vendredi 18 mai 2012

Saint VENANT de CAMERINO, martyr

SAINT VENANT de CAMERINO

Martyr

(250)

Saint Venant commença dès l'âge de quinze ans à donner des marques éclatantes de son zèle pour la diffusion de l'Évangile et pour la gloire de Jésus-Christ. Comme il opérait de nombreuses conversions, l'empereur Dèce résolut de le faire arrêter; mais l'intrépide jeune homme n'attendit pas qu'on vînt le saisir; il se présenta de lui-même devant le préfet Antiochus, et lui dit: "Les dieux que vous adorez ne sont que des inventions du démon. Il n'y a qu'un seul Dieu, dont le Fils unique, Jésus-Christ, S'est fait homme et est mort sur une croix pour sauver le monde du péché."

Venant subit alors toutes les tortures que peut inventer la rage des bourreaux; il serait mort sous les fouets, si un Ange ne fût venu briser ses chaînes. Les barbares, loin de se laisser toucher par ce prodige, suspendent le martyr par les pieds et le brûlent avec des torches ardentes; un Ange vient encore le délier, ce qui occasionne de nouvelles conversions.

A la suite de nouveaux interrogatoires, Venant est jeté en prison, puis livré à d'autres supplices; on lui brise les dents, on lui déchire les gencives, on l'abandonne dans un cloaque infect d'où un Ange, pour la troisième fois, le délivre pour le disposer à des combats nouveaux et à un triomphe plus glorieux. Un des juges le fait comparaître encore, et tandis que le martyr lui prouve avec force la vanité des idoles, le malheureux tombe de son siège et expire en disant: "Le Dieu de Venant est le vrai Dieu! Vous devez L'adorer et détruire nos fausses divinités."

Cependant la fureur d'Antiochus augmente à cette nouvelle; le martyr est jeté à des lions affamés; mais ces animaux féroces, au lieu de le dévorer, se couchent à ses pieds. Le lendemain, Venant est traîné longtemps sur des ronces et des épines, et laissé demi-mort; par un prodige merveilleux, le jour suivant, il est guéri et prêt à d'autres combats.

Le préfet ordonne de le précipiter du haut d'un rocher; mais le martyr, soutenu par les Anges, tombe mollement sur le sol. Longtemps ensuite il est traîné hors de la ville, sur des chemins hérissés de pierres et de cailloux, au point que les bourreaux sont exténués de soif. Venant, par une sublime délicatesse de charité pour ces monstres humains, fait un signe de Croix sur une pierre, et aussitôt il en jaillit une source d'eau vive qui les désaltère. Enfin il eut la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_venant_de_camerino.html

 
Venant, de Camérino, avait quinze ans, lorsqu’il fut dénoncé comme chrétien à Antiochus alors gouverneur de la ville pour l’empereur Dèce. Il se présenta lui-même aux portes de la ville à ce magistrat, qui, après l’avoir tenté longuement par des promesses et des menaces, ordonna de le battre de verges et de le charger de chaînes. Un Ange délie miraculeusement ses liens ; il est alors brûlé avec des torches ardentes, puis suspendu, la tête en bas, au-dessus d’un feu allumé sous lui. Sa constance dans les tourments frappe d’admiration le greffier Anastase, et quand il le voit, une seconde fois délié par l’Ange, marcher, vêtu de blanc, au dessus de la fumée, il croit en Jésus-Christ, et se fait baptiser avec sa famille par le bienheureux Prêtre Porphyre, en compagnie duquel il remporte, peu de temps après, la palme du martyre.

Ramené devant le gouverneur, et inutilement sollicité d’abandonner la foi du Christ, Venant est jeté en prison. Le gouverneur envoie un héraut, nommé Attale, qui vient dire à Venant que lui aussi a été chrétien, mais qu’il a renoncé à ce titre, parce qu’il a reconnu la vaine illusion d’une foi en raison de laquelle les Chrétiens se privent des biens présents, dans l’espérance chimérique de biens futurs. Le noble athlète du Christ, qui connaît les ruses de notre perfide ennemi, repousse loin de lui ce ministre du démon. On le ramène donc devant le gouverneur : on lui casse toutes les dents et on lui brise les mâchoires, et, ainsi mutilé on le jette sur un fumier Mais un Ange vient encore le délivrer. On le fait comparaître de nouveau devant le juge, et celui-ci, à la voix de Venant qui parlait toujours tombe de son siège en s’écriant : « Le Dieu de Venant est le vrai Dieu ; renversez les nôtres ».

