mardi 27 novembre 2012

L'APPARITION de la MÉDAILLE MIRACULEUSE


L'Apparition de la Médaille Miraculeuse

(En l'an 1830)

Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement, sainte Catherine Labouré fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises. La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse. Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel:

«Le 27 novembre 1830, un samedi avant le premier dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie. Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas. En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule. Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre. Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le ciel. Sa figure était de toute beauté; je ne pourrais la dépeindre.

«Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds. A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or:

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.

Une voix se fit alors entendre qui me dit: Faites frapper une médaille sur ce modèle; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance. Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux saints Coeurs de Jésus et de Marie.»

Pendant un an, sainte Catherine Labouré fut traitée de visionnaire par son directeur. Marie vint de nouveau la visiter en cet endroit et Se plaignit de ce que la Médaille n'avait pas encore été frappée. Dès son premier entretien avec le Père Aladel, soeur Catherine lui avait fait promettre de ne jamais révéler son nom à qui que ce soit; elle-même garda inviolablement son secret. Le Père Aladel confia ses scrupules à Monseigneur de Quélen, archevêque de Paris. Le pieux prélat l'encouragea à faire frapper la Médaille, ce qui n'engageait en rien l'autorité ecclésiastique et ne pouvait que contribuer à faire honorer la Très Sainte Vierge Marie. Le Père Aladel n'hésita plus et commanda vingt mille médailles. En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues. Sa diffusion internationale fut accompagnée d'incessants prodiges, de guérisons et d'innombrables conversions

Pendant que la Médaille Miraculeuse inondait les cinq continents de ses innénarables bienfaits, sainte Catherine Labouré continuait de se dévouer dans l'obscurité au service des vieillards. A l'âge de soixante-dix ans, juste avant de mourir, elle confia son secret à sa supérieure. L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine céleste de la Médaille Miraculeuse.

Résumé O.D.M.



La médaille miraculeuse, remède à une épidémie ?

Thérèse Puppinck | 07 avril 2020

Alors que le monde entier doit faire face à une pandémie, il pourrait être bon de se souvenir d’une autre épidémie, de choléra cette fois-là, il y a deux siècles. La médaille miraculeuse avait alors joué un rôle important.

Au mois de mars 1832, des cas de choléra sont découverts à Paris. Venue d’Inde via Moscou et la Grande-Bretagne, cette terrible maladie se répand au bout de quelques jours dans toute la capitale. Provoquant des diarrhées torrentielles et une sévère déshydratation, le choléra peut tuer en quelques heures. Personne n’est épargné, pas même l’entourage du roi, ni le gouvernement. Tous ceux qui le peuvent fuient vers la campagne, les autres se claquemurent chez eux. Dans un Paris pétrifié et apeuré, l’épidémie fait des ravages. On fait appel aux fourgons de l’armée pour évacuer les cercueils, mais on ne trouve bientôt plus assez de cercueils pour ensevelir les morts. Fin mai, la redoutable infection semble reculer, les journaux en annoncent la fin. Cependant, elle reprend avec vigueur dès la seconde quinzaine du mois de juin, jusqu’au mois de septembre.

Depuis le début de l’épidémie, les Filles de la Charité et les pères lazaristes se dévouent sans relâche pour soigner les malades et assister les mourants. Quelques mois auparavant, une jeune novice, sœur Catherine Labouré, a reçu la grâce merveilleuse de voir la Sainte Vierge Marie, qui lui a confié une importante mission : répandre la dévotion à l’Immaculée Conception par l’intermédiaire d’une médaille. Celle-ci est frappée pour la première fois durant le mois de mai 1832 ; elle est distribuée par les Filles de la Charité, dans la région parisienne, dès la reprise du choléra. Les grâces sont immédiates et l’on constate plusieurs cas de guérisons inexpliquées, mais aussi des protections miraculeuses pour des personnes en contact direct avec les malades, ainsi que de spectaculaires conversions.

