mardi 4 septembre 2012

Santa ROSA da VITERBO, vierge du Tiers-Ordre de Saint-François


Sainte Rose de Viterbe

Du Tiers-Ordre de Saint-François (+ 1252)

Née dans une famille pauvre et très chrétienne, elle acceptait cette pauvreté avec une infinie patience, pleine de tendresse pour les plus pauvres qu'elle. Grande était son austérité, même durant son enfance et elle s'infligeait des pénitences physiques pour mieux ressembler au Christ souffrant. Elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint François où elle put ainsi réaliser son idéal de pauvreté et d'identification au Christ. Elle s'endormit dans la paix du Seigneur à l'âge de dix-sept ans.

Un internaute nous signale que Rose de Viterbe est une sainte, canonisée en 1457 par le pape Calixte III.

À Viterbe dans le Latium, en 1253, Rose, vierge, du Tiers-Ordre de Saint-François, qui s'adonna aux œuvres de charité et, à l'âge de dix-huit ans, termina dans la maison de son père une brève existence.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8116/Bienheureuse-Rose-de-Viterbe.html

Santa Rosa da Viterbo


ROSE DE VITERBE

Vierge, Tertiaire, Sainte

(1235-1252)

L'an 1249, à l'entrée d'une nuit d'hiver, une petite fille de 14 ans, accompagnée de ses parents, quittait Viterbe pour s'en aller en exil à Soriano. L'enfant marchait pieds-nus et était si menue d'apparence qu'on ne lui aurait guère donné que la moitié de son âge. Cette enfant était celle qu'on appelle actuellement sainte Rose de Viterbecrime était d'avoir prêché Jésus-Christ et les droits de son Vicaire dans les rues et sur les places de sa ville natale, contre l'empereur allemand Frédéric II qui, par les armes et sa mauvaise foi, s'était emparé d'une partie du patrimoine de saint Pierre, et qui, par ses tristes exemples et par les troupes de Sarrasins qu'il avait à sa solde, paganisait l'Église, persécutait le Pape, désolait l'Italie.

Si Dieu se sert des petits et des humbles pour confondre les superbes, c'est bien ici le cas de le faire remarquer. Humainement parlant, Rose était si chétive que jamais les Clarisses de Viterbe ne voulurent la recevoir en leur monastère; mais le Saint-Esprit travailla si bien dans son âme, qu'Il en fit une merveille de grâce et de sainteté, à tel point que sa courte vie ressemble plutôt à une férie héroïque et charmante qu'à une existence purement humaine. Dès sa tendre enfance, à l'âge qui ne connaît que les jouets, elle avait le sien ; c’est une discipline, avec laquelle elle torturait son pauvre petit corps, car le Christ lui était apparu, sanglant, et par amour, elle voulait devenir semblable à Lui ; toute la ville la voyait pieds nus, tête nue, vêtue grossièrement, courir aux églises ou elle passait de longues heures abîmée dans la prière.

A l'exception de ces pieux pèlerinages, elle vivait en recluse, s'offrant incessamment comme victime pour la paix de l'Église déchirée par les terribles luttes des Guelfes et des Gibelins, partisans du Pape ou de l'empereur. Seuls les oiseaux étaient admis dans sa solitude, mais ils s'en donnaient à cœur joie, ils venaient à elle gazouillant doucement leurs prières et leurs louanges à Dieu ; ils se perchaient sur ses épaules, venaient picoter leur nourriture dans le creux de ses mains elle écoutait ses amis ailés, priait avec eux, laissait monter son âme de plus en plus haut vers le ciel sur l'aile de leurs chants, mêlait son innocence à la leur, et c'est ainsi que Rose grandissait en âge, en candeur, en sagesse et en force.

C'est alors aussi que l'empereur semi-païen Frédéric II éblouissait les hommes par sa puissance, par ses débauches et son impiété ; il prétendait régner sur les terres et les hommes, de la Baltique à la Méditerranée ; et comme le Pape lui était une grande gêne dans l'un et l'autre de ses projets, il employait toutes ses forces à le ruiner.

Dans l'opinion de la chrétienté, il passait pour être en commerce avec le diable, et cette réputation lui plaisait ; il semblait surtout trouver des charmes à faire le mal, parce qu'il y voyait une insulte à Dieu. Et ce fut Rose, la frêle, que Dieu choisit pour briser cette puissance qui semblait universelle ; ce fut ce petit grain de sable qui arrêta la vague monstrueuse qui menaçait de tout envahir, ce fut cette tige fragile qui devait être le soutien du Siège éternel de Pierre.

Préparée par la prière, la solitude et le sacrifice, aidée des bénédictions des pauvres, à qui elle sacrifiait ordinairement sa nourriture, l'humble fillette affronta le géant. Viterbe venait d'être enlevée à la juridiction d'Innocent IV, ses habitants se déclarent pour l'usurpateur, mais Rose se lève, elle prie, elle prêche, elle fait des miracles, elle convainc, et rend bientôt au Pape le cœur de ses compatriotes égarés. Mais si le peuple est gagné, les soldats et les magistrats de l'empereur restent dans la ville; alors comme autrefois les prophètes d'Israël prêchaient le sacrifice au peuple élu pour qu'Il fût délivré de ses ennemis, Rose commande la pénitence, c'est une arme qui lui semble plus forte que la révolte.

On l'exile, mais cette exilée est une victorieuse ; dans la nuit du 4 décembre 1250, alors qu'elle priait dans l'Église de Soriano, Notre-Seigneur lui révèle que la vie du tyran de son Église est à son terme ; elle en fait part aux habitants de Soriano : “Écoutez-moi, fidèles du Christ, et réjouissez-vous, car dans peu de jours vous aurez d'heureuses nouvelles”. Huit jours après, dans la nuit du 12 au 13 décembre, Frédéric II mourait, étranglé, croit-on par son fils Manfroi. La tempête était passée, la petite fleur courbée un instant se relevait, elle n'avait perdu aucun de ses pétales, l'orage ne l'avait rendue que plus fraîche et plus belle. Deux ans après son retour dans sa ville natale, elle expirait ; elle n'avait passé sur la terre que 17 ans et demi.

Sainte Rose de Viterbe était tertiaire de Saint-François ; elle était devenue la fille du bienheureux Patriarche des Pauvres sur les ordres mêmes de la T. S. Vierge, et c'est revêtue de sa pauvre robe de bure qu'elle remplissait son ministère apostolique, et qu'elle édifiait ses compatriotes quand elle traversait leurs rues. Après sa mort, son corps reposa dans l'église de Sainte Marie du coteau ; au bout de six ans, il fut retrouvé intact : la douce sainte paraissait endormie. On le transporta alors, comme elle l'avait prédit, au monastère des Clarisses qui avaient refusé de l'admettre de son vivant : “S'il ne vous plaît pas de me recevoir vivante, avait-elle dit, vous serez peut-être bien aises de me recevoir après ma mort”. Cette fois encore, elle avait la victoire.

Tiré des Fleurs Franciscaines, Vol.3.p 18-2

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/rose_de_viterbe.htm

Hombourg Kirche St. Brice, Fenster von 1892 mit Darstellung der Heiligen Rosa von Viterbo

Hombourg church window from 1892 showing Holy Rose of Viterbe

Hombourg, eglise Saint Brice, vitrail datent de 1892: Ste Rose de Viterbe


Sainte Rose de Viterbe

Vierge du Tiers Ordre de St-François

(1240-1258)

A l'époque où Frédéric II d'Allemagne persécutait l'Église et s'emparait des États pontificaux, Dieu suscitait sainte Rose pour la défense de Viterbe, capitale du patrimoine de saint Pierre et du territoire qui appartenait au souverain pontife.

Les noms de Jésus et Marie furent les premiers mots qui sortirent de la bouche de cette candide créature. Elle avait trois ans lorsque Dieu manifesta Sa toute-puissance en ressuscitant par son intermédiaire une de ses tantes qu'on portait au cimetière. Lorsqu'elle fut capable de marcher, elle ne sortait que pour aller à l'église ou pour distribuer aux pauvres le pain qu'on lui donnait. Un jour son père la rencontra en chemin et lui demanda d'ouvrir son tablier pour voir ce qu'elle portait. O prodige! Des roses vermeilles apparurent à la place du pain.

Au lieu de s'amuser comme toutes les fillettes de son âge, Rose de Viterbe passait la plus grande partie de son temps en prière devant de saintes images, les mains jointes, immobile et recueillie. A l'âge de sept ans, elle sollicita instamment la permission de vivre seule avec Dieu dans une petite chambre de la maison. La petite recluse s'y livra à une oraison ininterrompue et à des austérités effrayantes qu'elle s'imposait, disait-elle, pour apaiser la colère de Dieu. Entre autres mortifications, sainte Rose marchait toujours les pieds nus et dormait sur la terre.

Dieu lui révéla les châtiments éternels réservés aux pécheurs impénitents. Rose en fut toute bouleversée. La Très Sainte Vierge Marie lui apparut, la consola, la bénit et lui annonça que le Seigneur l'avait choisie pour convertir les pauvres pécheurs. «Il faudra t'armer de courage, continua la Mère de Dieu, tu parcourras des villes pour exhorter les égarés et les ramener dans le chemin du salut.» Une autre vision la fit participer au drame du Calvaire; dès lors, la soif de sauver les âmes ne la quitta plus. Sa pénitence aussi austère que précoce, réduisit le frêle corps de Rose à un tel état de faiblesse qu'on désespérait de sauver sa vie. La Très Sainte Vierge la visita de nouveau, la guérit miraculeusement et lui dit d'aller visiter l'église de St-Jean-Baptiste le lendemain, puis celle de St-François où elle prendrait l'habit du Tiers Ordre.

Obéissante à la voix du ciel, elle commença à parcourir les places publiques de la ville de Viterbe vêtue de l'habit de pénitence, pieds nus, un crucifix à la main, exhortant la foule à la pénitence et à la soumission au Saint-Siège. Des miracles éclatants vinrent confirmer l'autorité de sa parole. Instruit de ce qui se passait, le gouverneur impérial de la ville de Viterbe craignit que cette enfant extraordinaire ne détruisit complètement le prestige de l'empereur Frédéric et que l'autorité du pape s'affirmât à nouveau. Il fit comparaître sainte Rose à son tribunal et menace de la jeter en prison si elle continuait à prêcher. La servante de Dieu lui répondit: «Je parle sur l'ordre d'un Maître plus puissant que vous, je mourrai plutôt que de Lui désobéir.» Sur les instances d'hérétiques obstinés, sainte Rose est finalement chassée de Viterbe avec toute sa famille, en plein coeur de l'hiver.

Peu après, sainte Rose de Viterbe annonça le trépas de l'ennemi de Dieu, Frédéric II d'Allemagne. En effet, il ne tarda pas à expirer étouffé dans son lit. A cette nouvelle, les habitants de Viterbe s'empressèrent de rappeler leur petite Sainte, absente depuis dix-huit mois. Celle que tous regardaient comme la libératrice de la patrie, la consolatrice des affligés et le secours des pauvres fut reçue en triomphe dans sa ville natale, tandis que le pape Innocent IV, ramené à Rome, rentrait en possession de Viterbe.

