mardi 30 octobre 2012

Saint ANGELO d'ACRI (LUCANTONIO FALCONE) , prêtre capucin


Saint Ange

Prêtre capucin (+ 1739)

- trente martyrs brésiliens, trois jeunes Mexicains, martyrs également, le père piariste Faustino Miguez, et le père capucin Angelo da Acri canonisés à Rome le 15 octobre 2017. (vidéo: Messe et Canonisations)

Consistoire pour la canonisation de bienheureux le 20 avril 2017.

décret du 23 mars 2017 reconnaissant un miracle attribué au bienheureux Angelo da Acri (Luca Antonio Falcone) né le 19 octobre 1669 et mort le 30 octobre 1739, en italien.

Originaire de la Calabre, Luc Antoine Falcone hésita beaucoup avant de devenir religieux. Bel exemple de persévérance, par trois fois, il entra chez les Pères Capucins puis en sortit. Mais dès qu'il eût fait ses premiers vœux sous le nom de frère Ange, il se lança sur le chemin de la perfection. Prédicateur, il préparait ses sermons avec beaucoup de conscience dans les premiers temps, mais, au moment de les prononcer, il perdait la mémoire. Il comprit alors que c'était là volonté de Dieu et se mit à lire, relire et méditer les Saintes Écritures. Tout spontanément cette méditation incessante enflammait ses paroles, communiquant aux autres les sentiments spirituels dont il avait été pénétré par elle. Ses extases devinrent fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait « Oh! qu'il est beau d'aimer Dieu! » et c'est ainsi qu'il rendit tranquillement son esprit.

Béatifié le 18 Décembre 1825 par le pape Léon XII.

À Acri en Calabre, l’an 1739, le bienheureux Ange, prêtre capucin, qui parcourut infatigablement le royaume de Naples en prêchant la parole de Dieu dans un langage accessible aux gens simples.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8751/Bienheureux-Ange.html

Angelo d'Acri from Vita Del Beato Angelo Di Acri Missionario Cappuccino Della Provincia Di Calabria Citra Nel

Regno Di Napoli (1825)


Bienheureux Ange d'Acri

Capucin

(1669-1739)

Le bienheureux Ange d'Acri, né dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur!

A dix-huit ans, il entra chez les Capucins; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'oeuvre avec tant de courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite. Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme; mais le Ciel le destinait à de grandes oeuvres.

Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester Sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit: "Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours."

Désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du grand livre du Crucifix. Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bx_ange_d_acri.html

Antica stampa dei primi del 1800 che raffigura,il Miracolo delle Tre Croci avvenuto ad Amantea nel 1700.


Lucantonio Falcone, en français Luc Antoine Falcone, naquit le 19 octobre 1669 à Acri, ville de Calabre. Ses parents, Francesco Falcone et Diana Enrico étaient des pauvres, riches en vertus chrétiennes. Lucantonio eut le grand bonheur d'avoir, dès son jeune âge, un maître exceptionnel, un pieux capucin qui lui apprit à méditer, chaque jour, la Passion de Jésus-Christ. Puis, il demanda à Lucantonio de s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle surprise pour les personnes de son entourage, de pouvoir contempler un enfant qui méditait longuement chaque jour, les souffrances de Jésus.

Quand il eut 18 ans, Lucantonio entra chez les Frères mineurs capucins. Mais son inconstance, son manque d'attention et ses distractions le firent renvoyer de son couvent à plusieurs reprises. Enfin, après de longs et durs efforts, il put être accepté.  Lors de ses premiers vœux, il prit le nom de Frère Ange, et immédiatement voulut se lancer dans la perfection. Devenu prêtre, le jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration; cela lui arriva souvent dans la suite. Pourtant il rencontrait  de très grandes difficultés pour prêcher. Comprenant que la volonté de Dieu l'appelait vers d'autres apostolats, il se mit à étudier longuement les saintes Écritures et à méditer sur la Passion de Jésus. Et il priait Dieu de lui manifester sa Volonté.

C'est alors qu'une voix intérieure lui dit un jour, pendant sa prière: "Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours." Dès lors, comme il méditait constamment les Écritures, ses prédications enflammaient spirituellement tous ses auditeurs de la Calabre qu'il parcourait, et les conduisaient à se convertir. Son éloquence, puisée aux sources divines, devint d'une profondeur telle que même les plus grands théologiens étaient dans l'admiration. Son sujet favori était toujours le souvenir de la Passion de Jésus-Christ. Chaque fois qu'il en parlait, il faisait pleurer son auditoire.

Cet apostolat dura 38 ans, opérant un bien immense dans toute la Calabre.