Des guérisons corporelles et spirituelles

Impossible de comptabiliser le nombre de miracles : les lettres de reconnaissance ne cessent d’affluer rue du Bac, lieu des apparitions. Dès le début de l’année 1833, la médaille est connue comme la « médaille qui guérit » ou « médaille miraculeuse de Marie conçue sans péché », ou tout simplement « médaille miraculeuse ». Les faveurs extraordinaires accordées par la médaille se propagent à une rapidité rarement égalée. Ces faveurs concernent des guérisons corporelles mais aussi de très nombreuses guérisons spirituelles. La diffusion si rapide de cette médaille est elle aussi proprement miraculeuse puisqu’à l’automne 1834, pas moins de 500.000 médailles ont déjà été frappées. En dix ans, entre 1832 et 1842, 320 millions de médailles miraculeuses sont distribuées dans le monde.
La croix n’est jamais donnée sans le Christ, la difficulté n’est jamais donnée sans la grâce. Il a plu à Dieu d’utiliser l’épidémie de choléra pour diffuser, par l’intermédiaire de la médaille miraculeuse, un grand nombre de grâces, et pour faire grandir la foi en l’Immaculée Conception. La prière inscrite sur le revers de la médaille en témoigne : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». Les grâces envoyées aux hommes sont symbolisées par les rayons qui sortent des mains de la Vierge représentée sur l’avers de la médaille. De toute épreuve librement acceptée et offerte, un grand bien spirituel peut sortir. Invoquée avec amour et confiance, la Sainte Vierge Marie est heureuse de répondre à l’appel de ses enfants. Plus que jamais, aujourd’hui, il est bon de se souvenir de l’efficacité de la médaille miraculeuse, quand elle est portée ou donnée avec une foi profonde, dans un esprit d’abandon et de confiance en l’amour et la bienveillance absolus de notre Mère du Ciel.

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2020/04/07/la-medaille-miraculeuse-remede-a-une-epidemie/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm_medium=notifications


Miraculous Medal Monument, Coltons Point, Maryland (États-Unis)


Le 27 novembre, jour de l’Apparition à Sœur Catherine Labouré et à l’heure exacte où la Vierge est apparue, à 17h15, nous aurons une messe d’action de grâce, spécialement pour tous les Associés, dans le Sanctuaire de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac. Cette messe sera célébrée par moi-même, en tant que Directeur de l’Association de la Médaille Miraculeuse France.

Nous voulons ainsi montrer notre reconnaissance à Notre Dame pour tous les bienfaits accordés, par son intercession, à l’Association et à tous ses membres, notamment cette année.

Je tiens à vous adresser un merci spécial de l’Association. Vous diffusez et nous aidez tellement à diffuser la dévotion à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, non seulement en France, mais aussi à travers le monde. Que de témoignages nous pourrions donner !

Merci aussi de votre aide pour les Vincentiens* dans leur travail de charité auprès des plus pauvres et des plus abandonnés, pour nos séminaristes dans leur formation afin de devenir de bons prêtres. Nous sommes extrêmement reconnaissants pour vos prières et votre grand soutien moral et financier.

S’il vous plaît, n’hésitez pas à ajoutez vos demandes de prière en nous envoyant vos intentions, et nous serons heureux de les porter dans le Sanctuaire de la Vierge. Nous nous souviendrons de vos intentions de prière au cours de notre messe d’action de grâce et pendant le temps d’Avent qui nous mène à la belle et douce fête de Noël.

Merci encore pour vos prières et votre générosité envers notre Association, pour que, avec et grâce à vous, nous diffusions le MESSAGE toujours et encore pour le bien de toutes et de tous. Que Notre Dame intercède pour vous et répande sur vous grâces et bénédictions.

Père J.-Daniel Planchot cm, Directeur de l’Association

NB : Pour prendre davantage connaissance de ce qui s’est passé le 27 novembre 1830 :




*Vincentiens issus de Saint Vincent de Paul et prenant appui sur le chapitre 25 de l’évangile de saint Matthieu : Équipes Saint Vincent (Charités), Prêtres et Frères de la Mission, Filles de la Charité, Société Saint Vincent de Paul (Conférences), Jeunesse Mariale Vincentienne,… représentés ici par Sainte Louise de Marillac et Sainte Catherine Labouré.



PRIÈRE

Ô Marie, conçue sans péché,

Sur vous est venu le Saint-Esprit

Et vous nous avez donné votre Fils.

Ô Marie, confidente de sainte Catherine,

Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur

Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.

Ô Marie, debout au pied de la Croix,

Conduisez-nous au pied de l’autel

Pour devenir une offrande agréable au Père.

Ô Marie, Mère de l’Église,

Vous portez le monde et l’offrez à Dieu

Priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie, comblée de grâces,

Répandez vos rayons de lumière

Sur chacun d’entre nous qui vous les demandons.