A cette nouvelle, le gouverneur fit aussitôt exposer Venant aux lions ; mais contrairement à leur férocité habituelle, ces animaux se jetèrent à ses pieds. Pendant ce temps, le jeune homme enseignait au peuple la foi du Christ ; aussi fut-il éloigné et remis en prison. Le lendemain. Porphyre ayant raconté au gouverneur une vision qu’il avait eue pendant la nuit, et dans laquelle il avait vu Venant resplendissant de lumière baptiser le peuple, tandis qu’un brouillard épais couvrait le gouverneur, celui-ci, transporté de colère, donna l’ordre de lui trancher immédiatement la tête ; il commanda ensuite de traîner Venant jusqu’au soir par des lieux couverts d’épines et de chardons. On le laissa à demi-mort, mais dès le lendemain matin, il se présentait de nouveau devant le gouverneur, qui le fit aussitôt précipiter du haut d’un rocher. Arraché encore par miracle à cette mort, Venant fut traîné jusqu’à un mille de la ville par les plus rudes sentiers ; là les soldats ayant soif, Venant s’agenouilla sur une pierre qui se trouvait à proximité, dans une dépression du sol ; ayant tracé sur elle le signe de la croix, il en jaillit de l’eau. Il laissa sur cette pierre l’empreinte de ses genoux, ainsi qu’on peut le voir encore dans son église où elle est conservée. Touchés de ce miracle, plusieurs soldats crurent en Jésus-Christ. Le gouverneur leur fit trancher la tête ainsi qu’à Venant, sur les lieux mêmes. Aussitôt il y eut un orage et un tremblement de terre tels que le gouverneur prit la fuite ; mais il ne put se dérober à la justice divine, et il périt peu de jours après l’une mort très honteuse. Pendant ce temps, les Chrétiens ensevelirent à une place d’honneur le Martyr et ses compagnons, et leurs corps ont conservés jusqu’à ce jour, à Camérino, dans l’Église dédiée à Saint Venant.

St Venant, martyr

Avec la fête de saint Venant, s’ouvre la période de l’année liturgique où commence le temps après la Pentecôte lorsque la date de Pâques tombe au plus tôt. C’est pourquoi sa fête est en tête du sanctoral dans le 2ème tome du bréviaire de Jean XIII ou le tome ‘été’ du bréviaire avant Jean XIII.

Martyr vénéré à Camerino (Marches), sa fête fut instituée au calendrier par Clément X, ancien évêque de cette ville, en 1690. Mais il était déjà vénéré dans les basiliques romaines : on célébrait en effet le 15 mai les saints martyrs dalmates dont les reliques étaient déposées dans l’oratoire de saint Venant au baptistère du Latran.

A MATINES. avant 1960

Hymnus

Athléta Christi nóbilis

Idóla damnat Géntium,

Deíque amóre sáucius

Vitæ perícla déspicit.

Loris revínctus ásperis,

E rupe præceps vólvitur :

Spinéta vultum láncinant ;

Per saxa corpus scínditur.

Dum membra raptant Mártyris,

Languent siti satéllites ;

Signo crucis Venántius

E rupe fontes élicit.

Bellátor o fortíssime,

Qui pérfidis tortóribus

E caute præbes póculum,

Nos rore grátiæ írriga.

Hymne

Le noble athlète du Christ

persiste à réprouver les idoles des Gentils,

et, blessé de l’amour de Dieu, ne compte

pour rien ce qui met sa vie en danger.

Étroitement lié, Venant est

précipité du haut d’une roche,

et, dans sa chute les épines déchirent son visage,

ses membres sont brisés par les pierres.

Tandis qu’ils traînent le Martyr,

les satellites souffrent de la soif ;

Venant, par le signe de la croix,

fait jaillir une fontaine du rocher.

O combattant très courageux,

qui procurâtes à vos perfides bourreaux

un breuvage sorti de la pierre,

versez sur nous la rosée de la grâce.

Gloire soit au Père, au Fils,

et à vous, Esprit-Saint :

accordez-nous, par les prières de Venant,

les joies de la béatitude suprême.

Amen.

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. Venant, de Camérino, avait quinze ans, lorsqu’il fut dénoncé comme chrétien à Antiochus alors gouverneur de la ville pour l’empereur Dèce. Il se présenta lui-même aux portes de la ville à ce magistrat, qui, après l’avoir tenté longuement par des promesses et des menaces, ordonna de le battre de verges et de le charger de chaînes. Un Ange délie miraculeusement ses liens ; il est alors brûlé avec des torches ardentes, puis suspendu, la tête en bas, au-dessus d’un feu allumé sous lui. Sa constance dans les tourments frappe d’admiration le greffier Anastase, et quand il le voit, une seconde fois délié par l’Ange, marcher, vêtu de blanc, au dessus de la fumée, il croit en Jésus-Christ, et se fait baptiser avec sa famille par le bienheureux Prêtre Porphyre, en compagnie duquel il remporte, peu de temps après, la palme du martyre.