Les extases de Frère Ange furent très fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait constamment: "Oh! qu'il est beau d'aimer Dieu!" C'est en disant cela, alors qu'il était devenu aveugle, que Frère Ange d'Acri mourut, le 30 octobre 1739, à l'âge de 70 ans. Il fut béatifié le 18 Décembre 1825 par le pape Léon XII. Frère Ange est le saint-patron de la ville d'Acri.

Je vais maintenant vous donner quelques précisions sur la vie spirituelle du Bienheureux Ange d'Acri.

En 1714, Frère Ange avait quarante cinq ans, pendant qu'il méditait sur la passion de Jésus, il sentit tout à coup, dans tout son corps une intense douleur, comme si son corps était traversé par une épée. Soudain il vit Jésus couvert de sang après sa flagellation. Plein de compassion pour Jésus, Frère ange offrit sa propre douleur à Jésus. Le Seigneur accepta cette offrande et demanda:

– Que veux-tu?

– Seigneur, répondit Ange, je veux ce que vous voulez.

La vision disparut mais la douleur, sans être aussi violente que pendant cet instant, dura jusqu'à la mort du Bienheureux.

Ange fut un grand extatique et l'extase le prenait partout; mais l'obéissance dominait toujours et quand des évêques ou ses supérieurs lui intimaient l'ordre de revenir sur la terre, aussitôt l'extase cessait et Frère ange faisait ce qu'on lui demandait. On rapporte aussi que Frère Ange lévitait parfois, au cours, notamment, de ses homélies. Ainsi, en 1722, au cours d'une mission à Arpigliano il tomba en ravissement en tenant un crucifix. Son corps s'éleva au-dessus de l'estrade où il se trouvait et quoique sa main fut ouverte, le crucifix ne tomba pas. En 1725, à Monteleone, au cours d'une retraite qu'il prêchait, il fut élevé au-dessus de la chaire d'où il prêchait et resta ainsi au-dessus du sol, pendant une longue extase. Souvent, pendant ses sermons, on le voyait resplendissant de lumière.

Certes, ce ne sont pas ces phénomènes qui font la sainteté. Mais n'oublions jamais que lorsque Dieu favorise certains de ses saints de tels dons, c'est toujours pour accroître la foi parfois défaillante de ceux qui les entourent, et les conduire à l'Amour de Dieu et du prochain, par Jésus-Christ Notre Seigneur.

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_ange_dacri.htm

Bx Ange (Angelo) d’Acri 

Prêtre o.f.m. cap.

(1669-1739)

Angelo, au siècle Lucantonio, naît le 19 octobre 1669 à Acri, en Calabre, de Francesco Falcone et de Diana Enrico : parents pauvres mais riches en vertus chrétiennes.  Il eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur !

À dix-huit ans, il entra chez les Capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'œuvre avec tant de courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite.

Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme ; mais le Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit :

« Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours. »

Désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture Sainte et du grand livre du Crucifix.

Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre. Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion ; il n'en parlait jamais sans faire pleurer son auditoire.

Il passa de la terre au ciel le 30 octobre 1739.

Angelo d'Acri fut béatifié le 09 décembre 1825 par le pape Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829).

©Evangelizo.org

©Evangelizo.org 2001-2016

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161030&id=7643&fd=0


Cause des Saints: un miracle attribué à la prière de Lucantonio Falcone, capucin italien

Surnommé « l’Ange de la Paix » pour sa façon de gouverner le monastère

MARS 23, 2017 16:04MARINA DROUJININAEGLISES LOCALESPAPES

Le Vatican reconnaît un miracle dû à la prière du bienheureux Lucantonio Falcone (1669-1739), capucin italien, connu en religion sous le nom d’Ange d’Acri, ce qui ouvre la voie à sa canonisation.

Lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, le pape François a autorisé la Congrégation pour les Causes des saints à publier un décret reconnaissant l’authenticité d’un miracle comme dû à son intercession.

Né le 19 octobre 1669 à Acri, dans la  province de Cosenza en Calabre,  Lucantonio Falcone entre chez les Frères mineurs capucins à l’âge de 18 ans, mais, « oppressé par des doutes et des incertitudes, il quittedeux fois le noviciat et dépose l’habit religieux ».

En rentrant au couvent pour la troisième fois, il prend le nom d’Angelo d’Acri et peu de temps après, le 10 avril 1700, il est ordonné prêtre dans l’ancienne cathédrale de Cassano Jonio.

Il est élu supérieur provincial des capucins et on le surnomme « l’Ange de la Paix », pour sa façon de gouverner. Cependant, il quitte le monastère pour devenir missionnaire. Sans se lasser, il prêche l’Évangile en parcourant l’Italie de sud.