Sa mission apostolique terminée, sainte Rose songea à réaliser son voeu le plus cher. Elle se présenta au couvent de Ste-Marie-des-Roses, mais n'y fut pas acceptée, probablement à cause du genre de vie extraordinaire qu'elle avait menée auparavant. Rose vécut donc en recluse dans la maison paternelle, se vouant à la contemplation et aux plus rigoureuses pénitences. Plusieurs jeunes filles dont elle s'était déjà occupée la supplièrent de les prendre sous sa conduite. La demeure de la Sainte devint un véritable couvent où des âmes généreuses se livrèrent à l'exercice des plus sublimes vertus.

L'élue de Dieu avait dix-sept ans et six mois lorsque le divin jardinier vint cueillir Sa rose toute épanouie pour le ciel, le 6 mars 1252. A l'heure de son glorieux trépas, les cloches sonnèrent d'elles-mêmes. Sainte Rose de Viterbe apparut au souverain pontife pour lui demander de transporter son corps au monastère de Ste-Marie-des-Roses, translation qui eut lieu six mois après sa mort. A cette occasion, son corps fut trouvé intact. Il se conserve encore, au même endroit, dans toute sa fraîcheur et sa flexibilité. D'innombrables miracles ont illustré son tombeau.

À Viterbe, elle est fêtée le 4 Septembre, jour de la translation de son corps.

Elle meurt le 6 mars 1252. Au moment de rendre l'âme, elle dit à ses parents : « Je meurs avec joie, puisque je vais être unie à mon Dieu. Il ne faut pas avoir peur de la mort, elle n'est pas effrayante, mais douce et précieuse ».

Son corps, six mois après son décès, est transporté au couvent de Viterbe, sur l'ordre du Pape Alexandre IV.

Sa dépouille est en parfait état de conservation. De nombreux miracles eurent lieu sur son tombeau.

Le martyrologe romain la fête le 06 Mars.

Le 4 Septembre, une grande fête se tient tous les ans à Viterbe en son honneur : la statue de la Sainte est portée en procession à travers la ville.

Résumé O.D.M.

SOURCES : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_rose_de_viterbe.html

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170306&id=6402&fd=0

http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/bienheureuse-rose-de-viterbe-vierge-du-tiers-ordre-de-saint-francois-v-1251-fete-le-06-mars.html

Bartolomé Esteban Murillo  (1617–1682). Virgin and Child with St Rosa of Viterbo, circa 1670, 190 x 147, Thyssen-Bornemisza Museum


SAINTE ROSE DE VITERBE, VIERGE FRANCISCAINE

06 mars Sainte Rose de Viterbe 

Une vie admirable, même brève, peut laisser un signe. C’est le cas de Rose de Viterbe; elle naît en 1233 dans une famille pauvre, avec une malformation qui ne lui laisse aucune issue jusqu’au point de l’empêcher d’entrer dans le monastère voisin des Clarisses.

Entre Guelfes et Gibelins: l’exil

Qui naît sans sternum est condamné à mourir dans un délai de trois ans, car son squelette manque de soutien. Rose en vivra 18, toujours avec sourire. Ne pouvant pas être religieuse, elle devient Tertiaire Franciscaine et commence à parcourir sa ville en long et en large avec une croix au cou, en menant une vie de pénitence et de charité envers les pauvres et les malades. Le contexte historique dans lequel elle vit est celui de la lutte âpre entre Guelfes et Gibelins, c’est-à-dire respectivement souteneurs du pape Innocent IV et de l’empereur Fréderic II. Ce sont des années de confrontations entre l’Empire et le Saint Siège, et la ville de Viterbe se trouve justement au milieu; et à cause de son soutien au Pape, Rose et sa famille sont envoyés en exil à Soriano dans le Cimino, jusqu’à la mort de l’empereur en 1250, où la ville se retrouve sous l’autorité pontificale.

Le songe d’Alexandre IV

Cependant Rose épuisée par sa condition physique meurt aussi, probablement le 6 juin 1251. Elle est enterrée dans la terre nue près de l’église Sainte Marie au Poggio. Déjà en 1252 le pape Innocent IV pense la déclarer sainte et ordonne la tenue d’un procès canonique, qui cependant n’a jamais débuté. Son successeur, Alexandre IV qui, ne se sentant plus en sécurité à Rome s’est, entre temps transféré à Viterbe, reçoit en songe, à plusieurs reprises, la visite de la jeune, et ordonne ainsi la translation de sa dépouille dans l’église des Clarisses, religieuses auxquelles sont confiés la garde et culte de Rose, et où encore aujourd’hui, il est possible d’en vénérer le corps, resté complètement intact et sorti indemne même d’un incendie en 1357.

Sainte ou bienheureuse?

Dans les deux siècles successifs, croît la vénération autour de la jeune; ainsi, en 1457, Calixte III ordonne à nouveau un procès de canonisations, mais entretemps il meurt et rien ne se fait. Toutefois, déjà, en 1583 le nom de Rose, figure comme sainte dans le Martyrologe Romain et des églises lui sont dédiées dans le monde entier. Depuis le 4 septembre 1258 jour de la translation de sa dépouille, Viterbe célèbre sa Sainte pendant trois jours de manifestations festives, en préférant cette date à celle de sa mort, le 6 mars. On commence par une procession solennelle et un cortège historique à travers les rues de la ville; les manifestations se poursuivent, avec le transport de la châsse, (le Char de Sainte Rose), jusqu’au centre historique, selon un itinéraire établi, qui est celui emprunté le jour de la translation de son corps; ce char est une structure de bois et d’étoffe, chaque année plus spectaculaire que jamais, et qui a été récemment inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’humanité.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/03/06/sainte-rose-de-viterbe--vierge-franciscaine.html

Alonso del Arco  (1635–1704), Santa Rosa de Viterbo, Segunda mitad del siglo XVII, 223 x 139, Museo del Prado, Depositado en la University of Santiago de Compostela


Saint Rose of Viterbo

Also known as

Rose of Vieterbo

Rosa of….

Memorial

6 March

4 September (translation of relics; in ViterboItalyFranciscans)

Profile

Franciscan tertiary. At age three she brought a person back from deathPreached in the streets from age ten and led public processions praising Christ. Prophetess and subject to visions. Had the friendship of birds. Was repeatedly refused entrance to the Poor Clares, and in 1250 she was exiled for supporting the pope against Frederick II. After her deathPope Alexander IV ordered her body laid to rest in the convent that had refused her.

Born

1234 at ViterboItaly

Died

6 March 1252 of natural causes

Canonized

1457 by Pope Callistus III

Patronage

exiles

people rejected by religious orders

tertiaries

AlcoleaSpain

ViterboItaly

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Franciscan Herald

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Pictorial Lives of the Saints

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

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“Saint Rose of Viterbo“. CatholicSaints.Info. 4 October 2022. Web. 8 February 2023. <https://catholicsaints.info/saint-rose-of-viterbo/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rose-of-viterbo/

Sebastián Gómez (1699). Santa Rosa de Viterbo,  Museo de Salamanca.


St. Rose of Viterbo

Virgin, born at Viterbo, 1235; died 6 March, 1252. The chronology of her life must always remain uncertain, as the Acts of her canonization, the chief historical sources, record no dates. Those given above are accepted by the best authorities.

Born of poor and pious parents, Rose was remarkable for holiness and for her miraculous powers from her earliest years. When but three years old, she raised to life her maternal aunt. At the age of seven, she had already lived the life of a recluse, devoting herself to penances. Her health succumbed, but she was miraculously cured by the Blessed Virgin, who ordered her to enroll herself in the Third Order of St. Francis, and to preach penance to Viterbo, at that time (1247) held by Frederick II of Germany and a prey to political strife and heresy. Her mission seems to have extended for about two years, and such was her success that the prefect of the city decided to banish her. The imperial power was seriously threatened. Accordingly, Rose and her parents were expelled from Viterbo in January, 1250, and took refuge in Sorriano. On 5 December, 1250, Rose foretold the speedy death of the emperor, a prophecy realized on 13 December. Soon afterwards she went to Vitorchiano, whose inhabitants had been perverted by a famous sorceress. Rose secured the conversion of all, even of the sorceress, by standing unscathed for three hours in the flames of a burning pyre, a miracle as striking as it is well attested. With the restoration of the papal power in Viterbo (1251) Rose returned.

She wished to enter the monastery of St. Mary of the Roses, but was refused because of her poverty. She humbly submitted, foretelling her admission to the monastery after her death. The remainder of her life was spent in the cell in her father's house, where she died. The process of her canonization was opened in that year by Innocent IV, but was not definitively undertaken until 1457. Her feast is celebrated on 4 September, when her body, still incorrupt, is carried in procession through Viterbo.

Sources

Bullar. Franc., 1, 640; Acta Proc. Canonizationis, ann. 1456 in Acta SS., IV Sept.; WADDING, Annales Min. (Rome, 1731), II, 423; III, 280; ANDREUCCI, Notizie criticoistoriche di S. Rosa, Verg. Viterbese (Rome, 1750); BRIGANTI, S. Rosa ed il suo secolo (Venice, 1889); LEON, Lives of the Saints of the Three Orders of S. Francis (Taunton, England, 1886). The best modern life is that by DE KERVAL, Sainte Rose, sa vie et son temps (Vanves, 1896); PIZZI, Storia della Città di Viterbo (Rome, 1887).

Cleary, Gregory. "St. Rose of Viterbo." The Catholic Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912. 8 Feb. 2023 <http://www.newadvent.org/cathen/13193a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to my sister Barbara Barrett.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/13193a.htm


St. Rosa of Viterbo, Virgin

[Of the Third Order of St. Francis.]  SHE was refused admittance in the Franciscan nunnery in Viterbo; therefore led a solitary life in a cottage adjoining, in the most austere penitential practices, and in assiduous contemplation and prayer. She died about the year 1252. Her body is shown enshrined in the church of this nunnery entirely incorrupt; her face appears full of flesh, and as if the corpse was just dead. She is honoured on the 6th of March, the day of her death, and on the 4th of September, the day of her translation. Her two lives are not in all parts authentic. See Wadding’s Annals of the Order, ad an. 1252, n. 17, and Suysken, the Bollandist, on her two lives, and the Acts of her canonization, t. 2, Sept. p. 414.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/045.html


St. Rose of Viterbo

(1235-1252)

God sometimes calls on holy women as well as holy men to enter political contests on behalf of Justice. Queen Esther in the Old testament was one such; so was St. Joan of Arc in Christian times.

When St. Rose of Viterbo was alive, the German emperor Frederic II and his allies, called the "Ghibellines" were in armed conflict with the pope and his allies, called the "Guelphs." Young Rose was divinely inspired to preach in Italy the cause of the pope. Hers was thus a prophetic role in a political struggle.