Cinquième leçon. Ramené devant le gouverneur, et inutilement sollicité d’abandonner la foi du Christ, Venant est jeté en prison. Le gouverneur envoie un héraut, nommé Attale, qui vient dire à Venant que lui aussi a été chrétien, mais qu’il a renoncé à ce titre, parce qu’il a reconnu la vaine illusion d’une foi en raison de laquelle les Chrétiens se privent des biens présents, dans l’espérance chimérique de biens futurs. Le noble athlète du Christ, qui connaît les ruses de notre perfide ennemi, repousse loin de lui ce ministre du démon. On le ramène donc devant le gouverneur : on lui casse toutes les dents et on lui brise les mâchoires, et, ainsi mutilé on le jette sur un fumier Mais un Ange vient encore le délivrer. On le fait comparaître de nouveau devant le juge, et celui-ci, à la voix de Venant qui parlait toujours tombe de son siège en s’écriant : « Le Dieu de Venant est le vrai Dieu ; renversez les nôtres ».

Sixième leçon. A cette nouvelle, le gouverneur fit aussitôt exposer Venant aux lions ; mais contrairement à leur férocité habituelle, ces animaux se jetèrent à ses pieds. Pendant ce temps, le jeune homme enseignait au peuple la foi du Christ ; aussi fut-il éloigné et remis en prison. Le lendemain. Porphyre ayant raconté au gouverneur une vision qu’il avait eue pendant la nuit, et dans laquelle il avait vu Venant resplendissant de lumière baptiser le peuple, tandis qu’un brouillard épais couvrait le gouverneur, celui-ci, transporté de colère, donna l’ordre de lui trancher immédiatement la tête ; il commanda ensuite de traîner Venant jusqu’au soir par des lieux couverts d’épines et de chardons. On le laissa à demi-mort, mais dès le lendemain matin, il se présentait de nouveau devant le gouverneur, qui le fit aussitôt précipiter du haut d’un rocher. Arraché encore par miracle à cette mort, Venant fut traîné jusqu’à un mille de la ville par les plus rudes sentiers ; là les soldats ayant soif, Venant s’agenouilla sur une pierre qui se trouvait à proximité, dans une dépression du sol ; ayant tracé sur elle le signe de la croix, il en jaillit de l’eau. Il laissa sur cette pierre l’empreinte de ses genoux, ainsi qu’on peut le voir encore dans son église où elle est conservée. Touchés de ce miracle, plusieurs soldats crurent en Jésus-Christ. Le gouverneur leur fit trancher la tête ainsi qu’à Venant, sur les lieux mêmes. Aussitôt il y eut un orage et un tremblement de terre tels que le gouverneur prit la fuite ; mais il ne put se dérober à la justice divine, et il périt peu de jours après l’une mort très honteuse. Pendant ce temps, les Chrétiens ensevelirent à une place d’honneur le Martyr et ses compagnons, et leurs corps ont conservés jusqu’à ce jour, à Camérino, dans l’Église dédiée à Saint Venant.

A LAUDES.

Hymnus

Dum, nocte pulsa, lúcifer

Diem propínquam núntiat,

Nobis refert Venántius

Lucis beátæ múnera.

Nam críminum calíginem

Stygísque noctem dépulit,

Veróque cives lúmine

Divinitátis ímbuit.

Aquis sacri baptísmatis

Lustrávit ille pátriam :

Quos tinxit unda mílites ,

In astra misit Mártyres.

Nunc Angelórum párticeps,

Adésto votis súpplicum :

Procul repélle crímina,

Tuúmque lumen íngere.

Hymne

Tandis que la nuit disparaît et que

l’étoile du matin nous annonce l’approche du jour,

que Venant nous obtienne

les bienfaits de la lumière bienheureuse.

Qu’il éloigne de nous l’obscurité du péché

et la nuit des enfers ;

qu’il nous désaltère dans la cité céleste

de la vraie lumière de la Divinité.

Il a purifié sa patrie

dans les eaux du baptême sacré,

et les soldats sur lesquels il a versé l’onde sainte,

il les a envoyés dans les cieux avec la palme du martyre.

Maintenant que vous régnez avec les Anges,

soyez favorable aux vœux de ceux qui vous invoquent :

bannissez loin de nous tous les crimes

et mettez en nos âmes la lumière que vous possédez.

Gloire soit au Père, au Fils,

et à vous, Esprit-Saint :

accordez-nous, par les prières de Venant,

les joies de la béatitude suprême.

Amen.

AUX DEUXIÈMES VÊPRES.

Hymnus

Martyr Dei Venántius,

Lux et decus Camértium,

Tortóre victo et iúdice,

Lætus triúmphum cóncinit.

Annis puer, post víncula,

Post cárceres, post vérbera,

Longa fame freméntibus

Cibus datur leónibus.

Sed eius innocéntiæ

Parcit leónum immánitas :

Pedésque lambunt Mártyris,

Iræ famísque immémores.

Verso deórsum vértice

Hauríre fumum cógitur ;

Costas utrímque et víscera

Succénsa lampas ústulat.