Mort le 30 octobre 1739, Lucantonio Falcone est proclamé bienheureux le 18 décembre 1825, par le pape Léon XII.

SOURCE : https://fr.zenit.org/2017/03/23/cause-des-saints-un-miracle-attribue-a-la-priere-de-lucantonio-falcone-capucin-italien/


Blessed Angelus of Acri

Also known as

Angelo of Acri

Anioł z Acri

Luca Antonio Falcone

Memorial

30 October

Profile

Twice refused admission to the Capuchins, but was finally accepted in 1690Priest. His first sermons were miserable but he overcame that, too, and became a famous and sought after preacher. Sought after home missioner in the Italian regions of Calabria and Naples, performing miraculous healings and converting thousands. Had the gifts of prophecybi-locationvisions, and the ability to see into men’s souls in Confession.

Born

19 October 1669 at Acri, Cosenza, Italy

Died

30 October 1739 at the friary of Acri, Consenza, Italy

Venerated

17 June 1821 by Pope Pius VII (decree of heroic virtues)

Beatified

18 December 1825 by Pope Leo XII

Patronage

AcriItaly

Additional Information

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Congregazione delle Cause dei Santi

Provincia Serafica dell’ Umrbia dei Frati Minori Cappuccini

Santi e Beati

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Katolik.PL

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MLA Citation

“Blessed Angelus of Acri“. CatholicSaints.Info. 29 June 2022. Web. 29 October 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-angelus-of-acri/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-angelus-of-acri/

Blessed Angelo d'Acri

31 October

Summary

Luca Antonio Falcone was born in Acri (Cosenza) on 19 October 1669. He was confirmed on 24 June 1674. He felt called to religious life during the preaching of Br. Antonio da Olivadi. At Dipignano he entered the Capuchin novitiate but then returned to his family Again he entered the Capuchins in the Friary at Belvedere, on 8 November 1689, but this time too he returned home. On returning to the Capuchins a third time on 12 November 1690 he began his novitiate year at Belvedere. He took vows on 12 November 1691.

From 1695 to 1700 he completed his theological studies in various friaries and on 10 April 1700 he was ordained priest int he Cathedral of Cassano Jonio.

From 1702 to 1739 he preached throughout Calabria and the best part of southern Italy. There were prodigious signs and gifts. In 1724 he began the construction of a convent of Cappuccinelle. This opened on 17 June 1726.

He was apoointed noive master a number of times and provincial superior between 1717 and 1720. He was general visitator in 1735. He died in Acri on 30 October 1739.

The cause of his beatification began on 10 October 1744, just five years after his death. The cause concluded on 17 June 1821 and Leo XII proclaimed him blessed on 18 December 1825.

His remains are now in the sanctuary in Acri bult between 1893 and 1896. The sanctuary was raised to the status of minor basilica by John Paul II.

Download his story here.

SOURCE : https://www.capuchinfriars.org.au/index.php/capdox/capuchin-saints-and-blessed/item/161-blessed-angelo-d-acri

Acri, Basilica dedicata al Beato Angelo d'Acri XIX secolo, veduta della faccita centrale, e del portone in bronzo decorato.


Blessed Angelo of Acri

(Angelo Benedetto di Acri)

Feast Day – October 30

While St Leonard of Port Maurice was bringing about a remarkable change of morals in northern and central Italy, Blessed Angelo was equally successful in southern Italy among the peasant population of the province of Calabria.

Born in the little town of Acri, and having spent his youthful years in perfect innocence, Blessed Angelo of Acri entered the Capuchin convent, but he did not persevere. This rigorous life frightened him and he returned home. He asked to be re-admitted and his request was granted, but again he weakened and left the convent. Unable to find peace, he made a third attempt, and was again permitted to enter. When the enemy of souls tried anew to shake his resolution, he cast himself upon his knees before a crucifix and cried out: “O Lord, I cannot trust myself. You know my weakness. Assist me with Your grace!”

God gave him special graces and he came forth victorious from the struggle. He now resolved to consecrate each hour of the day to some special mystery of the Passion of Christ. This furnished him with such strength and joy in his vocation that henceforth everything seemed easy.

As a priest his fervor at Holy Mass was sometimes so great that he was rapt in ecstasy and would spend a long time in thanksgiving, crying out with our holy Father St Francis: “O Love that is not loved! O Love, O Love!”

Ordered to prepare himself to preach missions, Angelo did so with the greatest care. He was to begin his mission career with the Lenten sermons at Carigliano in 1702. He began by addressing the large congregation with much zeal, but he had not advanced far when his memory failed him. He stopped short and had to leave the pulpit in confusion.