Rose, a native of Viterbo, not far from Rome, was the child of parents of slim means. Untrustworthy aspects of her biography represent her as working a miracle at age three. Still, she must have been precociously holy, for at age 8, Out Lady is said to have appeared to her during an illness and told her she was to don the penitential Franciscan habit, but continue to live at home and there give good example to all. When Rose recovered, she did join the third order of St. Francis, was clothed in its habit, and from then on pondered more and more man's ingratitude to God.

By the time she was 12, the young "hermitess" was already a marvel to her fellow townsmen. Viterbo at that time was completely under the domination of the anti papal imperial party. Rose now began to preach in the streets, urging that the Viterbians not submit further to Frederick's soldiery garrisoned there, but oust these enemies of the pope.

As St. Rose continued to denounce the Ghibellines, her father grew worried, and said he would thrash her if she even left the house. She replied, 'If Jesus could be beaten for me, I can be beaten for Him. I do what He has told me, and I must not disobey Him." The father, persuaded by the parish priest, withdrew his threat. St. Rose kept defending the Guelphic cause for two years, with increasingly popular success. In 1250, the local Ghibellines branded her a public enemy and demanded her execution. The mayor rejected the death penalty, but he did send Rose and her parents into exile.

Even at Soriano, the nearby village to which they fled, Rose pursued her public denunciations, and she carried the same message to neighboring towns. On December 5, 1250, she is said to have prophesied that the excommunicated Frederick's days were numbered. He died eight days later.

On the death of the highly intelligent but stubbornly ambitious emperor, Viterbo returned to papal jurisdiction and St. Rose and her parents went home. Not long afterward she asked to be admitted to the local convent of St. Mary of the Roses. The abbess refused to receive her because being poor, she could not bring with her the required "dowry." The young tertiary responded, "You will not have me now, but perhaps you will be more willing when I am dead." So she went back to her father's house and continued there her life as a "private religious." She died on March 6, 1252, aged 17. Burial was in the church of Santa Maria in Podio. But in 1258 her incorrupt body was transferred from this church to the church of the convent of St. Mary of the Roses, as she had intimated it would be. Although she would not be canonized until 1457, Pope Innocent IV permitted the cause of her canonization to be initiated the very year of her death.

St. Rose of Viterbo is still the darling of her native city. Many other saints have been called on to defend the rights of the papacy. Usually they have done so as martyrs. This holy teenager championed the Sea of Peter not by dying for it, but by living it.

--Father Robert F. McNamara

SOURCE : http://www.irondequoitcatholic.org/index.php/St/RoseOfViterbo



SAINTE ROSE of VITERBO

Virgin

(1235-1252)

Saint Rose was born in the spring of 1235 at Viterbo, capital of the patrimony of Saint Peter. In those days the emperor Frederick II was oppressing the Church, and many were faithless to the Holy See. But this infant at once seemed filled with grace; she never cried; with tottering steps she sought Jesus in His tabernacle; she knelt before sacred images, she listened to sermons and pious conversation, retaining all she heard, and this when she was scarcely three years old. One coarse habit covered her flesh; fasts and disciplines were her delight.

At the age of seven she wished to enter a monastery of nuns, the only one at Viterbo at that time; but God had other designs for her, and she resolved to create a solitude in her father’s house, where she would forever spend all her days. Her mortifications there seem incredible to our time of laxity; she gave herself the discipline three times a day until she fainted from fatigue and loss of blood, and she scarcely took any food at all. To those who urged her to mitigate her austerities, she explained so perfectly that happiness consists in suffering for God, that no one could doubt that this was so for her.

Nonetheless she fell ill and nearly died of consumption. She was close to the final agony when suddenly she beheld the Mother of God, and said to those attending her: “All of you here, why do you not greet the Queen of the world? Do you not see Mary, the August Mother of my God, coming forward? Let us go to meet Her, and prostrate ourselves before Her majesty!” Everyone turned toward the door and knelt down, and the Mother of God spoke to Rose, telling her she must enter the Third Order of Saint Francis, then go out to “reprove, convince, exhort and bring back the erring to the paths of salvation. If your endeavors bring upon you sarcasm and mockery, persecution and labor, you must bear them patiently... Those who assist you will be enriched with all the graces of the Lord.”

To defend the Church’s rights was already Rose’s burning wish. When hardly ten years old, she arose after her reception into the Franciscan habit, went down to the public square at Viterbo, called upon the inhabitants to be faithful to the Sovereign Pontiff, and vehemently denounced all his opponents. She returned to her house only to redouble her flagellations and macerations; she saw her Saviour on the Cross and nothing could arrest her ardor thereafter. So great was the power of her word and of the miracles which accompanied it, that at the end of several months the Imperial party, after threatening her in vain to stop her preaching, in fear and anger drove her from the city.

Saint Rose and her parents moved to Soriano, a fortified city, where she continued to do as she had been told by the Mother of God. Then Rose went on by herself to Vitorchiano, where she had understood there was need for her, and continued to win souls by her aspect as much as by her words. She went barefoot and wore a poor tunic at all times, until after some eighteen months, when the emperor had died, she and her parents returned to Viterbo. Innocent IV was brought back in triumph to Rome and the cause of God was won.

A number of young girls came to her for instruction at Viterbo, and she taught them the principles of modest prudence and faithful love of God. Rose fell ill again and recognized that her end was approaching; she prepared, rejoicing, in solitude for her glorious destiny, and died in her eighteenth year. Not long afterward, she appeared in glory to Alexander IV, and bade him to translate her intact body. He found it fragrant and beautiful, as if still in life. For more than 700 years it has remained supple and unchanged, save for its color, darkened after a fire in the chapel where it reposed.

Reflection: Rose lived but eighteen years, saved the Church’s cause, and died a Saint. We have lived, perhaps, much longer, but with what result? Every minute something can be done for God. Time is “the money for eternity”; shall we waste it and have nothing to show for it?

SOURCE : https://web.archive.org/web/20020210221929/http://magnificat.ca/cal/engl/09-04.htm

Scuola toscana, Santa Rosa da Viterbo, 1700 ca, Santi Cosma e Damiano al Vivaio (Incisa Valdarno) - Interior


Saint Rose of Viterbo, of the Third Order

Article

“The foolish things of the world hath God chosen, that he may confound the wise, and the weak things of the world hath God chosen, that he may confound the strong.” (I Corinthians 1:27) These words of Holy Scripture were verified in a remarkable manner in Saint Rose of Viterbo. Born of poor and pious parents, she was favored by God from her earliest years with most extraordinary graces and gifts; and co-operating with these graces, she, though a mere child, confounded the designing heretics of Viterbo and vicinity, and frustrated the anti-papal policy of the powerful German Emperor Frederick II in her native city.

The child of grace was not yet able to speak, when she endeavored to pronounce the holy names of Jesus and Mary. As soon as she was able to walk, she asked to be led to church, where she knelt in rapt devotion before the tabernacle and the image of the saints. With the greatest delight did she listen to discourse on heavenly things, faithfully retaining all she heard. When Rose was three years old, her aunt died. Deeply moved by the tears and lamentations of her relatives, the holy child, raising her eyes towards heaven in pious supplication, placed her hand on the body of the deceased and called her by name; and the deceased at once arose in good health. The child was full of compassion for the poor and delighted in sharing her meals with them. One day, when she was carrying food for the poor in her apron, her father gruffly asked her what she was carrying. The frightened child opened her apron, and lo! it was found full of the most beautiful roses. At the age of seven, Rose, with the consent of her parents, retired to a secluded quarter of her home, where she gave herself up to almost uninterrupted prayer and to the practice of the severest mortification. In this manner was she prepared by Almighty God for her extraordinary mission of laboring for the conversion of sinners and heretics and for the cause of the Church against the attacks of her enemies.

When about eleven years old, Rose, at the command of the Mother of God, took the habit of the Third Order, of Saint Francis. Some time after, the Lord appeared to her, crowned with thorns and covered with blood. Full of grief at the sight, Rose cried out: “O my Jesus, who has brought you to such a state?” The Lord answered: “It is my love, my burning love for men.” “But,” the Saint asked, “who has inflicted such sufferings on you?” And when she was told that the sufferings were caused by sin, she cried out in pain and redoubled her mortifications and prayers to atone for the wickedness of men. This vision was but the direct call to begin her extraordinary mission.

The city of Viterbo was at that time in a state of rebellion against the Pope, its lawful ruler, and sided with the Emperor Frederick II, whose policy it was to subject the Church to the State. In consequence of this sad condition of affairs, irreligion and immorality had spread especially among the wealthy and the ruling classes. Besides, several heresies, particularly that of the Cathari, whose teachings and practices threatened to undermine the very foundations of society, had gained a strong foothold among the people, and added to the general confusion.

Led by the spirit of God, the Saint, at that time about thirteen years of age, left her solitude, and, going through the streets of Viterbo with a crucifix in her hands, exhorted the people by the sufferings and death of our Savior to do penance for their sins and to return to the allegiance of the Pope. With the greatest zeal and intrepidity did she atttack the prevailing heresies. From all sides men flocked in astonishment to hear the wonderful preacher. Her burning words and holy life made a deep impression on her hearers, especially as God deigned to confirm her words by signal miracles. Thus, when Rose was one day addressing the people, in the square of Viterbo, on the duty of being loyal Catholics, the crowd became so great that but few could hear her words. Still she preached on, and gradually the stone on which she was standing rose from the ground, and, remaining suspended in the air, supported the holy child in view of all till her discourse was finished, when it gently descended to its place. Thousands were converted to the true faith and to a better life, and, as an historian says, “It is due to her that the people of Viterbo forsook the .cause of Frederick and returned to the obedience of the Pope.”

This brought down upon Rose the enmity of the imperial party, and she and her family were banished from the city. But her sphere of action was thereby only widened. She came to Soriano, Vitorchiano and the surrounding towns, and everywhere effected wonderful conversions. At Vitorchiano she brought about the conversion of the inhabitants, who had been led astray by a sorceress, and even of the sorceress, herself – by remaining unharmed for three hours in the flames of a burning pyre.

When papal authority was restored in Viterbo. Rose, with her parents, was able to return to the city. Refused admission into a convent on account of her poverty, she led a community life with several pious women; but when this did not meet with the approval of the ecclesiastical authorities, the Saint retired to her home and devoted herself to penance and prayer. After two years spent in this manner in union with God, she closed her remarkable life in her eighteenth year. Pope Alexander IV, urged by repeated apparitions of the Saint, had her body transferred to the convent of San Damiano. Her body was found incorrupt and remains so to the present day. Many miracles were wrought at her tomb. She was canonized by Pope Callistus III in 1457.