Hymne

Venant, le Martyr de Dieu,

et l’honneur de Camérino,

vainqueur de son juge et de son bourreau,

chante plein de joie son triomphe.

Quant aux années il n’est qu’un enfant,

mais c’est après avoir supporté les fers, les prisons,

les coups qu’il est donné en pâture à des lions,

rendus furieux par une longue privation de nourriture.

Mais son innocence

apaise la férocité de ces lions

qui, oubliant leur rage et leur faim,

viennent lécher les pieds du Martyr.

Pendant qu’il est suspendu la tête en bas,

et contraint de respirer la fumée d’un brasier,

une torche enflammée

lui brûle les côtes et les entrailles.

Gloire soit au Père, au Fils,

et à vous, Esprit-Saint :

accordez-nous, par les prières de Venant,

les joies de la béatitude suprême.

Amen.



Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Le martyr d’aujourd’hui nous reporte aux persécutions des empereurs romains. C’est en Italie, à Camerino, qu’il a rendu son témoignage ; et la dévotion que lui portent les peuples de cette contrée, soumise au sceptre temporel du Pontife romain, a obtenu que sa fête se célébrerait dans toute l’Église. Accueillons donc avec joie ce nouveau champion de notre Emmanuel, et félicitons-le d’avoir soutenu loyalement le combat, en ces jours du Temps pascal, tout retentissants de la victoire que la vie a remportée sur la mort.

Le récit que la Liturgie a consacré aux mérites de saint Venant étincelle de prodiges. Plus d’une fois la puissance de Dieu a semblé faire assaut avec la fureur des bourreaux, afin de glorifier leurs victimes. Ces moyens merveilleux servaient à la conquête des âmes, et souvent les témoins de ces miracles qui sembleraient superflus, s’écriaient tout à coup qu’eux aussi voulaient être chrétiens, et donnaient leurs noms à une religion aussi favorisée du ciel qu’illustrée par la patience surhumaine de ses martyrs.

Priez pour nous, jeune martyr, vous que les saints Anges aimaient, et qu’ils assistèrent dans le combat ! Comme vous, nous sommes les soldats du divin Ressuscité, et comme vous nous sommes appelés à rendre témoignage de sa divinité et de ses droits en présence du monde. Si le monde n’est pas toujours armé d’instruments de torture comme aux jours de vos luttes, il n’est pas moins redoutable par ses séductions. A nous aussi il voudrait ravir cette vie nouvelle que Jésus a communiquée à ses membres ; défendez-nous de ses atteintes, ô Martyr ! La divine chair de l’Agneau vous avait nourri dans les jours de la Pâque, et la force qui a paru en vous était toute à la gloire de ce céleste aliment. Nous nous sommes assis à la même table ; veillez sur tous les convives du festin pascal. Ainsi que vous, nous avons connu le Seigneur dans la fraction du pain [1] : obtenez-nous l’intelligence du divin mystère dont nous reçûmes les prémices en Bethléhem, et qui s’est développé sous nos yeux et en nous-mêmes par les mérites de la Passion et de la Résurrection de notre Emmanuel. D’autres merveilles nous attendent ; nous ne sortirons pas de la saison pascale sans avoir été initiés à la plénitude du don divin de l’Incarnation. Obtenez, ô saint Martyr, que nos cœurs soient ouverts de plus en plus, et qu’ils gardent fidèlement tous les trésors que les augustes mystères de l’Ascension et de la Pentecôte doivent encore verser en eux.

[1] Luc. XXIV, 35.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

La fête de ce martyr de Camerino (+ 250) fut instituée par Clément X, après que la confrérie des Picentins résidant à Rome eut restauré et dédié à son patron et compatriote l’antique église de Saint-Jean in Mercatello, située au pied du Capitole. Ce petit sanctuaire, antérieur au XIIIe siècle, a été détruit en 1929.

La messe est du Commun : Protexisti, mais les collectes sont propres.

Après le temps pascal, la messe est In virtúte tua.

Combien grande est la dignité du martyre chrétien ! Le sang versé non seulement lave toutes les fautes personnelles, mais, par les mérites du Sang de Jésus, il devient un gage puissant d’intercession pour le peuple chrétien. Le martyre illustre la ville où il s’accomplit, et il la sanctifie ; c’est pourquoi saint Cyprien, évêque de Carthage, prévoyant l’imminence de son supplice, ne voulut pas frustrer son Église d’une si grande gloire ; il laissa le lieu où il s’était retiré pour que son martyre ne s’accomplît pas hors de sa métropole.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Si celui-ci le peut ?

Saint Venant. — Tombeau : à Camerino, dans l’église qui lui est consacrée. Image : On le représente avec un lion ou bien des diables qu’il chasse. Saint Venant, jeune martyr de 15 ans, souffrit dans sa ville natale, sous l’empereur Dèce (249-251), des tortures d’une cruauté inouïe, à cause de la foi chrétienne. Il les supporta avec une constance admirable. Il fut flagellé, brûlé avec des torches ; on le suspendit, la tête en bas, au-dessus d’un feu fumant. Les lions, auxquels on le livra, oublièrent leur férocité naturelle et se couchèrent, comme des agneaux, aux pieds du saint. Celui-ci, pendant ce temps, prêchait la foi au peuple. De nombreux païens crurent au Christ. Enfin, il fut décapité.