Ô Marie, icône de l’humilité,

Donnez-nous de porter la sainte Médaille

Signe de notre amour pour les Cœurs de Jésus et Marie.

Ô Marie, Servante du Seigneur,

Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine

Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur.

AMEN.

Après cette prière dire 3 fois l’invocation donnée par Marie à Catherine Labouré :

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

Imprimatur du Vicaire Épiscopal de Paris 23 mai 2005

Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse – 140 rue du Bac – Paris 7e

NB. On peut reprendre aussi la neuvaine développée sur le site : http://www.medaille-miraculeuse.fr/prieres-mariales/neuvaine, pour chaque jour avant le 27 ou celle de la Chapelle. Lire la suite…


Litanies à l’occasion de la neuvaine précédant la fête

de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse – 27 novembre


Seigneur, prends pitié de nous.

Jésus-Christ, prends pitié de nous.

Seigneur, prends pitié de nous.

Jésus-Christ, écoute-nous.

Jésus-Christ, exauce-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, prends pitié de nous.

Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, prends pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, prends pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Ô Marie conçue sans péché,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- objet des prédilections du Père,

- du Fils et du Saint-Esprit,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- toute belle et sans tache,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- préservée de la triple concupiscence,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- sanctuaire de la sagesse incarnée,

- bâti de ses mains et orné de sept colonnes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- modèle de la vie de foi,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Mère de la douce espérance,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Mère du bel Amour,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Vierge détachée de tout,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- siège de la prudence chrétienne,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- miroir de la justice parfaite,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- tour de la vraie force,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- aurore sans nuage du plus beau des jours,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- nouvelle Eve, promise à nos Pères pour

- écraser la tête de l’antique serpent,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- joie d’Israël, dont le nom est si plein

- de douceur et de bénédiction,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- la plus parfaite des pures créatures,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- lys brillant de blancheur au milieu des épines,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- véritable chandelier d’or,

- merveilleusement orné des sept dons

- de l’Esprit-Saint,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Mère de jésus, toujours Vierge,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- gloire de l’Eglise,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- honneur des chrétiens,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- figurée par les femmes illustres

- de l’ancienne loi,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- annoncée par les prophètes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- bénie entre toutes les femmes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Reine des Anges et des hommes,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- terreur des démons,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- avocate des pécheurs,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- appui des faibles,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- trésor des parfaits,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- dont le Coeur fut si ressemblant

- à celui de Jésus,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- dépositaire des Grâces que vous dispensez

- à pleines mains sur tous,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Consolation des affligés et des mourants,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- protectrice spéciale de tous ceux qui

- vous invoquent,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- Mére la plus tendre pour tous vos enfants,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- transpercée du glaive de douleur

- au pied de la Croix,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- porte du séjour de la gloire et

- des délices éternelles,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie conçue sans péché,

- attirez vos enfants par l’odeur de vos vertus,

- conduisez-nous au Ciel,

priez pour nous qui avons recours à vous.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,

pardonne-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,

exauce-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,

ayez pitié de nous Seigneur.

Jésus-Christ, écoute-nous.

Jésus-Christ, exauce-nous.

Ô Vierge Marie, vous avez été immaculée dans votre conception,

- Priez pour nous Dieu le Père, dont vous avez mis au monde le Fils Jésus,

conçu dans votre sein virginal par l’opération du Saint-Esprit.

ORAISON

Ô Dieu, qui par l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, as préparé à ton Fils une digne demeure dans son sein virginal, nous t’en supplions, comme tu l’as préservée de toute tache pour l’honneur de ce même Fils, daigne aussi, par son intercession, nous faire la grâce de nous purifier de tous nos péchés, de nous préserver de toute rechute, et de nous appliquer à imiter ses vertus, afin de parvenir au bonheur de te posséder éternellement, par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

( Ces Litanies sont extraites de la « Notice historique sur l’origine et les effets de la nouvelle Médaille, frappée en l’honneur de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, et généralement connue sous le nom de Médaille Miraculeuse », par M***, Prêtre de la Congrégation de La Mission, de St-Lazare, septième édition, juin 1837 ; il s’agit de la narration écrite et diffusée par le Père Aladel, confesseur de Sainte Catherine Labouré.)


Dans cette chapelle choisie par Dieu, rue du Bac à Paris, la Vierge Marie en personne est venue révéler son identité à travers un petit objet, une médaille, destinée à tous sans distinction !