Returning to his cell, Blessed Angelo of Acri cast himself on his knees, acknowledged his shortcomings, and pleaded with God to make His will known to him. Then he heard a voice saying: “Fear nothing, I will grant you the gift of preaching.” Angelus asked: “Who are you?” At that moment his cell shook and he heard the words: “I Am who Am. In future you will preach in a familiar and simple style, so that all may understand your words.”

Now Angelo understood what God wanted of him. He resolved at once to drop that artificial style of preaching which depends for its success on personal effort, and to prepare more by prayer and meditation, trusting in the help of God. The results were proof that God was working through him. In future Blessed Angelo of Acri spoke with such clarity, power, and heavenly unction that his hearers were deeply moved.

Father Angelo did untold good as he traveled from parish to parish, but once again a great humiliation awaited him. It was in Naples, where the cardinal-archbishop had urged him to preach. There were some who jeered and laughed at him because of his simple language. But when Angelo called upon the congregation at the next sermon to pray for an unfortunate soul that was going to meet with a sudden death, and the principal scoffer presently dropped death while leaving the church, the people recognized that they had mocked a saint. Now they listened to his lessons as to one sent by God, and God Himself confirmed his words by many miracles. Blessed Angelo also received the grace to read the hearts of men, so that he disclosed to them the sins they concealed or forgot in confession.

After laboring untiringly in the vineyard of the Lord for more than thirty-six years, Blessed Angelo of Acri died, worn out by work but rich in heavenly merits, on October 30, 1739. The many miracles that occurred even after his death induced Pope Leo XII to beatify him in the year 1825. The Franciscans and the Capuchins celebrate the feast of Blessed Angelo on October thiertieth.

From: The Franciscan Book of Saints, Marion A. Habig, OFM

SOURCE : http://www.roman-catholic-saints.com/blessed-angelo-of-acri.html

Gambini, Macario Cavagna Sangiuliani di Gualdana, Antonio, conte, 1843-1913, former owner. IU-R,

Vita del gran servo di Dio Angelo d'Acri, missionario, exprovinciale cappuccino, della provincia di Cosenza,

1754 (1750s), Venezia : G. Tevernin


Sant' Angelo d’Acri (Lucantonio Falcone) Sacerdote cappuccino

30 ottobre

Acri, Cosenza, 19 ottobre 1669 - 30 ottobre 1739

Nato nel 1669 ad Acri (Cosenza), Lucantonio Falcone ebbe un cammino vocazionale singolarmente travagliato. Entrò e uscì dal noviziato cappuccino per ben due volte. Il terzo tentativo fu decisivo. Venne ordinato sacerdote nel 1700 nella cattedrale di Cassano. Esercitò il suo apostolato come padre provinciale e, soprattutto, come predicatore in tutto il Mezzogiorno per 40 anni. Era conosciuto come l'«Angelo della pace». In vita e dopo la morte, avvenuta nel 1739, compì numerosi miracoli. Il suo corpo è venerato nella basilica di Acri, che è a lui dedicata. È stato beatificato da Papa Leone XII nel 1825. (Avvenire)

Martirologio Romano: Ad Acri in Calabria, beato Angelo, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, che, percorrendo instancabilmente il regno di Napoli, predicò la parola di Dio con un linguaggio adatto ai semplici.

Era il 19 ottobre 1669 quando ad Acri, in provincia di Cosenza, nasceva Lucantonio Falcone. Poveri i suoi genitori, ma ricchi di virtù cristiane.

Singolare, anzi forse unica, nella storia dei religiosi, fu la sua vocazione. A diciotto anni chiese ed ottenne di farsi frate cappuccino, ma oppresso da dubbi e incertezze per due volte lasciò il noviziato, depose l’abito religioso e ritornò a casa dove pensava di costruirsi una vita al pari degli altri.

Pur circondato dall’affetto della tenerissima madre, il suo cuore restava inquieto, perché i disegni di Dio su di lui erano diversi. Rientrò in convento per la terza volta: misticamente moriva Lucantonio Falcone e nasceva frate Angelo d’Acri. A passi da gigante percorse tutte le tappe di vita religiosa che lo portarono al Sacerdozio, il 10 Aprile del 1700, nell’antica Cattedrale di Cassano allo Jonio.

Sulle sue spalle montanare subito caddero pesanti responsabilità e delicati incarichi che assolse con impegno e successo: fu Superiore Provinciale dei Cappuccini e per il suo modo di governo venne chiamato «Angelo della pace».