Pratique : Quand on suit, pendant quelques heures, le triomphe des vainqueurs, on sent au cœur quelque chose du courage et de la constance des héros, on est porté à l’enthousiasme et à l’énergie. Tel est le but éducatif du culte des martyrs. La constance d’un jeune homme de 15 ans excite tout particulièrement notre émulation. Ce jour conviendrait à une fête liturgique de la jeunesse. — La messe est du commun d’un martyr au temps pascal (Protexisti).


Saint Venant (+ 250)

Venant, de Camerino, âgé de quinze ans, dénoncé comme chrétien à Antiochus, qui gouvernait cette ville sous l’empereur Dèce, se présenta devant ce magistrat aux portes de la cité ; celui-ci, après l’avoir éprouvé longuement par des promesses et des menaces, ordonna de le battre de verges et de le charger de chaînes ; délivré miraculeusement par un Ange, il est ensuite brûlé avec des torches et suspendu la tête en bas au-¬dessus d’un brasier fumant. Ramené encore devant le gouverneur, on lui casse toutes les dents, on lui brise les mâchoires, et, ainsi mutilé, on le jette dans un cloaque. Mais tiré de là par l’Ange, il se présente de nouveau devant le juge ; celui-ci, pendant que Venant parle, tombe de son tribunal et expire en s’écriant : « Le Dieu de Venant est le vrai Dieu; détruisez nos dieux. » Enfin, après d’autres tourments raffinés, il achève le cours de son glorieux combat ; on lui tranche la tête ainsi qu’à dix autres martyrs. Les chrétiens ensevelirent leurs corps dans un lieu honorable; ils sont encore à Camerino dans l’église dédiée à saint Venant.



Venantius of Camerino M (RM)

Died c. 250. Little is known of Venantius. Legend says that he died at Camerino near Ancona, Italy, when he was about 17 during the Decian persecutions. There his relics can be found today. The story is filled primarily with an account of the savagery of his persecutors, who scourged him, burned him with flaming torches, hanged him upside-down over a fire, knocked his teeth out, broke his jaw, threw him to lions (who merely licked his feet), tossed him over a high cliff, and finally cut off his head. Pope Clement X, a former bishop of Camerino, raised the feast of Saint Venantius to the double rite (under the old system) and composed proper hymns for his office (Attwater2, Benedictines, Bentley, Husenbeth).


In art, Saint Venantius is portrayed as a young man with a banner holding the city wall. At times he may be shown (1) holding the citadel of Camerino, (2) holding the city, a palm, and a book, or (3) crucified upside-down with smoke coming from his head. He may be easily confused with Terenziano, who is also a young man, and who holds the citadel of Pesaro (Roeder). He is the patron of Camerino (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0518.shtml

Saint Venantius of Camerino

Martyr

(† 250)

Saint Venantius, born at Camerino in Italy, during the persecution of Decius was taken into custody at the age of fifteen years as a Christian who was preaching Christ to others. His history is one of the most miraculous in the annals of the early martyrs.

Having learned that he was about to be arrested, he presented himself to the governor of Camerino, Antiochus, at the city gates, and said to him that the lives of the gods were filled with every kind of crime, that there was only one God, whose unique Son had become a man to deliver his fellow humans from the tyranny of sin. When it was found impossible to shake his constancy either by threats or promises, he was condemned to be scourged, but was miraculously saved by an Angel. He was then burnt with torches and suspended over a low fire that he might be suffocated by the smoke. The judge's secretary, while admiring the steadfastness of the Saint, saw an Angel robed in white, who stamped out the fire and again set free the youthful martyr. This man proclaimed his faith in Christ and was baptized with his whole family. Shortly afterwards he won the martyr's crown.

Venantius was summoned to appear before Antiochus. Unable to make him renounce his faith, the governor cast him into prison with an apostate soldier, who strove in vain to tempt him. Antiochus, furious, then ordered his teeth and jaws to be broken and had him thrown into a furnace, from which the Angel once more delivered him. The Saint was sent to a city magistrate to be condemned, but this judge after hearing his defense of Christianity, fell headlong from his seat and expired, saying, The God of Venantius is the true God; let us destroy our idols.

When this circumstance was told to Antiochus, he ordered Venantius to be thrown to the lions. These brutes, however, forgetting their natural ferocity, crouched at the feet of the Saint. Then, by order of the tyrant, the young martyr was dragged through a heap of brambles and thorns and retired half-dead, but the next day he was cured; God had manifested the glory of His servant once more. On behalf of soldiers who had dragged him outside the city over stones and rocks, and were suffering from thirst, the Saint knelt on a rock and signed it with a cross; immediately a jet of clear, cool water welled up from the spot. This miracle converted many of those who beheld it. The rock remained imprinted by his knees and was placed in a church in Camerino, where it still remains.

