la Genèse ) entre alors dans une grande colère. Il déchire le voile du Temple et cache le soleil. Le Fils revients sous sa forme divine ( la Résurrection ) pour lui demander compte de sa mort apparente. C'est seulement à ce moment que le Dieu de la Loi apprend l'existence d'un Dieu Supérieur. Jésus exige du Dieu de la Loi que quiconque croira en Lui, lui appartiendra et sera sauvé. Ensuite il révèle à Paul les conditions et le prix du Salut et l'envoie prêcher la rédemption.

Père Gilles-Marie.

Cerdon : gnostique & syrien du IIé siècle, il admettait deux principes indépendants et rejetait la plus grande partie des Ecritures. Il soutenait que Jésus Christ n'avait qu'un corps fantastique. Il eut Marcion comme disciple. Le Pape Hygin ( v. 136-142 ) condamna sa doctrine et l'exclut de la communauté chrétienne.

Dictionnaire Quilles, Tome I, pg 367, édition 1953.

SOURCE : http://fraternite-sacerdotale-saint-pie-v.over-blog.com/article-saint-hygin-9e-eveque-de-rome-premier-saint-philosophe-53683959.html

16th century depiction of St. Hyginus in the Basilica of Saint Peter at the Vatican


Pope Saint Hyginus

Also known as

Higinio

Hygin

Igino

Memorial

11 January

Profile

Pope during a period of relative peace with no official persecutions of the early Church, but was forced to deal with with a series of heretic sects and preachers regularly popping up.

Born

Athens, Greece

Papal Ascension

c.138

Died

142 in RomeItaly

often listed as a martyr since so many of the early popes were, but there is no evidence of it for Hyginus

buried on Vatican Hill near the tomb of Saint Peter the Apostle

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

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MLA Citation

“Pope Saint Hyginus“. CatholicSaints.Info. 11 January 2023. Web. 13 January 2023. <https://catholicsaints.info/pope-saint-hyginus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-hyginus/

Pope St. Hyginus

Pope Saint Hyginus was bishop of Rome from about 138 to about 140. He was born in Athens, Greece at an unknown date. During his papacy, he determined the different prerogatives of the clergy, and defined the grades of the ecclesiastical hierarchy. He also decreed that all churches be consecrated. He succeeded Pope Telesphorus who, according to Eusebius, died during the first year of the reign of the Emperor Antoninus Pius – in 138 or 139, therefore. But the chronology of these bishops of Rome cannot be determined with any degree of exactitude by the help of the authorities at our disposal today.

According to the Liber Pontificalis, Hyginus was a Greek by birth. The further statement that he was previously a philosopher is probably founded on the similarity of his name with that of two Latin authors. Irenaeus says that the Gnostic Valentine came to Rome in Hyginus’s time, remaining there until Anicetus became pontiff. Cerdo, another Gnostic and predecessor of Marcion, also lived at Rome in the reign of Hyginus; by confessing his errors and recanting he succeeded in obtaining readmission into the bosom of the Church, but eventually he fell back into the heresies and was expelled from the Church. How many of these events took place during the time of Hyginus is not known.

The Liber Pontificalis also relates that this pope organized the hierarchy and established the order of ecclesiastical precedence (Hic clerum composuit et distribuit gradus). This general observation recurs also in the biography of Pope Hormisdas; it has no historical value, and according to Duchesne, the writer probably referred to the lower orders of the clergy. Eusebius claims that Hyginus’s pontificate lasted four years. The ancient authorities contain no information as to his having died a martyr. At his death he was buried on the Vatican Hill, near the tomb of St. Peter. His feast is celebrated on 11 January