L’identité de Marie était l’objet de controverses entre théologiens depuis les premiers temps de l’Eglise. En 431 le Concile d’Ephèse avait proclamé le premier dogme marial : Marie est mère de Dieu. A partir de 1830, l’invocation « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous » qui monte vers le ciel, mille et mille fois répétée par mille et mille cœurs de chrétiens dans le monde entier, à la demande même de la Mère de Dieu, va produire son effet!

Le 8 décembre 1854 Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception : par une grâce spéciale qui lui venait déjà de la mort de son Fils, Marie est sans péché dès le début de sa conception.

Quatre ans plus tard, en 1858, les apparitions de Lourdes vont confirmer à Bernadette Soubirous le privilège de la mère de Dieu.

Cœur Immaculé, Marie est la première rachetée par les mérites de Jésus Christ.

Elle est lumière pour notre terre.

Nous sommes tous, comme elle, destinés au bonheur éternel.



Pourquoi la médaille est-elle appelée "Miraculeuse" ?

Quelques mois après les apparitions, sœur Catherine Labouré est nommée à l’hospice d’Enghein (Paris 12e) pour soigner les vieillards. Elle se met au travail. Mais la voix intérieure insiste : il faut faire frapper la médaille. Catherine en reparle à son confesseur, le Père Aladel.

En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui va faire plus de 20.000 morts ! Les Filles de la Charité commencent à distribuer, en juin, les 2.000 premières médailles frappées à la demande du Père Aladel.

Les guérisons se multiplient, comme les protections et les conversions. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille « miraculeuse ».

A l’automne 1834 il y a déjà plus de 500.000 médailles. En 1835 il y en a plus d’un million dans le monde entier. En 1839 la médaille est répandue à plus de dix millions d’exemplaires.

A la mort de sœur Catherine, en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles !

Pourquoi la médaille est-elle "Lumineuse" ?

Les mots et dessins gravés sur l’avers de la médaille expriment un message aux trois aspects intimement liés.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

L’identité de Marie nous est révélée ici explicitement : la Vierge Marie est immaculée dès sa conception. De ce privilège qui lui vient déjà des mérites de la Passion de son Fils Jésus, le Christ, découle sa toute-puissance d’intercession qu’elle exerce pour ceux qui la prient.

C’est pourquoi, la Vierge invite tous les hommes à avoir recours à elle dans les difficultés de leur vie.

Ses pieds sont posés sur une moitié de boule et ils écrasent la tête d’un serpent.

La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal.

La Vierge Marie est engagée elle-même dans le combat spirituel, le combat contre le mal dont notre monde est le champ de bataille. Elle nous appelle à entrer nous aussi dans la logique de Dieu qui n’est pas la logique du monde. C’est cela la grâce authentique de conversion que le chrétien doit demander à Marie pour la transmettre au monde.

Ses mains sont ouvertes et ses doigts sont ornés d’anneaux revêtus de pierreries d’où sortent des rayons qui tombent sur la terre en s’élargissant vers le bas.

L’éclat de ces rayons, comme la beauté et la lumière de l’apparition décrites par Catherine, appellent, justifient et nourrissent notre confiance dans la fidélité de Marie (les anneaux) envers son Créateur et envers ses enfants, dans l’efficacité de son intervention (les rayons de grâce qui tombent sur la terre) et dans la victoire finale (la lumière) puisqu'elle-même, première disciple, est la première sauvée.

La médaille "Douloureuse"

La médaille porte sur son revers une initiale et des dessins qui nous introduisent dans le secret de Marie.

La lettre « M » est surmontée d’une croix.

Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ. Les deux signes enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère. Marie est associée à la mission du Salut de l'humanité par son Fils Jésus et participe par sa compassion à l’acte même du sacrifice rédempteur du Christ.

En bas, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive.

Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.

Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Il signifie l’amour du Christ qui habite Marie et son amour pour nous : pour notre Salut, elle accepte le sacrifice de son propre Fils.

Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus.

Douze étoiles sont gravées au pourtour.

Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise. Etre d’Eglise, c’est aimer le Christ et participer à sa passion pour le Salut du monde. Chaque baptisé est invité à s’associer à la mission du Christ en unissant son cœur aux Cœurs de Jésus et de Marie.

La médaille est un appel à la conscience de chacun, pour qu’il choisisse, comme le Christ et Marie, la voie de l’amour jusqu’au don total de soi.