Reflection

When we read the life of Saint Rose, we cannot but admire the power and wisdom of God. He makes use of a child to bring back the inhabitants of proud cities to the practice of virtue, to overthrow heresy, and to bring to naught the plans of powerful enemies of the Church. “There is no wisdom, there is no prudence, there is no counsel against the Lord.” (Proverbs 21:30) The enemies of God and of his Church may rage; they may make use of their power, wealth, and learning, to attack the Church, her doctrines, precepts, and practices,—their endeavors will but serve to make manifest the weakness, the nothingness of all human wisdom and cunning. In his own good time God will choose the “foolish” and the “weak things of the world,” that is, things that appear foolish and weak to the world, and confound the wisdom and power of the world. This ought to console and strengthen us in these troublous times, when men openly defend irreligious maxims and practices, and strive, by means of unjust laws, ridicule, misrepresentation, and the vilest calumny, to hinder the beneficent influence of the Church, and to lead Christians away from the doctrines and precepts of Christ. We know that Christ is with his Church and that, therefore, the gates of hell will not prevail against it. The persecutions and trials will last as long as God permits, and in the end will redound to the glory of God and of his Church. It remains for all Christians, in particular for the children of Saint Francis, to “possess their souls in patience” and to conform their lives according to the principles of Christ in spite of the maxims and principles of the world, and nothing will harm them, but rather contribute to their greater glory in heaven.

MLA Citation

Father Silas Barth, O.F.M. Franciscan Herald, XXX 1913. CatholicSaints.Info. 4 October 2022. Web. 8 February 2023. <https://catholicsaints.info/saint-rose-of-viterbo-of-the-third-order/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rose-of-viterbo-of-the-third-order/

La Macchina ("the Machine of St. Rose"), 2009

Macchina di Santa Rosa di notte, durante il trasporto, 3 settembre 2007

Festa di Santa Rosa (Viterbo)


Beata Rosa da Viterbo Vergine

6 marzo

Viterbo, 1233/34 - Viterbo, 6 marzo 1251/52

Nata da famiglia di modeste condizioni, a 17 anni entrò nell’ordine delle terziarie dopo aver avuto una visione. In questo periodo fece diversi pellegrinaggi e soprattutto una dura penitenza. Mentre si faceva intensa la guerra tra Guelfi e Ghibellini insieme alla famiglia fu esiliata: tornò in patria dopo la morte di Federico II, ma la sua vita fu assai breve. Sulla sua morte non si sa praticamente nulla solo che alcuni anni più tardi il suo corpo è stato ritrovato intatto.

Patronato: Viterbo

Etimologia: Rosa = dal nome del fiore

Emblema: Giglio

Martirologio Romano: A Viterbo, beata Rosa, vergine, del Terz’Ordine di San Francesco, che fu assidua nelle opere di carità e a soli diciotto anni concluse anzitempo la sua breve esistenza.

Che coraggio ha questa ragazzina di appena diciassette anni! Nel Medioevo cammina scalza per le strade di Viterbo e si scaglia contro l’imperatore in persona per difendere la pace e la Chiesa! Rosa nasce nel 1233 a Viterbo (Lazio) in una famiglia di poveri contadini. I suoi genitori si chiamano Giovanni e Caterina. Rosa non è come le altre bambine. A soli tre anni esprime la sua santità facendo tornare in vita una zia appena spirata. La ragazza si ammala e guarisce, grazie alle preghiere rivolte alla Madonna che le appare. La famiglia ha poco cibo, ma la bambina si priva della sua razione di pane per donarla ai poveri. Quando un giorno il padre, sospettoso, le chiede di vedere cosa nasconda nel suo grembiule, la figlia ubbidendo lo apre: ecco che il pane si trasforma in rose appena colte e profumatissime.

In quegli anni la città laziale è martoriata da aspre guerre tra Guelfi (sostenitori di papa Innocenzo IV) e Ghibellini (alleati dell’imperatore Federico II). Nel 1250 i Ghibellini dominano la città. Rosa ha diciassette anni e, senza alcuna esitazione, sfida l’imperatore. La giovane indossa il saio da terziaria francescana e percorre a piedi Viterbo: impugnando un crocifisso, chiede per tutti la pace e invita gli abitanti a rimanere fedeli al Cristianesimo. La famiglia di Rosa viene cacciata e costretta a rifugiarsi in montagna, nonostante sia il 4 dicembre e stia per nevicare. La ragazza predice la morte dell’imperatore che avviene poco dopo, il 13 dicembre. I Guelfi riprendono le redini della città e la famiglia di Rosa può tornare a casa. La giovane compie subito un miracolo, donando la vista a una fanciulla che si chiama Delicata, cieca dalla nascita.

Rosa chiede di entrare in convento, ma viene rifiutata. La ragazza prevede che il convento la acclamerà e la accoglierà da morta. Rosa muore poco dopo, nel 1251 e, come aveva previsto, il convento che la rifiutò in vita, accoglie le sue spoglie. Oggi la santa riposa a Viterbo, dove è molto venerata, nella Chiesa di Santa Maria (odierno Santuario di Santa Rosa), annessa al monastero che non l’aveva accolta in vita.

La città laziale festeggia tuttora la sua amata patrona ogni 3 settembre, con una spettacolare ed emozionante processione: il celebre “trasporto della Macchina”, una torre illuminata alta trenta metri, pesante cinque tonnellate e portata a spalla da cento uomini detti “Facchini”. Proclamata patrona del Terz’Ordine femminile di San Francesco, della gioventù femminile cattolica italiana e della Gioventù Francescana Gi.Fra., Santa Rosa da Viterbo protegge anche ragazze e fiorai.

Autore: Mariella Lentini


Juan Antonio de Frías y Escalante  (1633–1669). Comunión de Santa Rosa de Viterbo, circa 1667, Óleo sobre lienzo, 215 × 190, Museo del Prado , Madrid.

Nel 1252 papa Innocenzo IV pensa di farla santa, e ordina un processo canonico, che forse non comincia mai. La sua fama di santità cresce ugualmente, e nel 1457 Callisto III ordina un nuovo processo, regolarmente svolto: ma nel frattempo muore, e Rosa non verrà mai canonizzata col solito rito solenne. Ma il suo nome è già elencato tra i santi nell’edizione 1583 del Martirologio romano. Via via si dedicano a lei chiese, cappelle e scuole in tutta Italia, e anche in America Latina.

Vita breve, la sua. Nasce dai coniugi Giovanni e Caterina, forse agricoltori nella contrada di Santa Maria in Poggio. Sui 16-17 anni, gravemente malata, ottiene di entrare subito fra le terziarie di san Francesco, che ne seguono la regola vivendo in famiglia. Guarita, si mette a percorrere Viterbo portando una piccola croce o un’immagine sacra: prega ad alta voce ed esorta tutti all’amore per Gesù e Maria, alla fedeltà verso la Chiesa. Nessuno le ha dato questo incarico. Viterbo intanto è coinvolta in una crisi fra la Santa Sede e Federico II imperatore. Occupata da quest’ultimo nel 1240, nel 1247 si è “data” accettandolo come sovrano.

Rosa inizia la campagna per rafforzare la fede cattolica, contro l’opera di vivaci gruppi del dissenso religioso, nella città dove comandano i ghibellini, ligi all’imperatore e nemici del papa. Un’iniziativa spirituale, ma collegata alla situazione politica. Per questo, il podestà manda Rosa e famiglia in domicilio coatto a Soriano del Cimino. Un breve esilio, perché nel 1250 muore Federico II e Viterbo passa nuovamente alla Chiesa. Ma non sentirà più la voce di Rosa nelle strade. La giovane muore il 6 giugno probabilmente del 1251 (altri pongono gli estremi della sua vita tra il 1234 e il 1252). Viene sepolta senza cassa, nella nuda terra, presso la chiesa di Santa Maria in Poggio. Nel novembre 1252 papa Innocenzo IV promuove il primo processo canonico (quello mai visto) e fa inumare la salma dentro la chiesa. Nel 1257 papa Alessandro IV ne ordina la traslazione nel monastero delle Clarisse. E forse vi assiste di persona, perché trasferitosi a Viterbo dall’insicura Roma (a Viterbo risiederanno i suoi successori fino al 1281).

La morte di Rosa si commemora il 6 marzo. Ma le feste più note in suo onore sono quelle di settembre, che ricordano la traslazione del corpo nell’attuale santuario a lei dedicato. Notissimo è il trasporto della “macchina” per le vie cittadine: è una sorta di torre in legno e tela, rinnovata ogni anno, col simulacro della santa, portata a spalle da 62 uomini. Si ricorda nel 1868 anche l’iniziativa del conte Mario Fani che col circolo Santa Rosa, a Viterbo, anticipava la Società della Gioventù Cattolica, promossa poi dai cattolici bolognesi con Giovanni Acquaderni. Nel 1922 Benedetto XV ha proclamato Rosa patrona della Gioventù Femminile di Azione Cattolica.

A Viterbo, di cui è patrona della città e compatrona della diocesi, è ricordata il 4 settembre, giorno della traslazione.

Autore: Domenico Agasso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/34450

Santa Rosa de Viterbo


La ragazza che sfidò l’impero

 di Alfredo Cattabiani |  postato in: Alfredo CattabianiArticoli e scritti di Alfredo CattabianiCristianesimo e monoteismiItalianoReligione |  0

La storia di Santa Rosa, vissuta nel XIII secolo e diventata il simbolo della lotta della Chiesa contro Federico II

Si favoleggia che nel 1258 papa Alessandro IV, mentre risiedeva a Viterbo, sognò per tre volte che una ragazzina di nome Rosa, sepolta sette anni prima nella nuda terra di fronte alla parrocchia di Santa Maria in Poggio, gli chiedeva di essere traslata nel monastero delle Povere Dame di San Damiano, come si chiamavano allora le Clarisse, “poiché piacque a Cristo di annoverarmi nella schiera delle sue ancelle”. Alla terza visione il pontefice non poté più indugiare e il 4 settembre la fece traslare solennemente nel monastero dove si moltiplicarono i miracoli. In realtà Alessandro IV, che sapeva del processo di canonizzazione iniziato dal suo predecessore ma inconcluso forse per la morte di Innocenzo IV, voleva probabilmente con quella decisione riavviarlo e concluderlo: ma morì prima di realizzare il suo progetto.

Che cosa aveva spinto i due papi a proporre la ragazzina come modello per i Viterbesi? Forse la spiegazione si potrebbe ricavare ripercorrendo la storia di quel periodo in cui il papa Innocenzo IV si era scontrato più volte con Federico II che minacciava l’egemonia temporale della Chiesa, diretta e indiretta, sull’Italia centro-meridionale. L’imperatore vagheggiava un grandioso disegno di ecumene imperiale, già iniziato nel Sud, ancora oggi, viene ricordato e rimpianto con laica venerazione. Anche Viterbo era stata coinvolta in quelle lotte, dove di volta in volta prevalevano i guelfi e i ghibellini. Nel 1250 governavano la città i partigiani di Federico II che per consolidare la loro egemonia tolleravano l’opera di proselitismo di alcuni gruppi patarini, seguaci dell’ersia catara venata di gnosticismo.