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/pope-saint-hyginus/

Book of Saints – Hyginus the Pope

Article

(Saint) Pope, Martyr (January 11) (2nd century) After the martyrdom of Saint Telesphorus, Saint Hyginus, an Athenian, was elected Pope. Authors do not agree as to the precise dates of his accession and of his death. But it may safely be asserted that his Pontificate fell during the reign of the Emperor Antoninus Pius, that is between A.D. 138 and A.D. 161. A.D. 158 is the most likely of the dates given of his martyrdom. The struggles of the Church in his time were chiefly with the Gnostic heretics. He excommunicated Cerdo and others of their leaders. The heresy itself, a strange compound of Oriental superstition and of Metaphysical imaginings, has died out completely and makes no sort of appeal to the modern mind, though it evidently fitted in with the mentality of second century philosophers. Saint Hyginus is said to have accurately regulated the gradations of rank among the clergy. All the Martyrologies style him a Martyr and say that he was buried near the bodv of Saint Peter.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Hyginus the Pope”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 12 August 2018. Web. 13 January 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-hyginus-the-pope/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-hyginus-the-pope/

Pope St. Hyginus

Reigned about 138-142; succeeded Pope Telesphorus, who, according to Eusebius (Church History IV.15), died during the first year of the reign of the Emperor Antonius Pius — in 138 or 139, therefore. But the chronology of these bishops of Rome cannot be determined with any degree of exactitude by the help of the authorities at our disposal today. According to the "Liber Pontificalis", Hyginus was a Greek by birth. The further statement that he was previously a philosopher is probably founded on the similarity of his name with that of two Latin authors. Irenaeus says (Against Heresies III.3) that the Gnostic Valentine came to Rome in Hyginus's time, remaining there until Anicetus became pontiff. Cerdo, another Gnostic and predecessor of Marcion, also lived at Rome in the reign of Hyginus; by confessing his errors and recanting he succeeded in obtaining readmission into the bosom of the Church, but eventually he fell back into the heresies and was expelled from the Church. How many of these events took place during the time of Hyginus is not known. The "Liber Pontificalis" also relates that this pope organized the hierarchy and established the order of ecclesiastical precedence (Hic clerum composuit et distribuit gradus). This general observation recurs also in the biography of Pope Hormisdas; it has no historical value, and according to Duchesne, the writer probably referred to the lower orders of the clergyEusebius (Church History IV.16) claims that Hyginus's pontificate lasted four years. The ancient authorities contain no information as to his having died a martyr. At his death he was buried on the Vatican Hill, near the tomb of St. Peter. His feast is celebrated on 11 January.  

Sources

DUCHESNE, (ed.) Liber Pontificalis, I, 131; Acta Ss., Jan. I, 665; HARNACK, Geschichte der altchristl. Literatur, II: Die Chronologie, I (Leipzig, 1897), 144 sq.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Hyginus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton Company, 1910. 5 Jan. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/07593a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/07593a.htm

Hyginus, Pope M (RM)

Died c. 142. Little is known of Saint Hyginus or his pontificate beyond that he was a Greek and was probably pope 138 to 142, succeeding Pope Saint Telesphorus. It is known that two Gnostics--Valentinus and Cerdo--were in Rome during his pontificate, but what action he took, if any, is unknown (Benedictines, Delaney).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0111.shtml

Illustration from The Lives and Times of the Popes by Chevalier Artaud de Montor (1772–1849), New York: The Catholic Publication Society of America, 1911. It was originally published in 1842.



St. Hyginus, Pope and Martyr

HE was placed in the chair of St. Peter after the martyrdom of St. Telesphorus, in the year 139. Eusebius informs us, 1 that he sat four years. The church then enjoyed some sort of calm, under the mild reign of the emperor Antoninus Pius; though several martyrs suffered in his time by the fury of the populace, or the cruelty of certain magistrates. The emperor himself never consented to such proceedings; and when informed of them by the governors of Asia, Athens, Thessalonica, and Larissea, he wrote to them in favour of the Christians, as is recorded by St. Justin and Eusebius. 2