Leçons des Matines avant 1960

Au premier nocturne.

De l’Apocalypse de saint Jean Apôtre. Cap. 12, 1-18.

Première leçon. Un grand signe parut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, dans le travail et les douleurs de l’enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel : tout à coup on vit un grand dragon rouge ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; de sa queue, il entraînait le tiers des étoiles du ciel, et il les jeta sur la terre. Puis le dragon se dressa devant la femme qui allait enfanter afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. Or, elle donna le jour à un enfant mâle, qui doit gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fût enlevé auprès de Dieu et auprès de son trône, et la femme s’enfuit au désert, où Dieu lui avait préparé une retraite, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.

Deuxième leçon. Et il y eut un combat dans le ciel Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable et Satan, le séducteur de toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui lui disait : « Maintenant le salut, la puissance et l’empire sont à notre Dieu, et l’autorité à son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu. Eux aussi l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. C’est pourquoi, réjouissez-vous, cieux, et vous qui y demeurez ! Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, avec une grande fureur, sachant qu’il ne lui reste que peu de temps. »

Troisième leçon. Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, en sa retraite, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, hors de la présence du serpent. Alors le serpent lança de sa gueule, après la femme, de l’eau comme un fleuve, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre vint au secours de la femme ; elle ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. Et le dragon fût rempli de fureur contre la femme, et il alla faire la guerre au reste de ses enfants, à ceux qui observent les commandements de Dieu et qui gardent le commandement de Jésus. Et il s’arrêta sur le sable de la mer.

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. En l’an du Christ mil huit cent trente, selon des témoignages dignes de fois, la sainte Mère de Dieu apparut à une religieuse appelée Catherine Labouré, de la Société des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, et lui ordonna de faire frapper une médaille en l’honneur de son Immaculée Conception. Les indications sur la médaille furent données par une vision portant, sur l’avers, l’image de la Mère de Dieu. Elle y écrase de son pied virginal la tête du serpent, et étend les mains ouvertes sur le globe terrestre placé sous ses pieds et l’éclaire de rayons ; sur le pourtour de la médaille était inscrite cette prière : O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Sur le revers devait figurer le saint nom de Marie, dominée par le signe de la croix, ajoutés en dessous les deux Cœurs, l’un couronné d’épines, l’autre percé d’un glaive. La jeune fille obéit aux ordres de la sainte Vierge et des événements apportèrent la preuve des faits divinement connus. A peine la nouvelle médaille fut-elle diffusée dans le peule qu’aussitôt les fidèles commencèrent à la vénérer à l’envi et à la porter, comme un acte de dévotion rendu à la sainte Mère de Dieu, en France d’abord, et bientôt, avec l’approbation des évêques, dans le monde entier. La vénération et la confiance augmentant, de nombreux miracles se produisirent sous le regard de la Vierge, comme des guérisons corporelles et l’arrachement des âmes de la boue des vices.

Cinquième leçon. Parmi ces faits dignes de mémoire, il faut rappeler d’abord ce qui advint à Alphonse Ratisbonne à Rome le treize des calendes de février (20 janvier) 1842, selon le témoignage légitime de l’autorité ecclésiastique. Né à Strasbourg dans une famille juive, Alphonse fit halte à Rome au cours d’un voyage en Orient. Là, il se lia d’amitié avec un homme de la noblesse, revenu de l’hérésie au catholicisme et qui, pris de pitié pour le jeune homme, s’efforça de toute son énergie de l’amener à la vraie religion du Christ. Il n’obtint aucun résultat par ses paroles ; il n’obtint qu’une chose : que le juif porte au cou la médaille miraculeuse. Entre temps, on adressait des prières à la Vierge Immaculée. La Vierge ainsi priée ne fit pas attendre longtemps son secours. En effet, alors qu’il était entré par hasard dans l’église S.-André delle Fratte vers midi, Alphonse trouva soudain le sanctuaire dans l’obscurité, à l’exception de la seule chapelle S.-Michel, d’où brillait une lumière très vive. Alors que, saisi par la peur, il détourna les yeux, voici que la bienheureuse Vierge Marie lui apparut avec un visage d’une grande douceur, et vêtue comme sur la Médaille miraculeuse.