Viveva in quegli anni in una modesta casa della parrocchia di Santa Maria in Poggio una ragazzina di nome Rosa che aveva diciassette anni. Secondo le due vite che possediamo, una frammentaria del XIII secolo, l’altra più fantasiosa del quindicesimo, allegata agli atti del secondo processo di canonizzazione del 1475, anch’esso privo della ratifica papale, era nata in una famiglia di agricoltori. Colpita improvvisamente da una gravissima malattia (forse tubercolosi), pareva ormai sul punto di morire quando nella notte del 22 giugno si alzò inaspettatamente dal letto chiedendo di mangiare. Poi, prostrata sulla terra nuda in forma di croce disse: “Mamma, tutte le cose e le delizie di questo mondo ti lascio e rinuncio”. Infine pregò di chiamare donna Zita, ministra delle terziare francescane: “La beata Vergine Maria – le disse – mi comanda che tu mi metta subito la tunica della penitenza che tieni a capo del tuo letto”.

Quando Zita l’ebbe rivestita dell’abito di terziara, Rosa fece radunare le donne della contrada: “Ascoltate – rivelò loro – poiché io vedo una bellissima sposa di Cristo che nessuno di voi vede; questa sposa si avanza ornata di porpora e velo, con una corona d’oro piena di gemme e pietre preziose in testa. Essa mi comanda di andare, bene adornata, prima in San Giovanni, quindi in San Francesco e poi di tornare nella chiesa della Madonna”, che oggi corrispondono a San Giovanni in Zoccoli, San Francesco alla Rocca e Santa Maria in Poggio.

La mattina del 24 giugno, accompagnata dai genitori e da una folla accorsa alla sua casa appena si era diffusa la notizia, visitò le chiese che la Madonna le aveva indicato. Il padre, irritato da quella che gli pareva una crisi isterica, minacciò di strapparle tutti i capelli e di legarla a una seggiola; ma quando s’accorse che la figlia era cosciente di quel che faceva, le disse piangendo: “Con la benedizione di Dio, fa pure”.

Qualche giorno dopo le apparve il Cristo in croce: la visione la sconvolse talmente che cominciò a strapparsi i capelli e a percuotersi. Poi si fece accompaganare in chiesa, dove inginocchiata davanti al Crocefisso diceva piangendo: “Padre, chi ti ha crocifisso?”. Ricondotta a casa da un certo signor G., si flagellò per tre giorni. Finita la dura penitenza, chiamò la madre chiedendole di metterle un mazzetto di menta sul petto. “Ve lo tenne un pochino – narra la Vita prima. Poi lo diede alla madre dicendo “Mamma, prendi quest’erba e tienila quanto mai cara poiché il Signore nostro Gesù Cristo l’ha benedetta sul mio petto, e per di più mi ha benedetto un lato di questa casa che rimarrà nel mio monastero”. Oggi parte della casa che si può visitare, appartiene al monastero attiguo delle Clarisse.

Da quel momento cominciò la sua vita pubblica: camminava per le vie di Viterbo portando in mano un crocifisso e lodando Gesù e la Vergine Maria. Nella Vita seconda si narra che predicasse e addirittura contrastasse gli eretici viterbesi confutando la loro eresia. Ma si tratta di un’amplificazione leggendaria perché una laica non poteva predicare senza un’esplicita autorizzazione del vescovo né discutere con gli eretici. Probabilmente Rosa, girando per le vie e per le piazze con una Maestà fra le mani, esortava a mantenersi fedeli al Cristo e alla Chiesa, così come facevano i guelfi e in modo particolare gli appartenenti al terz’ordine francescano la cui combattività era stata lamentata nell’ambiente federiciano. Come liberarsi di quella fanciulla che insieme con altri esagitati rischiava di infiammare gli animi già esasperati? Il podestà, temendo una cruenta sollevazione guelfa, ordinò il 3 dicembre a tutta la famiglia di lasciare Viterbo entro 24 ore e di recarsi a Soriano al Cimino. Si favoleggia che al padre, corso a supplicarlo perché revocasse l’ordine spiegando che l’esilio in montagna con la neve alla porte poteva significare la morte, rispondesse: “Perciò vi caccio affinché moriate tutti”.

Il 4 dicembre partirono per l’esilio che fu breve perché il 13 dicembre 1250 moriva Federico II permettendo alla parte guelfa di riprendere il potere e di preparare il ritorno del Papa. Rosa ne aveva annunciato la morte fin dalla mattina del 5 dicembre raccontando sulla piazza di Soriano come la notte precedente gli fosse apparso in sogno un angelo annunciandole che “dopo pochi giorni gli amici di Dio avrebbero ricevuto notizie importanti”.

Durante il viaggio di ritorno si fermò con la famiglia a Vitorchiano dove non soltanto restituì la vista a una fanciulla di nome Delicata, cieca dalla nascita, ma convertì anche un’eretica con un’ordalia. Preparato un gran fuoco, vi si gettò dentro rimanendovi fino a quando le fiamme si spensero. Poi, uscita incolume, disse a quella donna: “Abbandona la tua fedeltà e sottomettiti con ossequio devoto alla legge”.

Giunta a Viterbo sentì l’esigenza di entrare nell’attiguo monastero delle Povere Dame di San Damiano, ma le fu risposto che non potevano riceverla essendo al completo. In realtà non volevano accettare quella giovane il cui comportamento aveva suscitato reazioni politiche. “So bene che questa non è la causa – rispose loro Rosa – Ma voi dovete sapere che un giorno sarete liete di avere da morta quella che disprezzate da viva; e infatti l’avrete”.

Morì qualche mese dopo, il 6 marzo 1251, che è la sua festa liturgica, stroncata dalla malattia probabilmente riacutizzatasi per i disagi patiti durante il viaggio. Il suo culto, promosso da Innocenzo IV e Alessandro IV, divenne popolare sebbene mancasse ancora la canonizzazione formale che giunse soltanto indirettamente, con l’iscrizione al Martirologio Romano, il catalogo di tutti i santi promulgato nel 1583 da Gregorio XIII.

La ragazza viterbese divenne il simbolo della lotta contro le “pretese egemoniche” dell’Impero, utile per consolidare il potere temporale della Chiesa su questo territorio troncando l’esperienza di libero comune che aveva reso Viterbo potente e fiorente fino al secolo XIII. Su di lei fiorirono poi tante leggende: a tre anni, ad esempio, resuscitò una zia materna. Un’altra volta stava uscendo di casa nascondendo nel grembiule del pane per i poveri quando il padre le chiese di mostrargli cosa portava: lei obbedì aprendo il grembiule che apparve colmo di rose. Si narrava che un giorno si era recata con altre bambine ad attingere l’acqua alla fontana pubblica davanti a Santa Maria in Poggio. Una sua compagna ruppe l’anfora e, non sapendo come giustificarsi di fronte ai genitori, accusò Rosa dell’incidente. La santa raccolse i frammenti ricomponendoli così bene che la brocca sembrava nuova. Un’altra volta una vicina, che aveva rubato una gallina ai genitori, negava il furto. Rosa chiese al Signore che facesse apparire sulla sua guancia destra qualche penna dell’animale: fu esaudita e la donna, colpita dal fatto straordinario, confessò la colpa.

Tratto da Il Tempo del 2 settembre 1997.

SOURCE : https://www.centrostudilaruna.it/cattabianisantarosa.html

Viterbo, Santuaro di Santa Rosa, interno, Corpo di Santa Rosa da Viterbo


4 settembre - Santa Rosa da Viterbo

Maria Letizia Giuliani , Santa Rosa da Viterbo, 1929, Roma, Archivio Redini, per gentile concessione degli eredi RediniLe biografie di Santa Rosa da Viterbo fissano la data di nascita tra il 1233 ed il 1235, a Viterbo, città di cui è protettrice, dove morì nel 1252. "Il Butler – scrive Agostino Ceccaroni da Cesena nel suo Dizionario Ecclesiastico – pone la data della sua morte nel 1261 e segna la sua festa il 6 marzo; i Bollandisti riportano i suoi atti al 4 di settembre". I Bollandisti, gli agiografi gesuiti estensori delle vite dei santi in tutte le loro sfaccettature, scrivono che Rosa, non avendo potuto far parte delle Clarisse, si fece terziaria francescana e condusse una vita di mortificazioni e di stenti. Proveniva da una famiglia poverissima e si votò alla massima carità verso i meno abbienti e i malati. Come è attribuito a molti altri santi e sante – San Nicolò daTolentino, Santa Elisabetta del Portogallo, Santa Elisabetta di Turingia e così via – anche per lei si parla del miracolo delle rose. Era anche una donna battagliera e combatté contro la setta dei Catari per cui fu bandita, insieme ai suoi familiari, da Viterbo.Tornò alla sua città alla morte di Federico II nel 1250 che aveva voluto esiliarla con la fama, ancora in vita, della sua santità.

La leggenda narra che a Vitorchiano rimanesse incolume tra le fiamme. A Soriano nel Cimino mentre si recava a portare cibo ai poveri fu fermata dai gendarmi che le chiesero cosa portasse in grembo. La santa aprì la veste e mostrò delle bellissime rose bianche dall'intenso profumo. Si era in pieno inverno; nel piccolo paesino a circa 500 mt di altitudine alle falde dei monti Cimini, era già caduta la neve: sembra che sul luogo del miracolo ogni anno, in pieno inverno, fiorisca un cespuglio di rose bianche, simbolo della sua castità, come bianchi sono tutti i fiori della Madre di Gesù. Dopo la morte il corpo di Santa Rosa fu deposto in Santa Maria del Poggio, trasportato poi nel Santuario a lei dedicato dove è tuttora. Nel 1467 fu canonizzata da papa Paolo II, il veneziano Barbo, e la sua festa fissata al 4 settembre. È una grande festa a Viterbo e quando, anni addietro, lo scrittore laico Giordano Bruno Guerri tentò di screditare la santa, ci fu quasi una sommossa popolare contro di lui! Innumerevoli sono le immagini della santa patrona di Viterbo. Molto suggestivo – e si riferisce al miracolo delle rose a Soriano nel Cimino, se sullo sfondo è ricordato il Castello degli Orsini – il bozzetto per una vetrata eseguito da Maria Laetitia Giuliani nel 1929, conservato presso l'archivio Redini di Roma ed esposto alla mostra romana "In nome della rosa" tenuta tra il 2010 ed il 2011 presso i Musei di Villa Torlonia, Casina delle Civette.

Liliana Beatrice Ricciardi

SOURCE : https://www.museoroseantiche.it/index.php/rose-e-arte/337-4-settembre-santa-rosa-da-viterbo

Antonio Viviani  (1560–1620). Santa Rosa da Viterbo, Galleria Nazionale delle Marche


ROSA da Viterbo, santa

di Maurizio Ulturale - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 88 (2017)

ROSA da Viterbo, santa. – Nacque a Viterbo nel 1233, secondo la tradizione che la vuole diciottenne (la giovane età, benché non precisata, risulta confermata dalla bolla Sic in Sanctis suis e dalla Forma interrogatorii del 1252, le più antiche testimonianze su Rosa, circa il primo processo di canonizzazione intentato) nel 1251, anno assai probabile – pur mancando documentazione precisa – della sua morte.