But the devil had recourse to other arts to disturb the peace of God’s church. Cerdo, a wolf in sheep’s clothing, in the year 140, came from Syria to Rome, and began to teach the false principles which Marcion adopted afterwards with more success. He impiously affirmed that there were two Gods; the one rigorous and severe, the author of the Old Testament; the other merciful and good, the author of the New, and the father of Christ, sent by him to redeem man from the tyranny of the former; and that Christ was not really born of the Virgin Mary, or true man, but such in shadow only and appearance. Our holy pope, by his pastoral vigilance, detected that monster, and cut him off from the communion of the church. The heresiarch, imposing upon him by a false repentance, was again received; but the zealous pastor having discovered that he secretly preached his old opinions, excommunicated him a second time. 3

Another minister of Satan was Valentine, who being a Platonic philosopher, puffed up with the vain opinion of his learning, and full of resentment for another’s being preferred to him in an election to a certain bishopric in Egypt, as Tertullian relates, 4 revived the errors of Simon Magus, and added to them many other absurd fictions, as of thirty Æônes or ages, a kind of inferior deities, with whimsical histories of their several pedigrees. Having broached these opinions at Alexandria, he left Egypt for Rome. At first he dissembled his heresies, but by degrees his extravagant doctrines came to light. Hyginus, being the mildest of men, endeavoured to reclaim him without proceeding to extremities; so that Valentine was not excommunicated before the first year of St. Pius, his immediate successor.

St. Hyginus did not sit quite four years, dying in 142. We do not find that he ended his life by martyrdom, yet he is styled a martyr in some ancient calendars, as well as in the present Roman Martyrology; undoubtedly on account of the various persecutions which he suffered, and to which his high station in the church exposed him in those perilous times. See Tillemont, T. 2. p. 252.

Note 1. Eus. l. 4. c. 11. [back]

Note 2. Eus. l. 4. c. 26. [back]

Note 3. St. Epiph. hær. 41. Iren. l. 3. c. 4. Euseb. &c. [back]

Note 4. Tertull. l. contra Valent. c. 4. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume I: January. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/1/112.html

HYGINUS, ST. POPE

Pontificate: 138 to 142 or 149. Eusebius dates his reign from 138, the year of Telesphorus's death, and indicates that Hyginus died in 142 (Hist. 4.10, 11; 5.6, 24). The Liberian catalogue says he reigned 12 years. The Liber pontificalis fixes his term as four years and says he was a philosopher from Athens. Since Justin Martyr was a philosopher who joined the Roman church, the LP account is possibly true. There are no sources to support the report in the Roman martyrology that he was a martyr. According to St. irenaeus (3.4) the Gnostic heretics valentinus and Cerdo, predecessors of marcion, came to Rome during his pontificate. Although nothing is known of their effects on the community, their presence proves that Rome was becoming a Christian intellectual center. Modern excavations do not confirm the statement in the Liber pontificalis that Hyginus was buried in the Vatican near St. Peter.

Feast: Jan. 11.

Bibliography: Liber pontificalis, ed. L. Duchesne (Paris 1886–92, 1958) 1:56–57, 131. É. Amann, Dictionnaire de théologie catholique. ed. A. Vacant et al., (Paris 1903–50) 7.1:356–357. J.N. D.Kelly, Oxford Dictionary of Popes (New York 1986), 10. Ch. Breurer-Winkler, Lexikon für Theologie und Kirche (3d ed. Freiburg 1996).

[E. G. Weltin]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/hyginus-st-pope

The Lives and Times of the Popes – Saint Hyginus – A.D. 139

Article

Saint Hyginus was born at Athens, and was raised to the papacy by the clergy and the people in A.D. 139. He settled the order of priority among the clergy, which has led to the supposition that he was the founder of the College of Cardinals. The custom of having a godfather and a godmother at the baptismal font, which some have attributed to Hyginus, is stated by Novaes, on the authority of Tertullian, to have been in use prior to the reign of that pontiff.