The governor finally had Venantius and his converts beheaded on the same day, in the year 250. The bodies of these martyrs are kept in the same church at Camerino. The Acts of Saint Venantius' martyrdom have been carefully studied and declared authentic by the Church.

Les Petits Bollandistes: Vies des Saints, by Msgr. Paul Guérin (Bloud et Barral: Paris, 1882), Vol. 5; Little Pictorial Lives of the Saints, a compilation based on Butler's Lives of the Saints and other sources by John Gilmary Shea (Benziger Brothers: New York, 1894).


St. Venantius

Martyr

Feast Day - May 18

At the age of fifteen, Venantius of Camerino was denounced for his Christian religion to Antiochus, who was governor of Camerino under the emperor Decius. Venantius presented himself to the governor at the city gates. For a long time the governor tempted him by means of promises and threats, then commanded that he be beaten and chained.

Miraculously freed by an Angel, Venantius was then burned with torches and suspended face down over a smoking fire. Led back again to the governor, he had all his teeth and his jaws broken and, thus mutilated, he was thrown into a pit of dung. Rescued from this pit by an Angel, he stood once more before a judge, who even as Venantius was speaking to him, fell from his tribunal, crying out, “The God of Venantius is the true God! Destroy our gods!” and expired. At length, after new and exquisite torments, Venantius was beheaded, along with ten others, and so finished the course of his glorious struggle. The Christians gave honorable burial to the bodies of these martyrs, who now rest in Camerino, in the church dedicated to Venantius.

Taken from The Hours of the Divine Office in English and Latin, Vol. II: Passion Sunday to August (Collegeville, Minnesota: The Liturgical Press, 1963), p. 1812.


St. Venantius, Martyr

(by Fr. Prosper Gueranger 1870)

Today's Martyr carries us back to the persecutions under the Roman Emperors. It was at Camerino, in Italy, that he bore his testimony to the true Faith; and the devotion wherewith he is honoured by the people of those parts, (which are under the temporal Sovereignty of the Roman Pontiff,) has occasioned his Feast being kept throughout the Church. Let us, therefore, joyfully welcome this new champion, who fought so bravely for our Emmanuel. Let us congratulate him upon his having the privilege of suffering Martyrdom during the Paschal Season, all radiant as it is with the grand victory won by Life over Death.

The account given by the Liturgy, upon St. Venantius, is a tissue of miracles. The omnipotence of God seemed, on this and many other like occasions, to be resisting the cruelty of the executioners, in order to glorify the Martyr. It served also as a means for converting the bystanders, who, on witnessing these almost lavish miracles, were frequently heard to exclaim, that they too wished to be Christians, and embrace a Religion which was not only honoured by the superhuman patience of its Martyrs, but was so visibly protected and favored by heaven.

Venantius, who was born at Camerino, was but fifteen years of age when he was accused of being a Christian, and arraigned before Antiochus, the Governor of the City, under the reign of the Emperor Decius. He presented himself to the Governor at the City Gate, where, after being long and uselessly coaxed and threatened, he was scourged, and condemned to be chained. But he was miraculously unfettered by an Angel, and was then burned with torches, and was hung, with his head downwards, over a fire, that he might be suffocated by the smoke. One of the officials, by name Anastasius, having noticed the courage wherewith he suffered his torments, and having also seen an Angel walking, in a white robe, above the smoke, and again liberating Venantius,--he believed in Christ, and, together with his family, was baptized by the priest Porphyrius, with whom he afterwards merited to receive the palm of martyrdom.

Venantius was again brought before the Governor; and being solicited, though to no purpose, to give up his Faith, he was thrown into prison. A herald, named Attalus, was sent thither, to tell him that he also had once been a Christian, but had renounced the profession on discovering that it was false, and that Christians were duped into giving up the good things of the present by the vain hope of what was to follow in the next life. But the high-minded soldier of Christ, knowing well the snares of our crafty enemy the devil, utterly spurned his minister from his presence. Whereupon, he was again led before the Governor, and all his teeth were beaten out, and his jaws broken; after which, he was thrown into a dung pit. But, being delivered by an Angel, thence also, he again stood before the judge, who, whilst Venantius was addressing him, fell from the judgment-seat, and died exclaiming: "The God of Venantius is the true One! destroy our gods!"

When this was made known to the Governor, he immediately ordered Venantius to be exposed to the lions: but those animals, forgetting their own savage nature, threw themselves at his feet. The Saint, meanwhile, instructed the people in the Christian Faith, and was therefore removed and again thrown into prison. On the following day, Porphyrius told the Governor, that he had had a vision during the night, and that he saw that those who were bathed with water, by Venantius, were brilliant with a splendid light, but that the Governor was covered with a thick darkness. This so irritated the Governor, that he immediately ordered Porphyrius to be beheaded, and Venantius to be dragged, until evening, along places covered with thorns and thistles.