Tra le principali fonti che consentono di ricostruire la vicenda umana di Rosa, due si presentano quali testimonianze narrative, propriamente agiografiche. La Vita I – racconto mutilo (nell’incipit e nella conclusione) immediatamente successivo alla metà del XIII secolo – risulta essere la più attendibile sia per la vicinanza temporale ai fatti sia per una verosimiglianza descrittiva non ancora intaccata da forme agiografiche; che si tratti di una narrazione privata o di un documento approntato in vista del processo di canonizzazione fortemente richiesto al papa Innocenzo IV nel 1252 (i cui atti non ci sono pervenuti), essa rivela una precisione cronologica e una conoscenza dettagliata dei fatti rese possibili da una testimonianza diretta – forse familiare – circa la figura storica di Rosa.

Meno attendibile al fine di ricostruirne gli aspetti biografici è la più tarda e disomogenea Vita II (anonima, inizio XV secolo) – che riprende, rielabora e completa, tratteggiando le ultime vicende della vita di Rosa, la Vita I e attinge ad altre testimonianze scritte e orali che dovevano aver prodotto un’altra biografia (andata probabilmente perduta – non è escluso assieme agli atti del processo innocenziano – secondo una testimonianza processuale, nell’incendio del 1357: Abate, 1952, pp. 27 ss.).

Una terza fonte, di natura diplomatica, è costituita dagli atti di un processo (inconcluso) del 1457, sotto papa Callisto III – dei quali si conservano sia i verbali originali sia quelli destinati a Roma, sebbene mai trasmessi –: esso produsse 264 testimonianze (Acta Sanctorum, 1748, pp. 477-479), di fatto ben poco attendibili e piene di incongruenze, per la distanza di tempo non trascurabile dai fatti di cui Rosa fu protagonista. Tali testimonianze sono evidentemente espressione di una tradizione orale fortemente rielaborata.

Da una deposizione del processo del 1457 risultano i nomi probabili dei genitori di Rosa (ibid., p. 442). La famiglia possedeva una casa (individuabile nell’attuale edificio inglobato nel monastero dedicato alla santa) nel quartiere periferico di S. Matteo in Sonza, della parrocchia di S. Maria in Poggio (Vacca, 1982, p. 70); inoltre un asino, e forse un pezzo di terra fuori delle mura (d’Alatri, 1979, p. 347).

L’evento principale della vita di Rosa (con esso si apre il racconto della Vita I) fu una grave malattia che la costrinse a letto; la fase culminante si ebbe tra martedì 21 e mercoledì 22 giugno 1250, come precisa scrupolosamente la fonte indicando non solo i giorni della settimana ma anche riferendosi al digiuno di Rosa per l’imminente vigilia di s. Giovanni Battista (Abate, 1952, p. 147).

Rosa era affetta – come testimonia la reliquia del suo corpo (sintesi degli studi in La mummia di Santa Rosa, 2000) – da una grave malattia congenita, individuata nella sindrome di Cantrell, che determina cardiopatie invalidanti e deformazioni toraciche. La documentata sofferenza fisica ha un indiretto ma certo legame con la vicenda spirituale (Boesch Gajano - Marino, 2011-2012, anche per una bibliografia medica).

Il peggioramento dello stato di salute (Abate, 1952, p. 227) contribuì a determinare un’agonia fatta di visioni di morti; tuttavia, nella notte, mentre era assistita dalla madre – figura dominante, e probabilmente fonte, del racconto biografico confluito in questa Vita – e da «multae aliae mulieres» (ibid.), Rosa, dopo aver rifiutato il cibo perché già vigilia del giorno di festa, miracolosamente riprese vigore lodando la Vergine Maria e s. Anna e ricordando, nella preghiera, la crociata in corso di re Luigi IX (p. 228; entrambi temi tipici della predicazione minoritica). Rosa, dopo aver recitato, prostrata a terra, una formula di rinuncia ai beni del mondo, chiese alla madre di ricevere – secondo gli ordini ricevuti dalla Vergine – la tonsura, il cingolo (ottenuto adattando una corda d’asino) e la «tunica de cilicio» che una donna (tale Sita, subito accorsa) conservava presso il proprio letto; secondo la Vita II il rito fu invece celebrato di giorno, dal clero, nella chiesa parrocchiale (pp. 235-237).

Questa vestizione privata, la richiesta della quale incontrò le resistenze della stessa Sita, non ha riscontri precisi nella trafila ordinariamente prevista per i fratelli e sorelle della penitenza. Peraltro, i particolari descrittivi delle due Vite – pur in assenza di menzioni esplicite – consentono di individuare un’appartenenza di Rosa al terz’ordine francescano (appartenenza poi data per scontata dal processo quattrocentesco e dalle successive agiografie) nelle sue forme originarie ancora generiche. Si può ritenere dunque che Rosa sia stata una penitente (Casagrande - Rava, 2012, p. 1032), espressione di un movimento penitenziale femminile di incerto legame con i penitenti francescani. La storiografia si è divisa su questo punto: André Vauchez (in Movimento religioso femminile e francescanesimo nel secolo XIII. Atti del VII Convegno internazionale... 1979, a cura di R. Rusconi, Assisi 1980, p. 352) e Anna Maria Fabbri (Vita di una santa..., 1999, p. 21) hanno parlato con una certa cautela di terziaria della corrente mistica, ma Stanislao da Campagnola in precedenza ha preferito parlare di religiosità femminile individuale (L’‘Ordo Poenitentium’ di san Francesco nelle cronache del Duecento, in Collectanea Franciscana, 1973, vol. 44, pp. 145-179, in partic. pp. 157 s.), Enrico Menestò (1998) di «religiosae mulieres» (p. 1745) e Romana Guarnieri (Donne e Chiesa tra mistica e istituzioni (secc. XIII-XV), Roma 2004) di «bizzoca» (p. 333). In ogni caso non c’è alcuna evidenza dell’esistenza a Viterbo a metà Duecento di un ramo femminile del movimento penitenziale di orientamento minoritico (pp. 327-336).

Ma la dimensione privata si trasformò immediatamente in un evento pubblico. Rosa rese noto alle «mulieres» della contrada (Abate, 1952, p. 228), convocate in casa propria, l’invito della Vergine a intraprendere una processione penitenziale – ornata dell’abito ricevuto, dunque pubblica e solenne – nel corso della quale avrebbe dovuto percorrere l’itinerario cittadino che collegava le chiese di S. Giovanni in Zoccoli, di S. Francesco (legate alla presenza dei frati minori) e la parrocchiale di S. Maria in Poggio. Ciò avvenne il giorno seguente; dopo la processione (compiuta reggendo una maestà o crocifisso), la casa di Rosa divenne meta di molti devoti e – nonostante le prime forti opposizioni (tra le quali, secondo uno scontato topos agiografico, quella del padre) – la giovane chiese e ottenne la benedizione dei genitori, dei presenti e di un prete (garanzia, quest’ultimo, di autenticità e legittimazione gerarchica della sua esperienza; Piacentini, 1983, pp. 21-23).

Il gruppo di donne che circondava Rosa (non organizzate in domibus propriis ma che sembrano vivere come una comunità; cfr. R. Rusconi, L’espansione del francescanesimo femminile nel secolo XIII, in Movimento religioso femminile cit., pp. 263-316, in partic. p. 306) si presenta, dunque, come uno di quei tanti raggruppamenti penitenziali femminili che ravvivarono la vita religiosa nel XIII secolo. Lo stesso ambito di composizione e fruizione della Vita I fa riferimento a esse, quale racconto approntato – sulla scorta delle testimonianze familiari di Rosa – dall’interno del movimento religioso e devozionale; non possiamo escludere che il racconto provenga proprio da quel Pietro Capotosto, sacerdote di S. Maria in Poggio, che organizzò la prima devozione nei confronti di Rosa e che, favorevole alla rapida canonizzazione di questa, ne raccontò la vicenda come eccezionale e unica (G. Casagrande, Il Terz’Ordine e la beata Angela. La povertà nell’Ordine della non-povertà, in Angela da Foligno da figlia del popolo a maestra dei teologi, Foligno 2009, pp. 17-38, in partic. p. 37).

Un terzo momento va individuato in un tentato consolidamento istituzionale dell’esperienza di Rosa. A causa di un’esperienza mistica vissuta con ogni probabilità nella propria chiesa parrocchiale (ove si era recata con alcune donne per svolgere con esse un apostolato attivo), ella fu costretta a letto per tre giorni, in seguito ai quali si verificò un evento miracoloso, di cui fu unica testimone la madre: Rosa chiese un rametto di menta da applicare sul petto per alleviare il dolore – come prescriveva la pratica terapeutica –, quindi lo restituì alla madre rendendole noto come Gesù avesse benedetto sia il ramo di menta sia «unum ex lateribus huius domus quae permanebit in monasterio meo» (Abate, 1952, p. 230). La vicenda (che la successiva Vita II omette completamente) è rimarcata dal compilatore della Vita I, con sottolineatura evidente del riferimento all’acquisizione materiale e cultuale della casa di Rosa per istituirvi un monastero. Il progetto fu però negli anni immediatamente successivi (1253-55) fortemente avversato dalle francescane della vicina chiesa di S. Maria e dalla Curia romana che ne difese le prerogative (pp. 160-164).

Forse il monastero cui si fa cenno potrebbe essere identificato con quello voluto da Capotosto (Vacca, 1982, pp. 138 ss.; A.M. Fabbri, Vita di una santa..., cit., pp. 12 s.); in ogni caso, soltanto nel 1661 la casa natale di Rosa diventerà parte integrante, benché perimetrale, dell’attuale monastero a lei dedicato.

Un’altra componente ‘pubblica’ dell’esperienza di Rosa è legata alla dimensione dell’ortodossia. Rosa iniziò «assidue, cum cruce in manibus» (Abate, 1952, p. 230), per le strade di Viterbo un apostolato che sarebbe durato per circa sei mesi; tuttavia, il podestà Mainetto di Bovolo, che reggeva la città per conto dell’imperatore Federico II, fu sollecitato – «a quibusdam haereticis, qui in eadem civitate publice tunc temporis morebantur» (ibid.) – a esiliare la fanciulla.

Sebbene nella Vita II non manchi un esplicito richiamo alla predicazione antiereticale di Rosa, ella dovette farsi interprete semplicemente di una testimonianza umile e penitente della fede ortodossa (Pryds, 1998, p. 167 nota 5) benché in chiave esplicitamente antiereticale (come emerge già dalla Vita I e dalla bolla del 1252; sulla pacificazione antiereticale garantita dal processo di canonizzazione di Rosa cfr. Ilarino da Milano, Dualismo cataro e francescanesimo inquisitoriale a Viterbo nel secolo XIII, in Atti del Convegno di studio. VII centenario del 1° conclave (1268-1271), Viterbo 1975, pp. 173-197, in partic. p. 184; per Roberto Paciocco, Perfette imperfezioni. Santità e rivendicazioni papali nell’Italia centrale intorno al 1252, in Studi medievali, s. 3, XLIX (2008), 2, pp. 711-727, in partic. pp. 719 ss., invece, esclusivamente dettata da un bisogno dominativo della Chiesa; più accorte a tal riguardo Casagrande - Rava, 2012, p. 1018 nota 2), rappresentando, a ogni modo, un serio pericolo per quella comunione di intenti e per le alleanze cittadine che spingevano alla collaborazione l’aristocrazia filoimperiale della città e gli esponenti dell’eterodossia, principalmente catara (R. Manselli, Viterbo al tempo di Federico II, in Atti del Convegno di studio, cit., pp. 7-20, in partic. p. 18; sulla presenza ereticale nel comune della Tuscia, cfr. Ilarino da Milano, Dualismo cataro, cit., pp. 175 ss.).