Sixième leçon. Devant la céleste vision Alphonse changea subitement. Submergé alors de larmes, il se mit à haïr le manque de foi des juifs et confessa la vérité de la religion catholique, que peu de temps auparavant il détestait, et l’embrassa de tout son être, alors. Instruit sur les vérités chrétiennes, il reçut quelques jours après le saint baptême, à la joie commune de la Ville. Afin donc que soit rappelée la mémoire de la si douce puissance et générosité que la Mère de Dieu déploie par la Médaille miraculeuse, le pape Léon XIII accorda un Office et une Messe de la Manifestation de la même bienheureuse Vierge.

Au troisième nocturne.

Lecture du saint Évangile selon saint Jean. Cap. 2, 1-11.

En ce temps-là, il se fit des noces à Cana en Galilée, et la Mère de Jésus y était.. Et le reste.

Homélie de St Bernard, Abbé

Septième leçon. « Ils n’ont plus de vin ». Toute bonne et miséricordieuse, elle eut compassion de leur embarras. De la source de la bonté, que pouvait-il sortir d’autre que la bonté ? Oui, quoi d’étonnant à ce que des entrailles de bonté produisent de la bonté ? Qui a tenu un fruit dans sa main durant une demi-journée, n’en gardera-t-il pas le parfum le reste du jour ? Comme la Bonté doit donc avoir imprégné de sa force ces entrailles où elle a reposé durant neuf mois ! D’ailleurs elle avait aussi rempli son esprit avant de remplir ses entrailles et, en sortant de son sein, elle ne s’est pas retirée de son âme. La réponse du Seigneur pourrait peut-être paraître bien dure et bien rude. Mais il savait à qui il parlait et elle, elle n’ignorait pas qui lui parlait ainsi. Enfin, pour que tu saches comment elle accueillit cette réponse, et quelle confiance elle plaçait d’avance dans la bienveillance de son Fils, elle dit aux serviteurs : « Tout ce qu’il vous commandera, faites-le ». Huitième leçon. « Femme, qu’y a-t-il entre toi et moi ? » Ce qu’il y a entre toi et elle, Seigneur ? Mais n’est-ce pas ce qu’il y a entre un fils et sa mère ? Tu demandes ce que tu as à voir avec elle, alors que tu es « le fruit béni de son sein » [5] immaculé ? N’est-ce pas elle qui t’a conçu sans honte, et intacte t’a enfanté ? N’est-ce pas elle dont tu as habité les entrailles pendant neuf mois, « elle dont tu as sucé les mamelles virginales » [6] ? N’est-ce pas « avec elle que, déjà âgé de douze ans, tu es redescendu de Jérusalem, et tu lui étais soumis » [7] ? « Pourquoi donc, Seigneur, la peiner » [8] maintenant en lui demandant : « Qu’y a-t-il entre toi et moi ? » « Il y a beaucoup, et à tous égards ! » [9] Mais je m’aperçois maintenant clairement que ce n’est pas par irritation, ni comme si tu voulais choquer la discrète pudeur de la Vierge, que tu lui as dit : « Qu’y a-t-il entre toi et moi ? » En effet, lorsque les serviteurs viennent te trouver sur l’ordre de ta mère, c’est sans la moindre hésitation que tu accomplis ce qu’elle avait suggéré.

Neuvième leçon. De quoi l’humaine faiblesse pourrait-elle s’alarmer en abordant Marie ? En elle, rien d’austère, rien de terrifiant ; elle est toute suavité, offrant à tous du lait et de la laine. Relis attentivement le texte complet de l’histoire évangélique et si par hasard tu devais rencontrer en Marie quelque acrimonie, quelque dureté, quelque trace enfin de la plus légère indignation, alors, oui, méfie-toi, redoute de l’approcher. Que si, comme il est certain, tu ne trouves en tout ce qui la concerne que plénitude de charme et de tendresse, que comble de mansuétude et de miséricorde, alors dis merci à Celui dont la pitié infiniment douce t’a ménagé une médiatrice telle que rien ne légitime envers elle la moindre défiance. En un mot, elle s’est faite toute à tous, et, dans sa charité débordante, elle s’est rendue l’obligée des sages comme des insensés. A tous elle ouvre des bras miséricordieux, afin que, sans exception, tous reçoivent de sa plénitude : le prisonnier le rachat, le malade la guérison, l’affligé la consolation, le coupable le pardon, le juste la grâce, l’ange la joie ; toute la Trinité enfin, la gloire, et la personne du Fils la substance d’une chair humaine ; nul ainsi « ne se dérobe à sa chaleur » [10].