Il suo principale servizio alla Chiesa e all’Ordine Cappuccino, tuttavia, consistette nella predicazione sistematica, per quarant’anni. Era divenuto il missionario più ricercato ed ascoltato dell’Italia meridionale, tanto che si diceva che, quando predicava, «nelle case non ci restavanu mancu li gatti».
La vita di padre Angelo d’Acri è stata una rappresentazione vivente di Gesù, non tanto esteriore, ma interiore. Le testimonianze giurate ricordano che recitava a memoria la Sacra Scrittura e che ne faceva sempre uso nell’evangelizzazione del popolo.

Il 30 ottobre 1739, fisicamente sfinito dalle fatiche apostoliche, se ne volava al Cielo. Il 18 dicembre 1825, papa Leone XII proclamò Beato il Cappuccino di Acri. Il suo corpo, ricomposto, divenne oggetto di quotidiana venerazione nella Basilica a lui dedicata.

Per la sua canonizzazione è stato riconosciuto un ulteriore miracolo: la guarigione di un giovane acrense, Salvatore Palumbo, rimasto vittima di un incidente nel marzo 2010, mentre guidava un quad. Condotto all’ospedale dell’Annunziata a Cosenza, versò presto in gravi condizioni: aveva perso il controllo del mezzo e si era scontrato con un palo della linea telefonica.

I parenti di Salvatore, allora, chiesero ai Cappuccini di Acri una reliquia del Beato Angelo: il cordone del suo saio fu posto accanto ai macchinari che tenevano in vita il giovane, che il giorno dopo ridiede segnali di ripresa e fu solo bisognoso di riabilitazione.

Il processo diocesano sul miracolo si svolse nel 2014 e fu convalidato il 20 marzo 2015. Il 23 marzo 2017, ricevendo in udienza il Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Salvatore poteva essere dichiarata inspiegabile, completa, duratura e ottenuta tramite l’intercessione di padre Angelo d’Acri. La sua canonizzazione, nel Concistoro del 20 aprile 2016, è stata fissata a domenica 15 ottobre 2017.

Autore: Carmelo Randello ed Emilia Flocchini

C’è chi si vede contrastare la vocazione in famiglia e c’è chi i maggiori contrasti li incontra nel suo cuore: a questi ultimi appartiene Lucantonio Falcone, nato ad Acri, provincia di Cosenza, il 19 ottobre 1669. La famiglia, religiosissima e di saldi principi, non si sarebbe mai sognata di contrastare la sua vocazione, ma il brutto è che Lucantonio i contrasti se li sente dentro. Quando a 15 anni incontra un cappuccino carismatico gli sembra di capire che solo tra i cappuccini potrà realizzare la sua vocazione. A 19 anni prende il saio, ma pochi mesi dopo se ne torna a casa perché gli sembra di sentirsi chiamato a formare una famiglia tutta sua. Si ripente e torna in convento, ma torna a deporre il saio perché non si sente all’altezza della vocazione religiosa. Non ci troviamo di fronte all’eterno indeciso o ad una vocazione fragile, ma semplicemente ad un giovane che con fatica ricerca la sua strada, certamente contrastato da colui che in seguito egli avrebbe sempre combattuto, il diavolo, che forse già prevede gli smacchi che quel cappuccino gli farà subire. Torna così di nuovo in convento, questa volta per sempre. Gli cambiano il nome in Fra Angelo e viene ordinato prete nel 1700: presto però lo soprannomineranno “angelo della pace” e “apostolo del Mezzogiorno”. Infatti, se sulle sue spalle vengono a ricadere i pesanti e gravosi incarichi che il suo Odine gli affida, la sua “professione” principale diventa ben presto la predicazione. Predica per quasi 40 anni: all’inizio come gli hanno insegnato e secondo l’uso del tempo, con ampollosità e retorica. Famosa è la predica “barocca”, preparata con tanta cura, che lo zelante predicatore impara a memoria prima di salire sul pulpito dove, appena giunto, perde subito il filo del discorso e fa scena muta, vergognandosene terribilmente. Cambia allora stile, impara a parlare in modo popolare e semplice, per farsi capire anche dai “cafoni” che apprezzano la sua oratoria spontanea e si convertono in massa, tanto che quando predica “nelle case nun ci restavanu mancu li gatti”. Non così a Napoli, dove giunge chiamato dal Cardinal Pignatelli e.. ”predica alle panche”, perché gli intellettuali, accorsi numerosi a sentire il famoso predicatore, rimangono delusi dalla sua oratoria scarna e senza fronzoli. Uno solo intuisce il “danno” che un simile predicatore può fare e inizia a temere e boicottare Padre Angelo: il demonio. Quasi anticipatore di Padre Pio, Padre Angelo intraprende una lunga lotta contro il maligno, ricevendone in cambio tentazioni e botte: come il santo di Pietrelcina, anche Padre Angelo si ritrova con la testa fracassata, il corpo flagellato, le gambe sanguinanti dopo aver sostenuto battaglia contro il demonio, che lo chiama “straccione” e “ladro” perché gli porta via le anime che già credeva sue per sempre. E come Padre Pio, contro il demonio, oltre l’arma della preghiera e della penitenza, sfodera quella dell’umorismo. Tutto contribuisce a sfinire questo predicatore e questo missionario, che se ne va il 30 ottobre 1739, poco più che settantenne e la Chiesa fa memoria oggi del Beato Angelo d’Acri, tale solennemente proclamato da Leone XII, nel 1825.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90306