Nonostante le resistenze dei familiari (padre compreso), Rosa fu bandita e la prima tappa dell’esilio fu il castello di Soriano, sui monti Cimini, proprietà dei ghibellini Guastapani; giungendovi – il 5 dicembre 1250, vigilia di s. Nicola – profetizzò un grande evento, e dopo non molti giorni – prosegue il racconto – giunse da Viterbo la notizia della morte dell’imperatore Federico II (13 dicembre 1250). Dopo una decina di giorni, Rosa e i suoi si trasferirono a Vitorchiano, a pochi chilometri da Viterbo (e dunque sulla strada del rientro in città, Mincuzzi, 2000, p. 67). Ivi rimasero tre giorni, come attesta un frammento della Vita I tràdito dalla seconda biografia presente agli atti del processo del 1457 (Abate, 1952, p. 123, n. 29). Questa tarda e rimaneggiata fonte (dalla quale bisogna espungere i diciassette miracoli post mortem collocabili cronologicamente nel Trecento e geograficamente in Germania, ove il culto di Rosa si diffuse mediante canali minoritici) ci informa dei miracoli compiuti da Rosa a Vitorchiano (già dipinti sulla nuova cassa di legno del 1358 che ne custodiva le spoglie: cfr. Piacentini, 1991, pp. 58 s.).

Si tratta della guarigione della cieca Delicata e dell’ordalia, ossia della prova del fuoco alla quale Rosa si sottopose – qui secondo gli stilemi del racconto agiografico – al fine di convertire all’ortodossia un’eretica (verosimilmente una catara, in considerazione della sua preparazione teologica). Sempre secondo il racconto della Vita II, altri miracoli compiuti da Rosa sono la guarigione del cieco Andrea e la punizione di un uomo indevoto (sui miracola antiqua – in vita, in morte e dopo morte – cfr. ibid., pp. 107-112, in partic. p. 109 per i miracoli ascritti dallo studioso alla tradizione popolare).

La fonte non fa cenno al rientro in Viterbo, ma qui si colloca la richiesta di Rosa di condurre vita claustrale presso le damianite di S. Maria. Al loro rifiuto (motivato dall’assenza di posti in convento, ma secondo una testimonianza processuale, Abate, 1952, p. 263, dalla mancanza di dote) la giovane profetizzò – secondo la più tarda Vita II – la traslazione del proprio corpo all’interno del monastero. L’episodio appare plausibile, inserendosi nello scenario di quel riflusso del movimento penitenziale femminile che sospinse non poche donne a entrare nei conventi di quei mendicanti che avevano generato le esperienze di spiritualità laicale; e in ogni caso esso è conforme alle strategie sottese alla redazione della Vita II, compilata quando si puntava alla canonizzazione di Rosa.

Infine, non appare databile, neppure approssimativamente, un’altra scelta penitenziale che Rosa avrebbe fatto, quella della carcerazione volontaria. La tradizione di questa sua ulteriore esemplare esperienza (documentata dalla Vita II – cfr. Casagrande - Rava, 2012, pp. 1021-1025 –, e comunque diffusa nella Viterbo di metà Duecento) proviene dal processo quattrocentesco e resterà viva e consolidata nella tradizione cittadina, così da essere ripresa dall’agiografia successiva.

La morte di Rosa avvenne nella primavera del 1251; terminus post quem la morte di Federico II (dicembre 1250), ante quem la bolla Sic in Sanctis suis (25 novembre 1252). Fu sepolta in S. Maria in Poggio (Abate, 1952, p. 214), dove il suo corpo giacque per diciotto mesi (il lasso usuale tra la dipartita e l’inspectio corporis in vista della canonizzazione). La bolla del 1252 accenna già a un culto di veneranda memoria.

Le apparizioni di Rosa al pontefice Alessandro IV – trasferitosi con la Curia a Viterbo tra il 1257 e il 1258 – avrebbero determinato la decisione papale di traslare le spoglie mortali della vergine (sulla vicenda storica delle quali cfr. E. Piacentini, in La mummia di Santa Rosa, 2000, pp. 13-27) presso le damianite. L’evento si concretizzò nel 1258 – non va escluso allo scopo di concludere la complessa vertenza tra le damianite e Capotosto –, quando il papa era in procinto di rientrare a Roma. Di esso si fa ancora oggi memoria a Viterbo con il trasporto del 4 settembre della ‘Macchina di s. Rosa’, ininterrottamente documentato dal XVII secolo.

Fonti e Bibl.: Le principali fonti – Sic in Sanctis suis e Forma interrogatorii (in Città del Vaticano, Archivio Vaticano, Regesto, Inn. IV, A X, Ep. 240, c. 219r; Ep. 241), Vita I e Vita II (Viterbo, Archivio del monastero di S. Rosa, Diplomatico, s.n., e Fondo Antico, ms. 2 palch. 7, n. 163, cc. 57-74) – sono tutte edite in G. Abate, S. R. da Viterbo, terziaria francescana (1233-1251). Fonti storiche della vita e loro revisione critica, in Miscellanea francescana, LII (1952), 1-2, pp. 113-278 (con una bibliografia dei precedenti scritti biografici su Rosa tra XIII e XX secolo alle pp. 115-129). Ivi si menziona anche un manoscritto parigino riproducente le due Vite e gli atti processuali. Cfr. anche P. Innocenti, Santa R. da Viterbo nei documenti del suo tempo, Viterbo 1976, pp. 8-14. Per la Vita I, cfr. anche A.M. Fabbri, Vita di una santa. Aspetti della Vita I di s. R., in Santa R.: tradizione e culto. Atti della Giornata di studio..., Viterbo... 1998, a cura di S. Cappelli, I, Roma 1999, pp. 11-30. Per la Vita II, cfr. anche P.F. Bebiano Alunni Serra, L’archivio del monastero delle Clarisse di Santa R. di Viterbo, in Vite consacrate: gli archivi delle organizzazioni religiose femminili. Atti dei Convegni... Spezzano-Ravenna... 2006, a cura di E. Angiolini, Modena 2007, pp. 113-146, e in traduzione E. Piacentini, Santa R. da Viterbo (biografia critica). La contromenta ovvero la fantastoria di Anna Maria Vacca, Viterbo 1983, pp. 133-168 (in collazione con una Vita III, cinquecentina trascrizione della Vita II). Infine, degli Atti del Processo callistiano (Viterbo, Archivio del monastero di S. Rosa, ms. 2, palch. 7) un’ampia scelta è edita in Acta Sanctorum, Sept., II, Antwerpiae 1748, pp. 442-479 (cfr. G. Abate, S. R. da Viterbo, cit., pp. 253-268).

Nella vasta bibliografia si segnalano: G. Abate, S. R. da Viterbo, terziaria francescana (1233-1251), cit.; M. Signorelli, Santa R. da Viterbo, Viterbo 1963; Mariano d’Alatri, R. da Viterbo tra mito e storia, in Fatti e figure del Lazio medievale, a cura di R. Lefevre, Roma 1979, pp. 345-354; A. Vauchez, La sainteté en Occident aux derniers siècles du Moyen Âge d’après le procès de canonisation et les documents hagiographiques, Rome 1981, ad ind. e s.v. Rose de Viterbe; A.M. Vacca, La menta e la croce. S. R. da Viterbo, Roma 1982; E. Piacentini, Santa R. da Viterbo (biografia critica), cit.; Id., Il libro dei miracoli di santa R. da Viterbo, Viterbo 1991; G. Barone, R. v. Viterbo, in Lexikon des Mittelalters, VII, München 1995, coll. 1027 s.; J.-M. Weisen-beck, Rose of Viterbo: preacher and reconciler, in Clare of Assisi: a medieval and modern woman, a cura di I. Peterson, New York 1996, pp. 145-156; E. Menestò, R. da Viterbo, in Il grande libro dei santi, a cura di C. Leonardi - A. Riccardi - G. Zarri, III, Cinisello Balsamo 1998, pp. 1742-1747; D. Pryds, Proclaiming sanctity through proscribed acts: the case of Rose of Viterbo, in Women preachers and prophets through two millennia of christianity, a cura di B.M. Kienzle - P.J. Walker, Berkeley 1998, pp. 159-172; E. Piacentini, Santa R. da Viterbo: culto liturgico e popolare, Viterbo 1999 (in forte polemica con Vacca, 1982); Santa R.: tradizione e culto. Atti della Giornata di studio..., Viterbo... 1998, a cura di S. Cappelli, I, Roma 1999; R. Mincuzzi, Santa R. da Viterbo penitente del XIII secolo, in AnalectaTor, XXXI (2000), 165, pp. 7-120; La mummia di Santa R. da Viterbo. Antropologia, Restauro e Conservazione, a cura di L. Capasso, Viterbo 2000; A. Esposito, Miracoli con il signum. Due casi a confronto: R. da Viterbo e Simonino da Trento, in Notai, miracoli e culto dei santi: pubblicità e autenticazione del sacro tra XII e XV secolo. Atti del Seminario internazionale..., Roma... 2002, a cura di R. Michetti, Milano 2004, pp. 343-368 (in partic. pp. 345-357); K. Ruh, R. von Viterbo, in Verfasserlexikon, XI, Berlin 2004, col. 1332; S. Boesch Gajano - B. Marino, «Il mistero del cuore» di santa R. da Viterbo, in Sanctorum, VIII-IX (2011-2012), pp. 177-190; G. Casagrande - E. Rava, Santa R. e il fenomeno della reclusione volontaria a Viterbo, in Hagiologica. Studi per Réginald Grégoire, a cura di A. Bartolomei Romagnoli - U. Paoli - P. Piatti, II, Fabriano 2012, pp. 1017-1032; A.M. Valente Bacci, Una leggenda tedesca di Santa R. (secolo XV). Codex sangallensis 589, Viterbo 2012; A. Vauchez, R. da Viterbo, una santa per la città, Viterbo 2015.

Resta incerta la datazione della prima iconografia di Rosa sul frammento pergamenaceo della Vita I, mentre sul ciclo pittorico non conservato di Benozzo Gozzoli, si veda F. Papi, Il ciclo di Santa R. a Viterbo, in Benozzo Gozzoli allievo a Roma, maestro in Umbria, a cura di B. Toscano - G. Capitelli, Cinisello Balsamo 2002, pp. 219-229. È in corso (ottobre 2016-giugno 2017) un laboratorio della Scuola superiorie di studi medievali e francescani (Roma, Pontificia Università Antonianum) sulla Vita II.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/rosa-da-viterbo-santa_%28Dizionario-Biografico%29/

Santa Rosa de Viterbo, Raio Palace, Braga, Portugal.