[5] Luc. 1, 42.

[6] Job. 3, 12.

[7] Luc. 2, 42. 51.

[8] Matth. 26, 10.

[9] Rom. 3, 2.

[10] Ps. 18, 7.

SOURCE : http://www.introibo.fr/L-Immaculee-Vierge-Marie-de-la



Beata Vergine della Medaglia Miracolosa


Tra tutte le 'memorie sacre' di questa giornata, ci sembra particolarmente utile ricordare il dono fatto dalla Madonna all’umile santa Caterina Labouré, il 27 novembre del 1830. Proprio in quella vigilia di Avvento, le apparve la Vergine, vestita di un abito di seta bianca, che teneva il mondo tra le mani, stringendolo all’altezza del cuore. L’immagine era racchiusa in una cornice ovale, come se si delineasse il bozzetto di una medaglia, contornata da una scritta in lettere d’oro: «O Maria concepita senza peccato, pregate per noi che ricorriamo a voi», invocazione allora inusuale. Poi la cornice ruotò su se stessa e apparve la lettera M sormontata da una croce e, sotto, due cuori: uno circondato dalla corona di spine, l’altro trafitto da una spada. La Vergine chiese alla giovane novizia di far coniare una medaglia secondo la visione avuta e di diffonderla in tutto il mondo. La ragazza avrebbe voluto poter trasmettere almeno la spiegazione dei due simboli, ma le fu detto soltanto: «La lettera M e i due cuori dicono abbastanza!». Parigi era allora devastata da un’epidemia di colera. Dopo qualche resistenza, la medaglia fu realizzata da un orafo di Parigi e furono tante le guarigioni e le grazie di conversione che in pochissimi anni fu necessario coniarne milioni di copie. Il quotidiano La France, nel 1835, già sosteneva che quel piccolo oggetto sacro era diventato «uno dei più grandi segni della fede, degli ultimi tempi». E quando, nel 1854, Pio IX definirà il dogma dell’Immacolata Concezione, riconoscendo che «era una verità tenacemente custodita nel cuore dei fedeli», potrà fondarsi anche sul fatto che c’erano già almeno dieci milioni di cristiani che ne portavano sul cuore la medaglia miracolosa.

A Parigi, al numero civico 140 di Rue Du Bac, c’è un Santuario, nel quale si trova la Cappella della Medaglia miracolosa: non è molto distante dal Louvre ed è comodamente raggiungibile mediante la metropolitana che ha una delle sue fermate proprio a Rue Du Bac. 

La Cappella della Medaglia miracolosa attira ogni anno un milione di pellegrini, persone di ogni razza e colore, che vengono qui, nel cuore di Parigi, a cercare una risposta ai loro problemi esistenziali, a chiedere grazie alla Madre che tutto sa e comprende e con cui ci si può sfogare come soltanto con una madre è possibile fare, nel più assoluto silenzio, in un clima di grande fervore e raccoglimento. 

È il mistero di Rue du Bac, un mistero che nasce 174 anni fa, dalle apparizioni della S. Vergine a una giovane novizia delle Figlie della Carità di S. Vincenzo de’Paoli, Caterina Labourè, a cui la Madonna affidò la realizzazione di una medaglia cosiddetta “miracolosa” che, da quasi due secoli ormai, ha conquistato con le sue innumerevoli grazie e prodigi il mondo intero.

La stessa Caterina Labourè, così racconta la storia delle apparizioni: “Venuta la festa di San Vincenzo (19 luglio 1830) la buona Madre Marta (direttrice delle novizie) ci fece alla vigilia un'istruzione sulla devozione dovuta ai Santi e specialmente sulla devozione alla Madonna. Questo mi accese un gran desiderio di vedere la Santissima Vergine, che andai a letto col pensiero di vedere in quella stessa notte la mia buona Madre Celeste: era tanto tempo che desideravo vederla. Essendoci stato distribuito un pezzettino di tela di una cotta di San Vincenzo, ne tagliai una metà e l'inghiottii. Cosi mi addormentai col pensiero che San Vincenzo mi avrebbe ottenuto la grazia di vedere la Madonna. 

Alle undici e mezzo mi sento chiamare per nome: “Suor Labouré! Suor Labouré”. Svegliatami, guardo dalla parte donde veniva la voce, che era dal lato del passaggio del letto, tiro la cortina e vedo un Fanciullo vestito di bianco, dai quattro ai cinque anni, il quale mi dice: “Vieni in cappella; la Madonna ti aspetta”. 