He was left there half dead; but he again presented himself, in the morning, to the Governor, who at once condemned him to be cast headlong from a rock. Again, however, he was miraculously preserved in his fall, and was once more dragged, for a mile, over rough places. Seeing that the soldiers were tormented with thirst, Venantius made the sign of the Cross, and water flowed from a rock, which was in a neighboring dell; on which rock, Venantius left the impress of his knees, as may be still seen in the Church which is dedicated to him. Many were moved, by that miracle, to believe in Christ, and were all beheaded, together with Venantius, on that very spot, by the Governor's orders. So awful were the lightnings and earthquakes which followed the execution, that the Governor took to flight. But he was not able to escape divine justice; and, a few days after, met with a most humiliating death. Meanwhile, the Christians gave honorable burial to the bodies of all these Martyrs, and they are now reposing in the Church, which is dedicated to Venantius in the town of Camerino.

Prayer:

Dear youthful Martyr, loved of the Angels, and aided by them in thy combat! pray for us. Like thyself, we too are soldiers of the Risen Jesus, and must give testimony, before the world, to the Divinity and the Rights of our King. The world has not always in its hands those material instruments of torture, such as it made thee feel; but it is always fearful in its power of seducing souls. It would rob us, also, of that New Life, which Jesus has imparted to us and to all them that are His members; holy Martyr, protect us under these attacks! Thou hadst partaken, during the days of thy last Easter, of the divine Flesh of the Paschal Lamb, and thy courage in Martyrdom redounded to the glory of this heavenly nourishment. We, also, have been guests at the same holy Table; we, also, have partaken of the Paschal Banquet. Like thee, we have known our Lord in the breaking of BREAD (St. Luke, xxiv. 35): obtain for us the appreciation of the divine mystery, of which we received the first-fruits at Bethlehem, and which has been gradually developed, within our souls, as well as before our eyes, by the merits of the Passion and Resurrection of our Emmanuel. We are now, at this very time, preparing to receive the plenitude of the divine gift of the Incarnation. Pray for us, O Holy Martyr, that our hearts may more than ever fervently welcome, and faithfully preserve, the rich treasures, which are about to be offered us, by the sublime mysteries of the Ascension and Pentecost. Amen

Hymn

Venantius, hail! God's Martyr bright,

Thy country's honour and her light;

Who dost with joy in triumph sing,

Thy judge and tortures conquering.


A child in years, yet heeds no pain,

Nor dungeon damp, nor galling chain;

Then he, for beastly bait, is thrown

To lions mad with hunger grown.


O wondrous sight! the beasts of prey

Their food reject, and turn away;

Then tamely lick the Martyr's feet,

A tribute to his virtue meet.


Next downwards hung, he is exposed

To clouds of smoke beneath disposed,

Whilst with slow torches, burning clear,

His naked breasts and sides they sear.


Praise to the Father, and the Son,

And Holy Spirit, Three in One;

Oh! grant that through this Martyr's prayer,

Your blissful joy we all may share. Amen


Hymn

The golden star of morn

Is climbing in the sky;

The birthday of Venantius

Awakes the Church to joy.


His native land in depths

Of pagan darkness lay;

He o'er her guilty regions poured

The light of heavenly day.


Her in baptismal streams

Of grace he purified;

E'en those who came to take his life,

With him as Martyrs died.


With Angels now he shares

Those joys which never cease;

Look down on us, O Spirit blest,

And send us fits of peace.


Praise to the Father, Son,

And Holy Ghost, to Thee;

O, grant us through the Martyr's prayer

A blest eternity. Amen.


Hymn

Noble champion of the Lord!

Armed against idolatry!

In thy fervent zeal for God

Death had naught of fear for thee.


Bound with thongs, thy youthful form

Down the rugged steep they tear,

Jagged rock and rending thorn

All thy tender flesh lay bare.


Spent with toil, the savage crew,

Fainting, sinks with deadly thirst;

Thou the Cross dost sign; and lo!

From the rock the water burst,


Saintly warrior-prince! who thus

Thy tormentors couldst forgive;

Pour the dew of grace on us,

Bid our fainting spirits live.


To Thee O Father, with the Son

And Holy Spirit, glory be;

Oh, grant us through thy Martyr's prayer

The joys of immortality. Amen.


SOURCE : http://catholicharboroffaithandmorals.com/St.%20Venantius.html

St. Venantius, Martyr

HE made a glorious confession of his faith, and after suffering many torments was beheaded in the persecution of Decius in 250, at Camerino, a city near the marquisate of Ancona in Italy; of which place he was a native. His body is kept with singular veneration in that city. Pope Clement X. who had been bishop of Camerino, had a particular devotion to this martyr, who suffered very young. See the Bollandists.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.