Chiesa del Monte dei Morti e della Misericordia, Catanzaro.


Angelus von Acri

italienischer Name: Angelo d'Acri

Taufname: Lucantonio Falcone

Gedenktag katholisch: 30. Oktober

nicht gebotener Gedenktag im Kapuzinerorden: 31. Oktober

Name bedeutet: L: aus Lukanien stammend (griech. - latein.) und

Ant: der kleine vorne Stehende (latein.: aus dem Geschlecht der Antonier)

Ang: der Engel (latein.)

Ordensmann, Priester

* 19. Oktober 1669 in Acri in Kalabrien in Italien

† 30. Oktober 1739 daselbst

Lucantonio Falcone entstammte bescheidenen Verhältnissen. Von seinem Onkel wurde er religiös erzogen. Nach einigem Zögern - beim ersten Anlauf mit 18 Jahren hatte er bereits nach wenigen Monaten genug vom strengen Ordensleben und ging wieder nach Hause, auch ein zweiter Anlauf endete ebenso - entschloss er sich Ende 1690 endgültig zum Einritt in den Kapuzinerorden im 1595 gegründeten Kloster in Belvedere Marittimo mit dem Ordensnamen Angelus, wo er 1691 seine Gelübde ablegte, und zur Ausbildung zum Priester. 1700 wurde er in der Kathedrale von Cosenza zum Priester geweiht.

Angelus wirkte dann als Volksprediger mit verständlicher Sprache und predigte in fast allen süditalienischen Städten wie SalernoCosenzaCatanzaroReggio di CalabriaMessina 1 und Neapel, auf dem Montecassino sowie in vielen Dörfern von Kalabrien und in Mittelitalien. Dabei stellte er in den Mittelpunkt seiner Botschaft das Leiden Christi, kritisierte Missbrauch und Arroganz der Mächtigen, forderte die Bestrafung der Korruption und prangerte soziale Ungerechtigkeit an.

Von 1717 bis 1720 wirkte Angelus als Provinzial seines Ordens. Ihm wurden göttliche Visionen zuteil und er verfügte über die Fähigkeit zur Bilokation, also der zeitgleichen Gegenwart an zwei verschiedenen Orten. 1724 begann er in Acri mit dem Bau eines Kapuzinerklosters, das 1726 eröffnet wurde. Die Schrift Gesù piissimo, frömmster Jesus, stammt aus seiner Feder.

Erzählt wird, dass der Teufel nach Angelus' Tod keck schreiend umherging, weil endlich der Dieb von Acri tot war, der ihm so viele Seelen geraubt habe, die früher seine gewesen waren.

1898 wurde in Acri die Angelus geweihte Basilika mit seinem Grab eröffnet.

 Kanonisation: Angelus wurde am 9. Dezember 1825 durch Papst Leo XII. seliggesprochen. Am 15. Oktober 2017 wurde er von Papst Franziskus heiliggesprochen.

 An der Stelle des damaligen Kapuzinerklosters steht heute das von Jesuiten geführte Kolleg Sant'Ignazio.

Worte des Heiligen

Aus einer Predigt zum 2. Sonntag in der Fastenzeit, zum Evangelium von der Verklärung Christi:

Ihr törichten und verrückten Weltleute, ihr hofft, dass es genügt, nur ein Christ zu sein, um einmal unsere vollkommene Heimat genießen zu können; ihr lasst ab, gut zu handeln und lebt wie solche Häretiker, die sich nur rühmen, Christen zu sein, und davon ablassen, gute Werke zu vollbringen, und fälschlicherweise behaupten, dass allein der Glaube genügt. … So handelst auch du, der du nur dem Namen nach ein Christ bist; und wenn du es auch nicht offen wagst, der Kirche den Gehorsam zu verweigern, so geschieht das nur aus Furcht, da du mit deinem Tun ihn nicht nur verweigerst, sondern ihn sogar ablehnst. So brichst du das Gesetz Gottes, das doch der Weg ist, der zur himmlischen Stadt führt, und lässt die Prinzipien der römischen katholischen Kirche außer Acht, die doch wie eine Hecke den schönen Weinberg des Gesetzes des Evangeliums schützen.