Il Fanciullo mi condusse nel presbiterio, dove io mi posi in ginocchio, mentre il Fanciullino rimase tutto il tempo in piedi. Parendomi il tempo troppo lungo, ogni tanto guardavo per timore che le suore vegliatrici passassero dalla tribuna. Finalmente giunse il sospirato momento. Il Fanciullino mi avverti, dicendomi: “Ecco la Madonna, eccola!”. Sentii un rumore come il fruscio di vesti di seta venire dalla parte della tribuna, presso il quadro di San Giuseppe, e vidi la Santissima Vergine che venne a posarsi sui gradini dell'altare dal lato del Vangelo. 

Dire ciò che provai in quel momento e ciò che succedeva in me, mi sarebbe impossibile… Io, guardando la Santissima Vergine, spiccai allora un salto verso di Lei, ed inginocchiandomi sui gradini dell'altare, appoggiai le mani sulle ginocchia di Maria...Fu quello il momento più dolce della mia vita… “Figlia mia - mi disse la Madonna - Dio vuole affidarti una missione. Avrai molto da soffrire, ma soffrirai volentieri, pensando che si tratta della gloria di Dio. Avrai la grazia; dì tutto quanto in te succede, con semplicità e confidenza. Vedrai certe cose, sarai ispirata nelle vostre orazioni, rendine conto a chi é incaricato dell'anima tua...”. 

Quanto tempo restassi con la Madonna, non saprei dire: tutto quello che so è che, dopo di avermi lungamente parlato, se ne andò scomparendo come ombra che svanisce, dirigendosi verso la tribuna, per quella parte da cui era venuta. Tornata a letto, sentii suonare le due e non ripresi più il sonno”. 

Il 27 Novembre dello stesso anno, alle 17,30, Caterina ha una nuova visione durante la meditazione in cappella: vede come due quadri animati che le passano davanti in dissolvenza incrociata. Nel primo, la Santa Vergine è in piedi su una semisfera (il globo terrestre) e tiene tra le mani un piccolo globo dorato. I piedi di Maria schiacciano un serpente. Nel secondo, dalle sue mani aperte escono raggi di uno splendore abbagliante. Nello stesso tempo Caterina ode una voce, che dice: “Questi raggi sono il simbolo delle grazie che Maria ottiene per gli uomini”. 

Poi un ovale si forma attorno all’apparizione e Caterina vede scriversi in un semicerchio questa invocazione, prima sconosciuta, in lettere d’oro: “O Maria concepita senza peccato prega per noi che ricorriamo a Te”.

Subito dopo l’ovale della medaglia si gira e Caterina ne vede il rovescio: in alto una croce sormonta la M di Maria, in basso due cuori, l’uno incoronato di spine, l’altro trapassato da una spada. Caterina ode allora queste parole:”Fai coniare una medaglia, secondo questo modello. Coloro che la porteranno con fede riceveranno grandi grazie”. 

Caterina riferisce al suo confessore, il Padre Aladel, la richiesta fatta dalla Madonna circa la medaglia, ma il sacerdote reagisce negativamente ed intima alla novizia di non pensare più a queste cose. 

Qualche mese più tardi, pronunciati i voti, Caterina Labourè viene inviata al ricovero di Enghien per curare gli anziani. La giovane suora si mette al lavoro,. ma una voce interiore l’assilla continuamente: “Si deve far coniare la medaglia”. 

Caterina ne riparla al suo confessore. Intanto nel febbraio del 1832 scoppia a Parigi una terribile epidemia di colera, che provocherà più di 20.000 morti. In giugno le Figlie della Carità cominciano a distribuire le prime 2.000 medaglie, fatte coniare da Padre Aladel. Le guarigioni si moltiplicano, come le protezioni prodigiose e le conversioni spirituali. Il popolo di Parigi comincia a chiamare la medaglia “miracolosa”.

Nell’autunno 1834 c’erano già più di 500.000 medaglie. Un anno dopo soltanto ne circolavano più di un milione. Nel 1839 la medaglia veniva diffusa in più di dieci milioni di esemplari, e alla morte di suor Caterina, nel 1876, si contavano più di un miliardo di medaglie!

Autore: 
Maria Di Lorenzo


Voir aussi : http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/index.htm