San Venanzio di Camerino Martire

18 maggio

Si rimane meravigliati di fronte all’enorme ed antichissimo culto tributato a questo santo martire, a Camerino come in tutta l’Italia Centrale. Come pure si rimane interdetti alla lettura dei martirî subiti; Venanzio giovanetto di quindici anni apparteneva ad una nobile famiglia di Camerino, fattosi cristiano, lasciò tutte le comodità in cui era vissuto ed andò a vivere presso il prete Porfirio.

Venne ricercato dalle autorità pagane della città e minacciato di tormenti e di morte se non fosse ritornato al culto degli dei, in esecuzione degli editti imperiali. Venanzio adolescente per età, ma dalla forte personalità per la fede ricevuta, si rifiuta e quindi viene sottoposto a flagellazioni, pene di fumo, fuoco, eculeo (cavalletto), ne esce sempre incolume e per questo raccoglie conversioni fra i pagani curiosi e gli stessi persecutori.

Resta imprigionato e viene ancora tormentato con i carboni accesi sul capo, gli vengono spezzati i denti e mandibola, gettato in un letamaio, Venanzio resiste ancora, allora viene dato in pasto a cinque leoni affamati, ma questi gli si accucciano inoffensivi ai suoi piedi.

Ancora incarcerato, può accogliere ammalati di ogni genere che gli fanno visita ammirati ed imploranti, ed egli ridona a loro la salute del corpo e dell’anima, convertendoli al cristianesimo. Ormai esasperato, il prefetto della città lo fa gettare dalle mura, ma ancora una volta lo ritrovano salvo, mentre canta le lodi a Dio.

Viene legato e trascinato attraverso le sterpaglie della campagna e anche in questa occasione opera un prodigio, facendo sgorgare una sorgente da uno scoglio per dissetare i soldati, operando così altre conversioni.

Alla fine, il 18 maggio del 251, sotto l’imperatore Decio o nel 253 sotto l’imperatore Valeriano, viene decapitato insieme ad altri dieci cristiani; mettendo così fine a questa galleria di orrori, che è difficile credere a tanta crudeltà, messa in atto da un popolo che dominava il mondo di allora, sì con la forza ma suscitando anche cultura, arte, diritto, civiltà. Ad ogni modo questa ‘passio’, riportata negli ‘Acta SS.’ già nel secolo XI è stata integrata nei secoli successivi, inserendo anche una fuga di Venanzio da Camerino, per sottrarsi ai persecutori attraverso la Valnerina a Rieti e di lì a Raiano (L’Aquila), dove gli è dedicata una chiesa.

Il martire venne sepolto fuori della Porta Orientale sul declivio Est del colle a 500 metri dalle mura, sul quale venne edificata una basilica (sec. V), che venne più volte riedificata nei secoli successivi, è tuttora sede dell’’Arca del santo’ meta di secolare devozione.

Nel corso della storia millenaria della città, il suo nome, il suo culto, è presente dappertutto; nelle formule d’invocazione e nelle litanie dei santi dei vescovi camerinesi del 1235 e 1242, libri liturgici locali dei sec. XIV e XV, sigilli e monete coniate con la figura del santo, nella chiesa eretta presso la sorgente che sgorgò miracolosamente, a cui sono collegate due vasche, nelle quali venivano immersi lebbrosi e ulcerosi per impetrare la guarigione.

Con la Signoria dei Da Varano, fin dalla fine del ‘200, s. Venanzio subentrò come protettore della città di Camerino al santo vescovo Ansovino (m. 868). Nel 1259 durante la distruzione e il saccheggio di Camerino da parte delle truppe di Manfredi, le reliquie di s. Venanzio furono asportate e depositate nel Castel dell’Ovo a Napoli; furono restituite alla devozione della città nel 1269 per ordine del papa Clemente IV.

La vicenda terrena dell’adolescente Venanzio, suscitò una fioritura letteraria, drammi, oratori musicali, poemi, poemetti e carmi latini ed italiani. Solenni manifestazioni religiose con toni oggi diremmo di folklore, sin dal 1200 si svolgevano a Camerino il 18 maggio, data della sua festa e nei giorni vicini, coinvolgendo tutta la città con un palio particolare, sfilata delle autorità e delle corporazioni, giostra della Quintana e altre corse, fiere, falò, processioni con la statua d’argento.

In campo artistico, sono innumerevoli le opere d’arte che lo raffigurano in affreschi, stampe, monete, sigilli, incisioni, medaglie, ricami, arazzi, statue, polittici, ecc. a cui si dedicarono tutta una serie di artisti dal Medioevo ai giorni nostri.

La bibliografia legata al santo martire, al suo culto e alle manifestazioni celebrative, è enorme, come pochissimi altri santi.

Autore: Antonio Borrelli