Hofft also nicht, dass es genügt nur ein Christ zu sein und dabei Werke vollbringt, die dem was ihr in der Taufe versprochen habt, völlig entgegengesetzt sind: Eure Taten sind völlig entgegengesetzt dem, was ihr versprochen habt, da ihr nicht dem Beispiel Christi folgt, der obwohl er ein gehorsamer Sohn war, die Ebene hinter sich lässt und sich auf die hohen Berge zurückzieht, um die [himmlische] Herrlichkeit zu genießen; das will nichts anderes besagen, als dass es nicht genügt, bloß ein Christ zu sein, sondern auch die guten Werke nötig sind, die man erwirbt durch die Beobachtung des Gesetzes des Evangeliums, was durch den sehr hohen Berg versinnbildlicht wird; und dazu nahm er auch PetrusJakobus und Johannes mit sich: Und er führte sie mit sich auf einen hohen Berg. So bezeugten sie der Welt, dass der, der aus einem Armen reich werden will, notwendigerweise Mühen auf sich nehmen muss: D. h. der Sünder, der arm ist an Tugend, aber zur himmlischen Heimat gelangen will, muss sich von den Ebenen der Gelegenheit zum Schlechten trennen, die ihn Gott beleidigen lässt, mit so vielen Schmähungen, mit Hass, Murren und Neid, auf dass er so ein guter Christ werde: Das bedeutet die Verklärung Christi: Und er wurde vor ihnen verklärt; d. h. nach dem Gesetz Gottes zu wandeln; so werden wir zu wahren Söhnen der Heiligen Römisch-Katholischen Kirche, so erreichen wir das himmlische Jerusalem, so kommen wir in sein Haus und treten vor sein Angesicht, bekleidet mit den Werken, die wir im gegenwärtigen Leben getan haben, … und so werden wir im Himmel ewig leuchten wie die Sonne, wenn wir neben Christus stehen: Und es leuchtete sein Antlitz wie die Sonne, seine Gewänder aber wurden weiß wie Schnee.

Quelle: Vincenzo Criscuolo: Gli scritti del Beato Angelo d'Acri. Istituto Storico dei Capuccini, Rom 2004, S. 149f; eigene Übersetzung

Zitat von Angelus von Acri:

Aus einem Brief an einen Mitbruder:

Wenn Sie ihren Geist dort beruhigen wollen, wo die wahre Demut herrscht, dann streben Sie ja nicht nach ihrer eigenen Ehre, sondern handeln in allem nach den Zehn Geboten Gottes, nach den Vorschriften unserer Mutter, der heiligen Kirche, nach den Versprechen, die Sie Gott mit Ihrem Gelübde gemacht haben, nach den Räten, die die Kirche uns nach dem heiligen Evangelium gibt. Im Übrigen gleichen Sie sich in allem dem an, was Gott will, und mit der Freude des Herzens und in Wahrheit werden Sie sagen: Vater unser, der du bist im Himmel; dein Wille geschehe wie im Himmel, so auf der Erde.

Quelle: Beati Angeli ab Acrio duae litterae ineditae cum aliis de eodem memoriis. In: Analecta Ordinis Minorum Capuccinorum, Rom 1904, S. 313ff; eigene Übersetzung

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische SonntagsZeitung

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 05.05.2022

Quellen:
• http://it.wikipedia.org/wiki/Beato_Angelo_d%27Acri

• http://www.fraticappuccini.it/personaggi/beati/angelo.shtml

• web246m.dynamic-kunden.ch/maria/unversehrt.html

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 1. Herder, Freiburg im Breisgau 1993

• http://www.katholisch.de/aktuelles/aktuelle-artikel/37-neue-heilige-fur-die-kirche

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Angelus von Acri, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Angelo_dAcri.html, abgerufen am 29. 10. 2022

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Angelo_dAcri.html

Błogosławiony Anioł z Acri

Błogosławiony Anioł z Acri urodził się 19 października 1669 roku w Acri (Cosenza) jako syn Franciszka Falcone i Diany Errico. Na chrzcie świętym nadano mu imiona Łukasz Antoni. Po śmierci ojca jego wychowaniem i wykształceniem zajął się brat jego matki, ks. Domenico Errico. Sądził, że po ukończeniu szkół Łukasz będzie podporą dla matki.