Hyginus excommunicated Cerdon, the author of that heresy which afterwards was known as the Marcionite. This heresy taught that there were two Gods, one good and the other cruel. Cerdon denied that Jesus Christ had ever lived in the flesh, averring that he was only a shadow. This sentence of Hyginus was almost universally approved. Novaes affirms that this pope suffered martyrdom, but Eusebius and Saint Cyprian say that, though he endured much for the sake of the Church, he did not, strictly speaking, suffer martyrdom. He governed the Holy See during three years, eleven months, and twenty-nine days.

Saint Hyginus was buried at the Vatican. We have spoken of the clergy and the people as having elected the pope. The clergy were divided into three classes – priests, heads of the clergy, and the inferior clergy. The priests were the seven suburbicans (afterwards named cardinal-bishops), and the twenty-eight priests who were also called cardinals. The principal clergy, or primates of the Church, were the Primate of the Notaries, or archdeacon, the deputy archdeacon, the treasurer, the Protoscrinarius, the Chief of the Defenders, and the Nomenclator. The rest of the clergy consisted of subdeacons, notaries, and acolytes. The people were divided into three classes – the citizens, the soldiery, and the rest, though they were Christians, were not recognized as either citizens or soldiers.

In the eleventh century, under the reign of Nicholas II, the elective faculty was limited to the principal priests and vicarial bishops of Rome, who were then generally called Metropolitan Cardinals, Cardinal-bishops, and Cardinal-deacons.

MLA Citation

Alexis-François Artaud de Montor. “Saint Hyginus – A.D. 139”. The Lives and Times of the Popes1911. CatholicSaints.Info. 28 July 2022. Web. 13 January 2023. <https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-hyginus-a-d-139/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-hyginus-a-d-139/

Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Municipal Library of Trento


Sant' Igino Papa

11 gennaio

sec. II

(Papa dal 136 al 140).

Poco si sa di lui: probabilmente fu di origine ateniese. Morì durante la persecuzione di Antonino Pio. Divenuto papa nel 138, durante i quattro anni, del suo pontificato dovette affrontare l’eresia gnostica di Valentino e Cedone, i quali sostenevano che ai semplici fedeli può bastare la fede, mentre ai dotti si addice la scienza, che può spiegare a livello filosofico la fede. Igino che era anche filosofo sconfessò gli eretici sul loro terreno.

Etimologia: Igino = sano, prospero, dal greco

Martirologio Romano: A Roma, sant’Igino, papa, che occupò per ottavo la cattedra dell’apostolo Pietro.

La "memoria" di S. Igino è stata cancellata dal Calendario rinnovato perché introdotta solo nel sec. XII; non si ha motivo di ritenere che S. Igino morì martire e se ne ignora il giorno della morte. Dedichiamo tuttavia a lui il profilo del giorno, per l'ormai lunga tradizione e perché nome caro a molte persone. Verso la fine del sec. 11, S. Ireneo, di ritorno da un viaggio a Roma, elencava i dodici vescovi succedutisi nella sede romana da S. Pietro ai suoi giorni. Igino era nono di questa serie, unico a portare questo nome, successore di S. Telesforo "che diede una gloriosa testimonianza", cioè subì il martirio, sotto l'imperatore Adriano.

Il Liber Pontificalis e il Martirologio Romano affermano che anche Igino subì il martirio, l'11 gennaio (del 140?), durante la persecuzione di Antonino Pio, e fu sepolto "presso il corpo del beato Pietro in Vaticano". Sembra tuttavia improbabile, come abbiam detto, che Igino sia morto martire. Altri furono i suoi meriti. Durante il suo breve pontificato (136-140), diminuiti gli attacchi dei pagani contro "la nuova razza senza patria" (come venivano chiamati i cristiani), la Chiesa si vide minacciata all'interno dal proliferare di sètte eretiche.

Valentino e Cerdone avevano osato recarsi nella stessa Roma a spargervi l'eresia gnostica, un miscuglio di dottrine e pratiche religiose a carattere filosofico e mistagogico rette da questo principio fondamentale: c'è una fede comune che può bastare al volgo, ma vi è anche una scienza riservata ai dotti, che offre una spiegazione filosofica della fede comune. 1 due eretici vennero sconfessati da papa Igino che il Liber Pontificalis definisce "filosofo", di origine ateniese. Un filosofo, dunque, al timone della barca di Pietro nel momento giusto, quando la serpeggiante eresia gnostica tendeva ad assorbire la Rivelazione divina per farne solo una filosofia religiosa.