4 de septiembre

Santa Rosa de Viterbo (1235-1252)

por J. M.ª Cases

Gertrudis von le Fort ha escrito que la verdadera genialidad de la mujer se encuentra en lo religioso, y que el mundo profano no ha dado a la historia nombres comparables a Juana de Arco o a Catalina de Sena. Rosa de Viterbo se halla en la línea de lo genial en el mundo religioso.

El barrio gótico de Viterbo es uno de los lugares más evocadores de la Edad Media. Cuando se habla de aquella época hay que evitar dos escollos: o considerarla como la edad ideal del cristianismo, a fijarse sólo en sus defectos, que los tuvo. Sin embargo, prevalecen los aspectos positivos. En ninguna otra edad de la historia se dejó sentir tan intensamente el influjo del cristianismo en la vida pública y privada, política y social, cultural y artística. Un verdadero y sentido universalismo unió a los pueblos bajo la dirección del Papa y del emperador. Todos tenían fe, y se sujetaban gustosos al magisterio de la Iglesia, no faltando, naturalmente, las excepciones. ¿Qué otro tiempo puede gloriarse de creaciones como las universidades, las catedrales, las cruzadas, la Suma de Santo Tomás y la Divina Comedia de Dante? Los héroes que se llevaban las simpatías de todos eran los santos. Santos del calibre de un Tomás de Aquino, de un Domingo, de un Francisco de Asís.

Rosa nació en Viterbo en 1235. Viterbo formaba parte entonces del patrimonio de San Pedro. En 1216 había muerto Inocencio III, a quien se ha llamado el Augusto del pontificado. Con él se llegó a la cúspide de la autoridad de la Iglesia sobre el mundo. Pero, a su muerte, el emperador Federico II estuvo en lucha constante con los papas Gregorio IX e Inocencio IV. De la lucha salieron debilitados los dos poderes, el imperial y el pontificio. Se acercaban días malos para la Iglesia.

Los padres de Rosa eran pobres y excelentes cristianos. Ya en su más tierna infancia todos se dieron cuenta de que Dios tenía grandes planes sobre ella. De verdad que es asombrosa la mezcla de lo natural y de lo sobrenatural en su vida. En vez de entregarse a los juegos propios de su edad, se pasaba largos ratos ante las imágenes de los santos, especialmente si eran imágenes de la Virgen Santísima. Impresionaba la atención con que oía a sus padres cuando hablaban de cosas de Dios. Desde muy pequeña sintió ansias de vivir en soledad, ansias que casi nunca se realizaron del todo. Y siempre fue una enamorada de la penitencia. Los viterbianos se avezaron a ver por sus calles a una niña, que iba siempre descalza y con los cabellos en desorden. Grandes eran sus austeridades en la comida, llegando a pasarse días enteros con un poco de pan. Pan que muchas veces iba a parar a la boca de los pobres, otra de sus santas debilidades. Corría tras los pobres y con cariño inmenso les ofrecía todo cuanto tenía. Si fuera de su casa era caritativa, es fácil imaginar el respeto y amor con que mimaba a sus padres.

En Viterbo había un convento de religiosas, llamado de San Damián. A sus puertas llamó nuestra heroína, pero inútilmente, porque era pobre y porque era niña. Entonces decide convertir su casa en un claustro. Allí se excedía santamente en las penitencias corporales, llegando a disciplinarse hasta perder el conocimiento. Los de su casa intentan apartarla del camino emprendido, pero es tanta la gracia humano-divina que se refleja en toda su persona, que convence a todos. Y las horas de oración se sucedían sin interrupción en su vida.

A los ocho años, víctima de sus penitencias, contrae una gravísima enfermedad, que dura quince meses. Fue milagrosamente curada por la Santísima Virgen, quien le mandó tomar el hábito de la Tercera Orden de San Francisco, hábito que recibió en la iglesia de Santa María. Aquel día empezó su vida de apóstol. Al salir de la iglesia predicó con tal fervor sobre la pasión de Nuestro Señor Jesucristo y los pecados de los hombres, que todos se volvieron compungidos a sus casas, mientras ella regresaba gustosa a su soledad. Día tras día toda la ciudad, atónita, oyó sus predicaciones. Difícilmente comprendemos hoy el ardor con que las multitudes medievales iban tras el predicador de la palabra de Dios, las conversiones, las públicas reconciliaciones que provocaba, por ejemplo, un San Antonio de Padua. Y si el predicador resultaba ser una niña de pocos años...

No faltaron las contradicciones ni las penas. Los partidarios de Federico II, enemigos de la Santa Sede, en seguida la hicieron objeto de sus ataques. Tras las mofas y las calumnias vino el destierro. Todo ello sirvió para demostrar el temple de aquella niña, quien, como los apóstoles en otro tiempo, dijo que no podía dejar de predicar la divina palabra. Y la Providencia se valió de la malicia de sus perseguidores para que la semilla de la verdad fructificara en otras partes. Con sus padres tuvo que salir de noche de Viterbo, mientras la nieve barría los caminos. Agotados por el cansancio y el sufrimiento, llegaron al día siguiente al pueblo de Soriano. Sin embargo, todos los sufrimientos físicos se desvanecieron ante el dolor de su alma por la disolución moral de aquellas gentes. Allí continúa predicando, y su predicación se convierte, al cabo de algunos meses, en abundantes conversiones. Acuden también a oírla hombres y mujeres de los pueblos vecinos. A sus oyentes un día les anunció la muerte de Federico II, ocurrida en Fiorentino de Puglia el 13 de diciembre de 1250. Al fin de su vida el emperador se reconcilió con la Iglesia.

Y los pueblos de Vitorchiano, Orvieto, Acquapendente, Montefalcone y Corneto, oyeron, extrañados y al fin convencidos, la voz de aquella niña que atraía con su sola presencia, y que, si era preciso, confirmaba su predicación con milagros. Uno de los defectos que se achacan, con razón, a la Edad Media es la excesiva credulidad con que admitía los hechos extraordinarios. Hoy los biógrafos de nuestra Santa rechazan algunos de los milagros que se le atribuyeron, pero sin duda ninguna que hizo grandes milagros, porque de otro modo no se explica la polvareda espiritual que su paso levantó por todas partes. Su vida entera era un milagro.

A los dieciocho meses de haber salido de su pueblo natal pudo regresar a él, después de la muerte de Federico II. El pueblo entero salió a recibir a la mujer extraordinaria, contentos todos de recuperar aquel tesoro, que ahora apreciaban más después de haberlo perdido.

A pesar de sus triunfos apostólicos, su alma deseaba la soledad, para entregarse más decididamente a la oración y a la penitencia. Es la constante historia de todos los verdaderos apóstoles. San Bernardo había escrito poco tiempo antes que el apóstol debe ser concha y no simple canal.

Por segunda vez intenta entrar en un convento. Esta vez el monasterio lleva el bonito nombre de Santa María de las Rosas. Pero por segunda vez se le cierran las puertas del claustro. Dios no la destinaba a la vida religiosa.

Y por consejo de su confesor, Pedro de Capotosti, decide de nuevo convertir su casa en el claustro soñado; esta vez, sin embargo, tendrá que preocuparse de la santificación de otras almas. Algunas amigas suyas de Viterbo se unen a ella para guardar silencio, cantar salmos y oír sus exhortaciones espirituales. Ante la constante afluencia de nuevas jóvenes, el confesor de Rosa les compra un terreno cerca de Santa María de las Rosas. Allí floreció una comunidad que tomó la regla de la Orden Tercera de San Francisco.

De nuevo las humanas pequeñeces estorbaron la obra de Dios. Inocencio IV suprimió la obra, a indicación de las monjas de San Damián.

El biógrafo de San Francisco de Asís, Tomás de Celano, dice que «cantando recibió la muerte». Un canto de alegría fue también la muerte de Rosa. Gastada prematuramente por las penitencias y el apostolado, se preparó para salir al encuentro del Esposo de las vírgenes. Al recibir el viático quedó largo rato en altísima contemplación. Cuando volvió en sí se le administró la extremaunción. Pidió perdón a Dios de todos sus pecados y se despidió de sus familiares con la exquisita caridad de siempre. Jesús, María, fueron sus últimas palabras. Tenía diecisiete años y diez meses.

Puede fácilmente imaginarse el dolor de los viterbianos. ¡Había sido tan rápido su paso sobre la tierra! Su cuerpo, que despedía un perfume muy agradable, fue sepultado en Santa María.

Inocencio IV inició su proceso de canonización, pero la muerte le impidió terminarlo. Entonces nuestra Santa se aparece a Alejandro IV, que a la sazón se hallaba en Viterbo, y le indica que traslade su cuerpo a la iglesia de San Damián. Se organizó una magnífica procesión, presidida por el Papa, a quien acompañaban cuatro cardenales, para el traslado de sus reliquias a la iglesia aludida. Desde entonces el monasterio se llama de Santa Rosa.

Nicolás V ordenó al consejo de la villa de Viterbo que en la precesión de la Candelaria tres cirios de cera blanca recordaran a todos la luz de su apostolado, su amor a Dios y a los hombres, y su blancura virginal.

Calixto III la colocó en el catálogo de los santos. Desde su muerte, el lugar que guarda su cuerpo incorrupto ha sido centro de constantes peregrinaciones. En 1357 ocurrió en Viterbo un gran milagro. Quedó reducida a cenizas la capilla que guardaba sus reliquias, y se quemó la caja que las contenía; el cuerpo santo sólo cambió un poco de color.

Aunque su muerte ocurrió el día 6 de marzo de 1252, su fiesta se celebra el día 4 de septiembre, por ser el aniversario de la solemne traslación.

De le representa recibiendo la sagrada comunión junto a un altar, y viendo en sueños los instrumentos de la pasión de Nuestro Señor Jesucristo.

¿La lección de Rosa? Yo diría que es una lección de sobrenaturalismo. Nuestro siglo XX, escéptico ante lo extraordinario, y excesivamente enamorado de lo humano, conviene recuerde que Dios tiene marcada preferencia por servirse de instrumentos inadecuados para obtener sus victorias. Sobre todo deberían recordar frecuentemente la vida y la obra de Rosa de Viterbo todos los que se dedican al apostolado.

José María Cases, Santa Rosa de Viterbo, Virgen, en Año Cristiano, Tomo I, Madrid, Ed. Católica (BAC 182), 1959, pp. 510-515

DIRECTORIO FRANCISCANO SANTORAL FRANCISCANO

SOURCE : http://www.franciscanos.org/bac/rviterbo.html

Voir aussi : http://www.infoviterbo.it/la-storia-di-santa-rosa.html

https://www-infoviterbo-it.translate.goog/macchina-di-santa-rosa.html?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=it&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=sc