On jednak w wieku dziewiętnastu lat postanowił wstąpić do zakonu kapucynów. Wszedł na drogę, na której miał napotkać wiele trudności zewnętrznych i wewnętrznych, opór i sprzeciw bliskich, pokusy szatańskie, osobiste trudności. Po kilkunastu dniach przyszedł kryzys i rozczarowanie. Wydawało mu się, że nie znalazł w zakonie takiego ubóstwa, jakiego się spodziewał. Powrócił więc do domu. Nie odnalazł jednak pokoju.

Wobec tego, z pokorą i odwagą, przyszedł do klasztoru kapucyńskiego w Acri, by prosić o ponowne przyjęcie do zakonu. Ojciec prowincjał zgodził się i 8 listopada 1689 roku Łukasz Antoni został ponownie przyjęty do nowicjatu.

Ale i tym razem, ulegając pokusom, niepewności i zwątpieniom, opuścił nowicjat. Kiedy powrócił do domu zrozumiał, że się pomylił, i że nie powinien był tak łatwo poddawać się pokusom.

Zaczął więc gorąco modlić się i prosić Boga o łaskę rozeznania drogi. Zdobył się na odwagę i po raz trzeci poprosił o przyjęcie do zakonu. Potrzebował pozwolenia przełożonego generalnego. Stała się rzecz zdumiewająca - został przyjęty. Widocznie jednak przełożeni właściwie ocenili jego powołanie i osobiste wartości. Tak więc dnia 12 listopada 1690 roku, teraz już definitywnie, przywdział habit kapucyński.

Nie znaczy to, że odtąd nie miał już trudności, że był wolny od pokus, że nie stawał przed pytaniem o dalszą drogę. Pewnego dnia, podczas obiadu, czytano życiorys br. Bernarda z Corleone. Gdy bł. Anioł znękany trudnościami i pokusami znalazł się w swojej celi zakonnej, padł do stóp krzyża i zawołał: Panie, pomóż mi!, już nie mam sił. Usłyszał głos: Postępuj tak, jak brat Bernard z Corleone!

Był to moment zwrotny, początek nowego życia. Zaczął dokładnie czytać biografię Świętego Brata i naśladować go, zwłaszcza w modlitwie i pokucie.

Czymś zaskakującym w życiu bł. Anioła - takie imię nosił w zakonie - był długi okres formacji i studiów. W roku 1691 złożył pierwsze śluby, a dopiero 10 kwietnia 1700 roku, w wieku 31 lat, po odbyciu w latach 1695-1700 studiów, został wyświęcony na kapłana. Najprawdopodobniej potrzebował tyle czasu, by opanować pokusy i przygotować się do przyjęcia kapłaństwa. O. Anioł dał się poznać jako wybitny i charyzmatyczny kaznodzieja. Mówił językiem ewangelicznym, zrozumiałym dla prostego ludu. Był nie tylko kaznodzieją, ale także poszukiwanym spowiednikiem. Podczas misji czy rekolekcji wiele godzin spędzał w konfesjonale. Bardzo surowy na ambonie, w konfesjonale okazywał się łagodny i miłosierny. Był spowiednikiem nie tylko podczas misji, ale także kierownikiem duchowym kapłanów i osób zakonnych. Sam wiele skorzystał z kierownictwa duchowego, rozumiał więc dobrze jego znaczenie.

O. Anioł pełnił w zakonie wiele odpowiedzialnych funkcji. Był mistrzem nowicjatu, gwardianem, wizytatorem, członkiem zarządu prowincji, prowincjałem. Na tych stanowiskach odznaczał się gorliwością i miłością wobec braci. Zmarł 30 listopada 1739 roku. Papież Leon XII ogłosił go błogosławionym 18 grudnia 1825 roku.

Bł. Anioł może być patronem dla wszystkich, którzy z trudem rozpoznają swoje życiowe powołanie, patronem wytrwałości. Jego życie pokazuje, że do świętości dochodzi się dzięki łasce Bożej poprzez wytrwałą pracę nad sobą.

Wspomnienie bł. Anioła obchodzi się 31 października.

o. Andrzej Zębik OFMCap

tekst pochodzi z Dwumiesięcznika Głos Ojca Pio

SOURCE : https://www.katolik.pl/index1.php?st=artykuly&id=563

Lettre à l'occasion de la canonisation du bienheureux Angelo d'Acri [archive]

 : https://www.ofmcap.org/images/docs/lettere/angelo_d_acri/angelo_d_acri-fr.pdf

Voir aussi http://www.traditioninaction.org/SOD/j152sd_AngelodAcri_10-30.shtml