Igino si adoperò così per la preservazione dell'integrità del genuino insegnamento evangelico. Egli inoltre, anche sull'esempio del grande imperatore Adriano, che aveva creato un efficiente apparato burocratico che assicurava una saggia amministrazione dell'immenso impero romano, intervenne sulla struttura gerarchica, istituendo gli Ordini minori, che consentivano di migliorare il servizio della Chiesa e di preparare i candidati al sacerdozio mediante un avvicinamento progressivo ai santi misteri. A lui sembra risalire anche l'istituzione del padrinato per il battesimo.

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/36950

Igino

papa, santo (m. 142). Secondo le liste episcopali più sicure fu il successore di papa Telesforo; è commemorato nel Martirologio Romano e, secondo il Liber Pontificalis, era di origine ateniese e filosofo. Dovette fronteggiare il movimento gnostico nella stessa comunità romana e durante il suo pontificato avrebbe istituito gli ordini minori della gerarchia ecclesiastica.

SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Igino.html

Chiesa di Sant'Igino papa, a Roma, nel quartiere Collatino. Esterno: lapide commemorativa.


Den hellige pave Hyginus ( - ~140)

Minnedag: 11. januar

Den hellige Hyginus var i følge LP fra Aten og filosof. Men moderne vitenskapsmenn mener at han er blandet sammen med en latinsk forfatter med samme navn.

Han foretok en viss organisering av presteskapet, i følge LP fastla han presteskapets rettigheter og definerte gradene i det kirkelige hierarki. Han skal også ha innført bruk av faddere ved dåpen for å hjelpe de nyfødte gjennom deres kristne liv. Han bestemte også at alle kirker skulle vigsles.

I hans pontifikat kom de kjetterske forkynnerne Cerdo og Valentinus til Roma fra Syria og Egypt. Eusebius forteller i sin kirkehistorie at Cerdo gikk ut og inn av Kirken en rekke ganger. Han forkynte vranglære, men angret, for så å falle tilbake til kjetteri igjen. Valentinus var en fremtredende gnostisk forkynner. Han lærte at Jesus er et høyere vesen, men ikke Gud, som gradvis er blitt lutret, og vil lede de utvalgte med seg inn i «fylden». Gnostisismen ser ut til å ha vært et oppkok av høytflyvende filosofiske spekulasjoner om Gud og naturen, en manikeisk frykt for materie og, i dens senere faser, noe direkte primitiv overtro.

Hyginus æres som martyr, men det finnes ikke noe bevis for dette, og gamle kilder nevner ikke noe martyrium. Hans minnedag 11. januar sto i den romerske kalenderen til 1969.

Paverekken - Kildehenvisninger - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1998-02-11 21:19

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hyginus

Chiesa di Sant'Igino papa, a Roma, nel quartiere Collatino. Interno: altare maggiore.


Hyginus Paus; Rome, Italië; martelaar; † 140.

Feest 11 (&12) januari.

Hij was de achtste paus en werd gekozen in het jaar 136. Hij volgde Sint Telesforus († 136; feest 5 januari) op, die de marteldood was gestorven.

Volgens zeggen was Hyginus een Grieks filosoof uit Athene. Als paus had hij veel te stellen met gnostische ketters als Kerdon en Valentinus.

Hij wordt hij vereerd als martelaar, hoewel daar verder niets over bekend is. Hij zou vlak naast Petrus begraven zijn en werd opgevolgd door Sint Pius I († ca 155; feest 11 juli).

Bronnen

[122; 133; 149/1p:59; 200/1»01.12; 500; Dries van den Akker s.j/2007.12.22]

© A. van den Akker s.j.

SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/01/11/01-11-0140-hyginus.php